Hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.

Lexie & Jace

Beacon Heal, il n'y avait pas à dire. Cet endroit était vraiment pas comme les autres. Le surnaturel y suintait par tous les pores. Je comprenais aisément pourquoi Shawn ou Lexie pouvaient s'y sentir bien. Je devais avouer que pour ma part, cette ville n'avait bien que peut d'influence sur moi. Après tout, moi je n'étais qu'un simple humain. Leur super sensibilité d'être surnaturel je ne l'avais pas. J'étais bien loin de ressentir tout ce qu'eux ils pouvaient ressentir. Mais en revanche, j'avais quelque chose qu'eux n'avaient pas. Je savais observer. Je savais reconnaître les signes de ces personnes bien différentes du commun des mortels. Il suffisait de savoir regarder au bon endroit et de faire preuve d'un peu de jugeote. Quand on y pense ce n'était pas très compliqué. Après tout j'avais passé trois années de ma vie à apprendre à lutter contre du surnaturel. Mes yeux étaient entrainés et il était facile de voir que cette ville était bien différente des autres. Une masse aussi concentrée de créatures surnaturelles n'était pas forcément bon. Si ma famille était plutôt équilibrée, d'autres ne vivaient pas forcément dans le monde des poneys. Il fallait savoir se défendre et surtout contre-attaquer.


J'étais déjà levé depuis un petit moment. Malgré le week-end, j'avais pris l'habitude de me réveiller tôt. Il faut dire que l'école des chasseurs nous avait été très rigide... pour ne pas dire militaire. Non en fait c'était probablement plus intransigeant que là bas en fait. L'éducation militaire aurait été un partie de plaisir pour moi. J'avais déjà enquillé mon petit-déjeuner et ma douche. Ma tenue de sport avait été très rapidement enfilée. Un simple short et un tee-shirt noir... en fait les deux premières choses qui étaient venues dans ma pile de vêtements. Je me dirigeai rapidement dans la chambre de ma chère sœur jumelle. J'avais pris l'habitude d'être le seul à pouvoir y entrer, après tout, quand on mettait du sorbier sur ses murs, il était normal que certaines créatures aient du mal à y entrer... mais quand on était humain, c'était tout de suite plus facile. Sans forme d'avertissement j'ouvrais en grand les rideaux pour y laisser le jour. Il était huit heures du matin et autant dire qu'à cette heure-ci, elle dormait encore à poing fermé. Pour appuyer mon geste je tirais la couette sous laquelle elle avait caché son visage par réflexe. Allé debout marmotte, l'entrainement va commencer. Bouge tes miches ou je te tire sous la douche de force.

Je ne pus m'empêcher de rire de la voyant raler. Il était vrai que j'étais probablement le plus matinal de la famille. Mais il n'y avait rien de plus important au moins que l'entrainement. Certes mademoiselle était une banshee, mais il fallait toujours savoir se débrouiller sans compter sur ses « supers pouvoirs ». Je savais bien que Lixie était capable de ses défendre, mais il fallait toujours ses tenir en forme et se perfectionner. Puis il fallait dire que c'était une manière de me rassurer. Mieux elle se défendait, mieux j'étais certains qu'il ne lui arriverait pas la même chose qu'à Thomas. Je déglutis difficilement en me rappelant encore ce jour si douloureux pour moi. Je soupirais en croisant les bras et continuant ma réflexion. Il fallait bien attendre ma sœur. Par réflexe je sortis mon portable et le regardais. Leo m'avait donné des information à propos de Thomas, mais la photo était tellement floue que ça aurait pu être n'importe qui. Mais dans le fond c'était mieux que du vide. Il était peut-être ici, juste à coté de nous. Je serai la mâchoire, rien du tout. Pas de nouvelles, et si ça ne déboulait à rien ? Et s'il n'était pas là et s'il était mort? Je secouai la tête, non, impossible. Lexie l'aurait su. Il fallait y croire, espérer qu'un jour, nous serions tous réunis. Mais un bruit attira mon attention. Je rangeais directement mon portable et je rattrapai la main qui se dirigeait vers moi. Trop lent petit scarabée. Je souris en relâchant le bras de ma jumelle. Prête à me montrer ce dont t'es capable ? On va courir un peu pour s'échauffer et après on va jouer à la bagarre, finis-je avec un rictus taquin. Je lui accordais un clin d'œil. Mon je ne pouvais pas m'empêcher de la chercher un peu, je n'aurai pas été son frère si je m'en privais après tout.

