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Dim 26 Mar - 12:20
     

Timotheus K. Reed ♦ Emma G. Dietrich

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D
ans l’épisode N°1 : It’s a match ! Une rencontre parfaite, un rendez-vous presque parfait, dans un restaurant parfait. Mais la soirée à pris un tout autre tournant. Tim passe sa soirée à tester Emma, lui demandant de le blessé. Cette dernière surprise et choqué par le druide et la découverte de ses pouvoirs, à pris un malaise.

Dans l’épisode N°2 : Emma, c’est réveiller attacher dans le lit, comprenant ce qu’il lui est arrivé. Elle cède et tombe sous le charme de Tim, acceptant de coucher avec lui, mais aussi beaucoup plus. Elle accepte de devenir sa soumise, elle accepte de commettre un meurtre pour lui, comprenant qu’elle ferait tout pour lui. Mais avec sa jalousie excessive, elle dépasse une nouvelle fois, la limite et l’histoire se termine par un nouveau malaise.

Mais avant de vous parler du malaise, laissez-moi vous rafraichir la mémoire. Si, j’en avais perdu le contre, si j’en étais arrivé au point de vouloir le tuer, de vouloir rentrer chez moi, ce n’était pas pour rien. Je ne perdais jamais le contrôle et surtout pas pour rien, je pense que vous avez compris que, je suis de nature pacifiste. Que, je préfère largement l’ignorance plutôt que la violence, mais en réalité, c’était tout autre chose. Au fond de moi, c’était un combat en continue. J’essayais de combattre ma rage, la rage qu’il avait réveillée en moi. Mais c’était impossible depuis que, je m’étais Sali les mains avec cette soubrette d’Espagnole. Je ne ressentais presque aucune émotion, la seule émotion que, je pouvais ressentir était lorsque, j’étais à ses côtés. Il ne lui suffisait que d’une caresse pour me réveiller, pour réveiller ce que, je ressentais pour lui. De la haine, de le gène, mais surtout de l’amour. Je pouvais essayer de me voiler la face encore et encore, je ne pouvais plus continuer à cacher mon amour et ma jalousie. Je ne pouvais pas me contenter d’un simple, je pense ressentir un truc pour toi. Enfin, je n’avais eu aucun mal à lui avouer mes sentiments pour la première fois. C’est peut-être ça qu’il n’avait pas compris ? Que c’était la première fois que, j’avouais ça à un homme. Je ne pouvais pas me contenter d’un, je ressens un truc, mais tu auras jamais plus… N’import qu’elle autre femme aurait pris la fuite, sauf si elle recherche uniquement un plan cul. Mais, ce n’était pas mon cas. J’avais été trop de fois humiliées par ses idées de sexe, par lui ou un autre.

Je ne savais pas ce qu’il m’était passé, c’est comme si ce nouveau voile, c’était installer devant mes yeux. Au moment précis ou cette idiote avait enlevé sa culotte, mais c’était quoi ces femmes ? Elle n’avait donc aucun respect pour leur propre personne pour enlever leurs sous-vêtements à la première demande ? Ma jalousie prenait le dessus une nouvelle fois, le simple fait de voir sa main tenir la jupe me donnait envie de tuée cette pauvre fille qui était sans doute très mal à l’aise. J’étais hyper compétitrice et pour moi, l’important était de gagner et, je sentais que, je perdais en sentant son sexe gonflé contre moi. Mais, non, je ne voulais pas qu’il ressente quelques choses pour une autre fille. Je devais être la seule et l’unique femme dans sa vie, mais malheureusement, j’avais compris que ce n’était pas le cas. Il ne cherchait pas la même que moi dans un couple, il cherchait à s’amuser, il cherchait tout autre chose et ça, je ne pouvais pas l’accepter.

Je ne pouvais pas me contenter d’un sourire, c’était quand même mes sentiments qui étaient en jeu. Il devait comprendre qu’il allait certes sûrement devenir mon patron, mais, je ne voulais pas suivre les thermes du contrat en étant uniquement présente que pour satisfaire ses envies. Il fallait qu’il comprenne que, je voulais plus et si, je voulais plus c’était que, j’avais des sentiments à son égard. Tant pis pour la punition qu’il allait m’infliger, je ne pouvais pas me laisser faire une nouvelle fois. Même si, rester sur lui dans cette baignoire aurait été parfait. Je voulais partir le plus loin possible, j’en avais besoin, je devais réfléchir tête poser pour prendre une décision. Avais-je réellement envie de rester avec lui et de l’écouter au point de m’amuser avec d’autre fille ? Alors que, je n’étais pas du tout attirer par les femmes. Ma propre meilleure amie avait tenté une approche qui n’avait pas vraiment marché, je ne pouvais pas coucher avec ma meilleure amie qui était en plus de ça une femme. Rien que de penser à cette scène me donne la nausée, j’étais attiré par les hommes même pas par les hommes. J’étais attiré par Tim, j’avais des sentiments pour Tim et ce n’était que Tim et personne d’autre.

Pourquoi j’avais perdu le contrôle de moi-même ? Car, je me rendais compte qu’il venait de briser mes rêves, mon cœur. J’acceptais son côté psychopathe, mais comment accepter de se donner corps et âmes pour un homme qui ne vous aime pas en retour, c’était impossible et il ne le comprenait pas. Je voulais l’impressionner, j’aurais été capable de tout pour lui, mais tuée ma propre famille me semblait impossible. Je secoue la tête vivement « La meilleure des souffrances pour ma mère, c’est l’ignorance » Je trouvais cette punition sévère déjà, ignorer ma propre mère, même si elle n’avait jamais cherché à me contacter était dur. Je pense que de perdre un enfant est la pire des punitions qu’on pourrait avoir. Il ne le savait pas, mais s’il ne voulait pas me perdre, il ferait mieux d’éviter d’approcher et de faire du mal à ma famille, c’était une chose à ne pas faire.

Je savais que, j’allais amèrement regretter le fait de lui tenir tête, regretter d’avoir assommé une nouvelle employée. Le choc de la bouteille contre sa tête résonnait dans ma tête comme un bourdonnement, si, j’aurai pu. J’aurais sans doute continué ma torture en enfonçant chaque bout de verre dans son corps, lui paralysant chacun de ses membres. Mais entre la douleur de ma main et les sentiments contraires que, je ressentais, j’avais besoin de sommeil et d’un pansement dans l’immédiat. Je refusais qu’il m’approche et me soigne, comme je refusais de passer la nuit à ses côtés. Je pensais tellement chaque reproche que, je lui avais fait. Je pensais vraiment qu’à ses yeux, je n’étais qu’un jeu. Et, je ne comptais plus attendre son approbation, je partais ce soir, quitte à partir à moitié nue, j’avais sa chemise sur les épaules et il était tard, je ne risquais pas de croiser bien grand monde.  

Mais alors que, je lui avais tourné le dos en direction de la sortie. Il ne lui avait fallu qu’une fraction de seconde pour se retrouver à mes côtés et me prendre le bras. J’essaie tant bien que mal de me défaire de son contact « Laisse-moi ! » Mais même si, j’essayais de me défaire de son contact. J’étais, dans tous les cas, coincée entre le mur et lui, je ne savais même pas comment, j’avais réussi à me retrouver coincé là. J’étais tellement hypnotisé par son regard que, je ne savais plus quoi faire, je voulais de nouveau rester à ses côtés. Sa caresse me dit fondre le cœur, j’appuyais sans le vouloir, ma joue contre sa paume de main, juste pour le sentir d’avantage. « Arrête c’… » Je n’avais pas eu le temps de répondre que, je m’étais de nouveau retrouvé dans le noir complet, sans avoir le contrôle de mes jambes. Sombrant doucement dans les bras de Morphée, je n’avais pas compris ce qu’il venait de se passer. Tim venait pourtant de s’excuser, m’expliquant que, j’avais raison. Je pensais sérieusement qu’il avait compris et surtout qu’il comprenait ma jalousie, mais bien au contraire, cette approche digne des plus grands psychopathes, n’avait pour but que de m’attendrir pour me piéger. Et, il m’avait tellement bien piégé que, je n’avais pas vu venir sa main sur mon front et le choc qui suivit.

Je n’avais senti aucun transport, une nouvelle fois, je ne ressentais rien. Ce fut qu’une vive douleur à l’arrière du crâne qui me réveilla, j’ouvre doucement les yeux et fronce le regard « Ma tête… » Je pensais que tout cela n’était qu’un rêve, qu’il ne, c’était rien passé. Que cette coupe de champagne était tellement bonne que, j’en avais eu une grosse migraine et qu’en me retournant dans le lit, j’aurais le droit au doux visage innocent de Tim qui termine sa nuit. Mais non, j’étais allongé sur une table d’osculation, j’avais eu l’occasion de passer quelques nuits sur ses tables et … Ce n’était pas agréable. Je fus prise d’une violente tachycardie, la panique pouvait largement se voir sur mon corps qui tremblait. « Où je suis ? » Ma voix commençait à trembler, ce n’était pas la chambre de Tim. C’était une pièce froide et, je ne savais pas comment, j’avais fait pour me retrouver une nouvelle fois en sous-vêtement sans souvenir. Je pouvais voir les tubes à essai, les outils, les produits et le dos de Tim qui était occupé. Je secoue vivement mes poignets pour essayer de me libérer de ces liens « Tim… » Je ne savais pas quoi dire, je ne savais plus quoi faire, j’étais paniquée et angoissée. Je savais qu’il était capable du meilleur comme du pire et, si j’étais allongé ici, c’était sûrement que pour le pire « Je t’.. » Je secoue la tête et continue de tirer et de bouger sur la table pour le déconcentrer et qu’il me relâche « Que vas-tu me faire ? »


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Dim 26 Mar - 18:34
What goes around, comes all the way back around
Tim ft. Emma

 

Mon esprit n’arrêtait pas de se questionner sur la marche à suivre, devais-je lui faire du mal ? Ou plutôt être un incorrigible romantique à nouveau et me faire pardonner ? Ce n’était pas vraiment ma façon de faire en réalité, et plus le temps passait, plus Emma me décevait alors qu’elle était sur un piédestal, tout en haut du mérite que je pouvais accorder à une femme qui serait ma compagne. Au début de la soirée, elle avait été curieuse et intéressante, je l’avais mise au défi et elle n’avait pas tenu le choc. Pour ensuite la préparer au pire, une baise avec moi, une torture à effectuer, elle avait réussi toutes les épreuves et je ne pouvais pas rêver mieux comme assistante. Mais peut être l’avais-je trop vantée pour qu’elle me déçoit autant, une simple provocation dans sa jalousie intérieure et boum, je n’étais plus l’homme qui lui fallait, je ne pouvais pas décemment placer ma confiance en quelqu’un d’aussi instable. Je m’entourais uniquement de gens loyaux, fidèles, et parfaitement voués à ma cause. Celle du pouvoir. En échange de quoi, j’offrais une partie de mon pouvoir ou simplement de l’argent, pour Emma, j’étais prêt à partager mon lit, ma place et mon pouvoir dans la ville et même au-delà. Alors juste parce que j’avais titillée un peu notre nouvelle servante elle m’avait fait une crise de jalousie ? Je pouvais sentir sa rage, son combat intérieur qui la retenait de me frapper à nouveau. Honnêtement, je pense que je l’aurais tuée si elle l’avait fait. Je ne supportais pas qu’on puisse avoir l’idée de me faire violence, ne serait-ce qu’un peu et généralement, les gens n’y survivent pas indemne. L’alpha ours que j’ai combattu peut en témoigner, lui aussi avait été assis dans mon laboratoire, allongé même, prêt à subir les pires tortures. En l’occurrence pour Emma, je n’avais pas encore vraiment d’idée sur la marche à suivre, certes je l’avais assommé violemment contre le mur pour la faire enfermer en ces lieux, mais je n’avais pas vraiment réfléchi, c’était simplement par pur vengeance pour ses mots. Elle m’avait clairement dit ne plus vouloir dormir à mes côtés et vouloir même partir d’ici. Il fallait bien que je la fasse revenir à la raison, elle restait et demeurait ma prisonnière, même si c’était peut-être ma future compagne. Elle n’avait nullement le droit de remettre ça en doute, j’avais promis à Nix de faire le nécessaire si elle n’était pas capable de nous suivre. Et pour Nix, j’étais prêt à tout. Tout le monde en avait parfaitement conscience. Mais mon envie de vengeance et la peine que je pouvais ressentir à l’égard d’Emma ne m’avait pas transformé en monstre, je l’avais soigné, pour ne pas qu’elle meurt d’hémorragie. Elle était tout près de moi, allongé sur cette table, je préparais mes instruments, vaguant à mes occupations mais surtout, j’étais différent d’il y a six heures.

En effet, le reste de la nuit n’avait pas été calme, plutôt agité enfaîte, je n’avais nullement l’envie de dormir même si c’est ce que j’avais prévu, j’avais encore de la puissance à accumuler, et six heures me lassait largement le temps pour le faire. Je n’avais pas prévu d’agir si vite mais c’était devenu une obligation, je devais prouver à Nix que j’étais capable d’avancer, même l’esprit un peu embrumé par l’idiotie qu’est l’amour. C’est pourquoi j’avais rassemblé nos hommes, en laissant bien évidement une bonne poignée pour surveiller Emma et le bâtiment, les envoyant suivre un schéma très précis. Cette nuit, 6 sacrifices allait avoir lieu, 3 de chaque. J’allais enfin devenir un vrai et puissant Darach. Et même si la chose nous avait pris plusieurs heures, quasiment 4. Nous avions réussi à sacrifier les six personnes. Je pouvais sentir désormais le pouvoir couler à flot dans mon corps, j’étais un autre homme, encore plus puissant, plus sûr de lui. Et les habilités que j’avais obtenu était extraordinaire, j’étais plus fort qu’un alpha, je pouvais soulever des kilos et des kilos sans me fatiguer. Et je possédais désormais un pouvoir psychique des plus intéressant, la télékinésie. Bien sûr, les récits vantaient les pouvoirs des druides maléfiques mais rien n’en disait les détails. Aujourd’hui j’étais la preuve même de notre puissance, de la puissance des forces maléfiques. Bien entendu, excepté nos hommes, personne ne devait être au courant, pas pour le moment, pas jusqu’à que ce soit utile. J’avais fait disparaître les corps grâce à ma petite harpie adorée. Elle aimait les dévorer jusqu’à la moelle après les sacrifices. Et je n’allais pas m’y opposer, c’était une envie très utile pour cacher des corps, parfaitement utile même.

Plus tard, j’étais retourné au laboratoire, me préparant au réveil d’Emma qui n’allait pas tarder, évidement, en premier lieux, je prenais bien soin de vérifier toute mes fioles, de tester un peu mes pouvoirs, ma nouvelle force. Je pouvais déplacer les objets rien qu’en les regardant et en y pensant très fort. Je pouvais comprimer les corps humains jusqu’à les compresser tellement qu’ils en meurent. Je pouvais aussi les immobilisés par la pensée, ou même les forcer à ne plus parler en bloquant leur gorge. Tout était parfaitement incroyable, ça ne me donnait que des envies de pouvoirs encore plus grande. Et concernant Emma, elle avait fort à craindre pour la suite, car si j’étais déjà dangereux avec mes pouvoirs de guérisons, j’avais désormais des pouvoirs offensifs qui faisait que je ne craignais plus personne. J’adorais l’idée de sortir, tester mes nouveaux pouvoirs, mais malheureusement, j’avais promis à Nix d’être là pour midi. Et ça me laissait quelques heures pour préparer Emma et juger si elle était apte à nous suivre ou non. Si elle regrettait ses actes et ses gestes, et je comptais bien la manipuler comme jamais je ne l’avais fait. Et justement, en parlant de la demoiselle, je pouvais entendre sa voix faible et fébrile dans mon dos. Elle se demandait ou elle était, et bien j’étais tenté de répondre : En enfer, mais je m’abstenais, je ne voulais pas la bouleverser, ce n’était clairement pas dans mon intérêt. « Tu es dans mon endroit de jeu favoris. » C’était vrai, cet endroit était mon terrain de jeu à moi, rien qu’à moi, je l’aimais tellement. J’adorais vivre ici, d’autant plus que les produits aux alentours étaient tous des plus dangereux et impressionnant, il y avait des élixirs de rage, de soin, de beauté, de métamorphose, tout ce qu’il fallait pour être un bon druide et un bon Darach. Elle m’appela, ayant enfin remarqué ma présence, je me tournais simplement, montrant un visage interrogateur, je me demandais ce qu’elle allait bien pouvoir dire. J’avais entendu un début de phrase, elle voulait vraiment me dire je t’aime maintenant ? Ou peut être autre chose. En tout cas, elle souhaitait savoir ce que j’allais faire d’elle, mais la vérité, c’est que je l’ignorais moi-même. « Je ne sais pas encore… » Je me retournais, lui montrant un scalpel avec un grand sourire. « Te tuer peut-être ? » Je lui laissais quelques secondes pour paniquer avant de rire et de le poser. « Relax chérie, je suis de bonne humeur, je vais peut-être seulement te torturer. » Je la regardais d’un regard sadique et pervers, m’approchant et caressant sa mèche de cheveux. Murmurant légèrement, « Alors… Tu m’aimes toujours… ? » Amusé de ma bêtise, j’attendais impatiemment sa réponse.


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Dim 26 Mar - 20:30
     

Timotheus K. Reed ♦ Emma G. Dietrich

What goes around, comes all the way back around
C
ombien de temps, c'était écouler entre ma perte de connaissance et mon réveil ? Je ne savais pas, la seule chose que, je savais était que, je regrettais d'avoir perdu le contrôle une nouvelle fois. La jalousie était une chose que, je ne savais pas contrôler. Une chose que, je n'avais encore jamais connu. Je regrettais une nouvelle fois de ne jamais avoir eu de petit ami, car si j'en avais eu un. Depuis le temps, j'aurai sans doute pris à contrôler ma jalousie à contrôler mes pulsions et mes idées. Je n'aurais pas eu les regrets que, j'avais actuellement. Non, je ne l'aurais pas déçu, car même s'il ne l'avait pas dit, c'était certain. J'étais prête à prier sur le fait qu'il était déçu de moi et de mes réactions à chaque fois, et comment, je le savais ? C'était tout bête, je le lisais dans son regard. Son regard ne le trahissait jamais, il avait le regard perdu dans sa salle de bains, un regard dans le vide. Tellement dans le vide que, je savais qu'il réfléchissait à, comment me la fermer. Mais surtout comment me faire regretter mes mots, je n'avais pas réfléchi une seule minute avant de déballer mon sac. Mais c'était dans ma nature, je n'aimais pas cacher ce que, je ressentais et encore moins ce que, je pouvais penser de la personne. Et à ce moment, je ne pensais rien de bon le concernant. Je lui avais avoué avoir des sentiments à son égard, je lui avais avoué pouvoir donner ma vie pour lui et, j'étais sérieuse. Je serais même prête à sacrifier ma vie pour sauver la sienne ou même celle de Phoenix si cela pouvait le rendre heureux, mais était-ce encore d'actualité ? Surtout maintenant qu'il m'avait déçu une nouvelle fois.

