Sometimes the heart sees what is invisible to the eye. - Maleo



 
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Sometimes the heart sees what is invisible to the eye. - Maleo
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Lun 9 Nov - 18:54
Malia & Théo

“Sometimes the heart sees what is invisible to the eye. ”
.”
L'odeur de sang m'étais monté au nez, alors que je roulais en direction de ma maison, retrouvé fraîchement après presque dix ans d'absence à Beacon Hills. Mon ancienne maison mais un peu différente, il faut l'avouer. Tout était un peu différent ici. Tout n'avait plus la même saveur, ni la même odeur mais ça...Cela venait de moi, en partie. Je n'étais plus ce même garçon qui autrefois, passait pas mal de temps dans l'hôpital de la ville, à survivre à tout un tas de maladie. Je ne pensais pas que j'aurais survécu encore longtemps, si j'avais continué comme ça. Pas que j'avais une maladie grave, mais qu'à force d'en avoir, avec cette opération de greffe et un organisme des plus pourries qui soit, je n'aurais pas pensé une seule seconde que mon espérance de vie atteindrais plus de 40 ans. Mais pour l'heure, c'était plus vraiment la même histoire. Je ne ressentais plus aucune douleur au fond de moi, quand je marchais, quand je faisais un effort physique. Je n'attrapais plus aucun rhume, plus aucune maladie. C'était tellement bon de pouvoir respirer sans craindre que l'air était toxique pour mon corps. Une renaissance qui faisait du bien. Mais était-elle vraiment bonne ? Non. Elle ne l'était pas, elle n'était pas parfaite cette transformation puisqu'elle n'avait aucune raison d'exister. Une personne ne pouvait être deux ou trois choses à la fois. Je ne pouvais être loup-garou et coyote, cela tombait hors des lois du surnaturel, cela dépassait tout. Mais revenons à l'essentiel.

Alors que je quittais la fac, relativement tard car il faisait déjà nuit à cette période de l'année, j'avais senti cette odeur assez forte mais surtout à cause de mon flair de coyote, qui avait senti le sang d'un autre coyote.. Dans la ville je ne savais pas vraiment s'il n'y avait pas beaucoup de coyotes, mais cela m'avais fait stopper assez vite. Après m'être garé, je me dirige donc vers le lieu, qui se trouvait derrière une boite de nuit assez prisée de la ville. Il y'avait des gens vers l'entrée, car c'était quand même une zone assez fréquenté le soir, surtout un soir début de week-end. Je finis par trouver enfin le lieu de la « bagarre » et c'est là que je te vis et que je vis ce type. Il était je ne sais trop quoi, un wendigos je présumais vue la sale tronche qui se payait. Un grognement s'échappe d'entre mes lèvres, alors que mes griffes et mon visage se transforme. Je voyais bien que tu étais en sale posture, bien que jusqu'à présent, j'avais pu voir de quoi tu étais capable et je ne te sous-estimais pas du tout, bien au contraire. Tu avais cette force sauvage et incroyablement belle, c'était vraiment impressionnant et c'était plaisant à voir. De toute façon, tu étais plaisante tout court, du peu que je t'avais parlé, tu étais celle qui à mon sens était la plus logique et sans doute celle qui me ferrait le plus confiance de la bande, sans que je fasse un double-jeu. Tu semblais déjà avoir un peu confiance en moi, sans même me connaître plus que cela. Si j'avais vraiment été un parfait jeune homme avec des sentiments, j'aurais été pris d'une certaine culpabilité en faisant cela, car c'était pas mon but, de faire du mal sentimentalement parlant. Mais j'étais pour l'heure, dépourvue de sentiments pour les gens, hormis ceux qui me plaisais d'avoir mais je ne pensais qu'à moi et cela serait dur d'y remédier. Je devais donc jouer mon rôle du gentil et donc, c'est ainsi que je m'interpose entre vous, puisque tu étais de toute manière à terre. Je lâche un grognement pour le dissuader de continuer mais cette bête était tout simplement affamée et sans doute par les blessures qu'il t'avais affligé, il pensait que tu pouvais être son repas du soir même s'il avait une légère hésitation avant de me sauter sur le poil. Après quelques droites bien placées, mes griffes lui dessinèrent une belle plaie sur le torse, sanguinolente . Ma hargne constante, mon goût de puissance et de force prenait vite le dessus et je manquais de peu de lui donner le coup fatal. Je me ressaisis donc vite car je ne devais pas passer pour un meurtrier. Non, j'étais pas là pour montrer l'image d'un tueur et cela risquerait de compromettre mon entrée dans la meute de Scott. Je le pousse violemment en arrière, voyant qu'il était plutôt amoché et il finit par filer vivement.

Je me détourne donc vite de lui, mon regard se posant sur toi. Je m'approche donc en redevant humain, voyant que tu étais un peu...de mauvaise humeur, cela se lisait sur ton visage.
« Tout va bien ? » Demandais-je en essayant d'évaluer un peu tes blessures. En te voyant te redresser de la sorte, je finis par t'offrir un sourire amusé comprenant que mon intervention ne te plaisait pas.
« Je ne voulais pas intervenir pour te subtiliser ta proie, mais je pense qu'il fallait que j'intervienne. » Ajoutais-je en tendant la main sur ton haut, voyant une belle écorchure au niveau de ta gorge. Je fais attention de ne pas te toucher sans avoir un accord et puis c'était un minimum pour évaluer la situation pas pour profiter de ton corps tout à fait délicieux.
« C'est lui qui t'a agressé ? C'est assez étonnant qu'un wendigo attaque comme ça, dans un lieu aussi bondé. »
© Starseed
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Mer 11 Nov - 10:57


sometimes the heart sees what is invisible to the eyes

J'essayais tant bien que mal de me faire à cette vie d'étudiante. Il y avait encore quelques mois, j'avais l'aide, le soutien de Stiles. Depuis notre douloureuse rupture, tout était différent. Je dois l'avouer, je me suffisais beaucoup de son soutien, sans réellement faire de gros efforts personnels.  Lorsque je me retrouvais à l'université, je préférais me consacrer entièrement sur les études plutôt que de me faire des amis, réfléchir à ma vie surnaturelle etc. Car, il ne faut pas l'oublier. Certes j'avais eu mon diplôme de fin d'année, mais, je n'étais pas pour autant au point au niveau des études. Rater huit longues années ainsi était ma faiblesse. Je devais rattraper mon retard, et, travailler vingt fois plus que les autres, mais, ne menant pas une vie normale, tout cela était d'autant plus difficile. Chaque moment de tranquillité était donc à prendre. Bien que je ne me sois pas fait énormément d'amis, les étudiants se trouvant dans ma classe me proposait malgré tout toujours quelques petites sorties. Eux se liaient d'amitié, et, je pensais qu'il souhaitait en faire de même avec moi. J'avais toujours refusée, mais, ce soir-là, je me disais que cela pouvait être une bonne idée. Ils avaient prévu de passer la soirée dans une boite de nuit de la ville, et, n'ayant pas eu ces derniers temps des sorties tout à fait normale, sans surnaturel ni rien, j'avais pour la première fois acceptée. L'une des filles du groupe m'avait gentiment proposée de passer chez elle avant de rejoindre les autres, apparemment pour vérifier ma tenue, mon maquillage et ma coiffure. D'après elle, j'étais jolie mais beaucoup trop naturelle. Mais, cela me plaisait, j'aimais être sobre. Ayant refusée tout ce qu'elle me proposait, elle abandonna rapidement, en me laissant comme j'étais au départ.
On avait passé tout le début de soirée à boire, danser, s'amuser. Je ne m'étais pas amusée de la sorte depuis tellement longtemps, cela me faisait beaucoup de bien. Je profitais de chaque instant de cette soirée un énorme sourire aux lèvres. J'étais heureuse, cela pouvait se voir. Seulement, être tranquille une soirée entière à Beacon Hills ne pouvait être possible. Alors que je dirigeais vers le bar, une odeur de créature qui ne m'était pas très familière se fit ressentir. Je pouvais sentir que cette créature était présente pour tuer, son odeur dégageait un côté affamé, oui, elle avait faim, très faim. Je ne mis pas longtemps à comprendre qu'il s'agissait d'un Wendigo. Je n'en avais pourtant que rarement vu, mais, en sachant ce qui se disait sur eux, leurs envies, il était logique pour moi qu'il s'agissait de cela. J'essayais donc de le retrouver dans cette foule. Lorsque mon regard se posa sur cette créature, bien que j'avais eue envie de passer une soirée normale, je ne mis pas longtemps avant de me diriger vers celle-ci. S'en suivi une bagarre, où, à mon plus grand désespoir, je ne faisais pas le poids. C'est alors que ce garçon, ou plutôt cette autre créature fit son apparition. C'était Theo. Je regardais alors le combat qui opposait les deux créatures, pour ensuite voir que Theo avait pris le dessus et que ce Wendigo prit la fuite assez rapidement. L'envie de le poursuivre était présente, mais, les blessures que j'avais prenaient le dessus. « Tout va bien ? » Un grognement sorti de ma bouche. Ma fierté venait d'en prendre un coup. J'avais toujours été solitaire, je n'aimais pas demander de l'aide aux gens, et surtout dans ce genre de situation, alors, voir que Theo venait de m'aider ne me plaisait en aucun cas. « Je ne voulais pas intervenir pour te subtiliser ta proie, mais je pense qu'il fallait que j'intervienne. »  « J'avais pas besoin de ton aide. Je pouvais me débrouiller seule ! » Ma réponse ne se fit pas attendre très longtemps. Puis, je me mis à regarder l'était de mon corps. Presque aucune trace de blessures y figurait, seulement, mes vêtements étaient à présent complètement déchirés. Mon regard se posa ensuite de nouveau sur le jeune homme, qui tendait sa main vers moi, comme s'il allait me toucher. Je fis donc un pas en arrière, ne souhaitant pas être touchée. « C'est lui qui t'a agressé ? C'est assez étonnant qu'un wendigo attaque comme ça, dans un lieu aussi bondé. » cette remarque m'avait amusée, et un sourire se dessina enfin sur mes lèvres. « Toi tu n'as jamais rencontré de wendigo aussi affamé alors. Sers-toi de ton odorat la prochaine fois. » ajoutais-je d'un ton sec. Theo, je l'appréciais assez. Malgré la méfiance que Stiles avait toujours eu envers lui depuis son arrivée, j'avais l'impression que je pouvais lui faire confiance, et, d'autant plus ce soir, car, même si je n'aimais pas l'avouer, il m'avait sauvé. Cependant, je lui avais répondu d'un ton sec, car, je n'avais pas souhaitée son aide. En y réfléchissant, ma réaction n'était peut-être pas bien, pas la meilleure. J'avais appris que dans ces moments-là, il fallait remercier et mettre sa fierté mal placée de côté. Il fallait que je prenne en considération que sans lui, je ne m'en serais peut-être pas sortie. Un doux sourire gêné s'afficha alors sur mon visage, avant de lâcher un simple merci.
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Jeu 12 Nov - 8:57
Malia & Théo