Hey sister, know the water's sweet but blood is thicker

Dans un n-ième soupire, je rejetais l'oreiller que j'avais poser au dessus de ma tête. Les lèvres serraient pour contenir toute expression de mon énervement, je me retournais une nouvelle fois dans mon lit, m'étalant de tout mon long au passage pour étirer mes muscles. Je ne trouvais pas le sommeil, encore une fois. Cela n'aurait pas poser problème pour quelqu'un d'autre. Parce que quelqu'un d'autre aurait eu une famille qui connaissait le terme de « grasse matinée » ce qui n'était définitivement pas le cas de Jace, et assez régulièrement pas celui de Shawn non plus. J'avais beau ne pas être une marmotte, je me faisais souvent tirer du lit le week end. J'attrapais un oreiller et le jetais d'énervement. Le problème n'était pas de ce lever tôt, j'avais l'habitude. Non c'était de ne pas trouver le sommeil. Insomnie quand tu nous tiens. Et celle-ci je ne savais pas à quoi elle était du en plus. Ou si peut-être. Peut être à moi ayant passer une partie de mon vendredi après-midi, profitant de l'absence de mes frères, à fixer la carte de la ville en tenant d'anciens objets appartenant à Thomas dans l'espoir de ressentir une petite impulsion banshee qui n'était pas venue. Foutu pouvoir qui sortaient tout le temps sauf quand on a besoin d'eux. Je récupérais ma couette et abandonnant les oreilles, m'enroulait dedans pour me donner l'impression de sentir des bras rassurants au tour de moi. Il était quelque part dehors... Je me répétais cette phrase sans cesse comme une berceuse. Et finalement, le sommeil vient me cueillir...

Pour en être arrachée bien trop tôt par Jace. Je sentis la chaleur du soleil sur mes joues et la lumière qui brûlait mes yeux endormis à travers mes paupières. Grognant comme si j'avais voulu imiter Shawn en plein hiver, je me recouvrais un peu plus de ma couette. Je voulais dormir bordel de merde. Juste dix minutes de plus mince ! C'est le week end, ça devrait être interdit de sortir du lit avant 9h à moins d'être payé pour ! Je grognais à nouveau quand la voix de mon jumeaux me parvient aux oreilles. Foutue école en plus de l'avoir tenue éloigné de moi tu lui a collé de sales habi... Il vient bien de dire douche forcée ? La simple idée d'être sortie du lit par un seau d'eau me fit redresser violemment dans mon lit. Ma couette tomba, laissant le froid toucher ma peau ce coup-ci. Je frissonnais en regardant méchamment mon frangin, bien trop fier de lui avec ce stupide sourire sur le visage. Je lui jetais mon oreiller à la figure, qu'il évita facilement. Foutue école hein ? J'espère que tu m'as fait un café au moins. J'attrapais mon casque auditif et le fixais sur mes oreilles sans attendre sa réponse. Je voulais quelques minutes à moi au réveil. M'étirant et baillant comme pas deux, je fouillais dans un tas d'affaires pour récupérais un legging et un tee-shirt large pour le sport. J'enfilais rapidement mes vêtements, pas le moins gênée par la présence de mon frère dans la pièce qui visiblement n'était pas décidé à aller me chercher un café. Crétin va. Je tressais mes cheveux, mesure de survie quand on allait faire du sport. Hors de question qu'il puisse tirer dessus l'autre. Je le connaissais comme ma poche, lui et ses taquineries. Je jetais un coup d'oeil dans le miroir et décidais en toute bonne conscience que si je ressemblais à rien, je n'en avais justement rien à carrer. Plus que mon mp3 et j'étais prête à subir la torture qu'il me réservait.

