You can't raise hell with a saint + Peter



 
Recherche de liens ?
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You can't raise hell with a saint + Peter
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Lun 26 Déc - 16:54
  • Quinn L. Avery
  • Peter Hale
You can't raise hell with a saint


D'un souffle, tu balaies la mèche qui barrait ton regard. Les mains dans les poches, tu regagnes ton agence d'un pas tranquille. Tu as été t'acheter à manger, comme en témoigne le sac de bagels qui est accroché à ton bras. Certes, ce n'est pas sain, gna gna gna, mais tu t'en fiches. Il est vingt heures, et t'avais la dalle. Et tu voulais juste rentrer à l'agence et mater un film tranquille sur ton PC, en essayant d'oublier que ton canapé n'était pas des plus confortables pour dormir. Surtout qu'à la base, c'est juste un petit sofa pour que les clients patientent. Mais en voyant que tu ne pouvais pas quitter la ville pour rentrer chez toi, tu l'as vite déménagé dans l'annexe de ton bureau pour pioncer un minimum.

Étouffant un bâillement, tu tournes la tête alors qu'une voiture manque de te rouler sur le pied quand tu arrives au passage piéton. Ah, ces chauffards... Serrant les dents, tu vérifies ensuite par deux fois avant de traverser. On ne sait jamais. Tu n'as plus tes super-capacités de werebear. C'est d'ailleurs assez chiant. C'était super cool de guérir rapidement. Perturbant, au début, mais super cool. Et pratique.

Lorsque tu pousses enfin la porte d'Avery, Private Investigator, tu soupires. Tu serais vachement mieux chez toi quand même. Tu aimes ton agence, mais pas au point de vivre h24 dedans, comme c'est le cas depuis près de douze semaines. Oui, tu comptes les jours. Tu as même un calendrier où tu barres les jours le soir. C'est long.

Après avoir accroché ton perfecto de cuir noir au portant, et posé momentanément les bagels sur une chaise, tu allumes la lumière. Tu allais fermer les stores de la boutique quand tes prunelles glacées accrochent la silhouette d'une superbe porsche noire. Okay, tu aimais bien la voiture. Mais tu aimes un peu moins le fait que, depuis un moment, tu la retrouve à chaque fois que tu vas quelque part. Fronçant les sourcils, tu tourne la baguette pour fermer complètement les stores. Mais au lieu d'aller t'empiffrer de bagels comme tu comptais le faire, tu poses le sachet sur ton bureau avant de retourner dans la pièce principale. Tu laisses la lumière allumée, et tu sors de l'agence d'un pas qui se voulait léger.

Tu traverses de nouveau la rue, sans regarder si des voitures arrives, et tu te place côté passager de la porsche. Tu toques à la fenêtre, mais juste par formalité, parce que la seconde d'après, tu ouvres la portière et tu te glisses sur le siège.

« Ah, j'me materais bien un p'tit film moi. Ça devient chiant de planquer et de filer cette nana, hein ? Lances-tu d'un ton guilleret, comme si tu étais collègue de planque du type assis au volant. »

Un sourire éclatant illumine un instant ton visage, avant que tu ne te renfrogne légèrement en poursuivant d'une voix plus dure :

« Tu as trouvé quelque chose d'intéressant sur moi au cours des derniers jours ? Ou tu me suis juste pour le plaisir de mater mes fesses, mh ? »
Couleur des paroles de Quinn : #cc33ff
543 mots.
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Ven 6 Jan - 11:29
Un truc, mais je sais pas quoi
with Quinn & Peter

Malia. Malia… Malia… Malia… Ta fille… Depuis que tu savais pour elle, ton comportement avait radicalement changé. Tu avais une fille. Et tu ne le savais même pas… Tu avais une fille… Une belle, intelligente… Une fille venant de toi… Et puisque la famille était quelque chose d’extrêmement important pour toi – on ne parlera juste pas de Laura que tu avais tuée pour la bonne cause –, tu surveillais Malia. Le plus possible.
Et c’était ainsi que tu l’avais vue, avec cette fille, cette blonde. Ne sachant pas ce qu’il se passait, tu avais décidé de suivre l’inconnue, afin de déterminer si elle était un danger pour ta fille, pour la chair de ta chair, le sang de ton sang…
Ainsi, depuis quelques soirs, tu la filais. Quand tu n’avais rien d’autre à faire, tu la suivais, tu enquêtais sur elle, et c’était ainsi que tu avais découvert qu’elle était elle-même une détective. Cela t’avait fait sourire. Tu enquêtais sur l’enquêtrice. Prise à son propre jeu…
La plupart du temps, tu ne remarquais rien de suspect. Tu avais fini par deviner qu’elle dormait dans son agence et tu te demandais pourquoi ? Etait-ce par souci d’argent ?
Et puis tu avais émis l’hypothèse qu’elle était peut être bloquée dans cette ville, et ainsi, qu’elle était une créature. Evidemment, cela t’avait assez mis en rogne… Putain ! Comment Malia arrivait-elle a s’attirer autant d’ennuis… Une créature. Une possible créature la voyait… Une inconnue… Et si elle lui voulait du mal ? et si elle était envoyée par sa mère ? Tous les scénarios te parvenaient en tête, et tel un bon père tu avais augmenté la cadence des filatures. D’autant qu’elle était plutôt sexy cette potentielle ennemi et que c’était un vrai régal pour les yeux…


