left hand free - Elijiah + Envy



 
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left hand free - Elijiah + Envy
Invité
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Sam 27 Aoû - 19:38
Recette d'un cours rondement mené.

C'est tout bête. C'est tout simple. Prenez une saupoudrée d'un stade de sport, avec terrain de football européen au centre, paniers de basketball sur les côtés, couloirs de course autour. Ensuite, ajoutez une cuillerée d'élèves - tous plus chiants les uns que les autres, mais passons : vous ne les avez pas encore cuits que vous voulez les goûter ? - dans la mixture verte - ben oui, le stade est globalement vert... réfléchissez ! -, et touillez le tout durant une heure avec un bon gros entrainement banal et emmerdant, comme un cul de poule pondant un oeuf, de cross, et patientez ensuite deux ou trois minutes, le temps que l'essoufflement causé par ce chauffage de piste se dissipe en partie.
Placez vous alors face à eux, et dîtes D'accord vos pouvoirs de réflexions volent plus bas qu'un derrière de cochons. Mais, bêtes comme vous êtes, faites attention... Le prochain que je vois bâcler l'exercice qu'il aura sera castré... ou pelotée...
Attendez ensuite quelques secondes, le temps que vos paroles divines - faut dire, aussi, Envy, quelle classe !! - atteignent leur cerveaux atrophiéss de mangoustes hypocrites, avant de sourire, en les entendant gémir de peur et d'indignation. Puis faites disparaître ce sourire et commencez par sortir le fouet - non... pas un véritable fouet Envy... tu me fais le coup à chaque fois ou quoi ? range moi ce truc avant que quelqu'un ne le voit... -.

Finalement, séparez la mixture ainsi créée, et faites travailler les jambes des mâles en créant l'exercice du "trois fois mille cinq cent mètres" - parce que cinq cent mètre c'est pour les tapettes (hey ! ça rime presque !) -, et renforcez les bras des filles en leur faisant lancer des javelots.
Patientez quelques minutes, sans réellement regarder, vous demandant sûrement ce qui dans votre concoction va rater - bon, en réalite, tu te demandes surtout combien de temps tu vas réussir a tenir avec une bande de poltrons attardés du ciboulots et tellement pré pubères qu'ils font tout pour mettre leur main au sexe et se toucher en pensant à tes formes délicieuses qui hum... continuons -, avant de ramener la mixture mâle vers un point du stade, pour leur crier dessus, avant de revenir porter la main vers les filles au caractère de pétasse pêtant plus haut que leur cul...
Attendez alors deux minutes, avant d'ajouter un nuage d'humeur massacrante, pour dire Eh ben... la queue de votre mec ne doit pas souvent être dure avec des doigts aussi peu prompts au boulot... Le javelot a de la chance d'être en métal. AU moins, il ne devient pas mou entre vos doigts...
Ne dîtes alors plus rien, et laisse mijoter encore trente secondes, avant d'ajouter Je vois à vos yeux sans expression qu'il faut que j'éclaire vos lanternes... et écoutez la pâte féminine gronder ça ira, merci, avant de mettre le plat au four durant quarante cinq minutes...

Enfin, sortez le prêt-à-dévorer de sa cuisson, et laissez reposer dix minutes en agitant des doigts sur votre téléphone portable, au sujet de votre séance personnelle d'athlétisme en vu de la compétition de la semaine d'après.
Finalement, découper le plat en trente cinq plats - élèves -, et servez...

Cependant, la prochaine fois, sortez votre plat plus tôt pour éviter que la pâte brûlée ne vienne gâcher le gout de votre repas - traduction pour toi, lecteur, si tu n'as toujours pas compris que la recette de cuisine est le cours d'Envy : de la merde Elijiah arrive derrière sa sœur, Envy -. Si, par malheur, cela vous arrive, inspirez, bouchez vous le nez, et ne détruisez pas votre belle fournée pour une malheureuse et pitoyable bouchée - il y a encore besoin de traduire ? mais je ne suis pas là pour ça ! -, et gardez pour vous tout ce que vous pourriez avoir envie de faire à cette pauvre pâte cramée...
Oh... Monsieur Donovan. Quel plaisir de voir que vous venez ranger le matériel avec moi.
Eh oui. N'oubliez pas de ranger les ustensiles !
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Invité
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Sam 17 Sep - 6:08