“Sometimes the heart sees what is invisible to the eye. ”
.”
En y réfléchissant bien, je n'avais en effet pas réellement croisé beaucoup de wendigos dans ma vie. Ce n'était pas le genre de créature que j'affectionnais, il faut l'avouer. Et je m'en rendais bien compte en voyant ta réaction un peu violente à mon égard. Vraiment, c'était bien la pire des transformations qu'il pouvait y avoir dans le monde du surnaturel, je préférais encore être une chimère qu'être un wendigos bien que...Bien qu'être une chimère wendigos pourrait être intéressant, j'étais sûr que les Doctors avaient cela comme projet mais bon. Nous verrons en temps et en heure, pour le moment j'étais plus sur la chasse à des créatures assez extraordinaire mais surtout, des personnes pouvant être utile pour les expériences et ne pas être des échecs. Mais bref, ce n'était pas vraiment le sujet.

Un petit sourire se dessine donc sur mes lèvres quand je vois quel effet cela te faisait d'avoir été aidé. Je n'en attendais pas moins de toi. Oui, une coyote-garou qui se laissait aider sans geindre, cela ne se pouvait pas. Même moi, je n'aimais pas être aidé, depuis que j'étais deux créatures à la fois. Notre côté solitaire et solo sans meute, aidait pour beaucoup. Nous n'aimions pas être pris pour un être faibles, et même si les circonstances n'aidaient pas, nous n'étions pas capables d'être aimables face à l'aide apportée par plus fort que soi. Et je m'en rendais bien compte en voyant ta réaction un peu violente à mon égard. Je ne me vexe bien évidemment pas, car je n'étais déjà pas très sentimental et que je m'en moquais un peu, que tu me parles mal. Sociopathe. Ce n'était pas pour rien que je l'étais après tout. Il est vrai que ta tenue de soirée n'était plus aussi...incroyable qu'elle ne devait l'être avant cette altercation. Je ne pus m'empêcher d'observer un peu tes blessures et ta peau qui était maintenant guéris. Non, je ne te matais pas à proprement parler, je faisais juste attention à toi, car c'était après tout ce qu'une meute faisait non ? Prendre soin des autres. Et puis, tu devais me prendre pour un loup-garou et pas un coyote. Donc je devais jouer mon jeu à la perfection.
« Ne t'en fais pas pour mon odorat. Si je l'ai senti depuis la voiture alors que je passais dans les parages, c'est qu'il doit être plus développé que tu ne le crois, Malia. » Dis-je en laissant un beau sourire charmant se dessiner sur mes lèvres, ne prêtant pas trop attention à tes remarques. Tu ne me voulais pas de mal, je le savais. Tu étais même la seule à me faire confiance et ça, cela me faisais vraiment rire car, Stiles, cela le rendait malade de voir ça. Que tu te faisais « berner » par mon beau sourire, mes muscles saillants et ma gueule d'ange. Il détestait ça, je l'avais parfaitement entendu. Mais qu'importe. Ce n'était pas lui que je voulais après tout. Pas pour le moment.
Je laisse donc retomber mon bras sur mes hanches, avant de te voir changer doucement d'attitude vis-à-vis de mon aide, avant d'ajouter d'un ton calme :

« Ne t'en fais pas. Tu devrais...Peut-être enfiler ça. » Dis-je en retirant alors ma veste, car il ne faut pas se le cacher, tu étais plus vraiment habillé du haut et aussi charmant soit ton soutien-gorge et ton corps même, il valait mieux ne pas jouer à la fille débrailler et en mode charcuter par une créature, nous n'étions pas à Halloween donc pas sur que les gens prennent cela à la rigolade si tu déboulais dans la rue de la sorte.
« Tu étais à la soirée de la boite ? » Demandais-je finalement, pour changer un peu de sujet, m'essuyant les mains dans un bout de tissus qui traînait. Avoir les mains pleines de sang, ce n'était pas franchement l'idéal, bien que je n'étais pas totalement dégoûté de cela, bien au contraire. Cela m'amuserais presque d'avoir le sang d'une victime et d'y regarder, assez fièrement. Mais là...Je devais pas me la jouer cruel. Je devais conserver ma couverture et ce, pendant encore un moment.

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Jeu 12 Nov - 18:56


sometimes the heart sees what is invisible to the eyes



Theo avait quelque chose qui me plaisait. Je ne savais pas pourquoi, mais, je lui offrais une confiance aveugle. J'étais pourtant sur la défensive en règle générale, et ceci avec tout le monde, sauf lui. Alors oui, une partie de moi lui en voulait de m'avoir aidée, de ne pas m'avoir laissée me débrouiller seule. D'autant plus après ce qui s'était passé avec le collectionneur. Je ne voulais plus qu'il m'arrive ce genre de choses, je voulais être capable de me protéger seule. Mais, je voyais bien que je n'étais pas encore bien au point pour cela. Je savais malgré tout que les créatures comme nous avaient besoin d'une meute, les omégas ne pouvaient survivre seuls. Bien que Theo ne faisait pas partie, voire pas encore partie de la meute de Scott, le fait qu'il m'ai aidé était pour moi tout comme. Je devais donc apprécier ce geste comme celui d'un être de la meute. Le jeune homme avait répondu à ma remarque sur son odorat que je n'avais pas réellement écoutée et relevée. « Ne t'en fais pas. Tu devrais...Peut-être enfiler ça. » avait-il ajouté en retirant sa veste. Mon regard se portait quelques secondes sur son corps. Même à travers son t-shirt, on pouvait dissimuler son corps d'athlète. Ce n'était cependant pas le moment de me mettre à admirer le corps de Theo. Je pris donc sa veste et l'enfila. « Tu étais à la soirée de la boite ? » A cette question, je tournais le regard en direction du lieu qu'il indiquait. J'avais à vrai dire totalement oubliée que j'avais été quelques temps plus tôt dans cette boite de nuit, à danser. En y repensant, y avoir été n'avait pas été la meilleure des idées que j'avais pu avoir ces derniers temps. Mais, avec ce qui m'était arrivé, j'avais un besoin de me vider l'esprit. « Oui, je suis venue avec des gens de ma classe… Je devrais peut-être aller les retrouver ! » dis-je en portant mon regard dans celui de Theo, puis, mon regard se posa de nouveau sur mon corps, ou du moins mon semblant de vêtement « Enfin… C'est peut-être une mauvaise idée » ajoutais-je en riant. Je n'étais plus en état de rentrer en boite de nuit après cela. Je n'avais pourtant pas envie de rentrer chez moi pour autant. La peur d'être seule m'ayant envahie depuis que j'avais été enfermée par le collectionneur, je ne supportais plus d'être seule, et surtout la nuit, ayant peur de me réveiller dans cet endroit où j'étais restée si longtemps enfermée. Il devait probablement sentir cette peur que je portais en moi, cette peur qui me suivait à chaque instant. « Ca te dirais qu'on aille manger un peu ? » je savais qu'il était tard et que les chances de trouver quelque chose d'ouvert allait être compliqué, mais, pour moi c'était mieux que rien, passer du temps à chercher un endroit ouvert allait écourter mon temps seule chez moi. « Sauf si tu voulais rentrer… » Il ne fallait pas que j’oublie qu’il n’avait aucune raison de rester avec moi. Je regardais ensuite autour de moi, bien que ma vue était très bonne de part ce côté surnaturelle, l’endroit était assez sombre, voire trop sombre à mon goût. Je me dirigeais donc ensuite vers ce coin de lumière, en m’éloignant quelque peu de Theo. J’avais l’impression de revenir à ma période de petite fille qui avait peur du noir. Je n’aimais pas cette situation, je n’aimais pas me sentir aussi vulnérable. Lorsque j’avais encore ma forme de coyote, je n’avais à me préoccuper que de me nourrir, aucune peur, aucun soucis, j’étais seule, solitaire, et je vivais bien, j’aimais cela.
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Jeu 12 Nov - 19:27
Malia & Théo

“Sometimes the heart sees what is invisible to the eye. ”
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En effet, nous n'étions pas faits pour être seul, c'était une triste fatalité qui m'avais été donné de comprendre, de découvrir. Toutefois, j'avais énormément connu la solitude dans ma vie, c'est sans doute pour cela que j'en étais venu à de telle extrémité. Une solitude qui m'avais rongé, une vie qui m'avais pas été des plus donnante. Je n'avais pas eu cette chance de dire : j'ai des amis. Je n'en avais jamais vraiment eu dans le fond. Et c'était en partie à cause de mes soucis médicaux, à cause de pas mal de petite chose qui faisait que j'avais fais fuir les gens. Stupide mais ainsi. Revivre ça, ne me tentait pas. C'est pourquoi je voulais une meute. Pas n'importe laquelle mais j'en voulais une. Je voulais une famille car je n'en avais plus. Ça, bien sûr, personne ne le savait car tous croyaient bien que j'étais là, avec mes parents. Totalement faux. Ce n'était que des imposteurs, de vulgaires imposteurs qui jouaient la comédie. Assez bien je dois dire, hormis le petit cafouillage du dossier pour la faculté mais ça, c'était vite rattrapé.

