Je n’avais pas revue Lydia depuis notre sortie shopping qui avait tourner cours. Au début, tout se passait bien. Nous avions bu un café avant de nous rendre au centre commercial en bavardant de choses et d’autres. Sur place, c’est dans la boutique de fringues que nous nous étions rendus et nous avions rapidement eut un coup de cœur pour des robes. Celle de Lydia était noire et blanche, la mienne violette. Seulement, alors que je m’étais apprêter à lui proposer d’aller les essayer, elle avait lâcher la sienne et c’était diriger vers la sortie du magasin. J’avais vite compris que son côté banshee avait prit le dessus, alors je l’avais suivie. Notre découverte avait été macabre, bien évidement et le shopping plus qu’un souvenir. Le type mort que Lydia avait trouvé, après une investigation, nous avions découvert que c’était un jeune béta, tué d’une balle dans la tête par un chasseur. Bref, tout ça pour dire que depuis tout ce temps, je ne l’avais pas revu. Mais ce soir, je profitais que Thomas était avec son frère pour aller voir ma meilleure amie. J’étais même repasser par le centre commercial afin de lui offrir cette fameuse robe, puisqu’après tout, ce fameux jour, c’était tomber à l’eau. J’espérais que ça lui ferait plaisir, mais il n’y avait pas de raison, puisque c’est la robe qu’elle avait choisie. Quant à moi, je décidais de m’offrir celle qui m’avait tapé dans l’œil, j’aimais vraiment beaucoup le coloris. D’une certaine façon, je trouvais la situation amusante, parce que d’habitude, c’est elle qui faisait ce genre de chose, pas moi. Il faut dire que je n’ai jamais été une adepte de la mode. J’arrivais rapidement chez elle avec mes achats et sonnait. J’espérais qu’elle serait là, car je l’admets, je passais à l’improviste. Mais c’était trop tard pour y penser maintenant.

En dehors de son travail et de son activité de chasseur, mon père ne sortait pas. D’ailleurs, j’aurais pu passer la soirée avec lui, mais je n’y avais pas pensé. Tôt ou tard, il faudra que je le fasse. Il a mis sa vie entre parenthèse à cause de moi et de ce qui m’est arrivé, il serait tant qu’il pense un peut à lui et pour ça, il faudrait qu’il se bouge. Il était veuf, certes et ça ne devait pas être facile, mais je suis persuadée que maman ne voudrait pas le savoir seul. Enfin, j’allais éviter de penser à papa ce soir, puisque j’avais décidé de passer chez Lydia, pour lui faire surprise, bien que peut-être j’allais me heurter à une maison vide, puisque j’étais venue à l’improviste. Je m’attendais à voir sa mère m’ouvrir la porte, mais ce ne fut pas le cas. Lydia était bien là et semblait surprise de me voir. J’espérais qu’elle n’allait pas s’imaginer que si j’étais là, c’était parce qu’il y avait un problème en ville. Il faut croire que notre vie à Beacon Hills ne se résumait plus qu’à ça : des problèmes, des problèmes et encore des problèmes. « J’avais juste envie de te voir ! » que je réponds, simplement. Après tout, c’est la vérité, c’est la raison de ma visite. Sa maison faisait partie des choses dont je ne me souvenais pas du tout. Il y a des choses encore, qui m’échappaient totalement et celle-ci en faisait partie. Malgré tous les efforts que j’avais fournie pour me souvenir, j’étais bien obligée d’admettre que tout ne me reviendrais pas en mémoire. Enfin, ceci n’était qu’un détail, puisque je me souvenais du plus important : les bons moments passés avec ma meilleure amie. Que je ne me souvienne pas de la couleur de son papier peint, ce n’était pas très grave. Elle me fit entrer à l’intérieur, car il faisait frais dehors. Ça, je ne m’en étais pas rendu compte, car je ne suis souffrait plus du froid depuis que j’étais « morte ». « Et bien … non ! » dis-je, quand elle me demanda si j’avais déjà manger. A dire vrai, je ne m’étais pas rendue compte que j’avais faim. « Tiens, c’est pour toi ! » que je dis, en lui tendant le paquet.