Je ne savais pas comment ça marchait dans sa tête, je ne savais pas à quoi il pensait au moment ou il m'avait proposé un plan a trois avec sa servante. Enfin, à mes yeux, c'était ce qu'il proposait. Il me montrait qu'il avait dû pouvoir sur son personnel, je n'en avais jamais douté, je savais qu'il avait du pouvoir sur ,n’importe qui, il suffisait de me regarder. Mais de là a me proposer de poser ma langue sur elle, jamais de la vie. Lui qui disait me connaître, il se trompait largement sur ma personne. Mais maintenant que, j'étais plus calme. Je comprenais doucement que tout cela n'avait été qu'un jeu pour lui, il testait simplement mes limites. Donc oui, je regrettais de mettre une nouvelle fois laissée avoir par mes sentiments et, je regrettais aussi d'être tombé dans ses bras, mais, je regrettais par-dessous tout, de ne pas avoir compris son message plus tôt. C'était comme ça, malheureusement. Nous n'avions pas la même façon de penser et tout me portait à croire, que ça n'irait qu'en empirant avec le temps. Si une simple crise de jalousie attirait autant de haine en moi, qu'en serait-il le jour où il me brisera vraiment le cœur ? J'étais incapable de lui faire du mal et pourtant, j'avais parfois envie de lui arracher la gorge.

J'avais été réveiller en plein rêve, un rêve merveilleux qui me surprenait quand même. J'étais amoureuse de lui au point d'en rêver, au point de rêvée d'une vie parfaite à ses côtés. Une vie où il n'aurait pas toute ses idées perverses en tête, une vie ou notre amour serait simplement parfait ! Mais cette vie, je n'en voulais pas. Je voulais d'une vie d'aventure, je voulais d'un homme qui me fasse sentir que, j'étais vivante, que le danger existait qu'il me prouve qu'il était l'homme le bon que, je ne pouvais retrouver en un autre. Et, j'avais tout gâché une nouvelle fois. Mais, même si mon envie de rattraper mes erreurs et de lui prouver que, j'étais désolée d'avoir craqué. Il y avait toujours cette petite voix en moi qui me disait qu'il n'était pas fait pour moi, qu'il ne représentait qu'une seule chose pour moi, la mort !

Le froid, la douleur, la migraine m'avaient doucement tiré de mes doux rêves. J'avais tellement mal à la tête que, je souhaitais me rendormir de nouveau. Mais, j'avais froid, j'étais beaucoup trop inconfortablement allongé sur ce lit qui n'en était pas un. J'étais en sous-vêtement et, je ne savais même plus où j'étais. En une nuit, j'avais été transporter à gauche et a droite sans aucune explication, sans aucun accord de ma part. Je me sentais plus objet qu'autre chose à l'heure actuelle. La panique aussi était un sentiment qui me traversait, mais comment ne pas être paniquée en se voyant attacher sur cette table. J'avais rapidement compris que, j'étais dans une salle de soin ou plutôt dans son laboratoire. Et sa phrase me confirmant qu'il s'agissait de son endroit de jeu favori ne m'avait pas vraiment réconforter. « Ton laboratoire...» Cela ne présageait rien de bon pour moi, si j'étais attaché dans son laboratoire, ce n'était sans doute pas pour rien. Il avait pris une décision sur mon futur et, je ne pouvais m'empêcher de penser qu'il allait me faire regretter mes actes en me tuant. J'essayais de me réinstaller pour voir ce qu'il touchait, ce qu'il avait à proximité de lui pour me donner une idée de ce qu'il préparait. Mais, je n'y comprenais pas grande chose. Je ne connaissais que les objets médicaux, je ne pouvais donc pas poser de nom sur le contenu des bocaux.

J'essayais d'attirer son attention de plusieurs manières différente, tirer sur mes liens n'avait pas marcher, en réalité cela me faisait plus mal qu'autre chose. Tellement mal que j'en grimaçais, il ne me restait que la plus simple des solutions. L'appeler d'une voix douce et ça marchait, j'évitais son regard ne fixant qu'une chose que, je connaissais bien le scalpel. C'était vraiment le moment de me rattraper, j'allais lui dire que, je l'aimais que je fus désolée pour mon dérapage que, je ferais ce qu'il lui semblera bon pour qu'il me pardonne. Mais, je ne pouvais pas... Les mots n'arrivaient plus à sortir de me bouche, comme si je doutais. Non pas que, je doutais de mes sentiments, mais plutôt de ce qu'il pourrait en penser. Que, je l'utilise en passant par les sentiments ? Et ce n'était clairement pas ce que, je voulais. Il devait penser de lui-même, j'étais prête à tout accepter. Et la sentence était tombée, c'était bien la mort. Mes yeux c'étaient très rapidement remplis de larme, j'étais sur le point de craquer acceptant mon triste sort avant qu'il ne change d'idée. « Si c'est ce que tu as décidé...» Pourquoi j'étais si calme ? Comment, je réussissais à être si calme ? C'était une bonne question et, je n'en avais pas la réponse. Je le regardais approcher, fermant doucement les yeux à son toucher. J'aimais ça et, je me retenais de pousser ma tête de peur de recevoir un coup de scalpel dans le visage. Je n'avais pu retenir un petit soupire à sa question « Quoi que tu fasses, quoi que tu dises... je t'aimerais toujours » Je racle doucement ma gorge pour ne pas exploser en sanglot, je ne savais pas ce qu'il comptait faire et, j'étais morte de peur. « Sache que, je suis sincèrement désolée. Je ne pensais pas tout ce que, j'ai pu te dire tout à l'heure. J'essayais seulement de t'atteindre.» Je savais que les mots faisaient souvent beaucoup plus de mal que les gestes, les coups partent avec le temps, mais les mots... Restaient toujours présent dans le cœur et dans la tête. « Je ne veux pas te perdre et, je suis prête à tout accepter pour me faire, pardonner et te prouver mon amour, je te l'ai dit Tim. S'il faut mourir pour toi, je le ferais, je donnerais ma vie pour sauver la tienne. Donc oui, je t'aime et, je n'ai pas peur de le dire »



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Lun 27 Mar - 8:50
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Tim ft. Emma


Avoir du pouvoir était une chose, l’utiliser à bon escient en était une autre. Les druides étaient toujours au service de la nature, voulant ramener l’équilibre des choses, une vie pour une vie, un pouvoir pour un pouvoir, vous avez compris le principe. Pour les Darach c’était différent, nous utilisions la nature, nous la soumettions, la corrompant. Les sacrifices servaient à recevoir le pouvoir, mais aussi à le payer, ainsi, la nature ne reviendrait jamais réclamer son dû et voilà pourquoi le prix était aussi cher payé. La vie humaine était la monnaie la plus puissante dans le monde de la nature, prendre une vie était quelque chose d’immuable, qui changeait une bonne fois pour toute la pureté d’un cœur. En ce qui concerne le miens, il devait être plus noir que les murs de ma salle de bain. Mais c’était le prix à payer pour avoir des pouvoirs magiques. J’étais prêt à tout pour devenir plus puissant, imaginez un peu la combinaison entre la science et mes pouvoirs, mes connaissances de druide m’apprenait déjà à me défendre et à défendre mes proches, mais également à transformer les choses. Maintenant, avec de tels pouvoirs, j’étais devenu tellement puissant. Selon les mythes et légendes, il ne me restait plus qu’un sacrifice à faire. Enfin, 3 sacrifices mais pour un seul pouvoir plutôt, celui de la protection, il fallait que je sacrifie trois parents, trois garants qui protège leur famille. Et en y repensant, peut être que je devrais vraiment envisager de sacrifier la famille d’Emma pour lui enlever ce lourd poids derrière elle. Sans famille, elle serait totalement libre de ses actes et de ses pensées. Mais me le pardonnerait-elle ? J’en doutais, peut être que finalement, la fatalité de notre relation était la déchéance.

Je savais qu’au fond d’elle, ses sentiments étaient contradictoires, elle m’aimait réellement, si rapidement, le coup de foudre sans doute, ou l’envie d’aller dans un chemin qu’elle ne connait pas, vivre d’une passion puissante était la chose la plus incroyable que la vie pouvait offrir avec un compagnon. Mais elle voulait également me faire du mal, me punir pour mes actes, mais ça n’avait pas d’importance, je n’en avais rien à faire de ce qu’elle voulait me faire, j’étais intouchable désormais, plus personne n’oserait poser la main sur moi, même elle, et j’allais m’en assurer. Cette pensée me donnait des envies de meurtres, j’avais envie d’en finir, de lui trancher la gorge en la regardant se vider de son sang, me suppliant de la garder proche de moi, même dans la mort, mais j’en étais plus ou moins incapable, j’aurais voulu faire ça pendant son sommeil, j’y avais réfléchis au retour, ma vie aurait repris son cour, j’aurais fait des expériences, j’aurais servis Phoenix, il n’y avait pas mieux comme vie que de servir un homme qu’on admire et qu’on aime comme un frère. Je devais m’estimer heureux, et pourtant, j’avais été incapable de la tuer, je caressais seulement son visage avec mes doigts, me demandant comment faire pour que ce soit sans douleur et rapide, mais je m’étais résigné, préférant plutôt lui parler, écouter ses excuses qu’elle allait probablement faire, son instinct de survie allait forcément prendre le dessus sur sa colère et sa rage, j’étais prêt à l’entendre.

Au son de sa voix, j’avais souris, bien entendu, j’avais pris soin de lui cacher, mais sa voix m’avait déjà manquée, sa douce voix qui me donnait envie de la faire taire d’un coup de langue dans sa bouche. Je l’avais de nouveau provoqué, le but étant de jouer un peu avec elle, de lui faire peur, et en effet, elle semblait terrifier à l’idée de mourir, c’était une bonne chose, l’instinct de survie était primordial pour survivre ici, et même n’ importe où. Je m’approchais d’elle, jouant avec sa peur, la faisant mienne. « Oui c’est ce que j’ai décidé… » Ses yeux se remplissaient de larme et j’avais une forte envie de la faire pleurer pour une bonne chose, n’était-elle pas assez forte pour me tenir tête ? C’est forcément plus difficile quand je suis habillé et dans mon laboratoire, comprenait-elle enfin qui j’étais réellement ? Un psychopathe sans cœur ? Il fallait qu’elle admette ça, ça serait plus facile pour moi. Je voulais voir ce qu’elle allait répondre à ma question, j’avais repris le scalpel de la table, m’approchant doucement, j’allais peut être la torturer avais-je dit, mais la vérité, c’est ce que je faisais déjà depuis le début de la conversation, même depuis le début de notre rencontre ,je voulais qu’elle se rende compte de la puissance de son amour pour moi, je voulais qu’elle goûte ce doux plaisir d’être supérieure aux autres mais rester inférieure à moi, c’était tout ce que l’avenir lui réservait, être la femme du conseiller du roi Ivian. Et voilà qu’elle m’avoua une fois de plus ses sentiments, c’était tellement plaisant à entendre et si facile à déclencher, j’étais maintenant tout proche d’elle, scalpel à la main, inclinant ma tête sur le côté, l’écoutant attentivement, hochant ensuite la tête après son long discours. « Et bien… Que d’amour dans tes paroles, c’est si touchant… » Évidement, je disais ça avec beaucoup d’ironie, on aurait dit un malade mental qui s’amusait avec son ex-femme. Mais la vérité était tout autre, ses paroles m’avaient effectivement touché, j’avais presque envie de lui laisser une seconde chance, mais ce serait trop facile, et rien n’étais facile avec moi, surtout pas dans mon laboratoire, je n’y allais jamais pour rien, dans cet endroit, j’étais capable de tout. J’approchais ma bouche de son oreille, le scalpel venant se frotter doucement contre la joue opposée, parlant à voix basse, bougeant légèrement la tête pour bien qu’elle m’entende. « Oh mais tu as réussis… » Je marquais une pause, un léger sourire s’étirant sur mon visage. « … A m’atteindre… » Je me retirais ensuite, ses mots résonnait encore dans ma tête. J’avais une envie de lui trancher la gorge pour ne plus devoir ressentir ce genre de sentiment de déception. Mais d’un coup et sèchement, je m’élançais à nouveau contre son oreille, parlant de la même voix. « Tu veux te faire pardonner ? Alors p.r.o.u.v.e l.e m.o.i. »


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Lun 27 Mar - 12:40
     

Timotheus K. Reed ♦ Emma G. Dietrich

What goes around, comes all the way back around
M
on dieu, c’est vraiment moi qui venais de dire ça sans aucun gène ? J’avais du mal à y croire, comment avais-je réussi à avoir autant confiance en moi, surtout dans la position délicate dans laquelle, je me trouvais. J’aurai dû lui dire tout cela après avoir couché avec lui, après avoir fait l’amour avec lui. Il parait que c’est le meilleur moment pour avouer ses sentiments, même si, je l’avais déjà avoué pendant la torture. Là, c’était tout autre chose. Je ne voulais pas lui faire croire qu’il s’agissait de mon instinct de survie, j’allais lui prouver. Je n’avais pas encore d’idée en tête et, je ne savais pas comment faire pour lui ouvrir mon cœur. Je pourrais parler et parler pendant des heures, je savais qu’il était insensible à mes déclarations d’amour. Souvenez-vous juste de sa première réaction ? Ce n’était pas le moment, c’était beaucoup trop tôt pour lui. Il lui fallait du temps et, je comptais lui pardonner son petit dérapage et lui accorder une dernière chance.

Mais dans l’histoire, j’étais la personne qui avait besoin de temps. J’étais la personne qui avait besoin d’une seconde chance, après tout, c’était moi qui étais attaché dans ce laboratoire à attendre qu’il agisse et qu’il me fasse quelques choses. Mais, je savais au fond de moi-même qu’il ne me ferait rien. Pour preuve, il m’avait une nouvelle fois soignée. Je ne le comprenais pas, je ne comprenais pas ce qu’il se passait dans sa tête. C’était comme s’il refusait de me laisser partir, comme s’il voulait à tout pris me garder enfermer dans ce bâtiment. Était-ce sa propre façon de me prouver ses sentiments ? S’il n’avait aucun sentiment, il aurait tout simplement pu me laisser, partir et reprendre le court de ses activités tout comme moi. Je ne l’aurais jamais trahie, je n’aurais jamais raconté à personne même à meilleure amie ce que, je savais de lui. Je n’aurai jamais pu le trahir et, je ne pourrais jamais le trahir même s’il commet l’irréparable, je l’aimais de trop pour le trahir.

Il pouvait en douter oui, car, je n’avais fait que prouver le contraire. Laissant mes sentiments prendre le contrôle, j’en avais tellement honte que mon regard était resté fermer tout le long de son approche. Je n’osais plus parler de peur de le vexer, je ne voulais pas une nouvelle fois dire une parole de travers sans le vouloir. Il connaissait maintenant la partie de moi, curieuse, gentille, romantique, très jalouse, soif de pouvoir, et même sadique. Mais il ne connaissait pas tout, sous l’effet de la peur et de la colère, j’étais vraiment incontrôlable. Je lui avais pourtant prouvé à plusieurs reprises ce soir et, je me l’étais prouvé par le passé. Je n’avais jamais parlé de ses excès de colère à personne, j’essayais simplement de me calmer en pratiquant le yoga ou même la boxe quand ma rage devenait beaucoup trop incontrôlable.

C’était tellement le trouble dans ma tête et dans mon cœur que, je ne savais plus quoi penser. J’avais vraiment envie de me faire pardonner et de donner une chance à mes sentiments lui donner une chance à lui, mais il est clair que, j’avais aussi l’envie de le tuer de mes propres mains. C’est ce sentiment contraire que, je ne comprenais pas. L’envie de le tuer et de lui faire découvrir l’amour, ce qu’est le réel amour. J’avais envie de prendre de l’alcool, de prendre tellement d’alcool que, j’en oublierais toutes ses questions qui se bousculaient dans ma tête. Et encore une nouvelle envie dans ma vie, je n’avais encore jamais pris de cuite, ça ne faisait pas vraiment partie de mes activités principales. Je l’avais dit, je n’avais que mon travail dans ma vie. Je comptais tellement sur mon travail que là de suite, une larme, c’était échapper de mon œil clos. Je réalisais que, je pourrais plus toucher de corps de ma vie sauf pour les torturer. Je voulais devenir chirurgien, non pas pour sauver les gens, plutôt pour connaître la limite du corps humain. Mais là de suite, si je pouvais décrire ma propre maladie.

Je dirais que, je souffre d’une dépression réactionnelle. Une dépression liée à la peur de le perdre lui de perdre mon travail de perdre ma vie… Une dépression qui allait sûrement se voir à mes réactions, car, je n’en avais juste aucune. C’est peut-être de là que je tenais mon calme. Mais, j’avais besoin qu’il me réconforte. J’avais besoin qu’il me fasse sentir une dernière fois ce qu’était l’amour, avant de perdre la vie. Même s’il me faisait terriblement peur, je savais qu’il était capable de me donner un minimum d’amour. Mais, plus je le voyais s’approcher, plus je n’arrivais plus à contrôler ma peur. Je savais qu’il était celui qui menait la danse depuis le début, mais, j’avais fait l’erreur de vouloir lui tenir tête, l’erreur d’avoir voulu mener la danse à mon tour, une erreur qui ne se produira plus, il était le maître du jeu et moi, je n’étais que le fou du roi.

