Take the pain away - Stalia



 
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Take the pain away - Stalia
Mieczyslaw Stilinski
Mieczyslaw Stilinski
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Lun 9 Nov - 19:29
Some saw the sun, some saw the smoke, some heard the guns, some bent the bow.  Sometimes the wire must tense for the note. Caught in the fire, say oh, we’re about to explode. Carry your world, I’ll carry your world. Some far away, some search for gold, some dragon to slay. Heaven we hope is just up the road. Show me the way, Lord because I'm about to explode. Carry your world and all your hurt.
Stalia

1 272 heures. C’était approximativement le temps que Malia avait passé dans l’antre du collectionneur et même avec Lydia à mes côtés, je ne pensais qu’à la sortir, elle, de cet endroit sordide. Je n’avais pratiquement pas dormi depuis son enlèvement et je n’avais pratiquement pas été à l’école non plus – j’allais devoir reprendre plusieurs cours à la prochaine session et je m’en foutais royalement.  76 320 minutes passées sans savoir si elle allait pouvoir ressentir le vent sur sa peau et si elle allait encore revoir son père. Ça me frustrait d’avoir été incapable de faire quoi que ce soit à l’Halloween. Simple humain, qui n’avait eu aucun autre choix que de fixer le bout d’un fusil pendant que ses amis se faisaient prendre un après les autres. La seule chose je j’avais bien fait était de veiller sur Lydia et même là, je ne l’avait fait qu’à moitié, trop préoccuper par le sort qui attendait Malia. Ma Malia, si courageuse et fonceuse, j’avais peur qu’elle attire l’attention sur elle, j’avais peur qu’elle soit déjà morte… Mais Lydia était aux aguets pour la vie de la jeune coyote et même si elles n’étaient pas très proche – par ma faute, j’étais reconnaissant que la banshee fasse de son mieux pour essayer de comprendre ses pouvoirs et trouver Malia.  4 579 200 secondes qu’elle se battait pour sa vie et aujourd’hui, nous allions y mettre un terme. J’allais pouvoir la revoir, ça me manquait de la voir sourire et surtout de la voir combattre tous ses instincts pour agir correctement en société. J’avais qu’une seule envie et c’était de la prendre dans mes bras. Notre relation n’était peut-être plus la même et j’avais encore un pincement au cœur quand je pensais à cette journée où elle avait décidé de mettre un terme à notre couple, mais j’allais toujours me battre pour Malia malgré tout ce qu’elle pouvait penser de moi. Je voyais bien qu’elle ne me croyait pas quand je lui disais que je l’aimais encore. Chose que j’avais arrêté de dire quelques semaines après notre rupture, mais j’en étais persuader – peut-importe l’amour que je pouvais ressentir pour d’autre, Malia serait toujours mon premier amour et jamais je n’allais l’oublier. Elle était à jamais gravée dans mon cœur et c’est pour cette raison que j’étais arrivé armé chez le collectionneur. J’avais pris plusieurs précautions et j’avais volé des trucs à Deaton et mon père pour être certain de pouvoir ramener Malia chez son père. En espérant qu’elle n’était pas déjà morte.

Quand je l’avais finalement vue. J’avais bien failli tout lâcher, je m’étais précipité vers elle et lui avait agrippé la main, ses griffes étaient déjà sorties, fidèle à elle-même, elle était en mode attaque et moi je me foutais de quelques égratignures causées par ses griffes. Je n’avais qu’un seul plan; la sortir de là. J’ignorais si elle était assez en forme pour marche ou pour me suivre, mais je savais que je devais la sortir de cet endroit. **Je ne veux pas trop en dire à cause du sujet de groupe**