Délaver de la morphine, ajouter un verre de pétrole, quelques gouttes de ciguë, émietter de l'arsenic dans un verre de narcotique, verser la mort-aux-rats dans du venin de cobra. Pour adoucir le tout... NON. Envy & Elijiah ☠ ☢ ☣

Left Hand Free ☠

Elijiah le regardait gratter le papier avec les plumes de leurs stylos. Malgré le fait que certains étaient de vrais empotés, des crétins finis, ce mouvement d'ensemble, cette certaine harmonie était belle à voir. Tous le buste penché sur leur feuille, un stylo dans la main droite ou gauche (même si Elijiah avait peu de considération pour les gauchers) écrivant presque tous au même rythme. Elijiah les regardait remplir leur questionnaire trimestriel. Un questionnaire bien carabiné sur lequel il avait passé des heures. Il éprouvait une certaine satisfaction malsaine à croiser leurs regards désespérés devant ces questions. Elles n'étaient pas plus dures que celles posées en classe. Oh non... C'était bien plus subtil que cela. Il avait juste changé la formulation. Les exercices n'étaient plus dans le même sens, les phrases n'avaient plus la même syntaxe. Cela débordait de beauté. De machiavélisme. Et surtout d'intelligence. C'était terriblement magnifique. Une œuvre alliant scientifiquement, chirurgicalement logique et rhétorique. Elijiah éprouvait une fierté sourde et grandissante devant ce spectacle de toute beauté. Il s'assit sur la chaise de son bureau et croisa les bras sur la table en soupirant de satisfaction, un sourire carnassier sur ses lèvres. Il appréciait énormément ses élèves, passant le plus clair de son temps au lycée à leur faciliter la tâche. Il les aidait. Il n'était pas là pour les rabaisser, ou leur faire remarquer à quel point ils étaient minables. Ce n'était pas son job. Il regarda par la fenêtre pour passer le temps. Les cours de sport. Ah. C'était l'archétype du cours le plus inintéressant, inutile. On y développait aucune capacité mentale. C'était ridicule. Tu voyais les élèves se traîner comme des mollusques sur la piste de course. C'était ridicule. Comment on pouvait avoir la vocation d'être professeur d'éducation physique ? Non mais sans rire ? Elijiah regardait la prof qui beuglait comme un veau sur ses élèves. Ce spectacle débordait de ridicule. Elle, une toute petite bonne femme un peu en chair, pas mal du tout, une masse énorme de cheveux bruns... Qui hurlait à tout rompre sur de pauvres gamins qui ne savaient pas quoi faire pour calmer ses foudres. Pourquoi avait il l'impression d'être envoyé en Allemagne Nazie ou au Goulag devant ce spectacle désolant ? Un dirigeant nerveux, sans pitié, sadique et complètement stupide et des prisonniers se traînant et faisant de leur mieux pour éviter de s'en prendre plein la face. Bon, à la différence que là, il n'y aurait pas morts. Quoique... Quand on entendait cette petite bonne femme hurler...on se posait quand même la question. Et loin d'Elijiah le fait de reluquer ses collègues. Il avait d'autres choses à regarder, d'autres personnes... Mais on ne nierait pas l'évidence, cette petite bonne femme aux formes arrondies était un plaisir pour les yeux... Même pour ceux qui avaient du mal avec leur orientation sexuelle. Mais il n'était pas le temps ni le lieu de parler de l'orientation sexuelle d'Elijiah, merci bien. Sans rire.