Mais même en étant la folle du roi, je n’arrivais pas à lui faire comprendre mes sentiments. Je lui avais clairement dit que, j’acceptais de mourir pour lui et sa réponse ? Incompréhensible pour ne pas changer, il venait vraiment de prendre ma petite déclaration d’amour avec humour. Je ne pouvais pas me retenir d’avantage, je ne pouvais pas me cacher derrière des sourires maintenant. J’étais allé trop loin et il ne me croyait plus, mes larmes coulaient sans que je ne puisse les retenir. Heureusement pour moi, il était beaucoup trop occupé à se nourrir de ma peur, a profiter de mes deux point faibles. Le son de sa voix dans mon oreille me faisait tellement trembler que, j’en serais les jambes. Mais je l’aimais tellement que, j’étais prête à tout lui offrir encore et encore. Il avait décidé de ma mort et, je sentais qu’il n’osait pas ou qu’il hésitait. Mais il m’avait demandé de lui prouver mon amour et, la sensation du scalpel contre ma joue m’avait donné une petite idée. Alors qu’il continuait à me parler, j’avais brusquement appuyé ma joue contre le scalpel. Un cri de douleur m’avait échappé, mais la souffrance était loin d’être terminée. Je me redresse brusquement, le scalpel avait suivi le tracé de mon mouvement, m’incisant de la joue jusqu’à la gorge. Un nouveau cri de douleur beaucoup plus puissance cette fois-ci résonnait dans la pièce. Je ne contrôlais plus mes larmes, ni même ma douleur. Je pouvais sentir mon sang sortir de ma longue plaie « Je t’aime.. » Mes yeux s’étaient grandement ouverts et plonger dans son regard, je tremblais encore plus, tremblement dû à la perte de sang. Voilà ma preuve ultime, lui offrir ma vie, lui prouver que ce n’était pas que des paroles que, je ne disais pas ça pour sauver ma vie. « Je te l’ai dit, tu es celui qui contrôle ma vie. » Dans quelques instants, j’allais être prise de violentes convulsions à cause de la perte de sang et d’une chute de tension. Ma vie était maintenant entre ses mains …


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Lun 27 Mar - 16:45
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Tim ft. Emma


Je pouvais lire entre ses mots son besoin de m’aimer, que je la réconforte et que je lui dise que tout le monde réunis ne pourrait l’atteindre tant que je serais là. Et c’était vrai, j’aurais pu la défendre encore et encore, mais je ne voulais pas lui faciliter la tâche, c’était trop facile de faire un caprice et d’avoir ce que tu souhaites. Mais elle n’était pas à sa place, je devais insister pour qu’elle comprenne bien ses torts, abuser du fait que j’ai des sentiments pour elle ne lui donne pas le droit de tenter de prendre le dessus avec moi, c’était beaucoup trop tôt pour qu’elle s’amuse à faire sa princesse avec moi, et surtout, elle n’en avait pas encore les capacités et le cran. C’était moi qui menais  la danse dans notre relation, et ça serait toujours le cas jusqu’à que j’en décide autrement. Pour qui se prenait-elle en assommant une employée totalement innocente, manquant de la tuer pour de la jalousie maladive et déplacée. Son geste m’avait mis dans une telle rage que je n’en étais même plus moi-même. Beaucoup ont déjà tenté de m’énerver, de me foutre en rogne pour que je fasse une bêtise et qu’ils en profitent, mais avant Emma, personne n’avait réussis. J’étais immunisé à la colère et j’en étais parfaitement fier, qu’est-ce qui avait changé ? Etais-ce vraiment cette blonde aux jolies formes et au teint si parfait qui me mettait dans cet état ? Quoi qu’il en soit, j’avais promis qu’elle serait mienne ou morte, et je comptais bien tenir ma promesse.

Je pouvais sentir qu’elle était prête à mourir pour moi, quand je m’étais avancé vers elle avec le scalpel, elle était effrayé, mais je pouvais lire dans ses yeux qu’elle était prête, quelle genre de femme pouvait être prête à mourir pour un psychopathe aussi rapidement ? Elle m’aimait vraiment, voilà qui promettait d’être des plus intéressant, allait-elle me supplier de l’épargner et de la laisser partir, ou allait-elle me prouver son amour comme je l’ai demandé. Cette vision me rappelait sa propre sœur, j’avais également hésité à la tuer il y a quelques années, elle n’était pas loin de percer ma véritable identité et ma manipulation, elle n’était qu’un jeu pour moi, contrairement à Emma, seulement une vide couille sans intérêt, mais sa beauté était également transcendante. Et c’était tout ce que je voulais d’elle, mais Emma était différente, non seulement elle était plus belle et charmante de sa sœur, mais elle me donnait aussi plus de mal, que ce soit pour la manipuler ou parce qu’elle me fait perdre le contrôle. Mais dans tous les cas, elle était bien plus intéressante que sa grande sœur qui n’était qu’une dévergondée avide de sexe, elle ne souhaitait que mes richesses et mon pouvoir, je sentais qu’Emma était différente, elle voulait mon amour, cette chose interdite qui se mérite tout autant que mon pouvoir. Bientôt, si Emma survivait, elle s’agenouillera devant Nix en prêtant allégeance et devenant pour ainsi dire, plus que mon employée, mais également ma compagne jusqu’à sa mort.

En tapotant sa joue du scalpel, j’espérais lui faire encore plus peur et qu’elle se mette à pleurer en suppliant ma pitié. Mais plutôt que d’être triste et en larme en voyant ma déception, elle avait fait tout autre chose, elle appuya sa joue contre l’outil de médecine, ce qui a eu pour effet de la faire saigné, j’avais un regard surpris, étonné, je ne m’y attendais clairement pas et j’eus même un bref mouvement de recul, n’osant même plus bouger l’outil de peur d’approfondir la blessure  et de la tuer sans le vouloir,  ce n’était pas mon objectif, je voulais une femme parfaite et je savais très bien qu’en la perdant, je n’allais pas avoir d’autre chance de ressentir ce genre de chose, mon cœur serait de nouveau immuable à tout sentiment, ne laissant plus rien passer, je ne serais plus que l’ombre de moi-même, il fallait que je reste concentré, la regardant faire, posant mon autre main sur son bras pour contenir ses mouvements, néanmoins, cela ne l’empêcha pas de s’entailler encore plus la joue, descendant jusqu’à son cou ou je pouvais voir le sang couler à flot, mon regard s’assombris donc ensuite, la fixant durement et violemment, elle n’avait pas le droit de me prendre de court, pas maintenant, c’était la fois de trop, comment pouvait-elle croire qu’elle avait le choix de ce qui allait se passer ici ? C’était moi qui décider dans mon laboratoire, c’était bien le seul lieu où il ne fallait pas me chercher, surtout pas me provoquer et encore moins me faire perdre le contrôle, je le perdais déjà de moi-même et elle n’avait pas à en rajouter. En voyant son sang couler et en reprenant mes esprits, je jetais le scalpel au sol, voyant du sang en dégouliner encore, tournant ensuite mon regard vers Emma qui perdait peu à peu ses esprits, sûrement à cause de la douleur. Je me précipitais vers elle, regardant le sang couler, j’avais bien entendu fait attention à ses douces paroles concernant l’amour qu’elle ressentait pour moi, mais j’étais pris de court et l’urgence s’empara de mon esprit, posant ma main directement sur la blessure, l’englobant avec hâte, la blessure commençant à se fermer d’elle-même, peu à peu pour qu’il ne reste que des traces de sang sur sa peau et sur ma main, que je retirais rapidement en la regardant pendant un moment avec de la regarder avec violence. « Qu’est-ce qui t’a pris inconsciente ?! » Je venais lui prendrais la gorge, l’étranglant légèrement, « Je suis le seul à pouvoir décider de ta mort ! Tu n’as aucun droit dessus ! » La lâchant péniblement et sèchement, elle m’avait de nouveau fait perdre le contrôle, je restais un moment au-dessus d’elle, sans réagir, la regardant… Avant de plonger vers ses lèvres et de l’embrasser fougueusement, ma langue noué contre la sienne avant de lui lâcher sèchement la bouche en me redressant. « Que vais-je faire de toi Emma Dietrich… » En référence à l’impuissance de pouvoir me contrôler face à ses actes insensées.





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Lun 27 Mar - 19:35
     

Timotheus K. Reed ♦ Emma G. Dietrich

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J
e savais que, j’avais une nouvelle fois franchie la ligne avec lui. Mais pour moi, il n’y aurait plus aucun retour possible sauf s’il en décidait autrement. Je ne voulais pas le prendre de court ou bien même le manipuler, je voulais simplement lui prouver qu’il était le seul à pouvoir contrôler ma vie. Mais, je n’avais pas vraiment eu le temps de lui expliquer. J’avais foncé tête baissé dans mon plan, comme à plusieurs reprises au cours de cette soirée. La toute première fois au restaurant quand, je n’avais pas réfléchi avant de lui sauter dessus pour le séduire. Alors que, je n’étais pas du tout ce genre de fille. Je me demandais même comment il avait fait pour avoir une érection à ce moment, aucun de mes faits et gestes n’était coordonner. C’était loin d’être glamour et sexy, très loin même et il était tellement manipulateur que, j’avais maintenant le doute de ses réactions. Ensuite le surprendre au lit alors qu’une fois encore, je ne m’y connaissais pas. Et pourtant, j’avais réussi à lui faire perdre ses moyens et surtout à le surprendre. Peut-être avais-je seulement besoin de le surprendre une nouvelle fois et de lui ouvrir les yeux, lui faire comprendre que même si, je prenais les devants. Il était celui qui décidait de ma mort.

Était-ce un simple coup de foudre ou l’amour, le vrai, l’unique ? C’était la seule réponse que, je trouvais à ma folie. Car, j’étais devenue complètement folle. Frapper par la folie et aussi par l’amour, la folie qui m’avait frappé n’était pas des plus douce. Je peux vous assurer que, j’entendais une bonne dizaine de voix dans ma tête. Certaine me disait de l’embrasser, d’autre de le laisser, tomber et essayer de prendre la fuite, d’autre me disais de me laisser tuée pour lui prouver mon amour, encore et encore des voix… J’avais vraiment l’impression qu’il réussissait à me rendre folle à chaque instant de ma vie. Moi qui étais une femme assez réfléchie et posée, qui réfléchissait plusieurs jours avant de prendre des décisions. Voilà que, je me retrouvais à prendre d’énormes décisions qui jouaient sur ma vie sur un coup de tête. Dans un seul et unique but, l’impressionner. Donc, j’en déduis qu’il ne s’agit pas d’un coup de foudre, mais en ce qui me concernait, c’était l’amour avec un grand A.

Mais, je savais que Tim n’avait pas craqué uniquement à cause de ma capacité à lui faire perdre le contrôle. Non, il y avait beaucoup plus que ça. Je serais prête à parier sur le fait d’être l’unique fille différente dans tout son groupe d’ex, de compagne, d’assistante de femme de ménage et tout ce qui pourrait toucher le sexe féminin. Il avait beau eu trouver deux femmes qui me ressemblaient par le caractère, en commençant par une femme qui était tout ce que, je détestais chez moi et terminant par une autre femme, blonde et timide chaste comme moi. Mais, je savais que, j’étais beaucoup plus qu’elle toute. Car, je n’en voulais pas à son argent, ni même à son pouvoir. Maintenant, je n’étais là que pour lui, j’étais uniquement présente pour lui apporter mon soutien et ne pas lui faire quitter son but dans la vie. Même si, je devais être complice de ses meurtres et sa folie. Qu’il en soit ainsi ! Contrairement à toutes ses autres femmes, je ne désirais qu’une place dans sa vie… ni de son argent ou du reste et, j’espérais qu’il me laisse une chance de vivre à ses côtés qu’il me pardonne une nouvelle fois.

Bon, je voulais peut-être le suivre dans sa folie et pour ça, j’étais prête à tout. La souffrance était une force et, j’avais besoin de cette force pour lui prouver ce que, je ressentais pour lui prouver qui, j’étais réellement. Mais même dans ma propre folie, je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir peur de la douleur, peur de la mort que, j’allais avoir. Mais, je ne pouvais pas ignorer sa demande. Je devais lui prouver mon amour et lui prouver que, je voulais vraiment son pardon. L’incision provoquée par le contact de ma joue contre son scalpel, n’avait suivi qu’un seul chemin jusqu’à ma gorge. La sensation de se sentir me vider de mon sang était enivrante, je me sentais devenir de plus en plus faible. Partir doucement vers un meilleur monde alors que, mon esprit lutait pour rester dans ce monde. Je ne voulais pas le laisser, ma place était ici à ses côtés et non dans un espace blanc et ennuyant. Je savais qu’il voyait la panique dans mes yeux, la peur, mais surtout la peine et, j’espérais qu’il comprenne mon geste.

Mais rien de tout ça n’était réel, je ne savais pas quoi lire dans son regard. Je ne savais même pas ce qu’il ressentait, j’essayais de me concentrer sur son regard bleuté de comprendre ce qu’il se passait au fond de lui. Mais la douleur que je ressentais était tellement puissante que, je ne pouvais plus contrôler mon corps, je me pliais de douleur. Même s’il essayait de me maintenir en place, il était maintenant trop tôt pour revenir en arrière. « Je te montre la vérité » Voilà ce qu’il me prenait, je lui montrais tellement de choses à travers mon geste. Il allait maintenant comprendre qu’il avait des sentiments pour moi, qu’il ne pourrait pas me laisser mourir, qu’il avait vraiment ma vie entre ses mains. Voilà donc la dernière image que, j’aurai de son doux visage ? Un regard froid et sombre ? Qui me fixait durement comme pour m’avertir que, je n’avais pas le droit de faire ça. Mais, alors que mes yeux étaient déjà clos et que, je commençais à perdre mes esprits dans un autre monde. Je n’entendais plus sa voix, je n’avais en tête que son regard. Étais-je réellement en train de mourir ? Je pense que oui, je ne ressentais plus rien, mon corps était tellement faible qu’il m’était impossible d’ouvrir les yeux. Sa voix n’était plus qu’un murmure en fond, une voix très lointaine. Je n’arrivais plus à ouvrir les yeux et pourtant, après une bonne minute les yeux fermer sans aucune réaction. Je commence à les ouvrir « Tu vois que tu es celui qui contrôle ma vie » Moi qui pensais à un retour à la normal plutôt doux, j’en oubliais que, je parlais de Tim et qu’avec lui, il n’y avait jamais rien de normal « Ne crie pas, j’ai super mal à la tête et, je ne sais pas pourquoi. » Mais en plus de ses mains sur ma gorge qui m’empêchaient de respirer, je fus pris d’une quinte de toux. Je manquais déjà cruellement de force « Désolée, je suis désolée » Je pensais vraiment qu’il allait comprendre ! Il était le seul à décider de ma mort, il ne lui aurait fallu que me laisser me vider de mon sang pour me laisser mourir, donc oui, il était celui qui décidait de ma mort. Je tirais de nouveau sur mes liens pour essayer d’enlever ses mains de mon cou, je voulais m’expliquer ! Mais, le combat fut de courte durée. « Laisse-moi t’expliquer… » Même si ça allait être un peu compliqué, je n’arrivais même plus à placé un mot. Ma voix tremblait et était cruellement faible, mes jambes et mes mains tremblaient encore légèrement et mon regard cherchait celui de Tim. Alors que, j’allais m’expliquer, le choc des lèvres de Tim compressé contre les miennes emplies mon cœur de chaleur. Ma langue jouait d’avantage avec la sienne, mais faiblement, je plisse le nez lorsqu’il se redresse, essayant de le suivre, mais retenue par mes liens « C’est toi qui décide, je te retourne la question. Que vas-tu faire de moi ? »



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Mar 28 Mar - 11:13
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Tim ft. Emma


La vérité ? Quel genre de vérité pouvait pousser une femme, quoi qu’elle soit, de se pousser au suicide pour prouver un amour ? Rien n’était logique dans son geste, je trouvais ça inutilement bête et courageux, je ne cherchais pas à la faire se suicider, sinon j’aurais agis bien différemment. Je pouvais voir son regard partir au loin, ses pensées devenaient plus obscures, son sang coulait le long de la table d’opération, et plus je voyais son sang couler, plus j’avais du mal à me contrôler, à garder mon calme et à garder ma colère pour moi, c’était de plus en plus difficile de contenir mes pulsions, j’avais envie de lui arracher la tête pour ce qu’elle venait de faire, si elle pensait avoir été romantique et me prouver son amour, son acte avait totalement l’effet inverse, et pendant quelques secondes, mon esprit se perdait dans mes pensées, mes souvenirs, mes craintes et mes doutes. Je me souvenais mon enfance, j’étais souvent dans des situations semblables, mon père avait pour habitude de m’éduquer durement et sévèrement, je devais souvent sauver une vie pour apprendre à sauver celle de Phoenix, si j’échouais, la personne mourrait, et c’était toujours un sentiment insoutenable, au début seulement. Après, au fur et à mesure des années, je prenais parfois un malin plaisir à ne pas sauver à temps les personnes, parfois même en accélérant leur mort. Je savais que c’est ce que mon père cherchait à faire de moi, un monstre capable de guérir ou de tuer une personne qui le mérite, ou qui menacerait mon prince. Je ne lui en voulais pas, mais je ne pouvais pas ne pas me demander qui je serais si les choses s’était passé différemment, si j’avais été éduqué normalement ou juste pour être le parfait druide, servant de la nature. Aujourd’hui je n’étais obsédé que par une seule chose, le pouvoir, et ce pouvoir me consumait peu à peu, autant que mes sentiments pour Emma, c’était difficile de ne pas retomber dans les ombres après y avoir sorti la tête. Les sentiments qui m’envahissait en voyant le geste d’Emma étaient plus ou moins les mêmes que j’avais ressentis quand mon père me mettait au défis de sauver quelqu’un. Sauf que cette fois, il s’agissait d’Emma et ce n’était même pas un défis, il suffisait que je fasse appel à mes pouvoirs de guérisons. Mais le voulais-je vraiment ? Elle méritait bien pire que des soins, elle méritait que je la laisse mourir ici et que je m’en aille, sans jamais me retourner.