J’avais discuté avec le père de Malia pendant qu’elle prenait une douche bien méritée et lui avait demandé si je pouvais rester avec elle – histoire de m’assurer que tout irait bien. Je voulais m’assurer qu’elle n’avait pas été envoyée dans cette cage et obligée de tuer un innocent. Il avait accepté tout en me pointant son fusil de chasse. Il n’avait pas oublié que j’étais la raison du cœur brisé de Malia, mais savait il que j’étais tout autant brisé qu’elle? J’entrai dans la chambre de Malia et décidant que c’était mieux pour tout le monde que je prenne mes distances, je m’assis à la chaise du bureau de la jeune coyote. J’avais envie de la serrer dans mes bras, mais j’avais l’impression que je n’en avais plus le droit, j’allais plutôt attendre qu’elle s’ouvre a moi, même si c’était l’une des choses que je savais le plus impossibles. Malia occupait encore une place énorme dans mon cœur et je ne pouvais pas la voir souffrir. « J’aimerais rester un peu avec toi, si ça te dérange pas… » Je préférais avoir la permission de Malia que celle de son père, je ne voudrais pas brisé ce lien de confiance qu’on avait réussi à établir malgré la douleur de notre séparation et surtout, je ne voulais pas qu’elle se fâche contre moi qui, décidément voulait une fois de plus en faire trop…  « Je ne voudrais surtout pas t’étouffer, c’est juste que j’ai encore du mal à croire que t’es là…devant moi.. » Je jouais nerveusement avec mes mains et baissai les yeux. « Je sais pas trop ce que j’aurais fait si tu…si tu... » Le simple fait de penser à sa mort me secoua intérieurement. Je ne pouvais pas imaginer ma vie sans la jeune femme…


Mieczyslaw Stilinski
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Jeu 12 Nov - 11:27


take the pain away


En captivité, lorsque l'on est enfermé, n'ayant pour compagnie que ses pensées, nous réfléchissons à tout ce qui nous entoure, tous ceux qui font partie de nos vies. Mais, dans ces circonstances, les choses sont bien différentes. Bien sûr, j'avais pensée à tout ce qui faisait de moi ce que j'étais aujourd'hui. En passant tout d'abord par mon père. Mon père qui avait passé toutes ces années seules, à pleurer la mort de sa famille, le manque de sa famille. Me retrouver lui avait redonné de l'espoir, l'espoir de vivre. Je ne pouvais donc pas me permettre de mourir, de le laisser une fois de plus seul, seul avec son chagrin. Stiles hantait aussi mes pensées. Stiles avait été mon premier amour, mon grand amour. Le premier amour était sûrement le plus important qu'il soit dans une vie. Et d'autant plus pour moi, car, en plus de vivre cet amour, Stiles était l'épaule sur laquelle je me reposais, l'aide, le soutien qu'il me fallait pour cette nouvelle vie, cette transformation. Parfois, je regrettais de l'avoir quitté, d'avoir mis un terme à cette relation, cet amour. Seulement, plus mes émotions et sentiments refaisaient surface, plus je souffrais de la situation. Aimer une personne qui semble en aimer une autre, voilà ce qui peut faire souffrir. Je n'étais pas en colère contre lui, je me disais qu'après tout, on ne pouvait choisir nos sentiments. Et, je n'étais à vrai dire pas certaine qu'il aimait toujours cette autre fille, ce banshee, Lydia, mais, les yeux ne trahissent pas. La façon dont il la regardait, dont il s'intéressait à elle, dont il s'occupait d'elle me faisait penser que mon choix avait été le meilleur. Voilà certaines choses auxquelles je pensais enfermée. Mais, ce qui me hantait le plus, ce qui me rendait folle, c'était l'attente. J'attendais mon tour, j'attendais le jour où on allait me sortir de cette cage, cette pièce, pour les fameux combats. Tuer ou être tué, vivre ou mourir. Voilà ce qui se résumait ici. Tuer de nouveau un innocent ? Cela m'était inconcevable. Mourir et laisser mon père seul encore une fois ? Inimaginable. J'appréhendais ce jour, ce moment, où j'allais devoir choisir entre vivre ou mourir. Les jours passèrent, j'avais perdue la notion du temps. Je ne savais pas si j'étais là depuis un mois ou une semaine. Je voyais seulement mon corps s'affaiblirent plus le temps passait. On dit souvent que l'espoir fait vivre. J'espérais à chaque instant de voir cette porte s'ouvrir, et y apercevoir un visage familier, qui allait me sortir d'ici. Seulement, le temps passait, et rien ne se produisait. Je perdais espoir, l'espoir de peut-être m'en sortir un jour.