Mon regard suit le moindre de tes mouvements, la moindre expression de ton visage. Non pas que j'arrivais à lire en toi comme un livre ouvert mais pas loin. Tu étais une personne assez particulière et les personnes pas ordinaires, j'adorais. Tu n'étais pas ce genre de fille que les mecs voulaient, c'est-à-dire bimbo, belle, toute timide et jolie. Non, tu étais plus sauvage, plus difficile à contrôler et le défi, c'est ce que j'aimais. Si je n'étais pas aussi sociopathe, je suis même certain que je serais capable d'avoir des sentiments pour toi. C'était même pas je pensais, ce serait une réalité. Mais je suis réellement incapable de ressentir quelque chose pour quelqu'un, du moins c'est ce que je crois pour l'instant, que s'en devenait effrayant. Il n'y avait que moi qui comptais pour l'heure.

« En effet, même si je ne suis pas sûr qu'à cette heure précise, les gens se rendraient bien compte dans l'ambiance de ce genre d'endroit que tu as moitié désapé. » Avouais-je en jetant vite fait un coup d’œil à ma montre. Ouais, les gens devaient être bien faits à cette heure, et il faisait pas bien clair là-dedans donc encore, cela aurait pu passer.
J'étais quand même assez content de voir que tu étais un peu solitaire, pas toujours fourré avec la bande. C'était un avantage pour moi. Alors que je tripotais machinalement les clefs de ma voiture dans ma poche, je lève les yeux sur toi un peu surpris que tu me proposes cela. Je ne pensais pas que tu voudrais de ma compagnie. Mais je ne sais pourquoi, je ressentais en effet une certaine nervosité et un pincement léger dans ton estomac quand tu m'avais dis « Sauf si tu voulais rentrer... ». Mes sourcils se plissent, un peu dubitatif.

« Non, ne t'en fais pas. Et puis c'est toujours mieux que d'être seul chez-soi à rien faire, non ? » Lançais-je d'un ton assez calme, essayant de pêcher le vrai du faux. Non, je ne te demanderais rien clairement, j'étais pas comme ça. J'attendrais que tu t'ouvres à moi car je te connaissais: tu ne répondrais pas à mes questions si je t'en demandais plus. Je m'avance alors pour te suivre, vérifiant quand même les alentours avant donc de marcher à tes côtés dans l'avenue bondé de monde. Il ne serait pas si dur que cela de trouver un fast-food à cette heure, surtout en weekend et c'est donc bien vite que je te fais donc entrer dans un fast-food plutôt sympa de la ville et que j'aimais relativement bien. Il y avait un peu de monde mais je réussis à nous trouver une table, m'installant sur la banquette, tout en posant mes clefs sur la table, t'observant un court instant sans rien dire, avant de lancer :
« Et bien, quel premier rancard que nous avons. On aurait pu faire un peu mieux » Lançais-je subitement, n'ayant même pas réfléchi avant de dire ça. Oui bon, elle était un peu facile celle-là et franchement, rien qu'à voir ta tête, je ne pu m'empêcher de sourire d'un air assez mignon et charmeur. J'aimais tes réactions qui étaient bien plus dosées et voyantes qu'une fille dite normal.
« Je vais commander, tu veux quoi ? » Dis-je finalement, en commençant donc à me redresser, car vu le monde, pas sur qu'on vienne nous servir.

© Starseed
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Jeu 12 Nov - 20:22


sometimes the heart sees what is invisible to the eyes



« Non, ne t'en fais pas. Et puis c'est toujours mieux que d'être seul chez-soi à rien faire, non ? » Il avait donc accepté de rester avec moi. Un léger sourire se dessina directement sur mon visage, puis un simple hochement de la tête suffisait pour répondre positivement à sa question. Il avait raison, c'était beaucoup mieux que de rester seul chez soi. J'étais ravie qu'il réponde positivement. Je fermais ensuite entièrement sa veste que je portais, et fini par le suivre. Il nous dirigea vers un fast-food, où je n'avais encore jamais été. Je trouvais cela étrange qu'il y ai autant de monde pour l'heure, mais, c'était sûrement parce que c'était le week-end et que, lorsque les gens vont en soirées, ils finissent toujours par avoir faim. Nous nous étions ensuite assis à une table, l'un en face de l'autre. Je regardais les gens, pour beaucoup pas forcément dans leur état normal par l'alcool qui était présent dans leur corps, puis, Theo brisa ce silence qui s'était installé entre nous. « Et bien, quel premier rancard que nous avons. On aurait pu faire un peu mieux » Mon regard, un regard plein de questionnement se posa sur le jeune homme. C'est après quelques instants que je compris l'ironie derrière cette remarque. Je me mis à rire doucement, avant d'ajouter « C'est clair. Tu me déçois, je pensais que pour notre premier rendez-vous tu allais trouver mieux ! » S'il voulait se lancer dans l'ironie, il avait trouvé une bonne partenaire. Cependant, cela me rappelait beaucoup Stiles. Stiles était quelqu'un qui jouait énormément sur l'ironie, le sarcasme. Cela me manquait. Stiles me faisait rire, et cela me manquait énormément. Mais, je ne pouvais pas me permettre de penser à cela, ni d’éprouver de la nostalgie, ou encore de la tristesse. J’avais choisi cette situation, j’étais celle qui avait mis un terme à notre relation. Je ne pouvais donc pas me permettre d’en souffrir, bien qu’il me manquait. « Je vais commander, tu veux quoi ? » de par cette question, Theo me retira de mes pensées. Nous étions dans un fast-food, là pour manger, et je ne savais pas quoi prendre, je n’avais même pas réfléchi à cela. N’étant pas une habituée des lieux, je ne savais même pas ce qu’ils proposaient. « La même chose que toi » répondis-je en lui souriant. Il pouvait prendre ce qu’il voulait, de la quantité qu’il voulait, je savais que cela allait me plaire. Déjà, je n’étais pas difficile, ensuite, j’avais un gros appétit, sûrement dû à mon ancienne vie d’animale. Je regardais ensuite Theo se diriger vers la queue afin de passer commande.  Ce moment seule me dit repenser à ma vie animale. Lorsque j’étais encore coyote, manger était en quelque sorte ma seule occupation. Ma vie se résumait à chasser, manger, dormir. Ayant été un coyote solitaire, je n’avais pas à réfléchir à m’accoupler, m’occuper de ma progéniture etc. J’étais d’ailleurs bien heureuse d’avoir été un coyote solitaire, car, si j’avais du m’accoupler, cela m’aurait été difficile de me dire que j’avais des bébés coyotes. Encore une fois, Theo me sorti de mes pensées lorsqu’il s’installa de nouveau à sa place en attendant que les commandes soient prêtes. « Tu as pris quoi alors ? » demandais-je doucement. Je me mis de nouveau à regarder le jeune homme dans les yeux. Je ne savais rien de lui après tout. Je souhaitais en savoir un peu plus. Car, personne ne lui faisait confiance mise à par moi. Je voulais donc me prouver que j'avais raison, qu'il était quelqu'un de bien contrairement à ce que Stiles ou les autres pensaient. Mais, je savais qu'il n'allait pas se livrer facilement. On se ressemblait assez sur ce point-là. Theo ne parlait pas énormément de lui. Du moins, pas avec moi. Il fallait donc que je trouve un moyen de le faire parler. « On va faire un jeu ! » dis-je amusée. « Je vais te poser 10 questions auxquelles tu seras obligé de répondre, et, lorsque ça sera fait, tu pourras me demander ce que tu veux. Ok ? » demandais-je sourire espiègle aux lèvres. Je savais que j'allais pouvoir avoir les réponses à mes questions puisque je pouvais distinguer s'il mentait ou non. Ce jeu m'était donc bénéfique, même si, en acceptant, je risquais quelque chose, puisqu'il pouvait à son tour me poser des questions, me demander de faire quelque chose pour lui etc. Je ne savais pas réellement ce qu'il pouvait avoir en retour, mais, ce qui m'intéressait était les réponses que j'allais avoir.
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Jeu 12 Nov - 20:44
Malia & Théo

“Sometimes the heart sees what is invisible to the eye. ”
.”
Je n'aurais pas cru, en rentrant aussi tard de la bibliothèque pour épier un peu les gens qui se trouvaient à Beacon Hills, que je finirais avec toi, dans un restaurant. C'était bien la meilleure de la soirée mais franchement, je n'avais pas à me plaindre. Je trouvais cette alternative déjà bien meilleure que de rentrer dans ma chambre glaciale sans vie, dans cette maison qui se voulait être la mienne mais qui ne l'était pas, avec des inconnus parfaits. Je détestais réellement ma vie. Je détestais ma vie et cela ne changerait pas de si tôt, mais j'espérais que cela ne tarderait pas, avec la meute que je souhaitais. Mon regard se pose alors sur toi, alors que je m'apprêtais à donc commander. Je fus un peu décontenancé que tu rentres dans le jeu, mais un sourire amusé se dessine donc aux coins de mes lèvres, avant donc de filer prendre à manger. Ah bah si on m'avais dit que tu rentrerais dans mon jeu, pas sur que j'y aurais cru immédiatement. Mais dans un sens, cela pourrait être assez marrant, de te voir rentrer dans ce jeu du sarcasme. Comme ça je pourrais clairement te taquiner et savoir des choses sans détour.