Malheureusement pour mon subconscient, j’avais décidé que les choses se passeraient de manière différente, il était hors de question que je me sente coupable pour la mort d’Emma, ou que je me sente coupable pour quoi que ce soit, il fallait qu’elle meurt selon mon envie, et pas la sienne, alors j’avais pris la décision de la soigner, de lui laisser une chance de vivre en lui lançant un regard noir de déception, elle était incrédule, se demandant surement pourquoi ce regard alors qu’elle venait  de placer sa vie entre mes mains, mais elle n’avait pas compris que  c’était déjà le cas depuis un moment, un long moment. J’avais pris la décision d’en faire mon apprentie, mon assistante, et ça consistait principalement à survivre, pas à mourir, comment pouvait-elle croire me prouver son amour en tentant de mourir ? Alors qu’elle savait que le monstre que j’étais été capable de la laisser crever sur cette table sans en ressentir les remords, du moins ne pas les ressentir pendant très longtemps. Cette capacité de conserver mes émotions dans un seul endroit, au plus profond de mon cœur, bien à l’écart de mes pulsions meurtrières me permettait de me préserver et de préserver ma lucidité, et pourtant, avec Emma, les choses étaient bien différentes, je me sentais acculer, au bord du mur, elle refaisait revenir à la surface des sentiments que j’avais décidé d’enfouir en moi, pourquoi ? Je n’en savais rien, peut-être était-ce sa naïveté qui changeait la donne, ou sa loyauté, ou même son amour, quoi qu’il en soit, je ne devais pas la laisser mourir maintenant, alors j’avais pris la décision de la soigner alors que son regard se perdait dans les limbes. Je la regardais d’en haut, écoutant ce qu’elle avait à me répondre, l’air toujours énervé. « Je l’ai toujours été, celui qui contrôle ta vie, depuis la première fois ou tu m’a vu stupide fille. »  Et voilà qu’elle me redonnait des ordres, toujours des ordres, j’avais le droit que je souhaitais dans mon laboratoire, même si ce n’était jamais mes cris qui y résonnait, mais plutôt ceux de mes victimes. Elle voulait que je lui laisse une chance de s’expliquer, mais je doutais de mon envie de l’écouter en cet instant, elle ne le méritait simplement pas, et de toute façon, je n’avais pas besoin de raison, elle avait fait sa princesse avec moi en oubliant qui était le dirigeant du couple, le dominant que ce soit dans le lit ou dans la salle de bain, elle devait m’obéir et plus que ça, elle devait aimer ça. D’un coup, sans vraiment savoir pourquoi, j’avais capturé ses lèvres, je l’avais embrassé fougueusement, j’en avais l’envie tout simplement, j’avais envie d’une relation de passion et je voulais aussi la faire taire, qu’elle ne s’explique pas pendant des heures, et quand elle me demanda ce que j’allais faire d’elle, j’avais plusieurs idées en tête. Mais une en particulier. Je lui caressai sa mèche de cheveux, j’étais appuyé sur la table, à côté d’elle, les coudes proches de sa tête. « J’ai bien des idées mais… » Je marquais une pause, souriant légèrement. « Es-tu vraiment prête à fourrer ta langue ou je te dis de la fourrer ? » Je la narguais, lui rappelant la situation d’hier soir. C’était à cause d’elle tout ça, et au fond, elle  le savait, c’était à moi de lui pardonner et de lui laisser une chance, pas l’inverse. « Sinon je pourrais t’effacer la mémoire et tu oublierais tout de moi. »





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Mar 28 Mar - 14:19
     

Timotheus K. Reed ♦ Emma G. Dietrich

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our moi, c’était officiel, je ne lirais plus jamais de roman d’aventures et encore moins les romans d’amour. Pour la simple et bonne raison qu’il ne faisait que vous enfoncez lorsque vous étiez dans la même situation. J’avais deux bons exemples sous la main, la belle et la bête. Voilà Belle qui met à l’épreuve la bête en lui montrant ses sentiments. J’avais essayé de faire la même chose, mais au final, je n’avais eu comme réponse qu’un beau mal de crâne. Moi qui rêvais d’aventure avec une bête sans cœur, cette histoire était de la connerie car au final. Je n’avais pas eu le droit à une belle robe de bal … Non, j’étais prisonnière comme elle. Mais rien ne sonnait romantique, j’allais donc mettre un grand trait noir sur la belle et la bête. Second exemple et la preuve la plus conne et ultime d’amour qui ne sert strictement a RIEN ! Le suicide, Juliette avait donné sa vie pour Roméo. Et là, vous êtes tous là à vous dire, mais c’est trop mignoooooooooooooon. Mais rien du tout, rien de cela n’était mignon. Au contraire, je venais de le faire et, je peux vous assurer que, je n’avais eu aucun baiser aucun pleur. Juste du silence et de la colère.

Oui, une énorme colère, je m’étais entaillé profondément de la joue à la gorge. Mais ce n’était uniquement que pour lui prouver mon amour. Uniquement pour prendre exemple sur cette idiote de Juliette et me rendre compte qu’en réalité, les hommes et les femmes non pas du tout la même vision des choses. Alors imaginez-vous ne serait-ce qu’une seule seconde un homme psychopathe comme Tim, ce n’était pas la peine de lui montrer des preuves d’amour. J’en avais presque oublié qu’avec lui, c’était le sexe qui le faisait réagir. Un homme, un simple tout basique qui ne serait pas dérangé mentalement aurait cédé sous la pression et versé une petite larme, aurait avoué ses sentiments ou, je ne sais pas, je me crois encore dans un de mes romans, mais lui, c’était tout le contraire. Il avait uniquement haussé la voix, me regardant à nouveau de travers.

Je savais que, je l’avais une nouvelle fois déçue. Mais c’était comme ça, je restais fidèle à mes principes. Je faisais certes des efforts et pas qu’un peu, je faisais même de gros efforts pour me faire pardonner. Merde à la fin, j’étais presque mort pour ses beaux yeux. Mais non, ce n’était pas assez pour lui .Je ne savais pas si c’était l’effet de l’énorme soin qu’il venait de me prodiguer, qui me donnait autant confiance en moi. Mais, je devais rapidement me calmer. J’étais pour commencer beaucoup trop fatigue pour faire le moindre mouvement et, je n’avais envie de m’énerver une nouvelle fois. Car, il avait tendance à prendre chacun de mes gestes de la mauvaise manière, je me devais de rester calme et tant pis pour ma fierté. Mais comment rester calme lorsqu’il continuait de me manquer de respect, je comprenais tout à fait qu’il soit énervé par mon geste. Par peut-être la peur de me perdre, même si, je ne me faisais pas d’espoir la-dessus. Mais, pourquoi continuer de m’insulter… ? « Tu as raison »

Et, il avait raison, je ne disais pas ça pour le manipuler ou pour qu’il arrête de me hurler dessus. Même si … je voulais qu’il arrête de me hurler dessus, j’avais encore ce terrible mal de tête qui me prenait de l’arrière de la tête jusqu’à mes tempes. « Tim…s’il te plaît » Je fronce le regard une nouvelle fois, mais simplement pour essayer de calmer ce mal de crâne. Il ne voulait pas de mes explications, très bien, cela allait me permettre d’économiser un peu de salive et de force. J’avais beau parler, il en ferait uniquement à sa tête, alors à quoi bon ? Je l’avais dit et, je l’avais surtout compris. Nous étions beaucoup trop différentes pour s’entendre sur des histoires de couple, il n’avait déjà pas la même vision du couple que moi, je devais lui obéir et me forcer à aimer ça sinon ma vie ne serait faite que de crise et de menace. Une nouvelle fois, j’allais aller à l’encontre de mes idées. Ravaler ma fierté et l’écouter au doigt et à l’œil, j’allais devenir comme toutes ses petites esclaves qui travaillaient pour lui. « Il faut juste que tu comprennes que… »

Je m’étais rapidement arrêté de parler, cela n’aurait servi à rien strictement à rien avec lui. Uniquement à le décevoir une nouvelle fois ! « Laisse tomber » Je soupire une nouvelle fois, abandonnant à jamais mon envie de lui prouver que, j’étais complètement différente des autres filles, je devais être comme elles et l’écouter comme son petit chien. « Oui.. » C’était un petit oui,d'une toute petite voix, je n’étais pas du tout prête, mais ça, il s’en foutait bien. Je ne voulais pas embrasser de fille ou même goûter une fille. J’en serais capable d’en vomir à la simple approche de mon visage contre… bah non, je ne voulais pas y penser. Mais, je ne pouvais pas lui expliquer. J’étais arrivée à un point ou, je ne pouvais même pas lui expliquer que toucher une autre personne que lui me filait la nausée, osez penser à une autre personne que lui me donnait envie de donner fin à mes jours. Mais, je ne pouvais pas lui dire que non, je n’étais pas prête. C’était à cause de cette idiote que, j’étais attaché ici. « Elle est morte ?.. » J’avais un regard interrogateur, j’espérais qu’elle n’était pas morte. Uniquement pour pouvoir l’attacher à son tour dans cette pièce et …. J’avais tellement d’idée que, je comptais les garder pour plus tard. « Tu en es incapable ! » Et, il l’était. Au pire des cas, même s’il le ferrait, je ne pourrais pas souffrir de sa perte, car, je ne me souviendrais plus de lui. Essayais-je de le mettre au défi pour lui faire comprendre qu’il était en tort dans cette histoire ? OUI ! Car s’il n’avait pas dépassé les bornes avec cette fille encore une fois alors qu’il avait bien vu ma réaction la première fois, rien de cela ne serait arriver.



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Mar 28 Mar - 16:25
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Tim ft. Emma



Si Emma pensait sérieusement vivre un conte de fée avec moi, elle se trompait largement, je n’étais ni le prince charmant, ni robin des bois, j’étais le méchant conseiller du prince, et avec moi, elle allait vite oublier les contes de fées, la réalité était assez amère comme ça pour se bercer de rêves les plus illusoires les uns des autres, moi j’aimais les choses concrètes, et se suicider était quelque chose de mal, surtout pour me prouver son amour ! Elle aurait très bien pu simplement m’obéir ou me dire ce qu’elle aimait chez moi plutôt que de simples mots sans intérêts, j’aimais les choses concrètes mais de là à prendre une larme pour tenter de mourir, c’était peut-être beau, mais surtout sans aucun sens. Et je craignais surtout qu’elle soit incapable de comprendre la différence entre l’obéissance et être fanatique, je n’avais pas besoin d’une chienne pour me lécher les bottes, moi je voulais du concret, de la passion, des actes, des rires, des cris, mais certainement pas une fanatique, c’était tellement désagréable, et dieu sait que j’en avais parfaitement conscience, nombre de fois ou une femme s’était jeter à mes pieds pour avoir un peu de pouvoir ou apprendre mes connaissances, c’était d’ailleurs ce qui m’avait fortement dérouté avec Emma, elle n’avait rien demandé, contrairement à moi, elle ne me connaissait pas  avant nos discussions du restaurant, alors que je savais déjà beaucoup d’elle et de sa famille. Je savais qu’elle avait un gros potentiel pour devenir une druide, c’était l’évidence même, l’envie de soigner, de prendre soin des gens, d’apprendre des meilleurs, bientôt, elle sera une druide, et dans quelques temps, elle deviendra une druide maléfique, comme moi, enfin, après plusieurs temps d’apprentissage évidemment, nous avions tous le temps d’y penser.

Mais je savais être doux et romantique, je l’avais prouvé, il fallait de temps en temps que je sorte des tortures et de la concentration perpétuel que je faisais preuve pour Nix, je devais parfois être totalement concentré sur mes actes et mes paroles mais aussi prendre le temps pour moi, il m’arrivait régulièrement de m’affaler sur mon canapé, soupirant un peu, soufflant un coup pour décompresser, regardant des films de science-fiction pour faire marcher mon imagination, pour apprendre davantage à comprendre les créateurs et ce qui peut pousser les gens à se créer leur propre univers, c’était vraiment intéressant, mais si je pouvais partager ça avec une femme aussi vilaine et dérangée que moi, alors c’était encore mieux. N’est-ce pas ? Alors il fallait à tout prix qu’Emma cesse ce genre de bêtise, à travers mon regard, je voulais qu’elle comprenne comme il faut que je ne veux plus de ce genre de tentative, je préfère qu’elle assassine vingt personne pour se détendre plutôt qu’elle plante sa propre gorge pour me prouver quoi que ce soit, sauf bien entendu si je lui demande.

Alors que le temps passait et que je pouvais lire une lueur de désespoir dans son regard, comprenant sans doute que la vie à mes côtés n’allait pas être tout rose, qu’elle allait devoir sacrifier une partie de ses rêves et d’elle-même, mais elle ne devait pas perdre espoir, d’où mon baisé, je voulais lui faire comprendre que j’étais prêt à faire des concessions rien que pour elle, mais elle le découvrira dans quelques temps, elle avait mal au crâne d’ailleurs, j’hochais la tête pour lui dire que j’avais compris que je parlerais moins fort, non pas pour lui épargner la douleur mais surtout parce que je pouvais comprendre son besoin d’être un peu dans le silence, encore une concession, comme quoi je n’étais pas aussi cruel que les gens le prétende. J’étais certains qu’elle pensait qu’elle devait juste m’obéir au doigt et à l’œil, et même si ce n’était pas faux, ça ne voulait pas dire que je voulais pas qu’elle me réponde ou qu’elle ne fasse pas des sacrifices, mais je voulais qu’elle comprenne que notre relation, pour le moment, je n’y serais jamais le soumis, je devais la dominer pour qu’elle comprenne sa place et qu’elle apprenne à dominer les autres. J’étais prêt à lui laisser dominer de nombreuses personnes pour qu’elle apprenne plus sur l’esprit humain, mais certainement pas moi.

Finalement, elle s’était résignée, je pouvais voir qu’elle secouer la tête, surement déçut de ne pas pouvoir s’exprimer correctement, j’avais levé les yeux en l’air, tant de caprices pour quelques règles de conduite en échange de tout ce que je pouvais lui proposer, quel phénomène cette femme. Et voilà qu’elle acquiesce tout timidement, comme si j’allais croire une seconde à son « oui ». Aucune chance, elle se sentait obligé de répondre, et le fait est que je ne voulais pas d’une chienne, sinon j’irais faire des rencontres dans une animalerie, pas dans un restaurant de luxe. Je caressais doucement sa joue, la regardant passionnément. « Moi aussi, j’aime ce que je ressens pour toi, accorde moi du temps pour apprendre à aimer autant que tu peux m’aimer. » Oulà, quel gros discours de romantique, je ne me reconnaissais pas trop là, mais j’étais content d’avoir dit ça, c’était pour le mieux, autant lui prouver que je pouvais être honnête. Je me retournais ensuite, me dirigeant vers mes produits, commençant quelques mélanges que je devais préparer pour tout à l’heure, pour étudier Médée dans l’appartement de mon prince. D’un coup, je levais une main vers mon épaule, claquant des doigts et utilisant mes nouveaux pouvoirs pour détacher les sangles d’Emma, bien pratique ces pouvoirs. Je souriais intérieurement en affichant un maigre sourire sur mon visage, amusé par mes nouvelles habilités, « Non, elle est tout à toi. » Haussant les épaules en me retournant, m’appuyant sur ma table de produit, « En effet, bien vu. » Haussant les sourcils légérement, « Tu devrais vite t’habiller, je t’ai préparé une robe élégante sur la chaise là-bas… » Montrant une chaise non loin de la table d’opération. «… Si tu ne veux pas que je te saute encore dessus évidement. » J’affichais désormais un sourire un peu sadique, craquant ma nuque, le manque de sommeil se faisait un peu sentir, mais j’étais trop excité par mes nouveaux pouvoirs pour y penser. « Après tout, tu es ma nouvelle responsable de mon personnel proche en étant ma nouvelle compagne… » Je laissais un moment de pause, la regardant, « Enfin… Quand tu auras signé ce contrat. » Le montrant d’un signe de tête sur une table à côté de sa nouvelle robe.




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Mar 28 Mar - 19:16
     

Timotheus K. Reed ♦ Emma G. Dietrich

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S
i, je devais décrire ma relation avec Tim. Je dirais que c’est une rose empoisonnée. Mais la vérité était que notre histoire d’amour est une histoire d’amour compliqué, il est juste impossible de la conter en deux mots. Ce n’était pas qu’une simple histoire entre une fille et un mec qui se rencontre dans un endroit commun, c’était beaucoup plus de ça. C’était une histoire tellement unique que, j’aurai pu en écrire un livre. Deux cœurs brisés par les épreuves de la vie qui se retrouve prise au piège, un piège nommé amour. Deux personnes qui ne savent pas gérer leurs sentiments et surtout n’assume pas leurs véritables sentiments. Si, je comparais mon histoire aux histoires de conte de fées, ce n’était pas pour rien. Mon histoire ressemblait étrangement à ses histoires de fous, une histoire dont, je ne pourrais maintenant plus me passer. Même s’il me l’avait demandé, même s’il me l’avait exigée, je n’aurais pas pu passer une seule seconde de ma vie sans lui. Je dois vous l’avouer, lorsque cette lame m’avait profondément ouverte. Je ne pensais pas à mon acte, je pensais à son visage, essayant d’en enregistrer la parfaite copie au plus profond de mon cœur pour ne jamais l’oublier. Son doux visage était l’unique chose dont je voulais me souvenir, non pas ses paroles et ses actes passer. Je ne voulais garder en tête que ces moments passés ensemble.

Bon, ou mauvais moment, je n’en avais rien à faire. Car, j’aimais qu’il me fasse du mal, j’aimais le faire, craquer, essayer de savoir ce qu’il cachait réellement au fond de lui. Il était mon obsession, tous mes désirs réunis. Je ne voulais rien d’autre que sa présence, rien d’autre que ses ordres et sa compagnie. Voilà ce don, j’avais peur, ce n’était même pas de la vie après la mort, c’était d’oublier son visage. Aller, savoir et comprendre comment, j’avais réussi mon compte pour m’amouracher si rapidement de lui. En tout cas, si l’un de vous à la réponse n’hésiter pas a m’en faire par, car j’aimerais vraiment éclairer ma lanterne et savoir pourquoi, j’étais maintenant obsédé à vouloir savoir ce qu’il se passait dans sa tête ! Je lui en voulais aussi pour me traiter comme il le faisait, comme si, je n’étais qu’une moins-que-rien à ses yeux. Mais tout cela n’était que des épreuves, tout cela n’était rien. Je devais prendre sur moi et me dire que si, j’avais croisé son chemin, c’était un coup du destin et que, je devais juste lui donner un petit coup de main.

Je savais qu’en acceptant ce destin, je n’aurais jamais la vie dont ma mère avait rêvé, je n’aurais jamais la vie que, je m’étais moi-même tracée. Mais, j’étais prête à accepter les conséquences de mes choix. Même si, je devais gravir des montagnes pour avoir ne serait-ce qu’un semblant de sentiment, j’étais prête. Devenir une autre femme pour avoir le mérite d’avoir son toucher, je l’étais prête aussi. J’étais déterminé et je vous assure que doucement, ses sentiments allaient naître. Et en adoptant ma nouvelle méthode de femme qui était prête à tout pour lui sans, ne jamais sourciller, je savais que cela n’arriverais que plus rapidement ! J'allais lui changer sa vie et, même si je savais que, j’avais déjà changé sa vie depuis qu’il m’avait fait l’amour et non baiser sauvagement à m’en faire pleurer pour la première fois. Il ne lui restait juste qu’à lui ouvrir les yeux et pour cela, j’avais besoin de calme, j’avais besoin de réfléchir et mon mal de crâne ne m’aidait pas. Heureusement qu’il avait compris que le calme était la clef du succès.

Je ne demandais pas grande chose à Tim, juste un peu de tranquillité et surtout de l’amour. Bon pour moi ce n’était pas grand chose, mais pour Tim, c’était comme lui demander la lune et, encore. Il serait plus apte à vouloir me décrocher la lune plutôt que me donner de l’amour. Ça s’est-ce que, je pensais ! Mais, il allait rapidement me faire mentir. Accrochez-vous bien, car si moi, je n’étais pas prête à attendre ça alors vous non plus. Je n’étais tellement pas prête que … OK, il me fallait un chariot de réa, maintenant avant que mon cœur s’arrête ! Toutes les conditions étaient réunies pour que, je tombe amoureuse une seconde fois de lui, comme si la première ne suffisait pas. Mais sérieusement, il pouvait être tellement romantique lorsqu’il le voulait. Son regard plongé dans le lien, sa caresse contre ma joue et ses putains de parole m’avait rendu muette. Je le regardais, les yeux grands écarquillés, la bouche surement grande ouverte qui affichait doucement un énorme sourire. Je n’avais plus les mots, je ne savais simplement s’il fallait l’ouvrir ou non, j’étais bien capable de tout bousiller en ouvrant la bouche. Un simple hochement de tête suffirait, je l’espère. Je peux vous assurer que ma déesse intérieure était en train de sauter de joie, je l’aurais aussi fait s’il n’avait pas été en face de moi et surtout si, je n’aurais pas eu la peur de le faire fuir.