Il est vrai qu’il était rare que notre groupe ; bien que je n’en face plus vraiment partie ; se réunisse autrement que pour les périodes de crises. C’était triste quand on y songeait. Pourtant, je me souvenais que nous étions proches. Mais j’étais morte, et depuis, d’autres étaient venus agrandir les rangs. Je n’avais plus vraiment ma place dans le groupe. Puis, je savais qu’ils avaient tous du mal avec Thomas. Ils savaient que c’était grâce à lui que j’étais en vie, mais je pense que dans le fond, ils le verraient toujours comme un druide noir et non pas comme mon sauveur. Mon père, lui, il avait dépassé ce stade. Après, je ne pense pas qu’il était ravi de savoir que nous étions un couple désormais, mais d’une certaine façon, il était peut-être rassuré que ça ne soit pas un loup-garou. Le souvenir n’était pas très clair dans ma tête, mais je me souvenais vaguement d’une discussion houleuse avec lui. Enfin bref, tout ça pour dire que depuis ma résurrection, je ne m’étais jamais retrouvée seule avec le groupe. Je savais par exemple que Scott avait organisé une réunion d’équipe, mais je n’y avais pas été conviée. Ça ne me dérangeait pas, mais d’une certaine façon, ça me faisait de la peine d’être écartée. Mais, ils ne le faisaient sans doute pas dans le but de me blesser ou à cause de Thomas. Plutôt parce qu’ils avaient peur de me perdre à nouveau. Enfin, pour l’heure, je visitais ma meilleure amie, juste pour passer un bon moment avec elle, pas pour autre chose. « J’veux bien, merci ! » que je réponds quand elle m’indique que si je le souhaite, il lui reste quelques « restes » à grignoter. Je ne l’avais pas remarqué avant qu’elle n’en parle, mais j’avais faim. Je lui tends ensuite le paquet, avec la nette impression qu’avant, c’était qui faisait ce genre de chose, mais je me trompais peut-être. J’étais contente de lui faire plaisir. « Oui, je l’ai prise ! » lui dis-je, avec un sourire, quand elle me questionna pour savoir si j’avais pris celle qui m’avait plu dans le magasin. Elle me demanda ensuite comment allait Thomas. « Il vas bien. Il s’est découvert une passion pour la cuisine et il s’en sort plutôt bien ! » que je dis, d’un ton joyeux.

Mes souvenirs de mes débuts à Beacon Hills étaient encore très flous. Certaines choses me revenaient en mémoire, mais pas tout. Parfois, j’avais l’impression que c’était réel, alors que ce n’était que mon imagination. Et d’autres, ou ça l’était vraiment, mais j’avais l’impression que c’était arrivé à une autre personne. C’était fichtrement difficile de faire la part des choses et le plus souvent, je n’osais pas dire ce que j’avais sur le cœur, parce que j’avais toujours eu cette habitude de me débrouillée seule. C’était ce qui m’avait perdue. Je savais que je devais travailler là-dessus, parce que je ne voulais pas que mes amis les plus proches et mon père ne continuent de croire que tout était de leur faute. Non, je m’étais volontairement mise dans le pétrin et je l’avais payé de ma vie. Mais, j’étais là aujourd’hui, alors je préférais ne plus penser à ça. Je préférais me concentrer sur l’essentiel et puis, je reprenais peu à peut la vie que j’avais laisser derrière moi, donc, c’était tant mieux. « Oui, ne t’inquiète pas ! Ça sent très bon ! » que je réponds à ma meilleure amie, tandis que l’assiette réchauffe dans le four à micro-ondes. Je lui donne ensuite le sac avec la robe que j’ai acheté, ce qui semble lui faire plaisir. Puis, elle me reparle de celle que j’avais essayé et me demande si je l’ai acheté. « Hum … Nos derniers rencards ne se sont pas super bien terminés, alors je ne sais pas … » fais-je, en me mordant la joue. Il faut dire que la fois ou j’avais laissé entendre que j’aimerais être plus qu’une amie, il m’avait téléporté chez mon père avant de disparaitre pendant une interminable semaine. Il étai revenu en sang et couverts de gnons, et depuis, et bien, nous avions évité de sortir tous les deux. Oh, ça nous était arrivé, heureusement, mais de façon générale, on évitait de se montrer en public, sans doute par crainte qu’un tel fiasco ne se reproduise ! « Crois-moi, j’ai pas l’intention de le laisser filer ! » que je réponds, quelque peu gênée par cette conversation. Il faut dire qu’avec ma mémoire défaillante, c’était comme si Thomas était le premier pour tout, alors qu’en vérité, ce n’était pas le cas. Je savais qu’i y avait eut Scott et Isaac avant lui, et peut-être qu’il y en avait eut d’autres, mais mon père n’avait pas l’air de le savoir. Donc soit, j’avais agi dans son dos ; ce qui ne serait pas surprenant ; soit-il ne voulait rien dire ; ce qui ne serait pas surprenant non plus.