Après donc avoir passé commande et donc payer pour nous deux, car même pas me serais venu l'idée de te demander de payer ta part, j'avais un minimum de galanterie pour pas faire payer une fille qui venais au restaurant avec moi, avant donc de revenir, me laissant glisser calmement sur la banquette tout en étirant brièvement mes bras, avant donc de répondre à ta question :
« Trois trucs. Leurs burgers maisons sont top donc déjà ça, ils font de la viande juste à tomber de ce que je me souviens et y'a genre du maïs grillé, et je crois une brochette épicé avec du bœuf ou du bison. Je sais plus trop. Mais je sais que c'est excellent. » Dis-je simplement, dans un haussement d'épaule. Franchement ? C'était un truc de mon passé, ça. Bêtement et surtout machinalement, j'avais repris un plat que mon père prenait, quand j'étais gosse. Je me rappelais lui avoir dis : « Papa, mais comment tu fais pour manger tout ça ? ». Un foutu coup de nostalgie me pris à moitié, mais tant j'arrivais à contrôler mes émotions, rien ne parut sur mon visage, un peu fermé de base. Je finis par poser mes iris dans les tiennes, avant d'arquer un peu les sourcils, surpris par ta question. Oulà. Tu me prenais carrément au dépourvue sur ce coup. C'était vraiment le truc que je ne voulais pas, qu'on me pose des questions et là...Tu me demandais carrément de répondre à 10 questions. Mais tant de malice m'amuse quand même un peu et puis dans le fond...C'était un défi à relever. De plus, si je refusais, les doutes que les autres portaient sur moi pourraient t'atteindre et si je répondais à toutes tes questions, sans doute que tu les convaincrais de ma bonne foi. Je plisse légèrement les yeux en m'accoudant sur le bord de la table, me rapprochant un peu de toi en avant, avant de lancer :

« Très bien, mademoisellel a coyote. Alors on va faire simple : je réponds à deux questions et toi à deux questions ensuite. Ainsi de suite jusqu'à dix. Comme ça au moins on ne sera pas en vrai interrogatoire comme chez les flics. Et comme tu as eu cette excellente idée, je te laisse commencer. Honneur aux dames. » Lançais-je en écartant légèrement les mains pour t'inciter à commencer, l'air de rien. Oui, je n'espérais vraiment pas faire une connerie en acceptant une telle chose. Car c'était risqué mais franchement ? Le risque me faisait vivre boostait un peu mes envies. J'adorais le danger, le défi. Tu ne pouvais pas plus me faire plaisir.

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Ven 13 Nov - 12:41


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Lorsque je regardais les autres autour de moi manger, lorsque les odeurs se logeaient dans mes narines, la faim se faisait ressentir. L’alcool me faisait toujours cet effet. Certes, je ne pouvais pas ressentir les effets comme tout le monde, comme tout être normal, car nous les créatures surnaturelles, nous ne pouvions pas finir bourrés. Mais, à chaque fois que je buvais c’était pareil, je me retrouvais affamé, une faim de loup. « Trois trucs. Leurs burgers maisons sont top donc déjà ça, ils font de la viande juste à tomber de ce que je me souviens et y'a genre du maïs grillé, et je crois une brochette épicé avec du bœuf ou du bison. Je sais plus trop. Mais je sais que c'est excellent. » Rien que par des paroles, le jeune homme m’avait donné encore plus faim. J’attendais alors avec impatience que notre repas soit prêt. Bien sûr, il fallait passer le temps, et, j’avais eu la bonne idée de lui proposer de lui poser dix questions afin d’en savoir un peu plus sur le jeune homme. Evidemment, je me doutais bien que je n’allais pas pouvoir échapper aux questions à mon tour, cela aurait été trop facile. Je regrettais alors un peu d’avoir proposée cela, à sa réponse « Très bien, mademoiselle la coyote. Alors on va faire simple : je réponds à deux questions et toi à deux questions ensuite. Ainsi de suite jusqu'à dix. Comme ça au moins on ne sera pas en vrai interrogatoire comme chez les flics. Et comme tu as eu cette excellente idée, je te laisse commencer. Honneur aux dames. » Je ne souhaitais pas me dévoiler, et surtout sans le connaître réellement, mais, c’était le jeu, je l’avais lancée. J’étais donc obligée d’accepter sa requête. « Très bien, on fait ça. » dis-je tout sourire. Car, oui, même si répondre à ses questions me dérangeaient, que lui réponde aux miennes c'était le plus important. Je n'avais rien à cacher personnellement, je n'étais juste pas une personne très ouverte lorsqu'il s'agissait de la vie privée, j'étais assez pudique, mais aussi, il n'y avait pas grand chose à dire me concernant. Ayant passée huit ans sous la forme de coyote, parler de moi me semblait plus difficile. « Bon, laisse_moi réfléchir ! » J'avais eu la bonne idée de jouer à ce jeu sans réellement réfléchir à quelles questions je pouvais lui poser, bravo Malia pensais-je. De plus, ces derniers temps j'essayais d'améliorer l'un de mes défauts, celui de manquer de tact. Il fallait donc que je fasse attention aux questions que je pouvais poser. Je voulais donc commencer doucement, sans rentrer dans un jeu de suspicion. « Alors… Première question, pourquoi est-ce que tu es revenu à Beacon Hills, et ensuite pourquoi la meute de Scott et pas une autre ? » Il me semble que je connaissais déjà les réponses à ces questions, mais, cette fois-ci je posais tout cela en faisant attention à chaque battement de coeur pour voir s'il disait la vérité ou non. Je n'étais cependant pas une experte dans ce domaine, j'avais du mal à différencier le mensonge à la réalité. Avant qu'il ne puisse répondre, la serveuse annonça le numéro de notre commande. Sans plus attendre, je me levais en direction de la caisse, pour récupérer notre repas. Après l'avoir rapportée à table, je lançais un sourire à Théo, car, je n'avais même pas fait attention avant cela, mais il m'avait offert le repas, c'était gentil de sa part, il faisait les choses bien pour un premier rendez-vous. Cette pensée me fis quelque peu rire. « Merci pour ce premier rencard ! » dis-je sur un ton amusé. Je pris le maïs grillé dans mes mains, y ajoutant du sel et du fromage et commença à le déguster. « Mhhh… Cette chose… C'est un délice ! » dis-je la bouche pleine. Je n'étais pas habituée à être très féminine, très distinguée. Parler la bouche pleine n'était pas réellement un soucis pour moi. Pourtant, cela n'était pas forcément attirant. Je pris donc une serviette qui se trouvait sur la table et m'essuya la bouche. « Désolé, je ne suis pas forcément propre lorsque je mange comme ça. Il faut me pardonner c'est sûrement le côté coyote. Mais bon… Je n'ai toujours pas oubliée notre jeu des questions. » car, oui, j'attendais toujours qu'il me réponde.
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Ven 13 Nov - 18:15
Malia & Théo

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Oui, c'était plutôt bien jouer de ta part, de me faire une demande pareille. C'est vrai que j'aurais pu refuser mais je ne voulais pas que tu croies des choses, en voulant éviter ce genre de petit jeu. Mais là, je ne pouvais plus vraiment faire marche arrière. J'avais accepté et il fallait donc que je me tienne à mes promesses. Et puis, cela me faisais un peu d'entraînement non ? Vu que je pourrais être amené à dire à nouveau ce genre de choses car je me doutais bien que tu me poserais les questions les plus basiques, comme je m'y attendais.

Alors que tu cherchais un peu tes questions, je sors mon téléphone pour vaguement consulter mes messages, refermant ce dernier pour pouvoir me concentrer sur tes paroles. Mes iris plongent dans les tiennes, alors que je commence à croiser mes bras sur mon torse musclé, un petit sourire en coins se dessinant. Je n'eus cependant pas le temps d'y répondre puisque la commande était prête et qu'à peine tu avais entendu ça, que te voilà parti pour la réceptionner. Tu semblais affamer et cela se confirma quand même quand je te vis te jeter sur ce pauvre maïs qui ne ferrais pas long feu. C'est vrai que y'avait plus élégant, mais cela m'amusais bien plus que cela ne me dégoûtais. Je ne vois pas pourquoi cela me dégoûterait après tout. Ce n'était pas très féminin certes, mais avec toi, il ne fallait pas s'attendre à une fille trop parfaite et c'était peut-être mieux comme ça. Un petit rire s'échappe d'entre mes lèvres, face à ta remarque. Je n'avais même pas besoin de faire une remarque vis-à-vis de ta façon de manger que tu te les faisais à toi-même. C'était amusant. Je finis donc par lancer :
« Je n'ai rien dit tu sais, je m'en moque bien que tu manges goulûment, au moins tu ne fais pas la fille coincée qui mange comme un moineau. C'est bien moins amusant. » Avouais-je tout en commençant donc à attaquer mon repas, ayant vraiment l'impression d'être plus à une soirée entre copains qu'un réel rencard. Faut dire que c'était pas un rencard, encore heureux. Même si cela ressemblait un peu à ça quoi. Je fus quand même satisfait de t'entendre me remercier, c'était bien adorable de ta part. Pas sur que tu me remercierais longtemps toutefois...