Il voulait du temps ? Très bien si c’est pour avoir de l’amour, il allait en avoir du temps croyez-moi. J’aurais voulu le remercier ne serait-ce qu’avec un simple baisé chaste, mais il m’avait déjà tourné le dos me laissant… me détacher sans me toucher. Attends… il ne m’avait pas parlé de ses pouvoirs-là, je me frottais doucement les poignets une fois libres avant de les poser machinalement sur mes tempes pour les masser. « Tu as encore combien de don cacher ? » Il était tellement puissant que, je ne savais pas comment j’avais réussi mon compte pour être immunisé à ce point ? Enfin, je l’avais clairement mis au défi de me tuer et, il en était incapable. J’avais beau me remettre la soirée en boucle, je n’avais rien fait de spéciale pour avoir tant de chance. « Intéressant… » Voilà qui était même très intéressant, je ne voulais pas lui poser des tonnes et des tonnes de question sur ses échantillons, j’allais donc en savoir la contenance grâce à cette jeune femme. « Merci » Mes jambes avaient doucement touché le sol, j’essayais surtout de savoir si, j’étais apte ou non à toucher le sol. Mais, la journée était longue et, je ne me laissais pas vraiment le choix. Mon regard visitait la pièce qui à mon goût était trop froide et manquait de vie, mais n’était-ce pas le but des laboratoires comme celui-ci ? Enlever tout signe de vie avant même la mort ? « Je ne serais pas contre, mais tu devrais plutôt te concentrer sur tes affaires » Je m’étais enfin décidé à marcher en direction de son bureau à la recherche de son téléphone qui n’était jamais loin de lui, j’avais certain don que Tim ignorait et malheureusement, il ne me laissait pas le choix que de m’en servir. J’étais rapidement arrivé vers lui me glissant face à lui plongeant mon regard sur ses lèvres. « Je m’habille et suis tout à toi ! » Mes lèvres étaient rapidement entrées en contact avec les siennes, mon corps coller au siens alors que l’une de mes mains piquait son téléphone.

Je m’étais rapidement décalé lui tournant le dos cachant son téléphone dans ma poitrine, approchant de la robe faisant mine de l’observer alors que, j’écrivais un message à Sylvia. Je ne savais pas qui elle était, mais apparemment, c’était son deuxième cerveau puisqu’il n’arrêtait pas de lui demander des services. Le message était simple et rapide « Fais apporter les affaires de mon invité au labo ainsi que du thé au citron. » Oui, je m’étais permise et tant pis s’il n’était pas content. Il ne m’aurait jamais permis de récupérer mes affaires et, j’avais besoin de mes lunettes pour lire se foutu contrat. Et du thé pour me réveiller en douceur, j’avais l’impression d’avoir une haleine de chacal. « Merci.. » Je m’approche une nouvelle fois de lui, essayant de capter son attention l’embrassant sur la joue posant délicatement le téléphone sur la table. « Elle est très belle » Mes fesses, c’étaient doucement posé sur la table le contrat sur mes genoux, mes mains montant doucement sur sa nuque pour le masser. « Tu n’as pas dormi de la nuit je me trompe ? Le corps ne ment jamais » Je savais reconnaitre un corps fatigué et, j’espérais qu’il soit très fatigué et que mon massage était surtout en train de le décontracter. « Je peux t’aider à faire… Quelque chose ? » Je regardais ses mains, ma jambe n’arrêtait pas de gigoter dans tous les sens, signe de nervosité chez moi. « Je vais signer, j’attends juste un petit truc qui ne devrait pas tarder. » Et trois petits coups s’étaient fait entendre à la porte « À arriver » Je n’avais jamais sauté et marcher aussi vite de ma vie en direction d’une porte « Je m’en occupe » J’avais ouverte la porte et piquer mon sac à main des bras de le fille « Aller du balais et plus vite » Claquant la porte la verrouillant au passage « Ne commence pas à t’énerver, j’avais juste besoin d’un truc. » Mais alors que, je plongeais la main dans mon sac, un nouveau coup, c’était fait entendre « Quelle bande de… » J’ouvre la porte le regard froncé « Ah oui, mon thé » Je tourne doucement la tête vers Tim, un petit sourire aux lèvres. Attrapant rapidement mon élastique et mes lunettes « Je ne peux pas me concentrer si, je n’ai pas ça. » Je pose timidement mes lunettes sur mon nez, mes pommettes étaient maintenant légèrement rosées, alors qu’au même moment, un chignon, c’était formé sur ma tête. « Je ne sais pas qui est Sylvia, mais............ je lui es demander mes affaires, je ne voulais pas te déranger avec ça ! » Maintenant, c’était quitte ou double, soit il était impression par l’habilité que, j’avais de mes dix doigts, soit il allait me faire regretter mon choix. J’avais repris ma place initiale, assise sur la table à côté de lui, un petit sourire aux lèvres lissant sagement le contrat, mon thé sous le nez « Tu as besoin de moi alors ? » Mes jambes se balançaient doucement en rythme



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Mer 29 Mar - 7:35
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Tim ft. Emma



A croire qu’elle aimait que je lui fasse du mal, elle cherchait toujours la bêtise à faire pour me faire perdre le contrôle, et le pire, c’est qu’après sa punition, elle osait encore faire des caprices de princesse, c’est ce qui l’avait amenée à se retrouver ici, elle devait absolument s’en souvenir, car je ne donnais qu’une chance, pas deux, ni trois, une seule. Et en l’occurrence, Emma avait épuisée la sienne, et pour un long moment. Espérons donc qu’elle ait retenu la leçon et qu’elle ne cherchera pas à trop dépasser les limites imposées par moi-même. Je savais qu’elle était, néanmoins, prête à tout pour avoir ce qu’elle voulait de moi, elle voulait ma puissance, elle voulait mon pouvoir et surtout, elle voulait mon amour, mais c’était quasiment chose impossible, surtout pour le moment, dans une ville loin de notre foyer, dans une guerre qui se préparait contre le trône Ivian. Cette guerre allait faire de nombreuses victimes et j’étais quasiment certains qu’Emma serait à mes côtés pour vaincre la matriarche. Une fois qu’elle aura assez de connaissance et de pouvoir, ainsi que d’entrainement physique, il fallait bien qu’elle les utilise en m’accompagnant non ? Mais vaincre la reine allait être tout sauf aisée, et si je devais la perdre dans ce combat, autant que je ne sois pas plein d’amour inutile. Je ne pouvais pas pleinement me concentré sur la guerre et en même temps lui donner une vie romantique, la guerre fait des victimes, c’est un fait, et rien ne doit nous déconcentrer du véritable objectif, asseoir Phoenix sur le trône Ivian après avoir détrôné la reine et son père ensuite.

Elle avait besoin de réfléchir, soit, si elle voulait réfléchir j’allais la laisser réfléchir sans soucis, je m’en fichais en réalité de crier ou non, je pouvais bien lui laisser cette petite liberté, après tout, je devais apprendre à faire des concessions, je ne voulais pas d’une chienne et je savais pertinemment qu’Emma ne serait pas femme aisée à manipuler et à convaincre, elle allait me donner du fil à retordre sans aucun doute, alors autant que je fasse passer les choses plus doucement avec un peu de romantisme, nous devions trouver un juste milieu entre la violence et le romantisme, le premier étant plus aisé pour moi, évidement. Je savais qu’en lui déclarant comme ça un peu de mes sentiments, elle se sentirait bien mieux et heureuse, j’avais ce petit sourire en coin, fier de moi et mes bêtises, elle était toute heureuse d’apprendre que j’aimais notre relation, mais l’inverse était totalement faux et c’était évident, sinon je ferais pas autant d’effort que ça, alors oui j’avais besoin de temps, mais surtout de vaincre l’armée de la reine, après la guerre, je pourrais réfléchir sérieusement à mes sentiments, enfin, si Emma survit jusqu’à là.

Elle était toute heureuse et arborais un grand sourire satisfait, j’avais légèrement secouer la tête, c’était facile de la rendre heureuse, je devais penser  à ça plus souvent pour gérer ses crises, je l’avais libérer en lui tournant le dos et en utilisant mes nouveaux pouvoirs, j’étais content de moi, c’était une façon de lui montrer ma force. Elle se questionnait sur le nombre de mes pouvoirs, en réalité, j’en avais encore pas mal à lui montrer. « Quelques-uns, que tu verras en temps et en heure. » Elle devait probablement se sentir fier d’avoir une place dans ma vie alors que j’étais si puissant, tant mieux, flatter son égo était une bonne chose, elle allait pouvoir se sentir plus à l’aise et fier d’elle. Elle devait probablement avoir des tonnes de questions sur mes produits, mais ça allait être l’objet d’un cours plus tard, je n’avais pas le temps ni l’envie de faire ça maintenant. « Comme tu voudras, je comprends que tu ne puisses pas tenir le rythme. » Une petite pique de provocation, il n’y avait que ça de vrai, j’étais très fier de moi pour le coup, la rabaissé un petit peu gentiment me permettrait de la remettre doucement à sa place de récente pucelle. D’un coup, elle m’embrassa, je la laissais faire, un peu surpris de cette initiative juste après avoir été attachée, je pouvais sentir ses mains baladeuses sur mon corps, ça me faisait sourire, j’avais ma petite idée sur la raison de ce baisé, ce n’était pas une si mauvaise stratégie après tout.

Je retournais à mon travail, rangeant mes produits dans les armoires pour ne pas qu’ils se brisent ou qu’elle touche quelque chose qui ne fallait absolument pas. Et voilà qu’après ce petit rangement elle s’empressa de ranger ce qu’elle m’avait pris sur la table en m’embrassant, quelle vilaine fille, j’avais envie de la fessée tellement fort pour ce qu’elle avait faire, mais tout vient à point à celui qui sait attendre après tout. Je la regardais amusement alors qu’elle passa ses mains sur ma nuque, commençant à me masser doucement, j’avais des masseurs en cas de besoin, professionnel, mais j’avoue que je n’y avais pas pensé depuis un bout de temps, je me décontractais en réfléchissant à la marche à suivre, qu’allait-elle me préparer encore ? « En effet, j’étais occupé à tuer des gens pour avoir plus de pouvoirs. » J’avais dit ça d’un air naturel avec une pointe d’humour dans la phrase, c’était drôle quand même comme réaction à un massage. C’était amusant de voir tout ce qu’elle fût prête à faire pour avoir quelques réponses. « Tout dépend de la chose, qu’es-tu prête à faire ?... » D’un coup, j’entendis quelques coups dans ma porte, voilà donc ce qu’elle voulait, ramener quelqu’un mais pendant qu’elle s’empressa de courir comme une folle vers l’entrée du laboratoire, j’avais pris mon téléphone pour regarder ce qu’elle avait demandé et ne pas être surpris, mais aussi pour envoyer un autre message à Sylvia, un message bien amusant. Je regardais ensuite Emma, tenter de se justifier un peu embrassé, c’était tout mignon de la voir faire, elle avait peur que je la frappe, et oh que oui, j’allais en profiter pour sentir ses fesses de près. Elle se préparait à lire le contrat, faisant la fille toute mimi alors que derrière se cachait un véritable démon, et j’allais bientôt le voir. « Oh tu ne me dérange pas, et ton geste n’était pas trop mal, mais trop prévisible » Je dandinais le portable dans ma main, lui faisant bien comprendre que j’avais pigé ce qu’elle avait fait, mais que c’était bien tenté après tout. « Besoin besoin… Disons que ça rendrait la chose plus amusante. » Je souriais, je ne voulais pas lui donner la grosse satisfaction d’entendre un oui, je pouvais me débrouiller tout seul mais quel genre de fou refuserait la compagnie d’une femme au formes aussi avantageuses. « Tu devrais cependant respecter Sylvia, elle pourrait te déchiqueter en plusieurs morceau et voler ton âme un soir ou ça lui prend. » C’était vrai, c’était une harpie et une de mes plus fidèles compagnonnes. Je me dirigeais vers Emma, la câlinant en la soulevant un peu pendant qu’elle lisait ce contrat et claquant fortement ma main sur ses fesses rondes. « C’est pour le vol de mon téléphone, t’auras la marque jusqu’à ce soir comme ça. » D’un coup, on entendit la porte frappée à nouveau, je l’ouvris avec mes pouvoirs de télékinésie et on put voir, dans un spectacle amusant et magnifique, une jeune femme, les joues toute rouge, Maeva la nouvelle soubrette, toute nue exceptée une petite culotte, elle était intimidée et très gênée par la situation. « Ah, oui, j’avais moi aussi quelques affaires à faire descendre ici Emma, tu voulais la voir non ? » Je donnais rapidement l’ordre à Maeva de s’allonger sur la table, lui mettant les sangles aux mains et eu pieds. « Elle est tout à toi, sauf si tu préfères lire ce contrat évidemment, je pourrais m’en occuper en t’attendant… » Voilà un choix amusant et qui montrera bien la véritable nature d’Emma, si difficile ce choix, si parfait…



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Mer 29 Mar - 9:53
     

Timotheus K. Reed ♦ Emma G. Dietrich

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i je peux me permettre de faire une remarque très, très déplacé. J’avais les couilles que personne d’autre n’aurait pu avoir, je ne sais même pas comment, je faisais pour avoir autant de courage. En même temps, on ne pouvait pas dire qu’il avait cédé a chacune de mes demandes et encore moins à mes caprices. Alors parfois, je devais donner un petit coup de pouce au destin et surtout à mes envies pour l’instant. Il ne fallait pas se voiler la face longtemps si, je lui aurais demandé un thé alors que de base, j’étais ici pour avoir une punition. Ça aurait été clairement du foutage de gueule et ce n’était clairement pas dans mon but de l’énerver d’avantage. J’avais déjà de la chance qu’il soit assez de bonne humeur pour m’accorder un moment, pour m’avouer ses sentiments, pour me sauver la vie et m’offrir une nouvelle robe au passage. J’avais clairement bousillé ma dernière chance et, je devais faire de mon possible pour passer inaperçu dans mon plan.

Commencer par ne pas y penser serait une assez bonne idée, avec tous les pouvoirs qu’il a l’air d’avoir en poche. Je ne savais pas vraiment a quoi m’attendre, il serait capable de lire dans chacune de mes pensées ce qui ferait de lui, effectivement l’homme le plus puissant au monde. Être omniscient est pour moi, le plus puissant de tous les pouvoirs, le moyen d’avoir de l’avance et les devants sur chacun de ses ennemis. J’avais posé les pieds au sol, ne pensant uniquement qu’à son amour. Je n’avais clairement pas l’habitude de me concentrer sur une seule chose, j’étais un esprit libre qui réfléchissait à plusieurs choses à la fois, tellement que souvent, je m’en tirais avec d’atroce migraine. Mais dans le pire de tous les cas, ma migraine était déjà présente et rien ne pourrait l’aggraver. « Tu peux peut-être avancer le temps pour m’expliquer » Essayais-je d’en savoir d’avantage sur lui sans réellement lui poser la question ? Clairement oui, ça pourrait marcher bien qu’il était loin d’être bête. J’avais des milliards d’idées en tête qui pourrait clairement le faire parler ou alors, l’énervé plus qu’autre chose. Prenons un de ses flacons, j’étais certaine qu’en attrapant un des tubes qui a la plus belle des couleurs le menaçant de le lancer au sol. Il craquait et m’avouerait tout, mais je voulais jouer. J’aimais,qu’il me rappel à l’ordre, surtout si ce rappel me permettait de me retrouver très près de lui. 

Je l’avais embrassé, simplement pour détourner son attention et surtout pour lui fermer sa jolie petite bouche. L’entendre me taquiner me donnait envie de fondre dans ses bras et ce n’était pas vraiment le moment, mon petit point avait doucement frappé son épaule après sa blague. « Disons que ça me fait légèrement mal » Ce qui était normal après trois froids en l’espace d’une seule nuit, en ce qui me concerne. Je me serais bien arrêter à la première fois, mais c’était comme s’il n’avait pas de bouton stop, comme s’il continuait encore et encore d’avoir envie. Je m’étais rapidement avancé vers la robe qui m’attendait, une robe assez classe en vérité, je n’avais jamais douté de ses goûts, j’étais plutôt impression a chaque fois. Mais comment savait-il ma taille ? Je croisais les doigts le temps d’envoyer ce message pour qu’il ne me remarque pas en continuant de ne penser uniquement qu’à cette robe argenter. Et là, vous vous demandez comment une jeune demoiselle aussi sage que moi réussissait à voler aussi habilement ? Disons que, je cachais une ardoise pas tout vierge derrière moi. J’avais de nombreuses fois volé des affaires dans des magasins me refusant de les demander à mon père, voulant me débrouiller seule et, je ne m’étais jamais fait pincer. 

Et une nouvelle fois, j’avais eu une incroyable chance. Bon, j’étais beaucoup plus occupé à regarder ce décolleté que de faire attention à l’endroit ou, j’avais posé le téléphone. Il fallait l’avouer cette robe était à tomber ! Bon, j’essayais de me rattraper, je l’avoue. Un massage n’était pas le plus relaxant des cadeaux, j’avais eu des cours de massage durant ma formation d’infirmière et, je trouvais enfin le moment pour m’en servir. « De nouveau pouvoir, tu dis… des pouvoirs comme ? » Je savais qu’il n’avait pas dormi de la nuit, ses muscles étaient trop tendus par la fatigue. « Combien de personnes au total ? Des sacrifices humains ? » C’était tellement bizarre de parler de sacrifice humain, surtout qu’il en parlait comme s’il était allé à la pêche aux nouvelles du quartier. C’était intimidant et impression à la fois de voir à quel point il était sans pitié. Je hausse les épaules caressant doucement sa nuque, c’était plus fort que moi, je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir ce petit toucher lorsque je me trouvais à ses côtés. « Je te l’ai dit, je suis prête à tout » Je l’étais vraiment, j’avais une connaissance incroyable du corps humain, et même de l’histoire, une connaissance incroyable qui touchait tous les niveaux. J’aimais m’instruire et, je n’allais pas m’arrêter là, surtout maintenant qu’il m’avait montré ce dont il était capable. 