La cloche sonna et Elijiah demanda de poser les stylo, si les noms avaient bien été marqués et de se lever pour poser les feuilles sur le bureau. Il interrogea d'un sourire malicieux tous les élèves, et, il fallait le dire, leur mines dépitées le faisaient bien rire. C'était pas sympe, mais grands dieux que c'était drôle. Un eut l'audace de dire que c'était trop dur. Elijiah lui rétorqua que si dans la vie on s'arrêtait à la première difficulté, on n'allait pas aller bien loin. Surtout que c'était les mêmes exercices de cours, dans un contexte différent. Il lui répondit aussi que les exercices d'examen, ce n'était pas lui qui les faisait, alors il fallait s'attendre à différentes formes d'exercices. Elijiah avait dit cela sur un ton calme et presque léger mais étrangement, sa voix ne laissait pas du tout matière à tergiverser. Le gamin ne lui répondit que par un hochement de tête et sortit de la salle en le remerciant. Elijiah aimait bien qu'on le remercie en sortant de la salle. Cela voulait dire pour lui qu'on prenait en considération son travail même si parfois cela lui arrivait de se comporter avec eux comme un gros con. Il ne demandait jamais qu'on le remercie pour ses cours. Il voulait que cela vienne tout seul, que cela soit sincère. Il n'y avait que la vérité qui devait prôner. C'était pour cela qu'il détestait le surnaturel. Un réseau mensonger, un tissu de connerie. Du grand foutage de gueule. Elijiah rangea ses affaires, ferma les fenêtres et verrouilla la salle. Il slaloma entre les élèves, essayant scrupuleusement d'éviter sa collègue professeure de mathématiques conne comme ses pieds et se dirigea vers les terrains de sport afin de se rendre compte de qui était ce petit dictateur en puissance. Il arriva sur les terrains de sport, les élèves partant presque en fuyant le cours de sport. Les pauvres... Elijiah les plaignait tellement. Il arrivait avec son t-shirt noir rentré dans son jean sombre, il n'était pas du tout prêt à faire du sport. Il en ferait le soir mais pas là. Elle ne lui laissa pas le temps de tergiverser en lui demandant de l'aider à ranger. Putain mais quelle conne. Elijiah passa sa mallette par dessus son épaule droite et de son bras gauche prit deux haies.

- Tout le plaisir est pour moi Mlle. Wirorn.

Elijiah fit quelques pas.

- Vous avez l'air de bien vous amuser avec vos élèves.

Il dit cela en les montrant du menton en les voyant détaler. Bon...et si on allait tâter la bête ?
     