Mais quand je me tournais vers lui, monsieur était trop occupée sur son téléphone. Un petit sourire mesquin se dessina sur mes lèvres alors que je me dirigeais vers lui le plus silencieusement que je pouvais. Mais il fallait croire que j'entendais pas trop bien le bruit que je faisais avec mon casque sur les oreilles sûrement, car il rangea son téléphone. Je retirais rapidement une de mes deux oreilles de sa prison silencieuse pour l'écouter tout en levant les yeux au ciel. Je me souviens d'une époque où je gagnais à la bagarre monsieur ! Je m'asseyais sur ton petit bidon et mes quelques kilos de trop de gamine faisaient le reste! Je lui déposais un bisou bruyant sur la joue. J'avais jamais été bien grosse loin de là. Mais j'avais quelques kilo de plus que lui quand nous avions un peu moins de dix ans. J'en avais bien profité. Je glissais un bras au tour de ses épaules en le poussant vers la sortie de ma chambre. C'était quiiiii ? Ton amoooooureuse? J'exagérais le son « mou » pour me moquer de lui même si la question était sérieuse. S'il avait quelqu'un dans sa vie, j'avais envie de le savoir, de partager avec lui ce petit bonheur du quotidien... et d'aller menacer la fille que si elle le fait souffrir je lui rend en pire, largement pire. Qui a dit que seul les frères pouvaient se montrer excessivement protecteurs ? Je lui souris. Hors de question que j'aille courir sans avoir pris un café avant, Jace. Alors je le traînais vers la cuisine et attrapais deux tasses pour les remplir de ce précieux liquide caféiné que je mettais à réchauffer aussitôt. Tu comptes me faire faire combien de kilomètres pour commencer? Je savais très bien que son dégraissage ne saurait me mettre sur les rotules... la suite par contre.

Je profitais du plaisir de sentir le liquide chaud coulait dans ma gorge. Le petit-dej serait pour plus tard, après les activités qui allaient me donner envie de le vomir mais le café c'était sacré. Il faut dire que j'avais pas mal appris ce genre de chose pendant mon adolescence. Quand Shawn se débattait avec ses transformations, moi je me débattais avec mon corps se changeant en celui d'une femme et ne pouvant plus endurer les mêmes épreuves physiques qu'avant. En d'autres termes, je vomissais les repas que je prenais avant que mon père m'emmène courir, des distances de plus en plus grandes et à un rythme soutenu. M'endurcir qu'il disait... Cela avait marché car maintenant j'arrivais à suivre Jace dans ses joggings matinaux pour s'échauffer, qu'il disait. Je maintenais que courir était une méthode de torture très efficace. Mais bon, un peu de musique dans les oreilles, pas trop pour entendre mon entraîneur de fortune et j'étais prête à parcourir la distance qu'il voulait. Tant que ce crétin me demandait pas de faire la course... Il faut dire que nous étions plutôt en train de tenir un rythme tranquille, zygzagant entre les quelques autres personnes assez folles pour être déjà levée et dehors par cet heure matinale un week-end. Monde de fou va !

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Lexie & Jace

Ah bon ? Moi je ne souviens pas avoir perdu par le passé, annonçai-je en croisant les bras sur mon torse. Moi ? Mauvais esprit ? En partie. Mauvais joueur ? Complètement. Je tirai la langue outrageusement à ma jumelle. Mais sans m'en rendre compte, elle avait déjà son bras autour de mes épaules et me poussa hors de sa chambre. Puis la question qui tua tout arriva. J'étais certains qu'elle allait me la poser. C'était pour ça que je ne voulais pas qu'elle me voit avec mon portable. Elle me connaissait trop bien. Même si dans le fond, je n'avais pas le moindre sentiment pour Leo. Je la considérais plus comme ma sœur qu'autre chose. Je soupirais. Si j'avais une copine tu serais bien la première au courant. C'était tellement vrai, elle était bien la dernière personne au monde à qui je pouvais mentir. Plusieurs fois j'avais pensé que c'était un truc de télépathie entre jumeaux. Puis, ce n'était personne. Je posais mon regard sur elle. Comment pouvais-je rater une belle occasion ? J'eus un sourire amusé. Après tout vu qu'elle s'était qui avait cherché les ennuis pas moi. Maintenant que le sujet était lancé, elle n'avait aucun moyen d'esquiver la chose. En parlant de ça, tu es ou coté cœur sœurette ? Je souris en attendant sa réponse. J'osais espérer qu'elle me dirait si elle avait rencontré un homme. Après tout, j'avais le droit de menacer le type qui allait potentiellement toucher ma jumelle. Non ?