Mais l’aide et le massage seront pour plus tard, j’allais maintenant retrouver ce dont j’avais besoin pour me concentrer sur ce foutu contrat. La scène, c’était passer si rapidement, j’avais retrouvé mon sac, il ne me manquait que mes chaussures qui irait à merveille avec cette robe et ce magnifique décolleté que, je n’hésiterais pas à mettre sous son nez pour lui changer les idées en cas de nouvelle crise. Je montrais un nouveau visage de moi, une fille timide et mal à l’aise essayant de se racheter une conduite en lui offrant de grands sourires. J’avais le comportement d’une enfant de cinq ans qui essayait de se racheter une conduite envers ses parents, sauf que les parents étaient en l’occurrence un futur petit ami complètement déranger mentalement. J’étais sagement revenu m’asseoir sur la table, essayant ne faire le moins de casse possible, même, si maintenant, il allait être compliqué de briser quoi que ce soit, il avait caché tous les produits. Je remonte mes lunettes sur mon nez et arque un sourcil « Tellement prévisible que, tu m’as laissé faire ? » J’aurais très bien pu appeler de l’aide ou… je ne sais pas être la plus grande des garces et lui préparer une mauvaise blague. Alors soit il avait une confiance presque aveugle en moi ; soit il m’était ma loyauter à l’épreuve. Ma tête, c’était poser sur mon épaule avec un large sourire sur mes lèvres pour me faire pardonner de mon geste, il secouait le téléphone, il avait rapidement compris mon geste. « J’ai très mal à la tête, donc oui, j’ai besoin de mes lunettes. Tu ne connais pas cette sensation avec ta guérison » Mon sourire ne, c’était pas décrocher, en réalité, je souriais tellement, c’était un sourire de joie, j’étais heureuse tellement heureuse. 

Mon regard s’était légèrement remonté du contrat en entendant parler de Sylvia, cette définition me laissait sur ma fin. Cela me rappelait bizarrement une créature de la mythologie romaine « Ἅρπυιαι ! » Je secoue la tête à essayer de retrouver le nom qui n’était pas grec « Je connais ses créatures grec, les divinités de la dévastation et de la vengeance divine. Les seules créatures capables volées l’âme des enfants dans la mythologie et de ne laisser que des excréments de ses victimes. » Je l’avais prévenue, j’avais une connaissance sans limite de notre monde et pourtant, j’avais un sacré trou de mémoire. Je continuais de lire le contrat ma tasse dans une main le contrat dans l’autre pendant qu’il me soulève « UNE HARPIE ! » Mais mes cordes vocales avaient échappé un cri plutôt qu’un gémissement. Elle était puissante cette fessée et je ne l’avais surtout pas vu arriver celle-là pensant qu’il voulait simplement me câliner. Je me penchais sur une seule fesse une fois assise, l’autre me brûlant légèrement. « Oui.. » Je ne pouvais pas refuser cette fessée, je savais a quoi m’attendre en lui piquant son téléphone « Alors les harpies ne sont pas que des créatures mythologique » J’étais tellement intéressé que, j’en avais perdu le fils du contrat. Et histoire de m’enfoncer d’avantage dans mon retard, la porte, c’était une nouvelle fois mise à trembler. Je laissais Tim s’en occuper, ce n’était pas pour moi cette fois-ci. 

J’avale de travers ma gorgée de thé beaucoup trop chaude en voyant ce spectacle, Maeva arrivant uniquement vêtu d’une petite culotte. Mon regard était braqué sur elle, tellement froncé que, je ne sentais maintenant plus mon mal de tête. « J’aurais bien attendu, mais pourquoi pas. » Je la regardais s’approcher, continuant de lire en même temps mon contrat. J’avais passé plusieurs points, le salaire que, je trouvais exorbitant, niveau horaire, c’était acceptable, je faisais même moins d’heures qu’en travaillant à l’hôpital. Je m’étais délicatement levé prenant une dernière gorgée de mon thé, ne prenant qu’avec moi le contrat que, je continuais de lire et la cuillère brûlante avant de la poser sur la jambe de la jeune femme « J’ai donc droit à certaines modifications dans ce contrat ? » Je lui lance un regard de défi, un petit sourire pervers en coin. Il avait ressorti à nouveau mon côté pervers en amenant cette fille dans la pièce, je ne lui avais pas offert un seul regard, juste posé la cuillère brûlante sur son œil droit. « Je suis tout à fait capable de faire les deux en même temps… alors pourquoi pas te seconder » Je hausse les épaules et enfonce la cuillère dans son œil avant de l’enlever et la lancer plus loin, je ne voulais pas salir ma robe. « Je souhaiterais effectuer certaine modification, auriez-vous un stylo Monsieur Reed ? »


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Mer 29 Mar - 19:13
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Tim ft. Emma


Non en effet, je n’avais aucun pouvoir sur le temps, par contre je connaissais quelqu’un qui en avait, un kitsune que j’avais rencontré il y a plusieurs années, celui-ci avait un millénaire de connaissance derrière lui, de quoi faire frémir la plupart des créatures ou humains ayant connaissance de ce phénomène, mais pas moi, au contraire j’étais plutôt intéressé, curieux et avide de connaissance, on pouvait apprendre tellement de choses en 1000 ans, la moindre formule,  le moindre petit détail qui peut contrer une créature surnaturel. Voilà pourquoi j’avais plusieurs idées en tête concernant cet homme, en faire un bon ami à qui parler et peut être même le seul qui avait encore quelque chose à m’apprendre, je connaissais peu de druide en ville capable de faire les mêmes choses que moi, j’avais quand même conçu des potions incroyables, je pouvais reprendre le pouvoir d’un alpha juste en injectant un produit dans son organisme, qui peut faire réellement ce genre de chose ? Et même ma potion de rage était presque terminée, elle allait pouvoir faire ressentir une colère tellement extrême au sujet qu’il en deviendrait fou et meurtrier, une vraie bête dans la nature, capable même de tuer sa propre famille pour du sang. Une idée qui avait germée dans mon esprit, parfaite pour manipuler les gens les plus doux et compatissant, ou pour les faire succomber à l’obscur. « Non, je ne peux pas contrôler le temps… » J’avais pris un ton humoristique, comme pour lui faire croire que c’était invraisemblable.  « Je doute même que des pouvoirs existent là-dessus. » Un petit mensonge pour dissimuler un peu plus notre monde, il fallait qu’elle apprenne en temps et en heures.

« Je peux comprendre, le rythme est difficile. » Je souriais, c’était totalement normal qu’elle ne puisse pas repartir pour du sexe, nous l’avions trop fait hier, après tout, elle en demandait toujours plus, je ne faisais que suivre ses consignes au final, bon j’exagère, évidement, je le voulais aussi, il fallait bien rendre ça marquant, au moins, elle s’en souviendra toute sa vie, c’était le bon point de l’histoire, mais ça me faisait également réfléchir pour la suite, qu’allions-nous donc faire ? Je ne savais néanmoins pas qu’elle était capable de me voler, je doutais qu’elle prenne ce risque après la nuit mauvaise qu’elle venait toute juste de passer, c’était surprenant mais aussi très excitant, alors pourquoi pas après tout ? Je me demandais bien ce qu’elle allait en faire, elle avait probablement un passé pas si noble derrière elle pour être aussi habile à la filature et au vol. J’étais curieux de connaître cette partie de son passé, après tout, son passé m’appartenait autant qu’elle, j’étais en droit de vouloir en savoir plus et j’allais réellement lui demander des informations, je voulais connaître les différentes choses qu’elle avait vécu.

J’en étais venu à parler de sacrifices, en effet, la nuit avait été longue et rude mais très amusante et je pouvais sentir le pouvoir couler en moi, j’étais maintenant capable de deux choses supplémentaires, mais pas des moindres.  Emma était intelligente, son massage me donnait envie de lui parler pour la récompenser de cette douceur amusante et agréable, mais je devais me contenir et ne pas trop lui en révéler, à vrai dire, j’avais envie de lui dire la vérité, juste pour analyser particulièrement ses réactions, allait-elle être dégouté de ce que j’ai fait, ou plutôt amusé ? Dans tous les cas, je pariais sur un peu des deux, c’était tout nouveau pour elle mais je sentais qu’elle était tellement curieuse et amoureuse qu’elle était contente que mes pouvoirs augmentent « Des pouvoirs qui me rendent encore plus sexy et dangereux, tu crois que je pourrais draguer des mannequins avec mon style ? » Je souriais, je disais ça avec beaucoup d’ironie pour la rendre jalouse, j’étais parfaitement capable de draguer n’importe qui en réalité, j’avais la beauté, l’argent et le caractère bad boy qui plaisait aux filles superficielles dont un bon nombre d’actrice et de mannequin, cela allait sans dire. « Six humains pour être exacte, des guerriers et des philosophes, tu comprendras pourquoi plus tard. » Les guerriers étaient pour la force surhumaine et les philosophes pour les pouvoirs psychiques, chaque critère correspondait à un pouvoir, mais il me manquait un dernier, le plus important, des parents, et c’est là que vous vous dîtes que j’étais très intelligent d’en garder sous le coude, comme ceux d’Emma par exemple. Et oui j’étais machiavélique, mais elle avait encore toute la journée pour me convaincre de faire le contraire. Tout dépendait du comportement qu’elle aurait toute cette journée, mais le plus amusant était qu’elle n’en savait rien, donc elle allait peut-être condamner ses parents à une morte douloureuse et certaine sans le savoir, ah, que c’est bon d’être un méchant garçon.

Une fois son petit manège terminé, j’avais les sourcils un peu froncés, mais néanmoins je conservais un visage agréable et ouvert, lui répondant tout simplement. « En effet, c’était amusant de te voir faire ça discrètement. » Je m’avançais doucement, ajoutant au passage. « Mais tu te trompes si tu penses trouver des choses secrètes et interdites dans mon téléphone, je m’assure de tout nettoyer. » C’était vrai, je conservais mes données important dans des disques durs externes, bien protégés par les gardes de Nix et par plusieurs codes de déverrouillage, au pire ce qu’elle pourrait voire seraient mes messages, mais tout était effacés régulièrement. Je n’étais donc pas particulièrement inquiet. « Oh, ma guérison n’agis que sur les blessures visibles, je n’ai pas le pouvoir de sauver le cancer tout comme les problèmes de vues. » J’haussais les épaules, ce n’était pas vraiment important en réalité, surtout quand on était capable de se transformer comme moi, en effet, c’était une habilité que je maitrisais mais qui était fort couteuse.

Quand j’avais parlé de Sylvia, je ne m’attendais clairement pas à entendre autant de choses à son sujet, Emma m’avait carrément sorti toute la description Wikipédia des harpies, j’affichais un regard agréablement surpris, la complimentant d’un signe de tête et d’un beau sourire. « Je ne savais pas que tu parlais grec. » Lui dis-je pour lui faire remarquer mes origines. « Ma langue d’origine. » j’enchainais ensuite par une profonde réflexion sur les harpies. « En effet, c’est exactement ça, mais les vraies harpies sont différentes de celles des livres ou des légendes, ce sont des métamorphes, au même titre que les loup-garou, et sont beaucoup plus rares. Mais également beaucoup plus dangereuse car pratiquement immortelles. » Je tenais quand même mon oreille après l’avoir entendu si fort, lui jetant un regard noir en soupirant, elle ne l’avait pas fait exprès, je n’allais pas en rajouter, elle était seulement excitée à l’idée d’avoir trouvé la bonne réponse, et j’avoue être particulièrement surpris, j’allais passer l’éponge sur ça.

Peu de temps après, c’est Maeva qui était entrer en scène, elle était belle tout de même, il fallait lui reconnaître ça, une belle chevelure blonde platine, des yeux clairs amusant, elle ressemblait un peu à Emma pour ses critères, mais son corps était plus moche, plus sec, ce qui ne m’attirait pas particulièrement. Je m’étais affalé sur mon siège, derrière un bureau un peu plus loin, la regardant faire, je lui avais laisser le choix de s’occuper de la soubrette qui n’avait rien fait du tout en réalité, juste pour son plaisir, ou bien de continuer à lire ce contrat et de me laisser Maeva, c’était amusant tout de même non ? Je voyais sa torture commencer du coin de l’œil, c’était très amusant de violence, je souriais en coin, entendant les petits cris de Maeva qui pleurait, elle avait juste accepté un contrat sans même en connaître les détails, légalement, elle n’avait pas le droit de me désobéir et elle savait de quoi j’étais capable au vu de notre discussion hier soir. « Oui, à condition que ça me plaise et que tu me donne des contreparties, évidement. » Je l’écoutais attentivement, elle lisait un peu le contrat avant de revenir vers moi. « Tant mieux, tu es une femme utile alors finalement. » Un petit sourire sadique pour l’énerver un peu plus avant de reprendre. « Parle m’en avant d’écrire quoi que ce soit. » Puis je fis léviter un stylo de mon bureau jusqu’à ses douces mains. « Voilà pour vous Madame Dietrich. »


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Jeu 30 Mar - 11:37
     

Timotheus K. Reed ♦ Emma G. Dietrich

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O
n dit souvent que notre cœur guide nos pas, en ce qui me concernait, c’était tout le contraire. Je ne laissais que très peu de fois parler mon cœur pour la simple et bonne raison qu’au final, j’étais toujours blessé. Il ne fallait que voir la facilité avec laquelle Tim m’avait mis mal à l’aise, c’était bien la première fois que, je m’ouvrais à quelqu’un d’autre et, je ne savais pas si, j’aurais été prête à le refaire une nouvelle fois. C’est pourquoi, j’avais toujours préféré laisser parler mon cerveau. Le laisser à chaque instant de ma vie, être le cerveau de mes opérations. En le laissant faire, j’étais certaine de ne jamais souffrir ni même de regretter mes choix. Que ce soit au travail et dans ma vie privée, je ne voulais jamais regretter mes choix. Prenons l’exemple de ce soir, si j’avais eu le malheur d’écouter mon cœur, il y a bien longtemps que Tim m’aurait perdu. Je pense que, je ne serais même pas venu au point de rendez-vous. Laisser la chance à mon cerveau de prendre les décisions était avantageux pour Tim, beaucoup trop même. Car, je voulais du pouvoir, je voulais sa puissance, je voulais tellement de choses venant de sa part que, j’étais prête à tout pour les avoirs.

Tim avait l’air d’être une source inépuisable de pouvoir, j’en comptais au total pour le moment quatre. Le pouvoir de guérison, les ondes de choc, manipulation des objets dont j’en avais eu la preuve, mais, j’étais certaine qu’il avait aussi la capacité à lire dans les esprits. Il savait à chaque fois ce que, je m’apprêtais à faire, il réussissait à me devancer sauf les moments ou, je ne pensais pas à mes futurs actes. « Tu es donc faible » Je souris en coin et continue de lire mon contrat, j’en étais arrivé au passage qui parlait de Phoenix, le boss de la boite. C’était incroyable de voir à quel point ce contrat était bien monter. Je pouvais maintenant comprendre chaque double sens de ses phrases si, je n’aurais pas passé la soirée avec lui, j’aurai pris le contrat au pied de la lettre et sûrement été surprise de ce qui se cachait derrière le contrat. Car Phoenix n’était pas le DRH, il était beaucoup plus que ça, il était un prince. « J’en doute, il y a quelques heures, tu n’étais qu’un simple humain à mes yeux »


Et, j’avais presque envie de rajouter. Maintenant, tu en es la prunelle, mais ce n’était clairement pas le moment ! Et pourtant, c’était la vérité. J’étais devenue encore plus idiote et aveugler par mes sentiments que toutes ses ex, s’il m’avait demandé d’écarter mes cuisses pour un nouveau tour de manège, je l’aurais fait même si j’en souffrais, uniquement le fait de lire une nouvelle fois le plaisir et le bonheur dans ses yeux m’aurait comblé à mon tour. C’était tout ce que je souhaitais, lui faire plaisir. « Tu parles de rythme, mais en es-tu capable ? » Il avait beau parler et parler, était-il capable de remettre le couvert une nouvelle fois ? Il avait l’air d’être occupé à autre chose plus importante, je ne voulais pas le déranger avec tous ses produits. Tellement pas le déranger que, je m’étais servie de cette excuse pour ne pas avoir de punition suite au vol de son portable. J’étais, dans un premier temps, fière d’avoir une nouvelle fois réussie à dérober un objet sans que personne ne s’en rend compte, mais Tim n’était pas monsieur tout le monde, ce n’était pas pour rien que je pensais qu’il lisait dans les pensées. Il savait que, j’avais pris son téléphone sûrement pour me tester une nouvelle fois. Qu’il fasse ce n’était pas la première fois que, je commettais un vol et ce ne serait sûrement pas la dernière ! Des vols liés à mon passé, à mon enfance, une enfance dont je ne voulais pas parler de peur de devenir encore plus sombre.

Je préférais mille fois me concentrer sur ses histoires de sacrifice. Si cela me dérangeait ? Absolument pas, je voyais des dizaines de personnes mourir par jour, une de plus ou une moins ne changerais pas grande chose à ma vie. Surtout que, je ne connaissais pas ses personnes, ce qui me brisait peut-être le cœur, c’est que ses personnes avaient une vie, une famille et … Ce n’était pas mes affaires. « Tu n’as pas besoin de pouvoir pour être sexy » Je me cache dans ma tasse de thé si, j’aurais pu m’y cacher à l’intérieur, je l’aurais fait. Mais à la place, je voulais le taquiner entrer dans son jeu et jouer avec lui comme il venait de le faire « Mais pas assez sexy pour séduire un mannequin » Je lèche mon doigt pour tourner une page de mon contrat, ne lui lançant pas un seul regard « Tu manques de muscles » Je ne pensais pas un mot de ce que, je venais de dire. Il avait tout ce qu’il fallait pour rendre dingue, même les plus grandes actrices ! Je ne pouvais retenir mes rires tellement j’étais heureuse de partager un moment calme et complice. « Chaque sacrifice est lié un pouvoir, c’est ça ? C’est un peu comme les sacrifices humains de rite religieux ? Un sacrifice, contre de la pluie pour éviter la sécheresse ? » J’essayais de m’intéresser et de comprendre, mais ces explications me faisaient penser au rite religieux. Surtout chez les Aztèques qui n’hésitaient pas à sacrifier des centaines de personnes par jours, pour conjurer les maladies ou accompagner les morts ! Je ne voulais pas lui faire peur avec mes idées tordues, mais, j’avais beaucoup trop de connaissance pour les ignorer et ne pas essayer de l’impressionner. « Tu as besoin d’encore combien de sacrifice ? »

Je fronce le regard juste après le sien, j’avais la fesse en compote. Mais mon regard était froncé pour autre chose « Je n’ai aucune envie de fouiller dans ton téléphone » Je ne comprenais absolument rien à son accusation, je ne voulais en aucun cas fouiller dans sa vie. « Je… j’ai pas besoin de savoir ce qu’il y a dans ton téléphone » Je secoue mes lunettes sur le bout de mon nez, juste une piqûre de rappel pour lui faire comprendre que, j’avais uniquement besoin de mes lunettes. L’idée de fouiller dans son téléphone ne m’était pas passée par la tête, je n’avais pas le temps. La déception d’avoir un prix nobel venait de me fouetter le visage, son pouvoir avait des limites et, je n’aurais pas pu créer de remède à partir de son sang « Et ton pouvoir ne peut pas augmenter ? » Je plisse le nez et secoue la tête « ET ! Je n’ai pas de problème de vue ! » Juste besoin de mes lunettes pour me concentrer ce n’était pas compliqué à comprendre, ah ces hommes.