Cette nuit-là, tu t’étais garé devant son agence, et tu avais un sandwich et ton PC avec toi. Après tout, si tu avais bien calculé, elle allait s’endormir et tu allais passer la nuit ici… Evidemment, il fallait bien t’occuper. Tu avais aussi ton flingue kanima – les munitions avaient de l’aconit et du venin de kanima – sur toi, au cas où cette soirée ne se passe pas comme prévu…
En la voyant arriver, un sac à la main, tu souris. C’était tellement prévisible. Elle rentra, elle baissa les stores de sa boutique, sans se douter de rien. Tu soupiras… Elle était juste sexy en fait, cette petite détective… Elle n’avait pas une seule graine d’intelligence. Décevant...


Pourquoi ? Pourquoi avait-il fallu que tu penses cela, Peter ? Tu avais baissé les yeux, afin d’attraper ton PC, et une fois le regard remonté, tu vis la donzelle si « peu intelligente » arriver, toquer à la fenêtre puis entrer de façon tout simplement mémorable….
Oh, mais c’était intéressant cela… Enfin… La filature s’avérait amusante finalement… La blonde était, de plus, assez marrante. Agir comme si elle était en planque avec toi. Soit… Tu allais suivre son jeu…


Tu tournas la tête vers elle, un rictus sur le visage. Et tes yeux illuminés de cette lueur bleutée. Si elle n’était pas surnaturelle, elle penserait sans doute à un reflet de la lune, ou d’un magasin… Ou un effet d’optique. Mais si elle était surnaturelle, tu le saurais immédiatement. De plus, la couleur bleue montrait que tu avais déjà tué des innocents… Elle indiquait ta dangerosité.
Pourtant, tes paroles ne furent pas menaçantes…
Ouais, mais t’inquiètes, j’ai mon ordi. On va pouvoir se mater un bon truc…, répondis tu à sa première phrase. Puis elle parla. Elle revint à elle, mais tu n’étais pas de cet avis, tu avais bien envie de t’amuser un peu…
Après, on sait pas mal de chose sur elle… Elle dort à son agence, elle semble ne jamais sortir de la ville, comme si elle était bloquée… Elle est détective, mais ne semble nous avoir remarqués qu’il y a quelques jours… Ah, et elle voit souvent Malia Hale…
Là, tu la regardas de façon dangereuse. Tu ne savais pas si elle savait qui tu étais. Elle aurait mieux fait…
Et effectivement, elle a un petit cul bien rebondi, du coup, la suivre est un régal, tu ne trouves pas…
Ton regard s’intensifia. Cette demoiselle te plaisait assez finalement… Si elle ne se foirait pas, il était possible que tu l’apprécies à la fin de la soirée…
Ou de la nuit…


electric bird.




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Dim 8 Jan - 9:22
  • Quinn L. Avery
  • Peter Hale
You can't raise hell with a saint


Que tu t'incrustes dans sa voiture, comme ça, ne sembla pas perturber l'individu plus que nécessaire. Par contre, toi, il te perturbas. C'était ses yeux. Ses iris qui, d'un coup, avaient luis de cette couleur si particulière, si reconnaissable. La même que celle que tes yeux prenaient. Qu'ils prirent d'ailleurs, sans que tu ne puisses vraiment contrôler ça. Bleue. La couleur des omégas, selon ce que t'avais expliqué ton pote le druide. Mais était-ce vraiment ça ? Tu te souviens qu'il avait l'air hésitant à continuer, et qu'il avait finalement embrayé sur un autre sujet.