« Alors, je vais déjà répondre à la première. Pourquoi et bien cela rejoint un peu la seconde, je voulais une meute et puis Beacon Hills est ma ville natale, donc quand j'ai entendu qu'une grosse partie du surnaturel se passait là-bas et qu'il y avait un True Alpha, je voulais le voir de mes propres yeux. Et quand j'ai su que c'était Scott, que je connaissais depuis l'enfance et qui a été, sans doute l'un des gamins les plus cool avec moi à l'époque, je me suis dit : pourquoi pas. Et je sais pas trop pourquoi lui. Vous formez une vraie famille, une vraie meute. J'ai jamais réellement connu ça et j'aimerais le connaître. Tout simplement. » Dis-je donc en répondant ainsi aux deux questions. Mon cœur resta parfaitement calme car là, je disais la vérité. Je voulais tout ce que je disais mais pas forcément en divulguant tout. Mais ça, je ne le dirais bien évidemment pas.
« A mon tour. Tu connais tes vrais parents ? Et si on t'avait laissé le choix, tu serais redevenue une coyote ou t'aurais choisi de vivre comme tu vis maintenant ? »

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Ven 13 Nov - 19:17



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« Je n'ai rien dit tu sais, je m'en moque bien que tu manges goulûment, au moins tu ne fais pas la fille coincée qui mange comme un moineau. C'est bien moins amusant. » Amusant. Voilà ce qu’il en disait. Ce n’était souvent que j’allais rencontrer un garçon qui pensait que ma façon de manger était amusante, mieux que ses filles "coincée" comme il le disait. En plus de cela, j’avais gagné un petit rire de sa part. Il fallait l’avouer, Theo était un jeune homme très beau, très séduisant, et, d’autant plus lorsqu’il souriait, riait. Je préférais donc baisser mon regard et le porter sur ma nourriture plutôt que sur le jeune homme. Je n’avais pas forcément envie qu’il sache qu’il me plaisait physiquement, même si, il devait sûrement plaire à chaque fille. Mon regard se porta cependant de nouveau sur lui lorsqu’il commença à parler :« Alors, je vais déjà répondre à la première. Pourquoi et bien cela rejoint un peu la seconde, je voulais une meute et puis Beacon Hills est ma ville natale, donc quand j'ai entendu qu'une grosse partie du surnaturel se passait là-bas et qu'il y avait un True Alpha, je voulais le voir de mes propres yeux. Et quand j'ai su que c'était Scott, que je connaissais depuis l'enfance et qui a été, sans doute l'un des gamins les plus cool avec moi à l'époque, je me suis dit : pourquoi pas. Et je sais pas trop pourquoi lui. Vous formez une vraie famille, une vraie meute. J'ai jamais réellement connu ça et j'aimerais le connaître. Tout simplement. » il avait répondu à mes question, et, je ne distinguait rien d’anormal dans sa réponse, ni dans son rythme cardiaque. Il disait donc la vérité. Ces réponses me donnait d’ailleurs envie de l’aider pour qu’il rentre dans la meute. J’avais l’impression qu’il fallait l’aider, car, je savais que Sties lui ferait tout pour qu’il n’en fasse pas partie, mais, Theo semblait avoir besoin d’aide, alors, peut-être que j’allais pouvoir être cette personne qui lui apporterait cet aide. Je ne répondis cependant pas à cela, préférant garder mon avis pour moi. Et, bien sûr mon tour de répondre aux questions ne se fit pas attendre.« A mon tour. Tu connais tes vrais parents ? Et si on t'avait laissé le choix, tu serais redevenue une coyote ou t'aurais choisi de vivre comme tu vis maintenant ? » La première question me dérangeait quelque peu. Non pas parce qu’il y avait quelque chose de gênant dans ma réponse ou quoi que ce soit, mais, c’était plutôt parce que pour moi, mes vrais parents étaient de la famille Tate, et, je savais bien qu’il parlait de Peter ainsi que de la louve du désert. J’espérais d’ailleurs la retrouver. Mais, je devais l’avouer, apprendre ce qu’elle faisait ne me plaisait pas forcément, voire pas du tout. Pas de chance, j’avais eu comme parents deux meurtriers. Il fallait cependant que je réponde à ses questions. « Connaître est un grand mot. Je sais qui ils sont, j’ai déjà parlé avec Peter, quelques fois. Rien de plus. Je considère mes parents adoptifs comme mes vrais parents, même si aujourd’hui ma mère est morte. Ce n’est pas parce qu’eux sont mes parents biologique que je les considère comme mes parents. » Cette question m’avait déplue, il avait du le sentir. Du moins, c’était la tournure dans laquelle il avait formulé sa question qui me dérangeait le plus. Je ne considérais pas ces deux individus comme mes vrais parents, même s’ils étaient mes parents biologique. Sa deuxième question était par contre beaucoup simple pour moi d’y répondre, je connaissais déjà la réponse, et celle-ci ne me dérangeait pas. « Il y a encore quelques temps j’aurais répondue que la seule chose dont je rêve c’est de revenir coyote. Aujourd’hui c’est différent, il y a beaucoup de choses qui font que ma forme humaine ne me déplaît pas et que c’est peut-être mieux ainsi. Par contre, je t’avoue que j’aimerais pouvoir me transformer en coyote entièrement au lieu de me transformer partiellement, pour un court instant. » Cela pouvait être un bon compromis. Rester coyote-garou mais avec la possibilité de me transformer à volonté en coyote. Il fallait à présent que je lui pose deux autres questions. Encore une fois, ne sachant pas quoi demander, je pris les deux questions qui me venaient à l’esprit le plus rapidement. « A ton avis, pourquoi Stiles n’a pas confiance en toi ? Et, qu’est-ce qui s’est passé pour ta soeur ? » demandais-je timidement. Ce sujet pouvait être dérangeant, mais la curiosité m’avait eue.
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Ven 13 Nov - 20:01
Malia & Théo

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Tu ne savais même pas comment cela pouvais me faire drôle de penser une seule seconde que je pouvais être attirant aux yeux des gens. Franchement ? Si tu me le disais clairement, je ne te croirais pas. J'avais toujours été le gars effacé, qui n'était pas réellement remarqué. J'étais le malade de service, que tous connaissaient et qu'il fallait pas embêter car on ne savait pas si c'était contagieux ce qu'il avait. Ouais, j'avais gardé en moi cette âme d'enfant complètement désintéressé et effacé de la population et croire réellement que je pouvais plaire, c'était un peu surfait. Je plaisais physiquement, pas autrement. J'avais un corps parfait et ça, je m'en doutais. Les filles adoraient ça mais personne me connaissais car de toute manière personne ne serait capable de m'aimer comme j'étais réellement. Cela faisait donc assez mal de se dire que si on n'était pas attirant, qu'on ne plairait pas. Mais bon, j'étais passé outre cela, mon but était bien plus important que de plaire à quelqu'un, bien que de voir et ressentir que tu étais toute bizarre en ma présence, me donnais une certaine fierté, une certaine confiance. Si j'étais capable de plus, je serais sans doute franchement touché et même intimidé d'attirer une fille comme toi mais...C'était pas le cas.

J'observe ton expression changer un peu face à mes paroles, voyant que tu n'étais pas super contente de mes questions mais bon, on n'était pas partie dans une optique d'être doux ou passer par quatre chemins donc autant être clair et je ne sais pas pourquoi, je savais que tu ne me ménagerais pas forcément dans tes prochaines questions. Je sens quand même une certaine amertume quand tu me parlais de tes parents biologiques, mais dans un sens, je te comprenais tellement. Mais moi, je m'entendais tellement avec mes parents autrefois, que c'était pas vraiment pareil. J'étais seul, sans famille. J'étais un solitaire par la volonté du destin que toi, tu avais été forcé sans le vouloir et que tu devais donc apprendre à renaître de tout ça. J'avais donc écouté attentivement tes paroles, laissant un petit silence s'installer, tout en dégustant quand même mon repas. Je n'avais de toute manière rien à ajouter à tes paroles. Je ne voulais pas te prendre en pitié, c'était pas ce que je voulais. Et puis, je supposais que tu détestais ça et que de toute façon ce qui est fait, est fait. J'eus un petit sourire en coin en t'entendant parler de transformation. Ah...Si tu savais.
Je finis cependant par relever mes yeux clairs sur ton faciès charmant, fronçant légèrement les sourcils quand j'entends tes deux questions. Aie, tu continuais à corser les questions, mais surtout celle de ma sœur n'était pas celle que je préférais. Mais bon. Qui n'avait pas entendu cette histoire...