(c) crackle bones

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Mar 15 Nov - 17:27
Left hand free
with Elijiah & Envy
Selon la recette, le plat est fini. Selon la recette, vous pouvez déguster… malheureusement, ce qui arrive n’est pas ce que tu as prévu…
Alors que tu termines ton petit repas, toute satisfaite – il n’y a presque rien de mieux que de faire blêmir ces mous du cul… enfin, si, le mieux serait de montrer à cet empoté de voleur, à ce connard de Donovan, que tu le surpassais largement niveau intelligence… mais patience – le prof de physique arrive. Ni une ni deux, exaspérée mais ne le montrant pas, ruminant ta haine, ta rage, mais ne la dévoilant pas, c’est avec un beau sourire, complètement faux, mais semblable à un vrai, que tu l’accueilles. Et cette piètre personne qu’est ton frère accepte. Haha, il a du savoir vivre le frangin – et un beau petit cul… euh… non non non, tu le détestes ! et puis le tien, en comparaison, est largement mieux –. Il te répond.
Il te répond.
Il te répond…
Il te répond « Mlle. Wirorn ».
Cet enfoiré ose ? Ah, oui… il ne sait pas…
Cet enfoiré ose tout de même ?!
EN toi, tu rages. Tu serres les dents. Et dans ta tête, c’est une mini Envy qui est en train de fracasser un mini Elijiah qui apparaît.
« Mlle. Wirorn » ? Sérieusement ? Mais bordel de putain de… Calme toi… Calme toi…
Tu détestes entendre ces mots de sa bouche. Ces mots qui te rappellent l’abomination que ton frangin a commis… Il t’a volé ton père. C’est pour cela que ton nom, aujourd’hui, est celui de ta mère. Il t’a volé ton père. Bordel ! Il t’a pris ton papa ! T’aurais dû t’appeler Envy Donovan. T’aurais dû avoir un père… « Mlle Wirorn »… ça te donne envie de vomir. De le frapper. De le tuer. De le tordre dans tous les sens. De le trancher. De lui briser les os. De le contrôler, avec ton don, et de lui faire commettre un suicide. Il te donne la gerbe. Il est beau, mais il est pourri… Il est complètement pourri – n’es-tu pas plus pourrie que lui ? peut être, mais on s’en fout, là… on parle de lui –. Comment ose-t-il exister ? Comment a-t-il osé exister ? Pourquoi n’est il pas mort en bas âge ? Pourquoi ne s’est-il pas fait tuer ? Pourquoi n’a-t-il pas contracté une maladie orpheline inguérissable ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Tu lui arracherais bien les ongles, tu les lui glisserais dans les yeux, tu l’emmènerais dans une cave sombre, et tu lui ferais subir mille tortures…
« Tu es complètement folle » diraient certains… Mais non… Non… Non tu es normale… c’est le monde qui tourne pas rond… c’est à cause de lui… son sourire, sa voix… t’as envie de les lui prendre… t’as envie, Envy – matez le jeu de mots –… T’en as même besoin… c’est un besoin viscéral et…
Il continue à parler.
Il continue à parler.
Il ne s’est écoulé que quelques secondes depuis le « Mlle Wirorn ».
Il pose une question.
Il passe son sac sur l’épaule, il se baisse, et te pose la question. Tu te calmes… Tu n’as rien laissé paraître. Tout va bien. Tu regardes ces empotés – ces [stike]insectes[/strike] élèves – déguerpir ton cours comme s’ils avaient la mort au trousse… si seulement ils savaient. Tu les vois te fuir, tu vois tous ces blaireaux se diriger vers le terrier sécurisant des bâtiments du lycée, et tu acquiesce. Un petit rictus bien visible, même pour le dernier des crétins – noooon… tu n’insinues pas du tout qu’Elijiah est le dernier des crétins… non non… enfin… un petit peu ? –, aux lèvres, et tu lui réponds que
Oui.
Puis c’est un silence. Une seconde. Deux secondes. Trois secondes.

Enfin… ils s’amusent un peu trop je pense. Tu ris. Et les vôtres ? S’amusent-ils ?

Simple retournement de question. Mais tu ne t’arrêtes pas là. Tu rajoutes du sel… Faut pas que ce soit amer non plus, ce repas de merde.

Ah… la physique… j’aimais bien , avant… J’avais l’impression de retrouver tous les mécanismes me permettant de courir dedans. Le fonctionnement d’un muscle, modélisé par des ressorts. Une action mécanique si simple et si complexe à la fois, tant au niveau de l’effort, de l’entraînement, et des théorèmes mécaniques… C’est une belle matière la physique, et je vous respecte énormément pour réussir à l’enseigner avec tant de sourires sur votre visage. C’est faux. Totalement faux. Vous vous voyez parfois, et tu souris « naïvement » en le regardant. Mais tu ne le respecteras jamais. Ce petit co… Mais finalement, les élèves restent constamment derrière leurs bureaux… j’ai jamais aimé ça. Ne pas pouvoir bouger comme on le devrait… Enfin… Ce que je veux dire, c’est que l’éducation physique est complètement différente des sciences physiques, et pourtant… Pourtant, un homme de sciences comme vous fait régulièrement du sport non ?

Provocation ? Tu n’en sais rien… Tu te contrôles. Tu as toujours un contrôle effarant sur toi et ton corps. Tu suis toujours tes plans, et si ceux-ci te disent de ne pas agir avant l’heure H du jour J, tu n’agis pas. Raaaaaaah ! qu’est ce que tu aimerais bien le défoncer !
Le pire, c’est que vous êtes seuls. Tu pourrais l’avoir. Un tour de magie, et il serait sous ton contrôle. Et tu pourrais le tuer et maquiller cela en suicide…
Mais non… Tu dois rester dans ton personnage…
Et donc, Elijiah, le plat amer – bien que tu as rajouté un peu de sel – n’a droit qu’à la gentille prof toute mignonne.