Quoiqu'il en soit, ce n'était pas la question, à cet instant. Tu l'observais rentrer dans ton jeu. Un sourire sans joie, narquois, tordit tes lèvres purpurines alors que tu l'écoutais. Il avait même sortit son ordinateur. Qu'est-ce qu'il comptait regarder ? Un film classé X ?

En bonne novice dans le monde surnaturel, même si ça faisait déjà quelques années que tu avais été attaquée par un ours, tu ne tins pas compte des signaux qu'il t'envoyait. Ignorais-tu vraiment à quel point il était dangereux ? Ou faisais-tu exprès de ne pas écouter ton instinct ? Peut-être un peu des deux. Mais qu'il te suive ainsi depuis un moment, plus de quelques jours selon lui, t'agaçais prodigieusement. Ou, disons, le fait de ne l'avoir découvert que récemment t'agaçais prodigieusement.

Haussant les épaules en continuant ce petit jeu que tu avais instauré, tu t'installes confortablement dans le siège, snobant presque son effet voulu dramatique, dangereux.

« Oh si, carrément. Rien de tel qu'un p'tit cul bien rebondi pour changer la saveur d'une filature... »

Un sourire amusé prit place sur tes lippes, découvrant tes dents.

« Et tu as pu découvrir ce qu'elle trafiquait, avec Malia Tate ? »

Tu croyais commencer à comprendre pourquoi il te suivais, celui-là. Tu t'étais renseignée, bien évidemment, sur Malia, avant d'accepter de faire quoi que ce soit pour elle. Et, même si ça n'avait pas été coton, tu avais réussi à dénicher l'extrait d'acte de naissance de la jeune fille. Que le type ici présent sache aussi que son nom de naissance était Hale, ça ne voulait dire qu'une chose : Il était sûrement de la famille. Non ? Peut-être un oncle... Ou un père ? Il faudrait que tu creuses ça. Tu étais certaines d'avoir vu son visage quelque part, en plus. Serait-il apparu dans une de tes enquêtes ? Serait-ce un criminel ?

« Parce que j'ai entendu dire que cette détective -si peu douée et fauchée comme les blés- la rancardait sur un certain Desert Wolf. T'y crois toi ? Quelle idée de choisir un nom si ringard. The Desert Wolf, je n'appellerais même pas mon chien comme ça... »

Un ricanement t'échappa alors que tu étendais tes jambes, les plaçant sur le tableau de bord, comme si tu étais dans ta voiture. Allait-il apprécier de voir que le talon aiguille de tes bottines pouvait rayer l'impeccable tableau de bord ?

« Tu crois que la rumeur est vraie ? Embrayes-tu finalement d'un air songeur. Comme quoi il y aurait parmi nous des créatures du diable ? Et qu'il y aurait une sorte de bouclier divin pour les coincer en ville afin de les exterminer ? »

Tant que tu y étais, après tout, autant glaner des renseignements. Tu voulais bien jouer le jeu encore un moment, mais il fallait que ça en vailles la peine. Et puis, c'était injuste qu'il ait découvert des trucs sur toi sans que tu ne sache pas grand chose en retour. Sur lui ou sur la situation en général.

« Oh, un instant, files-moi ton PC, vieux, faut que je vérifie un truc. »

Tu étais vraiment sans gêne, oui. Et puis, après tout, c'était lui qui étais entré dans ton jeu le premier. Il ne pouvait s'en plaindre qu'à toi si tu prenais ton rôle à coeur. D'ailleurs, tu le prenais tellement à coeur que tu avais saisi ledit ordinateur sans attendre son consentement. Étais-tu à ce point inconsciente, à flirter ainsi avec le danger ? Oui. Probablement. C'était tout toi ça. Agir, et réfléchir ensuite. Bon, ça n'arrivait pas si souvent que ça, en fait, mais c'est ce qui est souvent le plus retenu.
Couleur des paroles de Quinn : #cc33ff
742 mots.
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Dim 8 Jan - 12:07
Un truc, mais je sais pas quoi
with Quinn & Peter