Voilà qu'un jour, je me retrouvais de nouveau chez moi. J'avais l'impression qu'il s'agissait d'un rêve. La lumière agressait mes yeux, le vent caressait ma peau, tout cela était agréable, beaucoup trop agréable. Je ne réalisais pas encore que j'étais sortie, qu'il m'avait sorti de là. Stiles. Il était venu me chercher, me sauver, me sortir de cet enfer. Ca non, je ne le réalisais pas. Il se trouvait là, dans ma chambre, assis sur le siège de mon bureau. Moi, je me trouvais assise sur mon lit, vêtue d'une simple serviette ayant pris ma première douche depuis tout ce temps. J'étais pensive, le regard vide. Je n'avais pas osée regarder Stiles. Je ne l'avais même pas remercié de ce qu'il avait fait. Je n'arrivais pas à lui parler. Je n'arrivais à parler à personne, la raison à cela était que j'avais passée tout ce temps sans dire un mot, en ne faisant que de me parler à moi-même, dans mes pensées. J'avais été ma seule compagnie. Le retour à la vie normale était surprenant, pourtant, j'en étais heureuse. « J'aimerais rester un peu avec toi, si ça te dérange pas… » Il avait brisé ce silence, mon regard se posa alors sur lui. Bien sûr, malgré la rupture, sa présence ne pouvait me déranger, et, certainement pas après ce qu'il venait de faire pour moi. « Restes. » dis-je doucement. Voilà le premier mot prononcé depuis un long moment. Je voulais qu'il reste, à vrai dire, c'était la première fois de ma vie que je ressentais cette peur, celle de rester seule. J'avais peur, c'était indéniable, et cela se lisait probablement sur mon visage. « Je ne voudrais surtout pas t'étouffer, c'est juste que j'ai encore du mal à croire que t'es là…devant moi.. » Et, il n'était pas le seul à ne pas y croire. Je ne pensais pas le revoir un jour, je n'y croyais plus. « Je sais pas trop ce que j’aurais fait si tu…si tu... » A cette réflexion, des frissons traversèrent mon corps. Mon regard était toujours posé sur lui, alors qu’il avait baissé le regard. Je pouvais sentir une tristesse lorsqu’il disait cela, mais aussi de la peur et un soulagement. J’étais vivante, j’étais là, devant lui, c’était tout ce qui important. J’avais envie à cet instant d’être dans ses bras, et d’y rester. Pas besoin de parler, seulement le contact de sa peau était comme un besoin. Seulement, je ne pouvais plus me permettre cela. Il fallait donc mettre des mots plutôt que des actes à cette situation. « N’y penses plus Stiles… Je suis-là maintenant… Tu sais, j’avais peur de ne plus te revoir… Moi avoir peur ! » ajoutais-je en riant légèrement. C’était aussi un rire nerveux. En réalité, j’avais envie de pleurer, et pas que de petites larmes, mais plutôt pleurer toutes les larmes de mon corps. Ce n’était évidemment pas par tristesse, mais, plutôt pour relâcher toute cette pression que j’avais en moi. Cependant, je ne souhaitais pas pleurer devant lui, j’étais assez pudique sur mes émotions. Je préférais donc pleurer en étant seule plutôt qu’en sa compagnie.