Je souris quand elle me demanda un café. J'approuvais d'un signe de tête. Après tout je n'étais pas si monstrueux pour la faire travailler sans avoir quelque chose dans le ventre. Après tout, s'exercer à jeun pouvait être risqué. Le but ultime n'était pas de l'achever. Puis, je n'étais pas contre prendre un deuxième café. C'était bien la seule drogue que je m'autorisais. Il ne fallait pas se leurrer, pour être aussi en forme que je pouvais l'être. Il fallait une vie saine. Mais le café était définitivement la seule chose que je me permettais de prendre. Alors, je ne cracherai pas contre une deuxième tasse. Je souris en savourant le liquide chaud. Un petit moment de tranquillité avant l'action. Je n'y étais pas opposée. Quand elle me demanda qu'elle distance nous allions parcourir, je pris le temps de la réflexion. Ce n'était pas la peine de faire une énorme distance, il s'agissait juste de faire juste chauffer nos corps, pas de faire un effort énorme. Cinq kilomètres, pas grand chose. On devrait vite y avaler. Puis dans le fond, je voulais lui éviter de trop lui en faire subir. Après tout nos parents n'avaient pas été vraiment tendres avec nous. Je ne tenais pas à devenir comme mon père avait pu l'être par le passé. Même si je savais bien qu'elle s'était endurcie pendant toutes ces années passées loin de moi. Elle aurait peut-être même été capable de me vaincre après tout. Elle avait l'avantage de la race.

Alors tu es prête? Je souris et nous partîmes nous défouler un peu. J'avais l'habitude de parcourir un peu plus le matin. C'était presque une drogue. Je ne pouvais pas m'en passer. Dès le bon matin, les échauffements, un jogging et la matinée pouvait enfin commencer. Pour ma sœur, c'était un rituel qui lui semblait bien étrange. Mais cela me permettait de conserver les capacités de mon corps. Comme prévu, le course ne dura pas vraiment longtemps, sans pour autant aller à notre vitesse maximale. Il fallait que nous cherchions pas une performance. Je me sentais presque plus léger à mon arrivée. Il n'y avait pas à dire, courir ça aidait à se vider l'esprit. Je repris rapidement mes esprits. Il ne fallait pas oublier que nous étions là pour s'entrainer... jouer à la bagarre comme on avait pu le dire un bon nombre de photos quand nous étions enfants. Nous nous rendîmes au sous-sol, là ou était aménagé une salle spécifique pour nos entrainements. J'eus un sourire amusé quand je pris ma position de garde. J'espère que tu n'as pas peur de te casser un ongle.

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Je taquinais Jace à propos de son téléphone et surtout de qui l'aurait contacté. En bonne chieuse de soeurette, je lui demandais si c'était son amoureuse, utilisant ma voix d'enfant de 5 ans. Ce qui le faisait soupirer et achevais de déposer un énorme sourire sur mes lèvres. Qui ne put que s'agrandir encore alors qu'il me dit que je serais bien la première au courant. Je savais qu'on ne se cachait rien pour ainsi dire, qu'on se disait peut être pas tout mais presque. Pourtant entendre ce genre de chose continuait de me faire plaisir, particulièrement après qu'il ait passé au tant de temps loin de la maison en internat. J'étais heureuse de voir que cela n'avait pas changé entre nous. Même si il était clair que « personne » était bien quelqu'un avec un téléphone mais je ne relevais pas. Je lui parlais pas forcément de mes potes de fac et surtout pas d'aussi bonne heure le matin. Je lâchais un rire jaune à la question suivante. J'aurais du la voir venir celle-ci n'est-ce pas ? Quelque part entre le néant et mes frangins vont de toute manière terrorisé le pauvre malheureux ? Je lui donnais un petit coup de coude en sachant parfaitement bien que je visais juste en disant cela. Et puis... non, j'étais pas en couple donc y avait rien à dire de toute manière ? On ne faisait pas beaucoup de rencontre avec des parents comme les notres sur le dos, c'était sur. Mais maintenant ils étaient plus là. Et c'était avec Jace que je prenais mon café du matin avant d'aller faire du sport le week end. Et si je boudais de me lever si tôt, je devais avouer que la perspective de ce samedi matin était bien plus sympa qu'elle ne l'avait été régulièrement ces dernières années. Parce que j'étais avec mon jumeau, enfin à nouveau.