Patiente Envy… Patiente, le temps viendra… le moment viendra…
Le moment viendra, où Elijiah mourra enfin, devant toi, tandis qu’il se rendra compte qu’il t’a sous-estimée… Oh oui… Oh Oui… Patiente Envy
Patience !

electric bird.






Excuse moi, stp, pour cet énorme retard >.> (j'étais coincée à cause de mon style du premier poste en mode recette de cuisine, mais c'est pas une excuse)
Bref. J'ai décidé de continuer en mode normal (pour Envy) ^^

En espérant que tu apprécies tout de même ^^
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Invité
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Dim 8 Jan - 5:27

Délaver de la morphine, ajouter un verre de pétrole, quelques gouttes de ciguë, émietter de l'arsenic dans un verre de narcotique, verser la mort-aux-rats dans du venin de cobra. Pour adoucir le tout... NON. Envy & Elijiah ☠ ☢ ☣

Left Hand Free ☠

Qu'est ce qui faisait d'Elijiah un bon prof ? Parce que, si il était sans conteste un mauvais humain, on pouvait sans doutes avancer qu'il était plutôt bon professeur. Cela allait souvent de paire, ce qui était d'ailleurs étrange dans le cas d'Elijiah. Comment est ce qu'un mauvais humain pouvait être un bon prof ? Surtout qu'Elijiah n'avait absolument pas conscience d'être un mauvais humain. Si il en avait conscience, on aurait pu comprendre cette différence. Il aurait pu en jouer, se faire passer pour un homme bon et ouvert. Mais il n'avait pas conscience d'être fondamentalement mauvais. Pour lui, chasser, exterminer, tuer, c'était tout à fait normal. Il n'y avait que cela de vrai, c'était ce que Dieu avait demandé. C'était pour cela qu'il était né, qu'il avait souffert, et qu'il avait comme renaît lors de son adoption. Voilà pourquoi il n'en avait pas conscience, et c'était ce qu'il y avait de plus alarmant chez lui. Et d'intrigant puisque dans son métier, son vrai, celui qui était marqué sur les papiers, il réussissait à merveille. Peut être car au fond c'était ce qu'il aimait. Apprendre. Faire apprendre aux gens. Partager, aider. Mais là n'était pas la question. En ce moment là, il était face à la professeure de sport. Envy Wirorn. Il la toisait d'une bonne dizaine de centimètre. Il n'avait pas besoin de cela pour se sentir supérieur. Premièrement, pour finir prof de sport, même après une carrière dans le professionnel, c'était qu'il fallait bien échouer quelque part. Le sport, c'était bien, mais ce n'était pas noble. Comment pouvoir prétendre à l'éducation si on n'utilisait pas ses capacités mentales ? Il ne critiquait pas le sport, il en faisait lui même beaucoup, chasse exige, mais il critiquait cette façon de l'enseigner au lycée. Les élèves n'avaient de toute façon jamais envie d'y aller, c'était toujours une corvée impossible, et la plupart de tous les problèmes avec les classes, entre élèves et professeurs s'effectuaient en sport. Combien de fois avait il reçu des plaintes en tant que professeur principal. Il ne saurait le dire. Et deuxièmement, c'était une femme. Il n'était pas misogyne, mais outre le fait qu'elle ne réveillait en lui rien du tout malgré son physique plutôt avenant, il la considérait comme sournoise malgré son manque de capacités mentales. Il ne voulait pas faire de généralités mais les femmes avaient toujours pour lui représenté l'échec. Sa mère, les femmes qu'il avait croisé et qui avaient essayé de se mettre au travers de son chemin. A peu près toutes avait essayé, à peu près toutes avaient échoué. Point, fin de l'histoire. Alors ce n'était pas une petite athlète ratée qui allait lui apprendre la vie, et surtout qui allait pouvoir parler du métier d'Elijiah comme cela. Faire semblant de connaître, mais de trouver cela surfait pour finalement se sublimer, c'était ridicule. Elle était donc si seule dans sa ridicule vie pour avoir besoin de cela pour s'élever. Et bien dis donc...c'était quand même vachement pathétique. Et en plus, elle ne comprenait pas la question. Doublement pathétique. Elijiah n'avait pas demandé si ses élèves s'amusaient, il avait bien vu que ce n'était absolument pas le cas. Il demandait si elle s'amusait. Mais puisqu'elle ne comprenait même pas le sens premier de cette phrase, elle ne comprendrait certainement pas le sens caché. Il se foutait royalement qu'elle passe du bon temps, par contre il était un peu plus préoccupé sur le fait que ses cours frisaient le lynchage, le harcèlement sexuel et moral... Alors non, il n'allait pas régler ça avec elle. Cela allait être sans fin. Provoc, provoc, provoc et encore provoc. Cette fille devait voter réac et se dire féministe. C'était misogyne ça non ?