« Stiles est quelqu'un qui à besoin de preuve pour pêcher le faux du vrai. Il me reconnaît plus car oui, je suis plus le même Théo enfant, mais comment juger une personne qu'on n'a pas vue depuis 10 ans, tel est la question qu'il doit se poser ? Et sans doute qu'il a vécu des situations précédentes qui fait qu'il doute de moi, qu'il doute des gens qui souhaitent rentrer dans son cercle d'ami cher à son cœur. » Ajoutais-je à ta question. Oui, c'était sans doute ce que je pensais, vis-à-vis de lui. Et c'était à coup sur ça. Je prends une légère inspiration après avoir bu une gorgée d'eau et de reprendre :
« Ma sœur...Elle devait avoir 12 ans et moi j'en avais tout juste 9 quand elle a été retrouvée morte dans la rivière, prêt du pont à l'entrée de la forêt Est de Beacon Hills. On ne sait pas ce qu'elle était allé faire là-bas. Les policiers ont dit que si cela n'avais pas été la plus froide des nuits, elle ne serait pas morte d'hypothermie. Elle avait apparemment fait une chute et une cheville cassée, cela ne l'a pas aidé. Elle est morte comme ça, seule. On aurait pu la sauver, je le sais. Si on avait su ou chercher, elle serait encore envie... » Je montrais une certaine émotion et je fis mon maximum pour retranscrire de la peine au fond de moi. Bien que ce n'était pas réellement le cas. Mais il fallait que je joue la comédie. Dans le fond, cela me faisais un petit pourcent de peine, quand même. Mais tellement minime que je ne prêtais pas trop attention à ça. Je finis par relever les yeux sur toi, avant de lancer d'une voix calme mais assez direct :

« À l'heure actuelle, t'as essayé de retrouver la personne qui à fait ça, l'accident tout ça ? Et comment c'est venu toi et Stiles ? »
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Ven 13 Nov - 20:37


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Je n’arrivais toujours pas à comprendre pourquoi je faisais autant confiance à Theo. J’écoutais toujours Stiles, sur tout, et malgré notre rupture, je suivais toujours ses conseils. Seulement, concernant Theo, tout changeait. J’essayais d’être méfiante, la preuve avec mes questions qui n’avaient pour but que de le cerner et non pas de mieux le connaître. Cependant, j’en oubliais de me concentrer sur son rythme cardiaque à ses réponses, je le faisais sans réellement me concentrer. J’avais l’impression de pouvoir lui faire confiance et que je n’avais pas besoin de tout cela. « Stiles est quelqu'un qui à besoin de preuve pour pêcher le faux du vrai. Il me reconnaît plus car oui, je suis plus le même Théo enfant, mais comment juger une personne qu'on n'a pas vue depuis 10 ans, tel est la question qu'il doit se poser ? Et sans doute qu'il a vécu des situations précédentes qui fait qu'il doute de moi, qu'il doute des gens qui souhaitent rentrer dans son cercle d'ami cher à son cœur. » Il avait raison, Stiles était comme cela. Et, il avait aussi raison sur le fait que Stiles ne pouvait pas se permettre de comparer l’ancien et le nouveau Theo. Il me l’avait raconté lui même. Scott avant de devenir un loup-garou n’était pas non plus le garçon qu’il était à ce jour. Il avait besoin de son inhalateur assez souvent, il n’était que remplaçant dans l’équipe de lacrosse etc. Ce n’était pas pour autant qu’il s’était méfié, ou qu'il fallait se méfier de Scott. J’étais donc persuadée qu’il s’agissait donc de la même chose pour Theo. Rien ne prouvait, ne montrait qu’il fallait se méfier de lui. Il ne faisait que nous aider, la preuve en était ce soir, il m’avait sûrement sauvé la vie. Peut-être que sans lui, je ne ferais plus partie de ce monde, car, ce wendigo avait bien le dessus sur moi. Ensuite, Theo se mit à réponse à ma seconde question. « Ma sœur...Elle devait avoir 12 ans et moi j'en avais tout juste 9 quand elle a été retrouvée morte dans la rivière, prêt du pont à l'entrée de la forêt Est de Beacon Hills. On ne sait pas ce qu'elle était allé faire là-bas. Les policiers ont dit que si cela n'avais pas été la plus froide des nuits, elle ne serait pas morte d'hypothermie. Elle avait apparemment fait une chute et une cheville cassée, cela ne l'a pas aidé. Elle est morte comme ça, seule. On aurait pu la sauver, je le sais. Si on avait su ou chercher, elle serait encore envie... »  Cette réponse me faisait énormément de peine à vrai dire. Peut-être plus qu’à d’autres, car, j’avais aussi perdue ma soeur, ma petite soeur. Certes, dans des circonstances différentes, je l’avais tuée, elle n’aurait pas pu être sauvée, mais, la finalité était la même, nous nous retrouvions tous les deux sans nos soeurs. Je ne préférais donc pas faire de remarques là dessus, pas sur cette réponse. « Tu verras, Stiles finira par te faire confiance à force de nous prouver tes bonnes intentions. » répondis-je en lui souriant. C’était donc à son tour de poser ses questions, et, elles ne s’étaient pas faites attendre .« À l'heure actuelle, t'as essayé de retrouver la personne qui à fait ça, l'accident tout ça ? Et comment c'est venu toi et Stiles ? » L’accident était bien quelque chose dont je ne voulais absolument pas parler. Je n’en parlais jamais, à personne. Ce n’était pas maintenant que cela allait commencer. Je me contentais donc de lâcher un simple non comme réponse pour ne pas aller plus loin, tout en soufflant légèrement. Je me concentrais donc plus sur sa deuxième question. « Tu sais, Stiles est très proche de Lydia, je pense même qu’il a des sentiments pour elle. Je ne veux pas être entre ça, je ne veux pas être avec quelqu’un qui en aime une autre. » répondis-je l’air assez triste. Oui je l’avais quitté, mais, il me manquait malgré tout. Je ne m’étalais donc pas non plus sur le sujet. C’était donc à mon tour pour les questions. « Franchement, c’est dur de poser dix questions, j’ai pas d’idées moi !! Tu ne veux pas raccourcir, encore deux ? » dis-je tout en faisant semblant d’être gênée. Je n’avais jamais été douée pour m’intéresser aux gens, leur poser des questions. C’était donc difficile sur l’instant de trouver des questions. Je comptais donc m’inspirer un peu des siennes. « Plutôt gay ou hétéro ? Et puis en passant, tu as déjà eu une copine ou un copain toi ? »
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Ven 13 Nov - 21:08
Malia & Théo

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En effet, dix questions ce n'étaient pas évident. Mais au final, cela ne me gênais pas tant que je pensais. Les questions portaient sur ce que je m'étais préparé à entendre, à avoir. Donc honnêtement, ce n'était pas réellement un problème et c'était même plutôt amusant. J'écoutais donc tes réponses qui c'étaient quand même assez écourté, contrairement à moi qui prenais le temps de t'expliquer. Mais nous ne réagissions pas de la même façon. Pas que j'étais plus bavard, mais juste que j'avais vécu plus longtemps en tant qu'humain que créature surnaturel donc c'était pas vraiment comparable.
Je voyais bien que le sujet famille n'était pas le meilleur avec toi. Car oui, tu ne t'étalais pas réellement sur l'accident ou tu avais donc disparu et que ta mère et ta sœur avaient été retrouvées morte. Il me semble bien que j'avais entendu cette histoire avant de partir, car cette histoire de véhicule accidenté avec une fille disparue, cela me rappelais vaguement quelque chose, mais c'était trop lointain et cela ne m'avais pas réellement intéressé à l'époque.

Je termine donc mon assiette alors que tu m'expliquais ce que tu pensais et surtout ce qui t'avait poussé à le quitter. C'est vrai que le peu de fois où j'avais été en leur compagnie, j'avais senti une certaine ambiguïté. Pas forcément flagrante mais quand même un peu présente. Je ne savais pas trop décrypter ce genre de chose mais bon, je n'étais pas aveugle et cela se voyait quoi. Une légère moue se dessine sur mes lèvres, bien que je n'avais rien à ajouter de particulier. Cela aurait été marrant que tu sois encore avec lui, sachant que tu éprouvais quelque chose d'assez intéressant pour moi. Cela aurait été marrant plus tard, car cela n'aurais pas été simple si voilà, dans le principe que je voulais vous avoir dans la poche, se n'aurait pas été marrant au début, hormis mettre un peu le boxon dans votre couple mais puisqu'il n'était plus d'actualité, c'était une autre histoire. Mais franchement ? Je savais que je pouvais toucher Stiles, en t'ayant dans ma poche et si ce n'est plus. Je ne savais pas réellement à 100% ce que tu pensais de moi mais je savais qu'il y avait un petit quelque chose qui faisait que cela emmerdait Stiles, suffisamment pour qu'il te clame la méfiance en ma compagnie. Un ex copain ne faisait pas ça sans raison. Je finis par manquer d'avaler de travers toutefois, quand tu me poses ses deux questions, complètement hors sujet. Alors celle-là, je m'y attendais pas. Je pose illico mon verre pour m'essuyer la bouche avec une serviette, une tête assez étonnée et amusé à la fois se dévoilant dans la pénombre du restaurant.
« Et bien, on m'as jamais posé ce genre de questions, bravo. Je m'y attendais pas. » Avouais-je d'un ton amusé, un sourire simple mais tout aussi charmant que les autres s'étant donc dessiné sur mes lèvres. Je plisse légèrement des sourcils tout en observant ton visage, un court instant. Mais suffisamment pour te mettre un peu mal à l'aise. Je cherchais tout bonnement comment je pourrais lancer la chose et c'est en me rappelant le sarcasme précédent que je me permis de lancer, de façon assez cash :