Cinq kilomètre ? Tu te ramollis dis donc ! Je le charriais bien entendu car je devais avouer que j'étais heureuse de voir que nous allions en faire si peu, seulement pour nous échauffer. Répondant à mon frère d'une claque aux fesses et un grand éclat de rire, je m'élançais dans la rue. Je sentis bientôt mes muscles s'habituer à l’effort, dégageant un peu de chaleur. Je devais avouer que je profitais de l'instant à ma manière. Le bruit de ma propre respiration me revenait aux oreilles et j'explorais mentalement mon corps, découvrant chacun de mes muscles à nouveau alors qu'il s'actionnait. J'entendais le bruit de mes pieds foulant le sol. J'entendais l'effort en foi. Mais pas de souffrance ni de Jace ni de moi. Nous aimions ça, nous allions à un rythme plus que tenable pour l'un comme l'autre. Je pris tout de même le temps de poser mes main à plat sur mes cuisses et d'attendre que ma respiration soit redevenue parfaitement calme et stabilisée quand nous passions la porte de la maison dans l'autre sens. Je le suis dans les escaliers, étirant la pointe de mes pieds à chaque pas. Je regardais Jace se mettre en garde et levais les yeux au ciel. Tu dois confondre avec les griffes de Shawn. Je reculais légèrement mon pied droit, fléchissais mes jambes et... Mon poing partit en avant. Bien entendu, il l'avait vu venir. J'aurais été très déçue que cela ne soit pas le cas. Alors je balayais le sol de ma jambe pour crocheter les siennes. Il l'évita encore. Je basculais sur le côté pour éviter son poing, attrapais son bras et tentais de le faire basculer. Nous continuons ainsi un bon moment. Il était... beaucoup plus rapide que moi. Et beaucoup plus fort. J'étais plus souple, au moins ça de pris sur lui. Et j’encaissais plus de coup. Pas que j'encaisse mieux mais juste que j'en évitais moins. Huuumpf. Je sentis mon estomac se contracter et m'auto-félicitais de ne pas avoir pris de repas avant de venir. Je réussis à éviter la balayette qu'il me fit mais pas son bras qui percuta mon torse et m'envoya au sol. Je tombais comme une masse, surprise par l'impact. Point pour toi. Je grognais. J'allais avoir des bleus demain, ça c'était sur. Peut être même tout à l'heure. Tu m'aides à me relever? Il me tendit la main et je l'attrapais. Je ne redressais que mon torse avant de violemment le tirer vers moi, au sol. Visiblement il ne s'y attendait pas car il tomba et j'en profitais pour lui glisser mon bras sous la gorge. Point pour moi?

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Lexie & Jace

Je ne pu m'empêcher de rire quand elle me parla de son amoureux existant. Au moins il était clair que nous étions dans la même situation. Il fallait dire que se trouver quelqu'un en étant respectivement banshee et chasseur c'était compliqué. Il faudrait peut-être lancer un jour le site de rencontres pour le surnaturel. Oui non parce que concilier romance, chasse, pleines lunes et autres bébêtes, ce n'était pas facile tous les jours, pour ne pas dire mission impossible. Puis pour ma part, avec mes trois années passer chez les chasseurs.. autant dire que je n'avais pas vraiment eu le loisir de me consacrer aux amourettes... D'un coté, ce n'était pas vraiment fait pour ça. Je souris à ma sœur. En tout cas c'était agréable de passer du temps ensemble, parler de tout, de rien, boire un café. On aurait presque pu croire que le temps n'était pas passé. Je voulais que ces trois années loin de ma famille n'aient jamais existées... mais je ne pouvais pas les ignorer pour autant. Je voulais juste rattraper le temps perdu. Quand elle m'annonça que je m'étais ramolli, je lui tirais la langue en réponse. Oui, je savais bien que c'était parfaitement immature, grosse répartie Jace, bravo à toi. Je sursautai quand elle me mit une claque sur le derrière. D'accord, ça je ne m'y attendais pas. C'était ambiance rugbyman ? Même mes collègues chasseurs n'avaient pas tripotés mon arrière train. Bon certes, Leo l'avait pas fait. Mais elle ce n'était pas pareil. Bref, autant ne pas y penser, sinon j'allais prendre une tête de perturber et Lexie allait le voir. Et autant dire que je n'avais pas envie de parler de mes expériences de ces dernières années. Non vraiment pas. Alors ne pas penser à Leo pour le moment c'était le mieux. Je passais en tête de ligne rapidement, bien que pour le coup il n'était pas question de faire la course. Il était juste question de se chauffer les muscles après tout.