- Je ne sais pas si ils s'amusent...mais ils prennent plaisir à venir à mes cours oui.

Rester zen, rester neutre c'était toute la clef. Mais ce n'était pas amusant. Quoique, il n'avait pas besoin de cette distraction. Si il voulait embêter quelqu'un, il y avait Dayan. Là, il ne savait pas vraiment dans quoi il s'embarquait. Il haussa les épaules quand il l'entendit parler de la physique. Elle ne savait pas de quoi elle parlait alors Elijiah essaya de se persuader que ce qu'elle disait n'avait aucun poids. Il rigola en un soupir. Elle l'avait entendu, et c'était parfait aux yeux d'Elijiah. Quelle garce. Mais les dernières paroles de cette prof un peu ridicule avec sa provoc trop exposée le fit sourire. Il haussa doucement les sourcils, un sourire mesquin se dessinant sur ses lèvres. Si il faisait du sport ? Oh...si elle savait... Elijiah était un homme qu'on pouvait juger de polyvalent. Il s'adaptait à tous les sports, à toutes les situations. Non, il ne devait pas tomber dans ce genre de provocation mais c'était vraiment trop tentant, bien trop drôle, excusez le.

- Oui...mais malheureusement, pas moyen de passer aux Jeux Olympiques.

Dit-il pince sans rire en posant la haie dans l'abri. Oui c'était moche de rappeler à une ancienne athlète qu'elle avait échoué en professeur de sport dans un bled paumé comme Beacon Hills. Mais elle l'avait cherché. Étrangement, cette fille provoquait en Elijiah un agacement profond et viscéral. Elle ne lui avait pourtant rien fait de grave. Peut être à part juger, provoquer ou quoi. Mais il ne pouvait pas faire autrement que d'être dans l'attaque et la défense, alternées, en sa présence.
     
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Dim 26 Mar - 8:04
Left hand free
with Elijiah & Envy

Comment un simple humain, comment un simple homme arrive à te faire ressentir une telle envie de tuer ? de frapper ? de torturer ? de faire souffirr ? de détruire ? de saccager ? de… S’ils prennent du plaisir dans vos cours, c’est l’essentiel. Rien de tel qu’une récréation après l’exercice physique… Oh, simple provocation, sans aucun fondement. C’est sorti tout seul, et cela n’a aucun vrai poids, car ELijiah est malheureusement, malgré ses fautes et ses défauts, un bon professeur. Aussi, ses cours sont peut-être amusants, mais pas forcément simples… Néanmoins c’est toujours agréable de le supposer devant lui, de lui montrer que tu fais finalement le cours le plus éprouvant… mais tous ces petits insectes incapables de se servir de leurs jambes pour effectuer un minable petit « cent mètres » t’exaspère… Ce n’est pourtant pas si compliqué, si ? Les jambes, ils naissent avec, ils ne les obtiennent pas au prix de quelque chose incroyable, n’est-ce pas ? Alors pourquoi semble-t-il si difficile pour ces petits empotés du fion d’avancer à une vitesse légèrement – juste légèrement ! – plus élevée que celle d’un escargot ? Pourtant, ce n’est pas comme si tu étais dure avec eux, n’est-ce pas ? Enfin… A ta façon… S’ils considèrent que tu es dure, alors ils ne pourront pas survivre à l’année…