« Si je t'embrassais, là, tout de suite, cela répondrait à la première question où il faudrait plus pour le prouver ? » Lançais-je d'un ton tellement...Naturel et adorable que c'était presque impossible de mal le prendre ou de me faire passer pour un pervers. Je ne puis m'empêcher de sourire, gardant les bras croisés contre mon torse, avant d'ajouter :
« Une fois, mais c'était pas le grand amour on va dire. J'ai jamais vraiment aimé quelqu'un. » Dis-je plus froidement. Oui ça, par contre, je ne mentais vraiment pas. Le grand amour tout ça ? Jamais connu. Je ne savais presque même pas ce que signifiais aimer. Je finis par lever les yeux sur toi, et de lancer d'un ton plus détendus :
« Et toi alors ? Les filles, ça te brancherait où tu restes sur les garçons ? »

Je ne savais pas vraiment quoi sortir en dernière question, j'aurais voulu en savoir plus sur toi, sur Peter, sur ta vie et surtout sur la meute mais là...Nous étions partis sur un sujet assez holé holé et dur de pas en sortir. Et me vins une idée un peu conne mais qui sortis toute seule :
« Et est-ce que moi je te plais, physiquement ? »
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Ven 13 Nov - 21:36


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« Et bien, on m'as jamais posé ce genre de questions, bravo. Je m'y attendais pas. » j’aimais être surprenant. J’aimais lorsque l’on ne s’attendait pas du tout à ce que je pouvais dire, faire. Depuis mon retour à la vie normale, du moins, sous ma forme humaine, j’étais devenue quelqu’un de très spontanée, ne sachant pas réellement comment réagir face aux autres. Cependant, j’avais quelques peu perdue cette spontanéité au fil du temps, mais aussi avec mes études. Etudier le comportement humain m’aidait aussi à apprendre comment me comporter. Alors, lorsque je surprenais ceux qui m’entouraient, cela me faisait toujours assez rire. Un haussement d’épaule assez fière se fit sur mon corps. Oui, j’étais fière de moi. Avant de répondre, Theo avait posé son regard sur mon visage. Je ne savais pas trop s’il me regardait pour me regarder ou s’il réfléchissait à une réponse.« Si je t'embrassais, là, tout de suite, cela répondrait à la première question où il faudrait plus pour le prouver ? » Voilà que je n’étais pas la seule à surprendre l’autre. Jamais je n’aurai pensée qu’il allait répondre quelque chose de ce genre. « Euh…Je… Hein ? Quoi ? » demandais-je tout en fronçant les sourcils et en avalant ma salive. Theo dégageait une confiance en lui assez déstabilisante et troublante. Cette question, je ne m’y attendais pas, mais, il fallait que je me reprenne. Je ne pouvais pas réagir de la sorte. « Bah écoutes, essayes. Mais rien ne dit que ça répondra clairement à ma questions. » dis-je sur un ton moqueur. J’espérais qu’il ne fasse rien, qu’il ne m’embrasse pas. Je n’étais pas encore prête à embrasser un autre garçon que Stiles. Cependant, s’il le faisait, je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même, car, je l’avais cherchée. Theo répondit ensuite à ma seconde question, « Une fois, mais c'était pas le grand amour on va dire. J'ai jamais vraiment aimé quelqu'un. » après ce qu’il m’avait répondu pour la première question, cette réponse ne m’intéressait plus réellement. Cependant, la façon dont il avait répondu m’avait interpellé. Il avait répondu de façon assez crispée, froide. Je ne comprenais pas pourquoi. Je me disais donc qu’il avait peut-être simplement vécu une mauvaise histoire et qu’il ne souhaitait pas en parler, comme moi qui ne souhaitait pas parler de mes histoires de famille. J’écoutais donc attentivement sa prochaine question, qui souleva un rire de ma part. « Et toi alors ? Les filles, ça te brancherait où tu restes sur les garçons ? » c’était légitime de demander puisque j’avais aussi posée la question. Cette question m’amusait, car, beaucoup m’avaient pensés lesbienne ou alors bisexuelle de par ma relation avec Kira. Nous étions des amies proches, mais, pour beaucoup il y avait plus, je ne savais pas s’ils le pensaient vraiment, ou alors s’il ne s’agissait que de fantasme. Cependant, j’aimais les hommes, c’était indéniable. Je pouvais trouver des femmes belles, attirante, mais, cela ne me donnait cependant pas des envies comme je pouvais en avoir par rapport aux hommes. Cela, je le comprenais grâce au côté animal qui me restait en moi. « Désolé de te décevoir, mais, je n’aime que les hommes. » Décevoir, oui, car, je savais que pour beaucoup d’hommes, deux filles ensembles étaient un fantasme. Je ne comprenais d’ailleurs pas réellement pourquoi. Sans plus attendre, une deuxième question se fit entendre. Toute aussi déroutante que sa proposition quelques instants plus tôt. « Et est-ce que moi je te plais, physiquement ? » Je savais que je ne pouvais pas mentir, il allait le savoir. Seulement, je ne voulais pas non plus l’avouer, je n’en avais pas réellement envie. Theo était, encore une fois, rempli de confiance en lui, c’était bien quelque chose que je ne préférais pas chez lui, et lui dire qu’il me plaisait physiquement n’allait pas l’aider, mais, je n’avais pas le choix que de lui dire la vérité. « Oui, physiquement tu me plais. On ne va pas se mentir, tu as un physique genre… Parfait, et, tu le sais ! » Je ne pouvais cependant pas m’arrêter ainsi. J’avais besoin de lui poser une dernière question, suite à celle qu’il avait posé. « Bon, j’ai quand même une dernière question, donc tu pourras faire de même. Et moi je te plais physiquement ? » j’étais curieuse, cela se voyait, se ressentait. Mais lui ayant dis mon point de vue, j’avais besoin de savoir le sien.
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Ven 13 Nov - 22:05
Malia & Théo

“Sometimes the heart sees what is invisible to the eye. ”
.”
La confiance. J'en avais pour l'heure, c'était indéniable. Qui n'en aurait pas face à de telles paroles ? Et puis il fallait dire que tu n'aidais pas à arranger la chose. En tout cas, ma petite question concernant le baiser avant plutôt bien marché. Bon...Je ne m'attendais pas réellement à ce que tu me défies de le faire, car fait exprès ou non, c'était un défi que tu faisais là et moi...j'adorais les défis. Mais...mais, je n'en fis rien, c'est même un sourire bien marqué qui se dessine sur mes lèvres, alors que mon visage se penche légèrement de côté alors que ma main se glisse légèrement derrière ma nuque, tout en soufflant légèrement, finissant finalement par poser mon regard sur ta personne. Oh ça oui, si tu me cherchais comme ça, c'est sûr que tu n'allais pas comprendre ce qui se passerait ensuite. Mais j'allais me contrôler car même si tout me portait dans l'envie de faire ce que mon corps me disais de faire, la tête était là pour rappeler que c'était pas l'objectif, de se taper une fille, de se taper une fille qui était potentiellement une fille parfaite. Oui, je ne mentirais pas sur le fait que tu m'aurais franchement plus, dans d'autre circonstance. Que j'aurais vraiment aimé tenter quelque chose avec toi, mais ...mais la situation était assez difficile comme ça, que je ne pouvais pas en rajouter encore.

« Nous verrons cela en temps et en heure, je vais donc te faire confiance. » Dis-je simplement, me montrant étrangement calme et surtout pas du genre à sauter sur quelqu'un alors que les bras étaient tendus presque pour. Déjà car je ne le ferrais pas comme ça, sans doute car j'avais pas énorme d'expériences, mais surtout que j'avais peur des répercussions. Pas de Stiles, pas de Scott ou des autres, je m'en foutais complètement.. Mais des répercussions de mon esprit, de mon cœur. Je n'avais pas de cœur du moins je le pense. Je ne voulais pas prendre le risque de ressentir quelque chose pour toi, plus qu'il n'en avait déjà maintenant. Il fallait donc que je mette une petite...Une petite limite. Et je la mettais en refusant de t'embrasser là, alors que je pouvais largement.

« Oh cela ne me déçoit pas vraiment. Après tu es bien libre de faire ce que bon te sembles, je ne te jugerais pas. » Lançais-je en reprenant un faciès assez amusé de toute cette situation. Je bus à nouveau une gorgée d'eau, regardant un peu les alentours, avant de reporter mon attention sur toi et donc la réponse que tu m'apportas sur ma seconde question. Un sourire en coin se dessine, j'essayais de le contrôler au maximum car c'est sûr qu'un sourire bête se serait formé. Cela faisait plaisir de se savoir un minimum désirer et apprécier. Bon ok, physiquement. Mais c'était déjà pas mal non ? Je fus cependant peu étonné de te voir me demander ce que moi, je pensais de toi. Je t'étudie un peu, un court instant, faisant semblant de savoir ce que j'allais dire. Je me mordille légèrement la lèvre, arquant un sourcil avant de lancer :
« Si je t'ai parlé de t'embrasser, c'est pas bêtement dit. Je n'embrasserais pas quelqu'un qui me plaît pas. Même si tu es peut-être un peu grande à mon goût car je ne suis pas très grand, hormis ça...J'ai rien à te reprocher. Tu es très séduisante et ton charme bien à toi est plus plaisant que ceux de ses filles qui sont ici. » Dis-je en faisant un petit mouvement de menton sur un groupe de dindes qui gloussaient bêtement, sous l'effet de l'alcool sans doute.