Assez rapidement, nous étions revenus chez nous. Nous n'étions pas essoufflés le moins du monde. J'étais même prêt à soulever des montagnes. Je nous conduisis au sol sol, là ou se trouvait de quoi nous entrainer. Cela un moment que nous ne étions pas entrainé ensemble. Cela nous arrivait de nous entrainer avant mon départ, mais rarement. Il fallait dire que j'avais pris rapidement l'habitude de m'entrainer avec mon père. Très rapidement on m'avait au parfum pour me défendre contre les loups-garous. Autant dire qu'il m'en restais quelques cicatrices. Quand on était humain et qu'on s'entrainait pour être chasseur.... on récoltait quelques trucs des plaies, des hématomes, des fractures. Que de la joie quoi. Maintenant j'étais vraiment rodé.

Je ne pu m'empêcher de lui envoyer un petit pique par rapport à ses ongles. Chose qu'elle renvoya presque immédiatement. Je ris légèrement en imaginant Shawn faire un scandale à cause d'un griffe cassé. Non vraiment pas crédible.... mais c'était marrant à imaginer... non ? Bref pas le temps de réfléchir, elle me fonçait déjà dessus. Pourtant ce n'était pas de son genre d'être impatiente. Ses coups de poings, ses balayages, c'était assez prévisible dans le fond. J'essayais de contre-attaquer mais elle savait se défendre. Mais je finis quand même par prendre le dessus. Je souris sans pour autant me vanter. Mais c'était sympa de la voir grogner quand elle m'accorda le point. Ça va au moins ? Rien de cassé ? Je lui tendis la main pour l'aider à se relever. En temps normal je savais mesurer ma force. C'était la première chose qu'on apprenait même, à frapper. Retenir ses coups et à l'inverse, ne pas les retenir. Enfin bref, j'espérais juste que je ne m'étais pas un peu trop emporté. Il fallait dire qu'avec Leo, quand on s'entrainait, on y allait pas de main morte. Mais elle en profita pour me faire basculer et je finis au sol avec elle. Et sans que je m'en rend compte, j'avais un bras sous la gorge. Tu es machiavélique. Mais elle ne lâchai pas prise. Ok, ok. Point pour toi. Elle finit par relâcher sa prise autour de mon cou. Je devais avouer qu'elle avait changé depuis tout ce temps. Je soupirais et finis par rester par terre sans rien dire. Je me rendais compte que j'avais raté tellement de choses. Je pensais à Thomas aussi, leurs recherches, ma préparation avec ces fichus chasseurs. N'empêche t'es pas mauvaise pour te défendre. J'y crois pas que tu ais appris à botter des fesses comme ça pendant que je n'étais pas là. C'était bizarre, mais j'avais comme l'impression d'avoir manqué mon devoir de frère jumeau. Je m'en voulais un peu... mais je savais bien que ce n'était en rien ma faute. Quand elle commença à s'approcher vers moi, je ne pus m'empêcher de l'attraper à mon tour en fourbe et de lui faire une clé dans le dos. Moi aussi je sais utiliser tes méthodes, annonçai-je en riant légèrement. Bon allé on arrête les coups bas. Je finis par fourrer ma main dans sa tignasse de cheveux. Elle avait grandit me semblait-il. Mais je restais quand même plus grand qu'elle. C'est bon de pouvoir repasser du temps avec toi p'tite tête.