Elle aussi. Tu avais vu juste. Au moment même où tes yeux s’illuminèrent de leur douceur glaciale, il en fut de même pour la demoiselle jouant avec toi. Tu souris. Elle était donc une créature garoue, et coincée dans la ville, sans aucun pouvoirs. Tu ne pouvais que te réjouir d’avoir découvert cela, bien qu’elle devait désormais savoir pour toi aussi.
En ne décelant aucun changement de caractère, aucune nouvelle expression faciale, aucun nouveau tic, tu compris qu’elle ne devait pas te connaître. Ne pas connaître Peter Hale, le Grand Méchant Loup… Quelle idée…
A moins qu’elle cache merveilleusement bien son jeu, auquel cas tu ne pouvais être qu’impressionné. En plus d’être magnifique – il fallait l’avouer, elle était vraiment bonne cette petite créature, et voir son cul chaque jour te plaisait assez –, elle était sournoise et intelligente. Elle serait parfaite avec toi…
Et là, ce fut la révélation. Pourquoi pas après tout… Tu étais l’Alpha. Tu n’avais peut être plus les pouvoirs d’un Alpha, mais tu avais une bêta. Une louve qui te suivait, une louve avec qui tu avais une relation Alpha – Bêta, alors que vous étiez deux Bêtas… Et si cette demoiselle, dans la voiture, devenait ta deuxième « Bêta » ?
Amusée par la situation, elle continua son jeu pleinement, se vantant de son cul – bon, elle n’avait pas tort –. Puis elle te posa une question sur Malia TATE, et tu fermas les yeux un instant.

Bordel ! Ce n’était pas Malia TATE. Henri TATE t’avait volé ta fille. C’était une HALE ! Une HALE putain ! peu importait qu’elle choisisse de se faire appeler Tate, elle était Malia Hale ! Ta chair ! Ton sang !


Tu finis par te calmer. Elle avait fait exprès de l’appeler Tate, pour voir ce que tu connaissais. Tu répondis alors tout simplement par Non, j’ai pas encore découvert la raison de son action de vautour autour de Malia HALE… Mais tu as peut-être de quoi m’aider là-dessus, n’est-ce pas ?
Tu avais murmuré cela. Elle pouvait l’entendre, comme elle pouvait ne pas l’entendre. Cela dépendait de si elle était dans ses pensées, à remuer chaque méninges de son cerveau, ou si elle écoutait attentivement chacune de tes paroles. Pourtant, elle répondit à ta question, qu’elle le veuille ou non. Et tu laissas s’échapper un Oh ? Malia a préféré parler à une petite détective sans le sou de la Desert Wolf plutôt qu’à moi ? Pourtant, c’est moi qui lui ai parlé en premier de cette personne…
Tu ne voulais pas en dore trop. Dans l’histoire, tu étais le danger, le mystère, et elle devait découvrir le secret. Si tu laissais s’échapper trop aisément le simple fait que tu étais le père de Malia, elle allait relier toutes les informations et découvrir le tout…

Soudain, elle se mit à l’aise, étendant ses longues jambes sur le tableau de bord. Tu souris. C’était un rictus menaçant, mais sincère. Elle avait du culot. Elle te plaisait bien, finalement. Elle ne se perdait pas en chemin, dans son propre jeu, elle te répondait du tac-o-tac, elle n’avait pas peur, ou alors elle se contrôlait parfaitement pour ne pas le faire savoir. Tu avais beau exhaler le danger, elle restait et jouait avec, comme si ell ;e chercher à surfer sur une vague trop imposante pour elle…

Et elle lança la phrase qui voulait dire qu’elle te mettait à l’épreuve, comme tu l’avais fait avec les yeux. Désormais, chacun de vous savait que l’autre était l’une de ces créatures. Puis elle attrapa ton PC, et tu ris. Ricaner. Eclater de rire, avant de poser ta main sur son épaule et de rapprocher ton visage à la fois spectaculaire et imprévisible. Et tu lui chuchotas à l’oreille Bien entendu, après tout, c’est comme cela que tu as été piégée dans cette ville, n’est-ce pas, mon petit garou ?
Tes doigts sur son épaules se serrèrent, se crispèrent, tandis que tu reprenais ton ordi pour le poser sur le tableau de bord. Tu gardais ton regard bien en face du tien, et tu choisis de lui révéler ce qu’elle désirait. Après tout, elle avait magnifiquement joué, elle avait bien le droit à un lot de participation.
Maintenant, tu vas me dire ce que tu sais sur la Desert Wolf…
Ta main libre attrapa le bouton de ta portière, et tu verrouillas toutes les portes de ta voiture, avant de continuer, ton sourire devenu véritable menace.
Car ma fille est en danger dès lors que l’on parle de sa mère…
Et là, la belle garou au culot bien amorcé et au cul bien rebondi avait les pièces du puzzle. Toi, le père de Malia. Le Desert Wolf, la mère de Malia. Et celle-ci voulant la tuer…
Oh, au fait, je ne t’ai pas dit Quinn… tu avais enquêté sur elle après tout. Tu connaissais son prénom. Je suis Peter Hale.
Et le nom de Peter Hale, déjà bien connu, ne devait avoir aucun secret pour une détective, même du dimanche, non ?



electric bird.