« Je garde la dernière question en réserve, en temps et en heure. » Dis-je en t'offrant un petit clin d’œil avant donc de me redresser.
« Je te ramène où tu veux retourner à la soirée avec tes camarades ? Tu peux la garder pour ce soir au moins personne te posera de questions sur pourquoi ton haut s'est retrouvé en lambeau. Bien que je soupçonne déjà les blagues de mauvais goûts de certaines personnes. » Avouais-je en imaginant bien les blagues salaces que tu pourrais avoir.
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Ven 13 Nov - 22:31


sometimes the heart sees what is invisible to the eyes



« Nous verrons cela en temps et en heure, je vais donc te faire confiance. » Bizarrement, j’avais été blessée par cette réponse. Je n’étais pourtant pas d’habitude susceptible, mais, refuser un baiser alors qu’il lui était offert, c’était plutôt blessant. Je ne laissais cependant rien paraître. Il n’avait pas besoin de savoir ce genre de choses. Car, j’avais ma fierté après tout. « Dommage pour toi. » Voilà la seule chose que j’avais ajoutée à cela. Non pas que je voulais l’embrasser, mais, c’était une question de principe. L’ayant invitée à m’embrasser, je m’attendais à ce qu’il le fasse, même si, je ne le souhaitais pas entièrement. Je n’avais jamais embrassée un autre garçon que Stiles, il avait été pour l’instant le premier mais aussi le dernier. Cela me semblait donc assez étrange d’en embrasser un autre, et, surtout dans ces circonstances. Lorsque Theo répondit au fait que j’aimais les hommes, je ne relevais pas sa réponse. J’étais plus dans mes pensées du fait qu’il ai refusé. Mon égo venait d’en prendre un coup. Peut-être que je ne lui plaisais pas, peut-être qu’il était plutôt pudique de ce côté-là. Je ne savais pas trop. Bien sûr, je ne comptais pas lui demander pourquoi il avait refusé. Pourtant, la réponse à ma question mit rapidement fin à ces suppositions. « Si je t'ai parlé de t'embrasser, c'est pas bêtement dit. Je n'embrasserais pas quelqu'un qui me plaît pas. Même si tu es peut-être un peu grande à mon goût car je ne suis pas très grand, hormis ça...J'ai rien à te reprocher. Tu es très séduisante et ton charme bien à toi est plus plaisant que ceux de ses filles qui sont ici. » Je me tournais donc en direction de ce groupe de filles, bien trop bruyantes pour être dans leur état normal. Je pouvais sentir l’alcool d’où j’étais, et, j’étais sûre que ce n’était pas l’odorat développé qui faisait cela. Mais voilà, sans dire les choses clairement mot pour moi, il m’avait fait comprendre que je lui plaisais. J’aurai donc aimée savoir et comprendre pourquoi il avait refusé ce baiser. Bien sûr, je n’allais toujours pas lui demander, même après cette réponse. « Je garde la dernière question en réserve, en temps et en heure. » Je me demandais s’il avait une idée derrière la tête, une idée de question. J’étais curieuse, je souhaitais savoir maintenant, mais, c’était son choix. Je devais donc attendre, ou du moins, ne plus penser à cette dernière question, que je brûlais d’envie de connaître. Je regardais ensuite Theo se redresser, avant d’ajouter « Je te ramène où tu veux retourner à la soirée avec tes camarades ? Tu peux la garder pour ce soir au moins personne te posera de questions sur pourquoi ton haut s'est retrouvé en lambeau. Bien que je soupçonne déjà les blagues de mauvais goûts de certaines personnes. » Mon regard se posa ensuite sur sa veste que je portais. J’avais totalement oubliée que je l’avais sur moi, à vrai dire, j’avais totalement oubliée ce qui s’était passé en début de soirée, mais aussi ces derniers temps. Il avait réussi à me faire oublier tout cela un court instant, et j’en étais heureuse mais aussi reconnaissante. Cela m’avait fait du bien. Je pris ensuite mon portable afin de vérifier l’heure, mais surtout pour consulter mes messages. J’avais reçue une dizaine de messages des gens avec qui j’étais qui me demandaient où j’avais pu passer. Je pris quelques secondes pour répondre à une des personnes en inventant une excuse pour dire que j’étais partie plus tôt. Une excuse qui n’exigeait aucune réponse de leur part. Mon regarda se posa ensuite de nouveau sur Theo. Je n’allais pas retourner avec eux, j’allais donc rentrer, mais voilà, ma peur de me retrouver seule reprit surface. Je n’allais cependant rien lui dire, voilà encore une chose que je préférais garder pour moi. « Je vais rentrer, ne t’en fais pas pour moi j’appellerai un taxi. » Pour une fois que je ne prenais pas la voiture, il fallait que je rentre seule. Bien qu’il m’ai proposé de me ramener, je trouvais l’avoir assez dérangé comme cela pour ce soir. Je ne voulais donc pas abuser de sa gentillesse.
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Ven 13 Nov - 23:05
Malia & Théo

“Sometimes the heart sees what is invisible to the eye. ”
.”
Je ne sais pas pourquoi, ni comment. Mais j'avais presque cru voir une certaine déception face à ma réponse concernant le baiser. Mes sourcils se plissent un peu en ayant entendu ton « Dommage » un peu glacial. Oui, certes. C'était presque une incitation à le faire mais...Mais non ! Je n'étais réellement pas là pour ça. Mais bordel que j'avais envie juste une seule seconde de pas écouter mon esprit sinistre pour me laisser aller mais...non. J'avais pas le droit de le faire, autant pour moi que pour toi. Car si je t'impliquais ne serait-ce qu'un peu dans ma vie, cela me mettrait en danger mais cela te mettrait également en danger. Tu risquerais de mourir à cause de moi alors que, je faisais déjà le max pour pas que tu sois impliqué dans quoique ce soit et hors portée de ce qui allait arriver. Franchement ? Cette soirée mettait presque mes émotions aussi minimes, soit-elles à l'épreuve. J'hallucinais réellement. Première fois qu'une connerie pareille me prenais. Je devais donc filer avant que mes « émotions » n'apparaissent et me fassent faire une chose que je pourrais regretter. Regretter dans le futur car il est évident que t'embrasser, ça je ne regretterais pas.

Je n'avais pas dit clairement que tu me plaisais, mais je pensais que c'était assez clair dans ma façon de le dire...Apparemment non puisque tu ne semblais pas réellement satisfaite. En fait, il y avait quelque chose qui te chiffonnait et je n'arrivais pas à savoir qu'est-ce que c'était exactement. Le baiser ? De ne pas avoir répondu à ta question aussi franchement que toi ? Ne pas t'avoir posé une seconde question en retour ? Je ne sais pas. Je ne sais pas et je n'aime pas ça. Je n'aime pas ne pas maîtriser complètement la situation et c'était grisant. Ma fois. Cela me changeais.

Je fus un peu étonné que tu ne veuilles pas que je te ramène, c'était un peu bête. Tu me dérangeais nullement puisque je te le proposais c'était bien que cela n'était pas une gêne particulière pour moi. Mais bon, je n'étais pas le genre de mec super insistant et je préférais te laisser décider comme bon te semblait. Tant que tu ne faisais pas une énorme connerie, je ne t'en dissuaderais pas. J'hoche donc la tête en prenant la route vers la sortie, et une fois dehors, je fourre mes mains dans mes poches, avant de voir que tu épiais ton téléphone un peu. Je te laisse donc répondre à ces derniers en silence, respirant l'air frais qui me faisais un peu de bien. Je finis par te lancer une fois que tu eus fini de répondre :
« Fait attention à toi et si t'as un pépin,tu as mon numéro. Pas un pépin dans le sens surnaturel car je sais que tu n'as pas besoin de moi pour t'en sortir. Mais si tu n'as pas réussi à avoir de taxi ou un truc comme ça. Ou juste envie de me poser une question, puisque nous avions convenu 10 à la base et que tu m'en as donné huit il me semble. » Dis-je simplement en t'offrant un bref petit sourire pour te souhaiter une bonne nuit et une bonne soirée. Nos chemins commencèrent donc à se séparer, et franchement je ressentit une drôle de tension bouillir dans mes veines, qui m'en fis presque mal. Je ne compris absolument pas ce qui s'en suivit et c'est bêtement une fois assis dans le fond de mon siège que je réalise ce que j'avais fais.

Alors que nous nous étions éloignés dans des chemins inverses, mes jambes avaient fait demi-tour, mon bras droit ainsi que ma main était sorti de ma poche pour venir saisir ton poignet pour te stopper. Mon second t'avais tiré avec une force qui était propre à mon espèce vers moi, sans pour autant te coller violemment à moi mais assez pour sentir ta chaleur corporelle. Et c'est presque sans aucune hésitation que j'avais saisi tes lèvres. Pas un simple petit baiser de mauviette, mais un vrai. Tant pis hein. Tu n'avais pas dit non et ce n'est pas comme si tu n'avais pas cherché à ce que cela arrive. Et puis étrangement, ce fut très agréable bien que je n'avais pas trop souvenir de ton expression, une fois les fesses posées sur le siège conducteur. Je souffle légèrement en serrant le volant entre mes doigts, me doutant que je faisais une connerie. Je devrais prendre mes distances, pas le choix. Trop de choses se chamboulaient, je ne pouvais pas me le permettre et ce saignement de nez soudain de mercure, me fis revenir à la réalité. Aussi pénible soit-elle. Et ce grésillement bien trop reconnaissable me fis comprendre que j'étais attendu ce soir.

© Starseed
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