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Mieczyslaw Stilinski
Mieczyslaw Stilinski
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Mar 1 Déc - 20:54
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Je la regardais – elle ne semblait pas si changer que ça pas tout ce qui lui était arrivé, mais, je la connaissais. Ce n’était probablement qu’en surface – comme moi, elle devait hurler dans sa tête. Je l’écoutais – j’avais l’impression de ne plus être moi-même, moi qui avais si souvent tenté d’expliquer pourquoi faire et ne pas faire des choses à Malia, je ne pouvais tout simplement pas lui expliquer pourquoi le collectionneur avait agi de la sorte. Je ne sais même pas pourquoi je tentais de trouver une explication logique – rien ne me paraissait logique dans ma vie, et ce depuis près de 5 ans aujourd’hui et puis Malia savait très bien qu’il y avait des gens malveillants qui n’avaient pas besoin de raison. Son père biologique étant un véritable connard. « N’y pense plus Stiles… Je suis-là maintenant… Tu sais, j’avais peur de ne plus te revoir… Moi avoir peur ! » Je relevai les yeux vers la jeune coyote lorsqu’elle ria nerveusement. J’avais l’impression qu’on avait échangé de rôle, qu’elle tentait de me faire rire, de me changer les idées. À peine revenue chez elle, elle se faisait déjà passer en dernier. Je lui rendis son sourire, mais le mien n’était pas plein de vie, c’était plutôt pour lui montrer que je comprenais très bien ce qu’elle voulait dire. « Oui, tu es là…» Je me levai et me dirigea vers la fenêtre pour observer à l’extérieur. J’étais devenu particulièrement paranoïaque depuis tous ces évènements, je regardais sans cesse derrière moi lorsque je marchais seul et surtout, je ne dormais presque plus. Après m’être assuré que personne n’était dans les parages, je me dirigeai vers mon sac que j’avais laissé tout près de la porte. Je l’ouvris et en sortit un capteur de rêve que je tendis à Malia. « Je sais que tu ne crois probablement pas à ce genre de choses… » Je fis tourner les plumes sur elles-mêmes « mais moi, ça ma aider à combattre les cauchemars… » Je m’assis au bout du lit de Malia – gardant tout de même mes distances, elle était probablement encore un peu sous le choc.  « Il appartenait à ma mère ». Je l’avais accroché dans ma chambre après la mort d’Allison et j’avais besoin de savoir que j’avais tenté un truc pour l’aider. Lydia avait tenté de me convaincre que c’était un effet placebo, mais je me disais que s’il y avait des loups-garous, des wendigo dans ce monde, les capteurs de rêves pouvaient eux aussi être réels. La chambre de Malia n’avait pratiquement pas été touché depuis sa disparition, son père avait été le plus troublé par tout ça – perdre sa petite fille deux fois dans une ville, c’est un drame que personne ne devrait vivre – il était un peu fermé avec moi, mais je savais qu’il m’était redevable de lui avoir ramené son bébé à la maison non pas une fois, mais bien deux fois.

J’avais encore des flashbacks, le collectionneur qui s’était montré face à Malia et moi. Cette pensée qui avait encore traversé mon esprit, cette pensée que j’avais assez vécu, que j’avais assez vu de chose et que je pouvais quitter ce monde en paix. Je n’étais pas suicidaire, mais je m’étais fait à l’idée que j’étais le plus à risque de mourir au combat – dans n’importe quel combat. Et puis, je l’avais vu – Allison. Vivante. Confrontant Lydia. Tout se bousculait dans ma tête – je voulais aider Lydia, mais j’avais promis de sortir Malia de ce trou à rat. Heureusement, j’avais un plan B et un plan D pour toute éventualité et nous nous en étions tous sorti vivants. Malia était bien là, et le simple fait de sentir le parfum de son gel de douche était rassurant.

Mieczyslaw Stilinski
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Lun 11 Jan - 18:30