Et  ce petit – grand – dadais qui te toise et répond merveilleusement – connard ! il ose… IL OSE ! – à tes provocations par d’autres. Il te parle des Olympiques… Comme si un homme comme lui, comme si un cloporte dans son genre était réellement capable d’accéder à un tel rang… Tu sourirs néanmoins… Contrôle toi… Contrôle toi Envy, s’il te plait… Si tu ne le fais pas, tu ne pourras pas savourer le plat final, ce dessert qui arrivera lorsque tu l’auras enfoncé plus bas que terre et qu’il te suppliera de le tuer…
Respire… Et souris.
Alors tu souris. Tu lui montres que tu n’es pas – oh, menteuse – touchée par ses mots, avant de souffler un rictus hautain. Oh, oui, je comprends tout à fait…
Tu comptes chacun de tes mots, tu analyses chacune de tes paroles avant de les livrer à ce voleur sans honneur. Il ne faut absolument pas lui montrer les détails et les faiblesses de la carapace que tu as construite autour de toi afin de te protéger, ou plutôt afin de protéger le monde face à ton véritable cœur, noir comme l’ébène – oh, mais c’est joli le noir – et atteint d’une forme de folie tout à fait normale… Surtout lorsque l’on sait ce qu’ELijiah t’a fait vivre…
Les Olympiques sont réellement éprouvants, aussi si vous êtes incapables d’y aller, autant ne pas vous y tenter… Restez à votre niveau… Ce sera moins dangereux pour votre corps.
Prétendre y être allée ? Oui oui oui… Tu n’as jamais foulé le sol d’un sport olympique durant l’une des épreuves, certes, mais le simple fait de rester confiante à ce sujet peut le faire hésiter. Il sera forcé, ou de te croire, ou de se méfier, mais ne pourra pas véririfer, à moins de trop s’intéresser à toi… Admettra-t-il qu’il a cherché ton nom pour tenter de le trouver dans une équipe olympienne ?
Mais le véritable but, là, n’est que de te montrer horriblement compatissante. C’est quelque chose que la plupart des personnes détestent, apparemment. Surtout les fiers… Comme lui. Car tu dénigres ce qu’il est, le sous estime devant lui. Instaure un sentiment d’infériorité. Oh, il n’y est peut-être pas sensible, mais il voit ce que tu essaies de faire, assurément. Et cela n’a pour but que de l’énerver… Pourquoi ? Mais parce que c’est Elijiah…

Il s’agit, après tout, de l’être le plus abject qui soit, selon toi… Il s’agit d’un sale voleur, d’un traitre, d’un lâche, d’un vautour, vaurien, valant pas mieux que votre père qui l’a aussi préféré à toi… Tout simplement parce que tu es Styra…
Oui… finalement les Donovan ne valent rien… Et pourtant… Pourtant, cela fait mal de savoir qu’enfant, il t’a arraché ton père… Et qu’il a gardé l’amour qui te revenait de droit…

Tu serres les dents un instant, avant de demander « innocemment » : Vous savez… Un véritable sportif s’investit complètement dans le sport et l’exercice physique… peut-être devriez vous en rester à vos bouquins… Là, vous pourrez viser plus haut que le simple rang d’amateur.
Ton sourire est grand sur ton visage. C’est dit de façon tellement innocente que même le plus parfait des imbéciles verrait l’insulte. Mais pourquoi tout lâcher ? pourquoi l’insulter ? oh, mais parce que ce n’est une véritable insulte que pour celui qui l’entend… Tu n’as « rien dit de mal » après tout…
Pour le moment.

electric bird.