Et depuis que, j’avais mes lunettes et mon thé. J’arrivais enfin à me concentrer sur plusieurs choses à la fois, actuellement, je me concentrais sur le contrat et, j’essayais de trouver les modifications à apporter et doucement, je replongeais dans mes lectures mythologiques. « Je n’ai que des bases, grecques , latines » Je hausse les épaules, je ne voulais pas me venter de mes connaissances. « Tu es Grecs ? » Un petit sourire en coin, les Grecs étaient tellement sexy et Tim en était la preuve vivante. Mais, j’écoutais ses excuses et, je n’avais qu’une seule envie. Attraper mon bloc note et noter tout ce que, j’apprenais « Et, tu en as beaucoup ? » J’étais tellement concentré que, j’en oubliais mon mal de tête, je ne ressentais plus aucune douleur. Je dirais même que ma douleur s’était maintenant transformée en rage, une rage de nouveau incontrôlable à la simple vue de Maéva. Une fille qui n’était pas si différente de moi et pourtant à qui, je n’avais pas hésité une seule seconde avant de lui enfoncer ma cuillère brûlante dans l’œil. Mais, j’étais beaucoup plus concentré dans la lecture du contrat. J’avais tout de même ramassé le scalpel pour m’approcher des doigts de la jeune femme « Le salaire est beaucoup trop élevé baisse-le, je veux garder mon ancien poste en même temps. J’accepte de t’obéir, mais il y a des limites. La partie Phoenix, il n’y a aucun souci. » A chaque demande, je coupais doucement les doigts de Maeva. Elle avait au total quatre doigts en moins, car je voulais aussi la faire souffrir. Je m’étais retrouvé à sa place quelques instants plus tôt par sa faute « Tu en as douter ? » Je souris en coin avant de poser le scalpel sous le menton de Maeva « Si tu bouges, tu meurs. » J’aimais la torture mentale, elle allait devoir faire attention au moindre de ses mouvements. Même un sanglot pourrait la faire mourir. « Sache que mes demandes ne sont pas négociables, c’est à prendre ou à laisser. » J’attrape le stylo avant de le placer dans ma bouche, la tête penchée sur le côté « Je veux avoir mon intimité par la même occasion ! Ma vie à côté, tu comprends ? »


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Ven 31 Mar - 17:27
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Tim ft. Emma


Dire ouvertement que j’étais faible car je ne pouvais manipuler le temps était de la provocation gratuite de la part d’Emma, un coup bien bas et qui pourtant, attiser ma rage profonde au fond de moi, évidement j’étais limité en magie et en connaissance, personne ne pouvait être omniscient et avoir accès à des pouvoirs illimités, c’était débile de me sentir plus faible ou discrédité par Emma, et pourtant, ses mots avaient leurs effets, je ne voulais que devenir plus puissant et dépasser les limites extrêmes imposées par la nature, et si je trouvais le moyen, un jour, de devenir plus que ça, d’être si puissant que le terme « force supérieure » sera tout désigné pour me décrire. C’était un rêve idyllique et je doutais avoir besoin d’autant de pouvoir, j’étais déjà né avec un avantage hors du commun avec mon immunité au contrôles mentaux, ça me donnait un avantage plus que puissant face à des créatures comme les Styras ou les Nixerian, et c’était d’autant plus avantageux que il y en avait deux en ville, nous connaissions déjà celle qui se prend pour une reine alors qu’elle soumet que des pécores, et la copine de Nix, Médée, qui en serait une d’après mon prince. Il était d’ailleurs évident que j’étais un simple humain aux yeux d’Emma à notre rencontre, car c’était ce que j’étais, je n’étais pas une de ces créatures obscures, j’étais bien différent, un humain avec des habilités hors du commun certes, mais je restais un humain et je pouvais ressentir tous les sentiments qui venaient avec ça, malheureusement pour moi parfois. « Je me doute bien oui… » Je la regardais, réfléchissant à la suite, je devais marquais son esprit à chacune de mes paroles, c’est ainsi que j’obtiendrais toute son attention et sa concentration. « Mais on sait très bien tous les deux que depuis le début tu as cette petite voix… Qui te dit que je suis différent des autres. » Je souriais, un sourire charmeur comme je sais parfois bien les faire, juste pour la faire fondre comme il faut.

Je savais que lui reparler de sexe n’était pas une solution en soit, elle était forcément fatiguée de la veille et ça n’aurait pas été bien pour elle de remettre ça, surtout que j’en avais eu suffisamment pour un moment. Mais je ne pouvais m’empêcher de l’entendre me narguer, me donnant envie, évidement que j’étais capable de suivre le rythme, j’avais appris à contrôler toute les parties de mon corps, et même si la fatigue était présente, j’avais un contrôle suffisant et l’habitude de faire des nuits blanches que j’aurais pu encore lui faire l’amour de nombreuses fois. Encore et encore, autant qu’il le faudra. « Je suis capable de bien des choses concernant la chambre à coucher. » Je souriais du même que sourire que tout à l’heure, je ne savais pas pourquoi je m’embêter à la charmer alors que je l’avais déjà conquise, mais ce jeu de séduction, j’avais envie de le gagner, je le méritais et elle méritait d’être un peu remise à niveau, c’était une nouvelle dans la chose et ce n’était pas une ex pucelle qui allait m’apprendre quoi que ce soit sur ce sujet.

J’aimais la chercher, et j’avais d’autant plus aimer lui dire que j’étais capable de faire du sexe ailleurs, avec des femmes magnifiques, les femmes probablement les plus magnifique de la planète, après tous, les grandes firmes utilisent comme mannequin les plus belles non ? Et je savais que ma beauté ne passait jamais inaperçu, bien que je ne sortais pas beaucoup, mes années d’université m’avait maintes et maintes fois prouvés que j’étais capable de plaire, et rien que de savoir ça suffisait pour garder une confiance permanente en soit. Malheureusement pour ces gentes dames, c’était pour Emma que j’avais craquée et également pour le pouvoir, l’amour et la drague étaient deux choses qui ne m’intéressais pas du tout. « Que tu crois, je pourrais te prouver le contraire, enfin, tu ne t’étonneras pas si tu retrouves un mannequin dans notre lit. » Un peu de provocation suffisait à la rendre jalouse, c’était ce que j’aimais avec Emma, elle était toujours jalouse à faire des caprices de princesse alors qu’elle rentrait à peine dans cette vie. Je manquais peut être de muscles, mais j’avais un charme qui avait réussis à l’envouter, rien ne servait d’en rajouter, elle connaissait pertinemment la situation, c’était elle qui m’aimait amoureusement, pas l’inverse.

C’était fort impressionnant de voir à quel vitesse Emma pouvait changer de discussion, maintenant elle voulait en savoir plus sur les sacrifices et le pouvoir qui en découle, rien d’étonnant, je l’avais amadoué avec ses mêmes pouvoirs pendant des heures et des heures, elle méritait d’en savoir ne serais ce qu’un peu plus. « C’est bien ça, sauf qu’il a un type de personne en particulier à sacrifier, et une façon de la faire, d’autant plus qu’il faut au préalable réveiller la magie d’un vieil arbre pour pouvoir obtenir ce droit… C’est assez compliqué et long à expliquer pour le moment. » J’haussais les épaules, je savais qu’en lui avouant l’étendu de mes pouvoirs et de leurs limites, je me mettais en danger, mais j’avais une confiance un peu étrange envers Emma, elle ne pourrait jamais me trahir, même sous la plus lente des agonies qu’est la torture. C’était exactement ce que j’attendais d’elle, comme si elle lisait dans mes pensées. « Un dernier, selon toutes mes références du moins, après il faudra un moment avant de maîtriser parfaitement mes pouvoirs et en découvrir de nouveaux. »

Je souhaitais la titiller un peu, en lui parlant de l’espionnage dans mon téléphone, elle était un peu secouée, je pouvais le voir facilement, comme si je venais de parler d’un crime majeur alors qu’elle tuait mon personnel sans soucis, ah, douce Emma et si cruelle, parfaite à mes yeux, elle n’avait clairement pas le sens des priorités. « Il peut peut-être augmenter, mais pas tout de suite et ça prend des années pour les maîtriser, je ne cherche pas à les augmenter pour le moment. » Je craquais doucement ma nuque, la nuit avait été longue et le massage prodigué bien trop court, mais j’avais aimé ça et c’était un bon point pour Emma, elle savait comment me faire parler maintenant. « Non, peut-être que tu n’as pas de problème de vue, mais tu as un problème de cœur ma jolie. » Pointant du doigt son cœur avec un beau sourire à la clé et tapant légérement mon doigt sur sa poitrine.

Elle m’avait surpris en parlant grec, je ne m’y attendais pas, mais une élève aussi intelligente ne pouvait pas ne pas connaître une multitude de langage, c’était assez logique. « C’est déjà un bon début pour apprendre le druidisme. » Oups, aurais-je dévoiler mes intentions de court ? Même si c’était plutôt clair, ça devait être surprenant. « En effet, n’ai-je pas la beauté évidente des grecs ? » Toujours aussi charmeur, j’étais d’humeur charmeur en même temps, même si là tout de suite, j’avais envie d’autre chose. « De harpies ? Non, une seule, elles sont tellement rares ces créatures, mais si puissante que ma sécurité est très bien assurée, je te rassure. » Pendant sa torture sur Maeva, j’étais concentré sur les points du contrat qu’elle lisait et qu’elle voulait changer, c’était intéressant mais difficile à accepter, le fait qu’elle accepte d’obéir à moi et Phoenix était logique, mais je ne me doutais pas qu’elle se plaindrais du salaire et qu’elle aurait voulu partir d’ici, même si je pouvais le concevoir. « Tu demanderas le salaire que tu trouveras le plus juste, mais en échange du fait que tu travail à moitié à ton hôpital, je veux que ce soit le matin ici et tu reviendras le soir après ton boulot, ce n’est pas négociable. » Je m’approchais ainsi dangereusement, tout proche d’elle alors qu’elle s’amusait à couper les doigts de Maeva, la prenant doucement par le col. « Ne pense pas un seul instant que tu peux t’enfuir de ton destin, à partir de maintenant, tu seras fidèle, respectable et tu te diras bien dans ta jolie tête que quiconque s’approchera de toi pour te faire des avances subira ma colère… » J’avais un regard noir mais magnifiquement sexy en la regardant, c’était ma marchandise, même si c’était peu respectueux, c’était on ne peut plus vrai, elle était à moi et la violence résoudrait ce problème sans me poser de cas de conscience, j’avais déjà mis à terre un ours alpha garou, avec mes nouveaux pouvoirs, je pouvais même mettre à taire une meute d’alpha tout entière. Je la laissais ensuite s’amuser avec Maeva qui suivait ses ordres à la lettre, la pauvre petite était terrifiée et souffrait le martyr, d’autant plus qu’elle n’avait vraiment rien fait comparé à l’autre. « Je peux comprendre, mais désormais, ta vie est avec moi, ça aussi ce n’est pas négociable. »


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Ven 31 Mar - 20:35
     

Timotheus K. Reed ♦ Emma G. Dietrich

What goes around, comes all the way back around
I
l fallait absolument que, j’arrête d’aller à l’encontre de mes principes. Pour Tim, je brisais chacune de mes promesses. Faire le bien autour de moi était maintenant une époque révolue, je prenais un malin plaisir à dominer les plus faibles à les torturer uniquement pour les entendre me supplier de les laisser, je prenais juste un grand plaisir à me sentir puissante pour une fois dans ma vie. Depuis enfant, ma sœur avait toujours été sous les feux des projecteurs, elle était toujours au centre de l’intention et moi, je restais dans mon coin pour ne pas me faire crier dessus. Au divorce de mes parents, je voulais être pour une fois au feu des projecteurs pour mon père, mais il m’avait rapidement rappelé à l’ordre me rabaissant plus bas que terre, n’hésitant pas à m’insulter d’être sa plus grande déception. C’est depuis ce jour-là que, j’étais devenue cette fille fragile qui faisait absolument tout pour rendre son entourage heureux, même dans le milieu professionnel. Où, je n’hésitais pas à faire des remplacements, des heures supplémentaires à en tomber de fatigue. C’était un rythme à prendre, un rythme que j’avais réussi à prendre, mais mon viol avait marqué un tournant dans ma vie.

J’avais compris qu’à force de me laisser marcher dessus, personne n’aurait de respect pour moi. Et Tim m’avait réveillé, il m’avait ouvert les yeux et fait ressortir ce qui était en réalité le meilleur de moi-même. J’aimais être cette femme forte et pourtant si faible face à lui ! Mais même si, je me sentais forte face à lui ce n’était pas pour autant que, je n’aimais pas le taquiner lui rappelant ses petits défauts et surtout en cherchant la petite bête. Et, je savais quel était son point faible, il n’en avait pas énormément. Mais ses pouvoirs et surtout sa soif de puissance était-ce qui comptait le plus pour lui et, le taquiner sur cette faiblesse allait être une partie gagnée pour moi. « La petite voix qui dit que le plus grand des psychopathes et des sadiques que j’ai pu rencontrer dans ma vie. » Je ne pue retenir un rire, mais mon regard était fuyant, car en réalité, la petite voix dans ma tête me disait qu’il était différent des autres, car il était celui qui m’avait rendu complètement accro à lui « Oui » Je continuais de rouler son stylo dans ma bouche en le regardant, je n’avais qu’une seule envie lui sauter dessus et me perdre une nouvelle fois dans ses bras. « Arrête de lire dans ma tête »


J’avais sérieusement l’impression qu’il lisait dans ma tête, il venait d’exprimer ce que je pensais au plus profond de moi. Il était celui qui se démarquait le plus ce n’était pas pour rien que, je n’avais pris la fuite à sa première approche et surtout à sa première menace. Je ne comprenais que bien plus tard qu’il ne fallait rien garder en tête, qu’il fallait absolument que je pense à autre chose. Autre chose, mais pas au sexe, j’étais sérieusement épuisé de ma nuit. J’aurais pu en dormir jusqu’au lendemain, mais je voulais profiter de chaque instant à ses côtés comme si c’était le dernier. J’appréhendais tellement le rendez-vous avec ce Prince des ténèbres, qu’allait-il faire de moi si, je n’étais pas à son goût ? EMMA arrête de réfléchir, j’avance vers Tim en levant l’arrière de ma robe à l’aide du contrat « Je sais de quoi tu es capable, j’en ai même des souvenirs » Que de meilleur souvenir que des lésions sexuelles et pas n’import quelle lésion sexuelle.

C’était un jeu de séduction que, j’avais bien compris et autant vous gâcher la surprise le vainqueur sera Tim. J’étais nul en drague et je n’avais aucun contrôle sur mes sentiments alors que lui… Je suis certaine qu’il arrive même à contrôler ses envies, je m’étais penché à l’avant juste pour lui montrer d’avantage ses lésions qui n’était rien de plus que la trace de ses doigts sur mes fesses, un peu partout. Et, je peux vous assurer que je pouvais sentir chaque trace de ses doigts sans même toucher mon derrière tellement que ça me brûlait. « Essaie toujours si tu n’as pas peur de me perdre ! » Je lève les yeux au ciel avant de prendre rapidement de la distance pour attraper mon thé, je le provoquais et m'étais beaucoup trop au défi et , je savais de quoi il était capable et autant vous dire que, j’avais déjà beaucoup trop mal aux fesses. Même si je pouvais m’imaginer arracher les tétons de la pétasse qui oserait se glisser dans ses draps, j’eus un petit sourire avec les joues légèrement rouge « Notre lit, tu dis ? » Aller savoir pourquoi, j’étais flatté et tellement heureuse, une joie que j’essayais de cacher. Il ne fallait pas que je saute de joie, quelle fille fragile je ferais à ses yeux.

Je ne voulais qu’il me voie craquer et devenir complètement hystérique et pleine de joie tellement j’étais heureuse, je devais une nouvelle fois rester discrète et ne pas me faire remarquer. Le meilleur moyen que, je trouvais à chaque fois était le changement de discussion. Il n’allait tout de même pas refuser de me parler de ses pouvoirs et, je n’allais surtout pas manquer l’occasion de lui prouver que je n’avais peut-être pas de pouvoir mais que, je pouvais rester une jeune femme intelligente et qui cachait beaucoup de ressources. J’étais une grande encyclopédie à moi-même, mais je voulais encore et toujours en apprendre. C’est à ce moment que Tim commença ses explications, j’essayais d’enregistrer chacune de ses informations en avançant rapidement vers mon sac pour attraper un énorme livre qui débordait de post-it. Retourner le bouquin en lui tournant le dos et notant énormément de chose, ce livre contenait ma vie. Mais, je vous en parlerais plus tard ! « Très bien, juste une dernière chose… le nom de l’arbre » Très bien, il ne voulait pas m’apprendre et, je le comprenais, la fatigue se faisait sentir et je me devais de le tenir éveiller et non de le fatiguer d’avantage.

Mon livre maintenant claqué et reposer soigneusement dans mon sac a l’abri des regards indiscret, je vous l’ai dit ce livre contenait toute ma vie, mes secrets, certains nom important qui avait marqué mon passé. Des recherches des leçons et bien d’autre secret, mais j’avais un papier à analyser et une demande ou deux ou même trois à réclamer. Je m’étais mise à faire les yeux doux à Tim alors qu’il s’était approché de moi « J’aimerais choisir les prochains… Sauf si tu as déjà une idée. » Très, mais vraiment très mauvaise idée, mais en choisissant les prochains sur la liste, il sera forcément dans l’obligation de me montrer le rituel. Mes mains avaient délicatement rejoint sa nuque pour recommencer à le masser « Tu assumes enfin être un problème. » La tête penchée sur le côté avec un petit sourire en coin, il devait assumer ses paroles, j’avais un problème de cœur … Peut-être, mais c’était de sa faute, il était le responsable des battements de mon cœur.

Mon massage était délicat, mais une nouvelle fois, je ne m’étais pas contrôlé et sauter dans ses bras « Tu comptes sérieusement m’apprendre » Je sautillais sur place comme une enfant à laquelle on aurait promis une sucrerie « Tu ne veux pas m’apprendre sur elle ? Je ne sais pas comment bien faire ? Surtout que je ne sais pas où ce trouve des affaires» Pointant délicatement de la tête Maeva qui était toujours en grande concentration sur le scalpel posé sous son menton. Elle pouvait à tous moment perdre la vie si elle ne contrôlait pas sa respiration, ses regards. « C’est vrai que les Grecs ont un charme particulier, comme cet homme. » J’avais arrêté de parler à ce moment précis, juste pour le rendre jaloux reprenant mon massage. « Comme si tu avais besoin de sécurité renfoncer » ça se voyait gros comme le nez au milieu du visage ! Ça se voyait tout comme mon histoire d’homme grec, il s’agissait en réalité de mon professeur de langue morte, un Grec.