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Dim 8 Jan - 13:38
  • Quinn L. Avery
  • Peter Hale
You can't raise hell with a saint
Était-ce vraiment une bonne idée de s'entêter dans ce petit jeu de rôle que tu avais commencé ? Non. Non, ça ne l'était certainement pas. Mais allais-tu arrêter pour autant ? Oh non. Non, absolument pas. Certains diraient que tu aimes flirter avec le danger. Que tu n'es pas satisfaite tant que tu ne récoltes pas quelques griffures ou quelques bleus dans une affaire. Certains se trompent, n'est-ce pas ?

Ouais, en fait, tu n'en es pas si sûre que ça. Mais, le côté positif de ton entêtement, c'est qu'il lâche des bribes de renseignement. A dessein, sûrement. Tu n'es pas idiote non plus. Tu sais reconnaître les informations lâchées au compte-goutte, pour appâter les indics, les clients ou tout simplement les pigeons. Malheureusement, tu n'es peut-être pas idiote, mais tu es toujours aussi têtue. Déterminée à savoir le fin mot de l'histoire. Coûte que coûte.

Tu ne savais peut-être pas encore ce que cette histoire allait te coûter, mais tu étais certaine d'une chose, désormais. Ton fan un peu tordu, aka ton collègue de planque, était bien lié à Malia d'une manière ou d'une autre. Mais comment connaissait-il The Desert Wolf ? Est-il en contact avec ? Est-ce que tu aurais tout faux de présumer qu'il voulait protéger Malia, alors qu'en réalité il veut la tuer ? Oh, tu ne sais pas trop quoi en penser pour l'instant. Tu décides alors de garder ce sujet dans un coin de ton esprit. Tu comptais l'asticoter là-dessus un peu plus tard.

Ton changement de sujet est loin de passer inaperçu, de même que le fait que tu lui piques son ordinateur, sois-disant pour regarder un truc. En vérité, t'essaies de voir -peu discrètement- s'il détiens quelque chose sur le PC. On n'sait jamais, après tout. C'est débile, comme technique, mais ça peut marcher. Comme on dit, l'inattendu marche toujours. Ou bien, le monde appartiens aux gens ayant du culot, ou un truc comme ça.

Trop heureuse d'avoir subtilisé l'ordi sans soucis, mis à part le rire du propriétaire du bien, tu te concentre pour chercher, l'air de rien, l'emplacement de ses dossiers. Enfin, à supposer qu'il gardait des données là-dessus, en dehors de ses films pornographiques. Tiens, ça existe, des trucs avec des animaux sauvages ? Beark. ... Ah non, c'est juste un documentaire animalier. Ouf, tu as eu peur.

Et en parlant de peur, justement. Ton coeur manque un battement quand tu sens une main étreindre ton épaule. Oui, tu ne t'attendais pas à ce qu'il te touches. Qu'il se rapproche. Et qu'il te grille. Oui, enfin ça, c'était déjà fait depuis que tes yeux se sont également illuminés comme une guirlande de Noël bleue. Mais c'est pour l'exemple.

Donc, tu t'efforces de garder un air neutre alors qu'il te susurre la raison pour laquelle tu te détruis le dos à dormir dans un sofa défoncé. Tu serres les dents, tandis que ses doigts meurtrissent ton épaule, tandis qu'il récupère son ordinateur -où tu as laissé le pseudo-documentaire continuer à jouer- pour le reposer devant lui. Tu ne quittes pas non plus son regard, et tu as même l'audace de lui sourire en réponse. Parce qu'il ne servirait à rien de nier. Tu ne dis rien, donc, alors qu'il reprend l'ordi, mais tu restes les jambes étendues sur le tableau de bord, confortablement. Monsieur n'aime pas qu'on touche à ses affaires ? Dommage, tu étais typiquement le genre de personne à toucher à tout pour agacer le monde. Pas pour rien que t'avais voulu devenir détective.

Ton petit air suffisant s'évanouit cependant pour laisser place à la perplexité, au début, puis à un air songeur, alors qu'il éclairait ta lanterne. Tu te doutais que Malia avait un lien particulier avec The Desert Wolf. Normal, en même temps. Tu ne t'intéresses pas ainsi à un parfait inconnu si tu n'as pas de lien avec. Mais de là à se douter qu'il s'agissait de sa mère biologique. Intéressant.