Invité
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Ven 28 Avr - 14:38

Délaver de la morphine, ajouter un verre de pétrole, quelques gouttes de ciguë, émietter de l'arsenic dans un verre de narcotique, verser la mort-aux-rats dans du venin de cobra. Pour adoucir le tout... NON. Envy & Elijiah ☠ ☢ ☣

Left Hand Free ☠

Quand il était petit, Elijiah s'était amusé une fois avec un chat de gouttière un peu cinglé. Il l'avait mis dans une cage grillagée, il voyait l'extérieur, mais ne pouvait pas sortir. Inutile de préciser qu'il lui était donc compliqué de se tenir tranquille. Elijiah s'amusait dès lors à le piquer avec une petite pique en bois. Tout en se retranchant de l'autre côté de la cage, il balançait ses pattes griffues vers Elijiah pour lui lacérer la peau. A part quelques entailles peu profondes sur le bout de ses doigts déjà rongés, Elijiah s'en tirait sans aucun soucis. Alors parfois, il ouvrait un peu la cage, en coupant un des tronçons de fil de fer, un, puis deux, puis trois. Le chat pensait alors pouvoir mieux s'échapper. Mais non, le trou était bien trop petit pour son corps de chat décervelé. Alors il était encore plus en colère, irrité, sur les nerfs. Et Elijiah prenait encore plus de plaisir à l'embêter. E c'était un peu ce qui était un peu en train de se passer avec cette folle de Envy. C'était ce qui était en train de se passer. La pique avait été embrayer sur les jeux olympiques. Pauvre bichette. Mais quelle idiote. Alors, elle pensait pouvoir l'attaquer encore plus sur le fait que la physique ce n'était pas physique. Mais quelle blague ! Un reine de la subtilité et des rapprochements douteux. Pensait-elle pouvoir l'atteindre comme cela, avec des piques aussi basses ? Mais que pensait-elle ? La physique, c'était une matière noble car cela nécessitait un peu de compétences intellectuelles. La course de haie...bon et bien des moutons étaient capables de le faire aussi. Et inutile de décrire l'image qu'avait le mouton dans le folklore. Et surtout ce que cela voulait dire de quelqu'un quand on le comparait à un mouton. Il haussa les épaules. Autant lui faire croire qu'elle avait réussi à s'échapper de la cage. Il n'avait pas envie de faire un concours de quéquette qu'il gagnerait forcément et cela, sans aucun vrai enjeu. Ce n'était pas cette sombre peste qui allait le dévier de sa voie.  "Vous savez… Un véritable sportif s’investit complètement dans le sport et l’exercice physique… peut-être devriez vous en rester à vos bouquins… Là, vous pourrez viser plus haut que le simple rang d’amateur." Elle était bien drôle, premièrement, ce qu'elle ne comprenait pas, c'était que contrairement à elle, il n'avait aucune envie de prouver sa suprématie. En rester à ses bouquins ? Jamais il n'avait eu la prétention de vouloir briller dans un domaine qui n'était pas le sien. Mais quelle conne, elle se fourvoyait complètement dans son délire mégalomane qui l'assaillait. Un problème hormonal ? Peut être, la solitude liée à la connerie, la méchanceté...cela faisait des ravages. Lui même en était au courant, des problèmes de solitude, mais au moins savait-il un peu se contenir et laisser ses névroses de côté quand il s'agissait d'agir dans la société publique. Jamais il n'aurait eu l'impolitesse effrontée de venir sauter comme cela sur un collègue, toutes dents sorties.

- Vous savez Mademoiselle Wirorn, je ne pense pas avoir eu la prétention de vouloir sortir de ma spécialité, enseigner le sport ? Pas réellement dans mes compétences, il faut le reconnaître, et surtout dans mes envies.

Il posa sa mallette au sol et s'étira. Toute sa colonne vertébrale se détendit en un long enchainement de craquements vifs. Il était en t-shirt gris anthracite et en jean clair. Il espérait que ce geste innocent puisse permettre à cette connasse de voir qu'un prof de physique pouvait aussi ne pas être un blob-fish.

- J'imagine que rester toute la journée debout à tourner autour des tables ne facilite pas l'état de mon dos...

Il ramassa sa mallette puis se retourna vers la sortie du gymnase, tournant les talons à cette idiote d'Envy. Il s'arrêta alors qu'il allait passer la porte.

- Au fait Mlle Envy, je pense que pour le bien de votre réputation, je ferais bien de ne pas trop colporter cette conversation. D'autres personnes seraient moins enclines que moi à faire preuve d'autant de patience que j'en ai fait à votre égard.
     
(c) crackle bones

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