take the pain away


Lorsque des choses de ce genre se produisaient, ici avec le collectionneur, j’en voulais à Scott, à Stiles d’avoir prit la décision de me faire revenir à la vie humaine. Bien sûr, je devais plutôt me sentir chanceuse de les avoir, car, il aurait été possible que je ne reste pas coyote à vie, et, là je me serais retrouvée seule à coup sûr. Mais, non, cette vie ne me plaisait pas toujours. Je ne supportais pas réellement ces choses qui se produisaient autour de moi. Je faisais semblant; je n’avais pas le choix à vrai dire. Je pense qu’eux non plus ne supportaient pas cette vie. Je me demandais souvent s’ils regrettaient leurs vies normale si l’on peut appeler cela ainsi. Leur vie sans tous ses problèmes surnaturels. Bien sûr, être une créature avait ses bons points, mais, toutes ces histoires étaient elles les mauvais points, et il y en avait bien plus que l’inverse. Je me demandais aussi souvent comment Stiles faisait pour supporter cela en tant qu’humain. Lui, il n’avait en réalité que les mauvais points, mais, il fallait l’avouer, il s’en sortait plutôt bien malgré tout. Et, Stiles avait une force mentale bien plus bénéfique que de simples crocs ou griffes. Cela se voyait rien qu’à sa présence chez moi ce soir-là. Oui je pouvais sentir de la peur, de l’anxiété, mais il se trouvait là, en face de moi. En face d’une coyote garou sous pression qui pouvait déraper à chaque instant. Face aussi à son ancienne petite-amie. Mais son courage, sa force se voyait bien sûr parce qu’il vivait toutes ses choses en tant que simple humain. Et, beaucoup d’entre nous seraient déjà morts à sa place, ou peut-être fous. Je le regardais alors se déplacer dans ma chambre. Il s’était placé à côté de la fenêtre, à regarder ce qu’il y avait à travers celle-ci. Je l’analysais ses faits et gestes, ainsi que son odeur avec précaution. Je sentais qu’il n’était pas serein. Il s’était ensuite déplacé vers la porte, il s’était baissé pour prendre quelque chose dans son sac, avant de me ramener cet objet. Je regardais ce qu’il avait dans les mains avec un regard plein de questionnement. Je ne savais à vrai dire pas de quoi il s’agissait. « Je sais que tu ne crois probablement pas à ce genre de choses… » Je posais alors mon regard vers Stiles. « mais moi, ça ma aider à combattre les cauchemars… » Je comptais alors lui demander de quoi il s’agissait, car, même si je comprenais qu’il devait s’agir d’un objet peut-être spirituel, qui aidait contre les cauchemars sûrement, je n’avais pas vu ce genre d’objet depuis mon retour à la vie humaine, et, si j’en avais vu un avant, je n’en avais pas le souvenir. « Il appartenait à ma mère » Lorsqu’il avait ajouté ces propos, je n’osais à vrai dire pas demander de quoi il s’agissait. « Stiles… Je ne peux pas accepter ça ! » répondis-je doucement. Non, je ne pouvais pas accepter un objet ayant appartenu à sa mère, cela était bien trop pour moi. Et d’autant plus que j’avais mis fin à notre relation. Je savais pourtant qu’il n’allait pas accepter que je refuse de le prendre, mais, cela était beaucoup trop pour moi, beaucoup trop pour accepter. J'étais bien sûr très touché par cette attention malgré tout. Peut-être que pour quelqu'un d'extérieur, quelqu'un qui ne connaissait pas Stiles ou ne savait pas pour sa mère pouvait trouver cela débile ou autre. Moi, cette attention me touchait réellement. Et, cela il pouvait le voir. Pas besoin de faire partie du monde surnaturel pour le ressentir.
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Mieczyslaw Stilinski
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Lun 11 Jan - 19:57
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Comme s’il y avait un doute sur ce qu’allait m’annoncer Malia. Si une chose était vraie, c’était qu’on se connaissait encore par cœur, malgré tout. Elle refusa catégoriquement de prendre le capteur de rêve, c’était de ma faute aussi, je n’aurais pas dû lui dire que c’était à ma mère auparavant. Je le déposai sur son lit et la regarda quelques secondes en silences avant de finalement reprendre la parole. « Malia… c’est la seule chose que je puisse faire pour tenter de t’aider… » Je m’assis de nouveau sur la chaise du bureau et réfléchis une fois de plus à la suite. Ce n’était pas comme si je pouvais m’offrir de rester avec elle jusqu’à ce que les cauchemars disparaissent – on était plus ensemble depuis un très long moment et même si je pouvais dormir sur cette chaise inconfortable, je ne le ferai pas. Par simple pour respect pour Malia. J’avais visité la psychologue de l’université quelques fois et ayant appris qu’elle était également were-coyote, c’était venu sur le sujet de Malia et quand je lui avais dit qu’on s’était séparé depuis un moment, la psy s’était mise a me raconter pleins de trucs sur le fait que les coyotes ne sont pas du genre a se trouver plusieurs compagnons de vie. J’espérais que le fait que Malia soit aussi humaine venait contredire tout ça, car, je ne voulais pas qu’elle soit seule toute sa vie – mais elle avait choisi de mettre fin à notre relation alors pour moi, de proposer de dormir sur le canapé – si je réussisais a convaincre le vieux Tate, c’était une mauvaise idée. « Écoute, si tu ne veux pas le garder pour toujours, je ne fais que te le prêter. Tu me le remettras le jour ou tu n’auras plus de cauchemar. »