Finis, la rigolade, j’étais en profonde réflexion pour la négociation de ce contrat. J’avais besoin de réfléchir, besoin de mettre mon grain de sel. Le salaire était beaucoup trop haut et en acceptant, je ne pouvais pas coucher avec lui. Ça faisait partie de mes principes après mon viol, ne jamais mélanger plaisir et travail regarder où cela m’avait mené la première fois. « Je ne veux pas d’argent » Je regrettais amèrement ma décision, mais je n’avais pas le choix. Je me sentais en confiance lors de mes demandes, puisque je ne le regardais pas et que, j’étais occupé à torturer la pauvre Maeva. « Très bien, j’accepte et qu’en est-il pour mes gardes de nuit ? » Le travail dans les milieux hospitalier était des horaires plus que compliquer, entre les gardes, les hospitalisations et opérations qui nécessiteraient une présence sur la durée. Il pouvait le comprendre, mais ce n’était pas un problème, je serais présente pour lui chaque matin et mes jours de repos aussi. Mais alors que ses menaces résonnaient comme une alerte dans ma tête, je n’arrêtais pas de me mordre la lèvre inférieure pour ne pas l’embrasser « Je n’ai aucune envie de prendre la fuite, je te serais éternellement fidèle et personne ne me fait des avances. » Son regard ne me faisait pas peur bien au contraire, il me faisait encore plus craquer qu’en début de soirée. « Non, c’est négociable, je veux mon indépendance, mon propre appartement ou ma propre chambre. Ma vie est avec toi, mais un planning devra être mis en place » Pourquoi ? Pour mon petit plan…


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Sam 1 Avr - 10:00
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Tim ft. Emma


La vie de famille n’était jamais une chose aisée, nous ne choisissions pas notre famille, qu’importe nos efforts pour en avoir une stable et correcte, c’était déjà déterminé à la naissance. Je me doutais bien que le caractère renfermé d’Emma cachait bien des mystères, et que c’était sans doute le résultat d’une vie de famille difficile, écartée, c’était la logique même, nos plus viles émotions venaient forcément de notre éducation et les plus grands psychopathes étaient issus d’une éducation violente. La folie pouvait s’emparer de n’importe qui dans notre bas monde, il suffisait juste de perdre l’espoir d’être quelqu’un comme les autres, d’être normal. Et c’était parfaitement la folie qui était en train de gagner notre petite Emma, elle comprenait ce qu’elle avait raté et la manière dont elle avait été traitée, il fallait que ça change, et pour que ça change, elle devait prendre conscience de son plein potentiel. C’était ce que je voulais d’Emma, qu’elle se découvre, qu’elle devienne à mon image, un esprit meurtris par le passé mais totalement libre, loin de toutes règles et codes qui la briderait encore et encore pour qu’elle soit un beau mouton. Avec moi, elle allait être libre en suivant juste mes règles, c’était peu cher payé pour ce que j’étais prêt à lui offrir.

Peut-être que je la taquinais un peu trop, mais c’était en attisant et en provoquant que je pouvais entre apercevoir sa vraie nature, une nature froide et violente, mais aussi chaleureuse et aimante, c’était le ying et le yang, elle était parfaitement en symbiose avec ses deux parties d’elle, et bientôt, elle pourra prendre le contrôle de chacune d’entre elle. Elle deviendrait ainsi quasi intouchable, comme moi, j’avais deux parties distinctes, c’était pour ça que je pouvais jongler si facilement entre la sympathie avec le romantisme dont je faisais preuve et ma colère soudaine combinée avec ma vengeance souvent mesquine. Elle pouvait bien me traiter de psychopathe et de sadique, même pour rire, elle avait raison et ça me plaisait, cette condition était rare et la plupart des tordus comme moi n’aimait pas l’assumer, mais j’étais différent, je l’assumais parfaitement et Emma le sera bientôt aussi. « Oui, cette petite voix là. » Elle riait et ça me faisait plaisir, son rire était doux et si charmant, il m’attendrissait un peu, bien que je ne lui montrasse rien pour ne pas lui donner raison, il fallait bien que je garde un minimum de crédibilité devant elle, c’était important pour la suite de mes opérations. Je lui prévoyais de grandes choses et des défis qui vont bien au-delà du raisonnable. Je ne lisais pas dans sa tête et je me demandais pourquoi elle disait ça, je ne ferais que lire sur son visage, elle avait différentes expressions faciales qui me permettait de deviner à quoi elle pensait ou comment elle se sentait, le langage non verbal était un outil fabuleux et je l’avais étudié bien plus que raisonnablement. « Je ne lis pas dans ta tête, mais dans tes yeux ma jolie. » Je souriais à nouveau, lui donnant une petite tape dans l’épaule.

J’étais capable de bien des choses c’est vrai, ce n’était guère raisonnable pour un humain, mais pour un druide maléfique les choses n’étaient pas vu sous le même angle, je savais qu’Emma vivrait dans la peur chaque minute de sa vie que je l’abandonne et qu’elle retourne à sa vie banale et sans intérêt qu’elle avait avant notre rencontre. « Et ces souvenirs sont probablement très excitants. » J’étais confiant, malgré les lésions qu’elle pouvait avoir sur tous le corps, c’était assez léger et ça partirait en quelques jours, rien d’irréversible, quand elle s’était penchée, je pouvais sentir quelque chose qui remuait d’envie dans mon pantalon, je souriais légèrement en coin en me retenant de lui sauter dessus. « Je ne peux pas te perdre, je te retrouverais toujours et tu comprendras, en passant le pas de la porte de cet immeuble qu’il y aura toujours un vide dans ton petit cœur tant que je ne serais pas à tes cotés. » Il fallait rentrer dans le vif du sujet avec Emma, elle cherchait trop la petite bête et je devais bien la rappeler à l’ordre. Pour adoucir ses paroles, j’avais dit « notre lit », histoire de lui faire comprendre que je lui donnais un peu plus de pouvoir en ces lieux pour que ce soit notre appartement. Mais apparemment, ça ne suffisait pas.

Elle avait une soif d’apprendre et une base de connaissance plutôt bonne en réalité, j’étais sûr que ça serait l’élève idéale et pour l’instant, mon flair et mon instinct ne s’étaient pas trompés, elle était curieuse et pouvait répondre à mes questions en utilisant une logique qui caractérisait bien les gens comme nous, les dingues qui croient à des histoires loufoques. Mais je devais calmer sa soif de pouvoir, car si elle allait trop loin, elle passerait peut-être devant ses sentiments pour moi comme je l’ai déjà fait auparavant et je me retrouverais avec une Emma folle de pouvoir mais impossible à contrôler, le but n’était pas de lui enlever tous ses points faibles, il fallait que sa plus grande faiblesse soit l’amour qu’elle ait pour moi mais qu’il fallait aussi que ce soit son plus gros point fort. Car en faisant ceci, je m’assurais avoir sa vie entre mes doigts pour le restant de ses jours, exactement ce que je désirais en somme. « Tu ne le sauras pas tout de suite. » Et puis quoi encore ? C’était moi qui donnait les cours et qui posait des questions, elle allait un peu trop loin à mon goût.

Les sacrifices étaient choses essentiels du gain de pouvoir, mais il fallait sacrifier d’une façon très brutale les victimes pour que le Néméton nous donne son pouvoir, une vie en échange d’un pouvoir, un sacrifice en échange de la magie, il y avait toujours un prix un payé pour avoir de la magie et pour l’utiliser, et ce qui était sûr, c’est que je refusais de payer ce prix en sacrifiant des gens pour qui j’aurais un intérêt, c’était pour ça que Phoenix et Emma étaient hors d’atteinte et ça faisait d’eux des gens plutôt sereins, j’étais certains d’une chose, c’était qu’Emma ne craignait pas d’être sacrifiée, elle aurait pu évidement y penser, mais le craindre, c’était tout autre chose, elle savait ce que je ressentais pour elle et c’était une bonne chose finalement. « Tes parents peut être ? » Ouh, sujet épineux, mais je calmais le jeu tout de suite en levant mes mains devant moi. « Du calme, je plaisantais, je veux un diner de famille avant. » Souriant toujours, j’adorais lui faire faire un ascenseur émotionnel. Je tournais ensuite ma tête pour lui répondre alors que son massage était parfait. « Oui, tu apprendras tout ce que j’ai appris et même plus si tu es sage. » Je regardais ensuite dans ses yeux profonds, voyant presque des larmes de joies. « Tu ne trouves pas que tu abuses un peu d’elle ? Tu lui donne que de la douleur alors que c’est moi le fautif dans l’histoire. » J’étais peut-être un psychopathe et le mal que pouvait ressentir cette jeune fille ne me faisait rien, mais j’étais quelqu’un d’assez honnête et j’assumais toujours les conséquences de mes actes, et là, c’était moi qui lui avait ordonné de se mettre nue et tout le reste, Emma ne devait pas se faire d’illusion et mettre mes erreurs sur le dos des autres, je détestais ça, mes actes m’appartenaient. « On a toujours besoin d’une grande sécurité, tu l’apprendras à tes dépends. »

Nous passions ensuite sur le contrat, une chose importante, une étape cruciale pour l’avenir d’Emma et de notre couple. Elle l’avait lu en me proposant différentes choses intéressantes, mais assez difficile à mettre en œuvre, je savais que même si j’acceptais de lui donner de la liberté, elle finirait par revenir en pleurant car trop loin de moi, et oui, j’étais sûr d’avoir ce genre de contrôle sur elle, voilà pourquoi je n’avais pas peur d’accepter qu’elle s’éloigne. « Deux gardes de nuits maximums par semaine, et crois moi, tu seras surveillé par mes hommes régulièrement sans même le savoir. » Elle voulait son indépendance ? Drôle d’idée qui ne me plaisait pas du tout, vivre dans un autre appartement ? Dans un autre lit ? C’était inconcevable et étrangement, ça m’avait vexé qu’elle puisse vouloir ça alors qu’elle avait fait autant d’effort pour se rapprocher de moi. « Si être mon élève et la seule chose qui t’intéresse, alors tu auras ton indépendance » avais-je cracher d’un regard mauvais, regardant ensuite Maeva dont les larmes coulaient délicatement sur ses joues. « Tu pourras garder ton appartement et je t’apprendrais ce que je sais lors de tes heures de travail ici, si tu n’es pas apte à suivre mes ordres… Tu mourras. » Avais-je dit froidement, il était important qu’elle comprenne que ses mots avaient été blessants, même pour moi, je n’avais pas pour habitude de dire mes sentiments et encore moins de voir autant d’indifférence à l’égard de mes efforts juste après.


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Sam 1 Avr - 12:22
     

Timotheus K. Reed ♦ Emma G. Dietrich

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J'
avais un petit plan déjà bien en place dans ma tête, je ne voulais pas vivre à ses côtés pour qu’il me cherche uniquement dans le but qu’il ressente le besoin de me voir. Le besoin de m’avoir à ses côtés, mais avec lui ce n’était pas si facile, je savais qu’il pouvait tout moment coucher avec une autre femme pour me faire payer mon acte et ça, je ne pourrais le supporter. C’était la première fois que j’étais amoureuse et, je ne voulais pas vivre mon premier amour comme une déception. Je voulais qu’il soit le premier et le dernier dans ma vie, mais comment en être certaine ? Je savais que je pourrais tout supporter, toutes les épreuves, je pourrais tout lui pardonner, mais la tromperie, c’était beaucoup trop me demander. J’étais tellement jalouse que dans un excès de rage, je ne savais pas de quoi j’étais capable, comme si je perdais tout contrôle de mon corps. Je ne le contrôlais plus, je ne voyais qu’un voile noir guidée par la haine et la colère, l’envie de faire regretter à cette personne d’avoir posé le regard et ses mains sur lui.

Je n’aurais jamais dû cacher cette haine, jamais due la renfermer à cause du regard des gens. Plus, je la laissais s’enfermer plus je sentais qu’elle grandissait, parfois sans aucune raison. Le nombre de fois ou, j’avais dû me contrôler pour ne pas étrangler une patiente qui était beaucoup trop exigeante et jamais satisfaite des soins prodigués. Le nombre de fois ou l’envie d’injecter des virus à des patients qui venaient consulter pour rien, uniquement pour le faire ressentir la réelle douleur d’être malade. Je ne pouvais pas supporter les faux malades, surtout lorsqu’on travaille dans un service de soin continue ou des enfants passent leurs journées dans l’attente d’une greffe et maintenant, je n’en avais plus rien à faire. Je n’étais désormais plus obsédée par mon besoin de soigner, surtout mon besoin de noyer mon chagrin dans mon travail. Je ne pensais qu’à satisfaire Tim, l’envie qui tombe amoureu de moi et de ne jamais le décevoir. Puis loin derrière en second plan arrivait… l’envie du pouvoir qu’il puisse me donner, mais le chemin serait long et les épreuves encore nombreuses pour y arriver.

Je savais que la folie avait atteint une partie précise de mon cerveau et de mon cœur, plus rien n’était important pour moi. Même mes plus grands principes n’étaient plus rien, je ne pensais qu’à lui, je n’avais envie que de lui-même s’il se trouvait actuellement juste sous mon nez, je ressentais le manque de son corps contre le mien, comment explique-vous ça ? J’étais simplement accro, tellement accro que j’essayais de penser à autre chose de penser à le taquiner à voir encore une nouvelle facette de lui, comme si les autres ne me suffisaient pas. J’aimais le taquiner et voir son sourire qu’il essayait de cacher, mais pourquoi le cacher ? J’essayais de l’observer de lire dans ses pensées, mais je n’étais malheureusement pas aussi forte que lui. Moi qui pensais qu’il lisait en moi, je pouvais maintenant respirer normalement et reprendre mes longs monologues dans ma tête sans avoir la peur qu’il lise à travers. « Et… Que lis-tu d’autre dans mon regard » Cette fois-ci, c’était décider, j’allais l’embrasser. Mais la petite tape dans mon épaule me fit froncer le regard, de peu et Tim se serait retrouver recouvert du reste de mon thé. Il ne me restait malheureusement plus grand chose.

Moi qui espérais me concentrer sur ce thé pour ne pas pousser Maeva et me mettre à cheval sur Tim, sur cette même table ! Mon esprit se perdit un petit instant dans la nuit d’hier, la façon dont il me faisait l’amour. Cette facilité à être doux et violent dans ses gestes ! Le contact de ses lèvres, ses baisers. Je resserrais doucement mes jambes sentant un doux liquide couler « En parlant de souvenir, j’ai besoin d’aller à la pharmacie.. » J’étais pratiquement certaine d’avoir compté et que mon cycle était déjà terminé, je ne risquais donc pas de tomber enceinte, mais les risques étaient beaucoup trop élevés pour jouer avec la vie d’un enfant, je n’étais pas prête et j’étais certaine que Tim tuerait ce bébé dès son arrivée. « Excitant mais douloureux » J’avais frotté mon derrière, oui, c’était excitant et si j’écoutais mon envie. Je baisserais ma culotte pour lui demander une fessé maintenant tout de suite, attendre de lui un ordre me pencher pour le recevoir en moi.

Mais ce n’était pas raisonnable, nous avions une invitée, j’étais dans l’obligation de bien me tenir. Mais comment vous dire que, je n’avais plus les mots, Tim avait réussi à me remettre à ma place et très rapidement. Je le regardais sans doute la bouche un peu ouverte ne m’occupant même plus de Maeva, il avait raison sur toute ta ligne. J’étais incapable de le laisser tomber, je ressentais déjà le besoin d’être contre son corps alors qu’il se trouvait tout près de moi, alors partir d’ici était insensé pour moi. Je sais qu’il voulait qu’on emménage ensemble, enfin plutôt que je pose baguage chez lui, mais comment dire…. J’étais déjà complètement accro à lui, si je ne prenais pas un minimum de recul de temps pour moi, je pourrais commettre l’irréparable le jour où il me quittera.

Il ne fallait que regarder le pouvoir qu’il a sur moi, il ne lui fallait que d’une seule parole pour me calmer et me faire taire. Je n’avais pas râlé à son refus de m’en apprendre d’avantage, j’en savais déjà assez pour faire des recherches à mes heures perdues. « Très bien » Je continuais de sourire bien trop heureuse de ce que j’avais déjà appris, mon massage plus intense comme pour le remercier. J’avais pris de la distance à son annonce sur la mort de mes parents « Heu.. » Bon, il rigolait, mais j’avais tout de même perdu mon sourire ne laissant apparaitre qu’une petite moue triste. « Je pense que je préfère le sacrifice au repas ! » J’avais mes raisons et, je ne comptais pas lui en parler. Je m’étais contenté de tourner mon regard vers Maeva avant de soupirer à ses paroles à de retirer délicatement le scalpel de sous sa gorge « Tu veux que je remette ses doigts en place » Je savais qu’il n’avait pas tort, elle n’avait fait que lui obéir malgré tout. C’était son rôle, nous étions les seuls coupables ! « Car, je suis incapable de te faire du mal » Je posais le scalpel sur la table en croisant les bras, j’étais coupable de mettre laisser encore une fois guidée par ma jalousie.

Mes lunettes sur mon nez, je me frottais les yeux essayant de comprendre pourquoi avoir besoin d’une sécurité renforcée. Je n’en ressentais aucunement le besoin, je n’avais qu’à me tenir tranquille dans les rues et je savais que rien ne m’arriverait. « Je t’arrête tout de suite, je ne veux pas de tes gardes ! Pourquoi vouloir, me faire, suivre ? » Je n’étais pas vexée, mais presque. Il n’avait donc aucune confiance en moi pour vouloir, me faire, suivre ? Je n’avais pas besoin de sécurité et j’allais vite lui faire comprendre, j’avais de nombreuses fois réussi à fuir des hommes ce ne sera que partie remise. Je secouais la tête en écoutant ses exigences, il n’avait rien compris, je ne voulais pas ça. Il l’avait tellement mal pris que, j’étais prête à cédée à son caprice « Mon amour écoute moi, tu n’as pas compris, je ne veux pas qu’être ton élève, je veux beaucoup plus » Mon pouce caressai doucement son visage alors que mon autre main tapait sa poitrine « Je veux être l’autre moitié de ton cœur » N’étais-je avant tout pas la princesse capricieuse ? J’avais besoin de prendre des distances avec lui, j’avais peur de devenir complètement folle en restant à ses côtés .. Toujours « Je ne refuse pas de passer certaine nuit dans ton lit, au contraire, mais j’ai aussi besoin de temps pour moi, pour mes plans. Je n’ai pas d’appartement, je vis dans un hôtel si tu ne veux vraiment pas me voir loin, j’accepte même de vivre dans ce bâtiment » Mais plus je le voyais prendre de la distance et son regard s’assombrir plus j’avais du mal à rester fidèle à mon indépendance « Tim, je suis désolé, je regrette, je ferais ce que tu diras, mais ne me mets pas de côté, tu sais ce dont je suis capable... ».



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Sam 1 Avr - 19:26
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