[Flash-Back] Easier to run - Thomas & Aed



 
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[Flash-Back] Easier to run - Thomas & Aed
Invité
Anonymous
Dim 26 Fév - 1:19
A blank of ten years
with Thomas & Aedan

Thomas… Thomas… Thomas était vivant. Certes. Mais bordel de dieu de putain de merde ! Pourquoi n’avait il pas cherché à prendre contact ? Vous ne l’aviez retrouvé que quelques jours avant, alors que Sibel était en danger. Alors c’était ça ? Il fallait que l’un d’entre vous se trouve en danger pour rameuter Thomas ? Ce frère qui t’avait tant manqué ? Ce frère qui vous avait tant manqué ?
C’était tout de même dingue… Il avait été enlevé presque une décennie auparavant, ton grand frère, et pourtant, sa première action une fois libre n’avait pas été envers la famille… Tu ne le supportais pas. Tu étais une boule de colère, une grosse boule de colère. Comment avait-il osé ? Comment avait-il pu ? Vous aviez tant souffert à cause de son absence, et tout ce dont vous aviez toujours rêvé était de le revoir, de le serrer dans vos bras…
Tu ne savais pas combien il avait manqué aux jumeaux. Tu étais incapable de comprendre à quel point il pouvait créer un vide en eux, mais toi… Thomas était ton pilier, l’homme, le frère, l’ami, le parent qui comptait le plus pour toi… Et son départ, et son enlèvement, son kidnapping t’avait juste complètement déboussolé. Alors savoir qu’il n’avait pas cherché à entrer en contact te faisait extrêmement mal.

Lorsque tu l’avais retrouvé, après avoir aidé à sauver Sibel, avec Jared, la première action que tu avais eu envers le druide avait été une belle et monumentale gifle ayant fait fuir les deux cadets. Cette action reflétait toute la haine que tu avais envers lui, toute la haine qui avait germé, car dans ton esprit s’était, au fil du temps, posé une image fausse, une image d’un homme, d’un frère quittant le foyer. Cela t’avait aidé à surmonter un deuil trop dur à faire… Pourtant… pourtant, ton frère restait un pilier dans ta vie, ainsi, la seconde action avait été de le prendre dans tes bras, et de lui montrer tout l’amour que tu avais encore pour lui. Après tout, il avait même été là au moment où ton père avait proclamé que tu irais te faire mordre par un alpha. Il avait toujours été là, avant… Dans les pires moments…
Suite à ces retrouvailles, la police avait fait jaillir ses sirènes tumultueuses, et tu avais donc accepté de laisser partir ton frère à la condition d’avoir son numéro…

Et ce fut donc de cette façon tu avais pu lui donner rendez vous. Sachant pertinemment ton manque de contrôle, tu avais invité ton « décédé », ton « perdu », ton « disparu » de frère au centre commercial le Crystal mall, afin de discuter. Afin de le retrouver. Afin d’éviter que l’ours de la colère, blanc et immaculé en toi, lui saute à la gorge… Car après tout, c’était là un vrai problème. Quelques mois plus tôt, par exemple, Jared t’avait provoqué, et blessé, alors que tu étais sur le point de te transformer, et l’ours blanc avait alors projeté ton frère contre le mur, fonçant alors sur lui pour l’achever. Sans Sibel, Jared serait soit dans la morgue, soit à l’hôpital. L’ours était un vrai problème lorsque tu étais en colère. Et tu aimais peut-être Thomas, mais tu étais toujours en colère contre lui, ainsi, le rencontrer dans un lieu peuplé par une foule t’aiderais à garder le contrôle. Ca, plus le fait que depuis la crise et l’incident Jared, tu passais de longues journées à la salle, tentant d’extérioriser ta colère pour éviter de la renflouer afin qu’elle explose dans le pire des moments, dans le pire des endroits… C’était un devoir, tant qu’un plaisir, de se sentir envahi par la rage de tes poings, et de laisser les frappes clore le combat entre l’ours et l’homme. La bête que tu étais n’avait alors plus à se focaliser sur tout pic de colère, et dès que ton cœur s’emballait, tu pouvais plus facilement le contrôler. Le blanc en toi n’avait plus le même pouvoir qu’autrefois, et tu parvenais de mieux en mieux à l’exploiter sans sentir la fin de la voie devant toi.