Je lui souris, je tentais de me faire rassurant, mais j’ignorais ce qu’elle avait réellement vécu pendant toutes ces semaines et je ne voulais surtout pas la forcer à tout me raconter ce soir. « Je te fais confiance, tu es la meilleure personne pour veiller sur ça et me le redonner en un seul morceau.» Mon regard balaya son bureau, il y a quelques années, plusieurs photos de moi et Malia étaient épinglées sur un tableau. Aujourd’hui, je remarquai plutôt des photos de Malia avec des amis, comme Kira, mais si j’étais présent quelques parts, je ne le remarquai pas. Même après tout ce temps, c’était difficile de voir, qu’elle avait tenté d’effacer ce chapitre de sa vie. Même si nous étions toujours dans la vie de l’autre…Je portai de nouveau mon attention vers Malia. « Si tu préfères, je peux demander à Kira de venir passer la nuit avec toi?» Pas que je voulais m’en aller, mais j’avais toujours cette impression que je m’imposai et ça, c’était loin d’être mon intention.    


Mieczyslaw Stilinski
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Jeu 14 Jan - 15:53


take the pain away


Bien que la présence du jeune Stlinski ne me dérangeait pas, cela me rendait malgré tout mal à l’aise. J’avais encore du mal à voir cette relation de cette façon, de façon amicale. Je n’avais à vrai dire connu rien d’autre qu’une relation de couple avec Stiles. Certes, en couple nous étions comme des amis, mais, cela n’empêchait qu’il y avait de réels sentiments amoureux entre nous, c’était donc bien plus qu’une amitié. Alors, oui, le voir ainsi, près de moi, sans que je ne puisse être dans ses bras, sans que je ne puisse agir comme j’agissais auparavant, cela m’était étrange. « Malia… c’est la seule chose que je puisse faire pour tenter de t’aider… » Il n’avait pas tort, il ne pouvait pas réellement m’aider autrement. Pourtant, je n’avais pas l’impression qu’il se rendait compte de l’aide qu’il m’apportait sans même cela. Rien que le fait que ce soit lui qui m’ai sortie de cet endroit, de cette cage, cela était le meilleur aide qu’il ai pu me fournir. Je n’avais pas besoin de plus de sa part, mais, on m’avait apprit que c’était l’intention qui comptait, et, ici, l’intention y était. Je regardais alors l’objet, encore dans les mains de Stiles. Il est vrai que je n’étais pas très bavarde à ce moment-là, et, Stiles m’avait connu plus ouverte que cette fois-ci, mais, bien que je ne parlais pas énormément, je savais que cela n’allait pas le déranger, qu’il comprendrait. « Écoute, si tu ne veux pas le garder pour toujours, je ne fais que te le prêter. Tu me le remettras le jour ou tu n’auras plus de cauchemar. » Je soulevais alors mon visage pour de nouveau plonger mon regard dans celui de Stiles, tout en hochant du visage en signe de d’accord. « Je… Oui, on fait comme ça. Je te le rapporterai ! » répondis-je doucement. Stiles m’avait adressé un léger sourire, qui en afficha un aussitôt de la sorte sur mon visage sans que je ne le contrôle vraiment. « Je te fais confiance, tu es la meilleure personne pour veiller sur ça et me le redonner en un seul morceau. » Cette remarque avait réussi à garder mon sourire sur mon visage. Tout d’abord parce que j’étais heureuse qu’il me fasse confiance, mais, aussi parce qu’il disait qu’il savait que j’allais lui rendre en un seul morceau alors qu’au contraire, j’étais plutôt celle qui rendait les choses cassés. Mais, cet objet, c’était différent. Cela appartenait à sa défunte mère, et, cela il savait que je le respectait bien plus que d’autres choses. J’avais alors vu Stiles détourner son regard vers mon bureau. Celui ou se trouvait il y a encore quelques temps des photos de nous. Je les avais toutes retirées, changées depuis mon retour de la vie captive. Être enfermée m’avait fait