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Je souris quand Jace me demandait si j'avais rien de cassé. Enfin je grimaçais parce que j'avais un mal quand même et que je voulais pas vraiment qu'il devine ce que j'avais derrière la tête. Je n'avais rien de cassé, c'était sur. Après je crois que ma fierté venait encore une fois d'en prendre un coup. J'avais beau savoir que Jace était bien meilleur que moi et qu'il n'y avait aucune chance que je gagne, encore moins à la régulière, j'avais un peu de mal à admettre que je venais de me faire battre comme ça. J'avais pas vraiment eu le choix après la disparition de Thomas d'apprendre à me battre ou pas. Et de toutefois j'avais exigée d'apprendre aussi à me battre, de la peur d'être la suivante sur la liste. Je faisais des cauchemars d'enlèvement à l'époque sans jamais pouvoir me souvenir du visage de mon agresseur. Ca m'avait un peu endurcie, plus que mes frères n'avait jamais voulu se l'avouer. Et c'était ça qui me permettait de prendre Jace par surprise en le tirant au sol. Parce qu'il s'attendait pas à cela de moi, surtout pas quand je venais de lui demander son aide. Comment pourrait-il croire ça de sa charmante soeurette ? Je suis machiavélique qu'il dit ? Bien entendu ! Tu n'as même pas idée ! Toutefois je continuais jusqu'à ce qu'il reconnaisse officiellement que j'avais marqué le point. Là alors je relâchais ma prise et m'installais confortablement sur mes petites fesses. Je croisais mes pieds et me concentrais sur ma respiration en bonne habituée du yoga. Je souris doucement en écoutant Jace. On a kidnappé un de mes frères, je compte pas être la suivante. Et j'en avais marre de toujours devoir regarder par dessus mon épaule. Je haussais les épaules comme pour signifier qu'il n'y avait pas que cela et surtout que je m'attendais à ce qu'il comprenne. Après tout, tout chasseur qu'il était il avait du passer par là aussi. Thomas était son frère aussi. Faire du sport me permet de me vider l'esprit de toute... voix. Je m'étais relevée, tout en parlant pour couvrir le bruit que je faisais et m'approchais de lui. Mais il m'avait vu et sans que je m'en doute préparer sa vengeance. Je me retrouvais avec un bras bloqué dans le dos, grimaçant devant la pression que mon épaule subissait. Ok, j'arrête aussi les coups dans le dos... Enfin les non réglementaires seulement! Je lui tirais la langue alors qu'il me décoiffait. Mas je transformais vite ma grimace en sourire avant de me jeter au coup de mon frère. D'une impulsion je sautais pour qu'il me porte, accrochant mes jambes au tour de sa taille. Je le serais contre moi aussi fort que me le permettait notre équilibre primaire. Tu m'avais manqué aussi Jace. Je comptais pas le lâcher. Je n'avais plus que deux de mes frères, il était hors de question que j'en perde un et ce même pour trois petites années en internat. Pas de nouveau, cette fois ci je ne pourrais pas tenir le coup. Tu crois qu'on peut s’entraîner si je continue à te faire un câlin ? Parce que je suis bien installée là, j'ai pas envie de bouger. Je savais que ça allait mal se finir ce petit jeu, sûrement avec moi tombant au sol parce que mon frère me lâche mais bon c'était fun. Ou si non... je te montre que j'ai pas besoin d'aide et on passe le reste de la matinée à regarder un film? Je le lâchais enfin en reposant mes pieds au sol. Regarde un peu. J'allais déposer un tabouret un peu plus loin et revenais vers Jace. Je lui tendis mon casque en espérant qu'il comprenne le message. Puis, je criais. Je criais et de mes mains orientais les ondes sonores. J'eus le bonheur de voir le tabouret décoller du sol, se briser en plusieurs morceaux avant de retomber. Un grand sourire posé sur mes lèvres, je me retournais vers Jace. Tu vois, je suis pas un chasseur sur entraîné mais j'ai quelques tours dans mon sac que tu n'as pas ! Et ce n'était qu'une partie de ce que je pouvais faire. J'étais incapable d'éteindre mes pouvoirs mais les utiliser ça c'était ce que je faisais de mieux, ou presque. Aller, un petit dej et un bon film ça te dit pas ? C'est le week-end. S'il te plaaaaait!