Ainsi, attendant, assis, avec un sweatshirt bleu marine, un pantalon beige et des chaussures noires, dans le hall du centre commercial, tu regardais ton portable, attendant que ton frangin arrive. Attendant qu’il se montre enfin, qu’il t’expliquer, qu’il te fasse comprendre, que votre relation puisse repartir… Attendant qu’il parle de ce qu’il avait subi, qu’il te demande ce que tu avais traversé, qu’il comprenne ce que tu étais devenu, cet ours blanc de colère noire. Cette bête monstrueuse, aux yeux bleus de meurtre, bien que tu ne te rappelais plus qui avait subi ton courroux pendant que la bête ravageait, pendant ton sommeil… Tout ce dont tu avais pour activer ta mémoire était cette paire d’yeux lumineux… Une paire de fenêtre sur ton âme grise, à moitié noire, à moitié aussi belle que ton pelage…

Un quart d’heure passa, avant que tu ne le sentes arriver, son odeur encore imprimée dans ton système… Mais tu ne te retournas pas, attendant de voir s’il allait oser franchir le pas…


electric bird.



Invité
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Thomas Montgomery
Thomas Montgomery
Messages : 310
Dim 5 Mar - 22:25

   

     

   
Easier to run

— Thomas & Aedan
Ma réunion avec ma famille n’avait pas été comme je l’aurais espérée. Ma sœur avait bien failli perdre la vie tout simplement parce que j’avais été lâche et que je l’avais renvoyé chez elle après m’être occupé de Dawn sans lui avouer qui j’étais. Si j’avais eu le courage de lui dire que j’étais Thomas – les mercenaires ne l’auraient pas kidnappé et on aurait pu tous se retrouver ensemble autour d’un bon repas et non au milieu d’une guerre. Je n’étais pas du genre à fuir lorsqu’un défi se présentait devant moi, mais faire face à ma famille était un défi trop difficile pour moi et j’avais préféré prendre mes jambes à mon cou. Pas que je ne voulais pas les retrouver, mais le simple fait de devoir leur raconter ce qui s’était passé me terrifiait. Ils m’avaient manqué chaque jour, chaque seconde de ma captivité, mais ils ne pourraient jamais comprendre les atrocités que j’avais commises. J’avais tué des humains innocents qui n’avaient rien fait, j’avais tué pour acquérir du pouvoir pour devenir plus fort. Peut-être que j’avais été sous le contrôle d’une nixe, mais parfois, j’avais cette impression que je n’avais pas tout fait contre mon gré. Je m’étais déjà dit que je pourrais peut-être m’être fin au règne du collectionneur si j’étais assez puissant pour le battre – mais je n’avais jamais acquis assez de pouvoir et avec Allison à mes côté, je n’avais pas pu me résoudre à la mettre en danger elle aussi. C’était une habitude à moi apparemment de mettre les gens que j’aime en danger. C’était arrivé à plusieurs reprises dans l’antre du collectionneur et puis deux fois depuis ma libération. Comme si les problèmes me cherchaient.

J’avais mis quelques jours à me remettre de la bataille, Allison avait fait de son mieux pour me recoudre alors que je refusais catégoriquement d’utiliser mes pouvoirs de guérisons pour ne plus ressentir la douleur. Je méritais d’avoir mal, je méritais de me sentir humain – ce n’était pas arrivé depuis une dizaine d’années. Lorsque mon frère m’avait contacté pour me rencontrer en , j’avais accepté sans vraiment savoir si c’était une bonne idée. Même avant d’être un ours-garou, Aedan était un peu impulsif et cela faisait une dizaine d’années que nous n’eussions pas été seuls ensemble. Il avait démontré qu’il l’était toujours lorsqu’il m’avait claqué après avoir fait fuir le dernier mercenaire. J’en avais parlé à Cadence et elle m’avait convaincu de lui laisser une chance de me dire tout ce qu’il avait sur le cœur. Elle m’avait expliqué que des trois, il est celui qui avait pris ma disparition le plus mal. D’un jour à l’autre il était devenu le grand frère et il avait souffert le plus des trois.

J’avais pris un taxi jusqu’au lieu de rencontre proposé par Aedan, le centre commercial. J’avais trouvé son choix particulier, mais je n’allais pas me plaindre – au moins, on allait pouvoir discuter et se dire tout ce que nous avions besoin de nous dire. J’entrai dans le hall et l’aperçu un peu plus loin, assis sur un banc qui me faisait dos. C’était le moment de vérité. J’avançais en direction de l’ours-garou, remarquant mes ecchymoses toujours apparentes au travers des vitrines de magasins – je devais me forcer pour me rappeler qu’elle était symbole de mon humanité pour ne pas les faire disparaître. Je contournai le banc pour faire face à mon petit frère. Assis ainsi, j’eus l’impression de revoir un gamin de 8 ans qui attendait patiemment ses parents sur le siège devant le bureau du directeur de l’école alors que son frère était à l’intérieur en train d’expliquer que son petit frère n’avait rien fait – même si c’était faux. Je ne voyais pas un ours-garou devant moi – qu’un gamin. Ça me brisait le cœur de ne pas les avoirs vus grandir et devenir les adultes qu’ils étaient aujourd’hui. Je passais nerveusement ma main dans mes cheveux. « Hey… » 
   MAY