réfléchir. Et, je m’étais rendue compte qu’il était temps que je tourne réellement la page, que je tire un trait sur cette relation, malgré mon côté coyote qui faisait que je n’étais fidèle qu’à un seul être. Je savais qu’il aimait Lydia, qu’il le dise ou non. Je ne pouvais donc pas continuer à espérer que ce soit moi plutôt qu’elle, il me fallait seulement avancer, et, retirer nos photos était, selon moi, un pas vers l’avant. Et, bien que cela m’arrivait d’être nostalgique, je savais qu’aller de l’avant était le mieux à faire pour moi. «  Si tu préfères, je peux demander à Kira de venir passer la nuit avec toi? » J’avais gardé mon retour tourné vers les photos qui étaient accrochée au dessus de mon bureau. Je m’étais ensuite levé, j’avais pris le sac de Stiles qui se trouvait au sol, et je l’avais déposé sur mon bureau, puis mon regard se posa de nouveau sur le jeune Stilinski. « Oui… Je pense que c’est une bonne idée. » répondis-je. Je pris ensuite quelques affaires déposées sur mon bureau, que je mis dans le sac de Stiles. « C’est quelques affaires à toi que tu avais laissé ici ! » dis-je tout en rangeant les dernières affaires lui appartenant. Aller de l’avant, oui, il fallait le faire, c’était mieux pour moi comme pour lui.
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Mieczyslaw Stilinski
Mieczyslaw Stilinski
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Mer 20 Jan - 12:12
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C’était un sentiment étrange que d’être devant Malia et d’avoir une fois de plus le cœur brisé. Elle avait accepté le capteur de rêve sans rouspéter, mais je lui avais une fois de plus fourni une arme pour qu’elle me détruise. J’avais fait mon deuil de notre relation – du moins, c’est ce que je tentais de croire. Elle resterait toujours dans mon cœur et je la protégerais toujours de tout, à défaut de protéger mon cœur. Le fait qu’elle n’hésite pas et accepte que j’appelle Kira m’avait un peu déstabilisé – c’était après tout de ma faute puisque je lui avais moi-même proposé. 6 Semaines, 6 semaines sans voir Malia, sans entendre sa voix, sans qu’elle soit en sécurité. Tout ce que je voulais faire était de faire le garde devant sa porte et de m’assurer que rien ne pourrait plus jamais l’atteindre. J’avais oublié qu’elle n’avait pas besoin de tout ça, qu’elle savait prendre soin d’elle et que j’étais probablement une fois de plus, de trop. J’allais lui répondre que j’allais rester jusqu’à ce que Kira arrive lorsqu’elle mit des trucs dans mon sac me disant que j’avais laissé des trucs chez elle depuis notre rupture… Cela faisait près d’un an et je n’avais toujours pas récupéré mes choses. C’est vrai qu’au début j’avais espoir qu’elle comprendrait qu’entre Lydia et moi, il n’y avait rien. Mais ça, c’était il y a un an…

Sans le vouloir, Malia m’avait poussé dans les bras de Lydia et étrangement, je me sentais responsable. C’est plutôt étrange puisqu’à l’époque, j’aurais tout donné pour que Malia me reprenne et surtout, bien que Lydia était toujours une vague pensée dans mon esprit, je n’aurais jamais imaginé qu’elle veuille de moi un jour. Mais Malia le savait, j’imagine, et c’est pour ça qu’elle avait rompu. J’avais continué de croire jusqu’au dernier instant qu’on avait une chance et puis l’histoire du collectionneur était survenue et toutes mes pensées avaient été chamboulées, Lydia, Malia, Malia, Lydia. Je crois que même un aveugle aurait mieux vu dans une situation pareille. « Désolé, j’aurais du passé cherché tout ça il y a un moment. » Je sortit mon téléphone, sans rien dire d’autre et texta Kira. « Je vais rester jusqu’à ce qu’elle arrive – j’ai pas envie de te laisser seule. »
   


Mieczyslaw Stilinski
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