     
Thomas Montgomery
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Invité
Anonymous
Lun 3 Avr - 7:40
A blank of ten years
with Thomas & Aedan

Bon… Il avait fait un effort, il avait parlé… c’était peut-être idiot, mais c’était une façon de voir s’il était encore plus lâche que ce que tu croyais… car tu ne comprenais que cela… Tu ne connaissais pas son histoire, tu savais juste que du jour au lendemain il avait disparu, et que tu avais préféré le haïr pour être parti, plutôt que le pleurer pour avoir été enlevé… Oh, cela n’avait pas bien marché, chaque nuit tu pleurais, au début… Puis tu avais affronté l’ours… cette Bête noire et borgne, transformée totalement en géant noir, te coursant alors que, de peur, tu t’enfuyais… mais comment échapper à une Bête enragée ? Tu avais fini par te faire plaquer au sol, et tandis que les os de ton corps craquaient, et que ta colonne vertébrale s’émiettait, tandis que tu mourrais, pour avoir mis Oliver Kain – ce fameux alpha – en colère, son corps était redevenu celui d’un garou normal, et ses dents avaient pénétré ta nuque… Il t’avait ensuite laissé, seul, dans le noir complet, attendant la mort venir… mais non, tu avais lentement guéri, et finalement, tu avais perdu connaissance… EN te réveillant, ton père te portait, semblant fier de toi… Mais toi, tu le détestais en ce moment… lui et Thomas, pour être parti. N’avait-il pas promis qu’il serait là pour toi durant ce moment des plus traumatisants ?
Et dire que jamais encore il n’avait failli à une de ses promesses… Il te protégeait tout le temps, avant… Cette fois là, lorsque tu avais huit ans, et qu’il t’avait défendu auprès du directeur, tu te souvenais qu’il avait menti pour toi… Il avait toujours fait cela. Il t’avait toujours protégé… Il avait toujours senti que tu te sentais mal dans cette famille qui ne t’aimait pas comme les autres.
Le vilain petit canard.
C’était ce que tu étais…

Et d’un coup, privé de l’amour de ton frère, tu avais dû grandir… Mais incapable de te contrôler, tu n’avais fait que grossir en rage, que maigrir, et surtout, perdre du poids… De rondouillet, tu étais passé à affiné, et par la suite, musclé… La preuve que de l’aisance, tu avais touché le fond, avant de remonter, et de te construire plus fort, en apparence, pour protéger les jumeaux…
Ce devait être la seule chose dont pouvait se vanter le druide : en partant, il t’avait aidé à te forger… mais c’était dans tes poings que tu avais réussis, c’était dans ton corps, paré pour l’affrontement. Finalement, tu devais être celui qui avait le plus changé, physiquement… Même si tu perdais déjà du poids alors que Thomas était encore là…

Alors qu’il parlait, ou, du moins, t’annonçait sa présence, tu le laissas s’asseoir, ne relevant pas le visage… Tu lui en voulais. Il était ton pilier, mais aussi ta déchéance. Il était ton bonheur comme il était ta rage. Alors une seule parole sortit de ta bouche, et, d’entre tes lèvres, il put entendre un Dis moi pourquoi…
Et ton visage se releva, tandis que tes yeux, qui n’avaient pas l’air de savoir s’ils devaient laisser s’écouler des larmes de joies, de tristesse ou de colère, scrutaient les siens, à la recherche de quoique ce soit sur son visage. S’en voulait-il ? de t’avoir laissé ? de vous avoir laissé ? Et vu qu’il n’avait pas cherché à te joindre, à vous joindre, depuis qu’il était apparemment libre – Sibel l’avait trouvé à la clinique, il n’était pas retenu entre ces murs contre son gré –, comment prenait-il le fait de vous avoir retrouvé ?
Pourquoi ne pas être venu ?
Plus que son histoire, tu voulais savoir ses états d’âme… Et peut-être pourrais tu lui pardonner… S’il ressentait quelque chose comme de la tristesse, de ne pas être venu, s’il avait une bonne raison de ne pas avoir voulu réapparaitre dans vos vies, ou s’il avait une excuse… là, tu lui pardonnerais. Sinon… Sinon tu ne savais pas…
Mais tu devais savoir quel était son ressenti. S’en voulait-il ? Fuyait-il quelque chose ? ce quelque chose était-il vous ? Ou quelqu’un ? Toi ? Pourquoi toi ? parce que c’était ainsi qu’était fait un vilain petit canard, n’était-il pas ? On tentait de l’aimer, avant de le rejeter…
Etais tu son vilain petit canard ?

electric bird.



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