Hé, minute. Il vient bien de verrouiller les portières, là ? Tu hausses un sourcil. Cette scène sonnait étrangement comme l'un de ces pseudo-films d'horreur que tu avais regardé, de temps à autres. Mais là, ce n'est pa comme si tu étais sans défe-

Attends, rembobine. Ça va trop vite d'un coup. Sa fille ? Ton deuxième sourcil dessine lui aussi un arc. Oui, tu ne l'avais pas vue venir celle-là. D'accord, il a gagné le point. Tu en oublies même qu'il vient de verrouiller la voiture. Parce qu'il pense que la menace te fera céder ? Le novice. Tu es une ourse, tu n'as pas peur de... Oh, Peter Hale. Le grand brûlé dans le coma, donc tu avais lu l'article il y a quelques années. Celui qui avait vu sa famille brûler avec le manoir, deux ans après ton arrivée en ville. D'accord. N'empêche que tu n'as pas peur. Pas vraiment. Tu es plus curieuse qu'autre chose, en fait.

« Eh bien mon pote, t'es plutôt en forme pour un type resté dans le coma pendant plusieurs années. »

Un rictus amusé éclaire ton visage. Tu te mets à ton aise, sur le siège passager. Tes prunelles observent sans broncher le Hale à tes côtés. On ne dirait pas qu'il a été brûlé lors de l'incendie. Les capacités de régénération d'un garou sont vraiment impressionnantes. C'était la première fois que tu voyais à quel point tu avais finalement de la chance, dans ton malheur, d'être devenue une werebear.

« Je ne vois aucun inconvénient à partager mes découvertes sur la mère de Malia, si c'est dans son intérêt. Je l'aime beaucoup, cette petite. Mais j'pense qu'elle tiens de sa mère. J'avoue que je n'ai pas du tout vu le lien de parenté entre vous deux. »

C'est plus fort que toi, hein ? Tu ne peux pas t'empêcher de chatouiller le dragon qui dort. Enfin, le garou, en l'occurrence. Quoique... Est-ce que ça existait, un dragon garou ?

Oui, non, peu importe.

« Sinon, dans un tout autre registre. Je suis peut-être effectivement coincée en ville. Mais tu crois vraiment qu'un verrou sur une portière pourra me retenir si j'ai envie de dégager, Peter ? »

Tu souriais franchement, à présent. Mais tu parlais beaucoup trop. Sans doute pour évacuer la nervosité qui t'avais quand même habitée, malgré les apparences. Et qui te titille encore. N'avais-tu pas lu, quelque part, que Peter Hale aurait été responsable présumé de plusieurs meurtre en ville ? Ou alors tu as juste envie de l'associer à un sociopathe. Il est trop sexy pour être sain, c'est ça ?

« Tout à fait entre nous, puisque je n'ai que des liens très ténus avec la communauté surnaturelle... Tu es quoi, au juste ? Coyote, loup, renard ? Ours ? Non, tu n'es quand même pas un jaguar, hein ? Honnêtement, tu me fais penser à un renard. Rusé comme un renard, tout ça. »

Tu es atteinte, on dirait, d'une diarrhée verbale. Tu n'arrives pas à t'arrêter. C'est plus fort que toi. C'est ton mode de fonctionnement. Parce que pendant que tu déblatères toutes ces conneries, ton esprit fonctionne furieusement, reconstituant le tableau dont il t'as donné les dernières pièces, mais essayant aussi d'envisager le futur. Tes prochains mouvements, les siens, ceux de Malia ou de la Desert Wolf. Est-ce que tu vas vraiment lui dire ce qu'il veut entendre sur cette dernière, d'ailleurs ? Probablement. S'il ne dit pas de connerie, et que Malia est bien en danger. Même si tu ne la connais pas plus que ça, tu admires sa volonté de fer. Et encore plus maintenant que tu connais la vérité.
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1354 mots.
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Dim 8 Jan - 15:20
Un truc, mais je sais pas quoi
with Quinn & Peter

Elle était tenace, cette petite garou. Elle rivalisait avec tes yeux, elle te souriait, et semblait, au premier regard, imperturbable. Comme si tout le danger passait près d’elle et l’esquivait. Tu souriais à cela, mais toi, tu ne lui lançais pas un simple regard, et tu savais. Tu savais qu’elle avait sursauté en entendant le verrouillage de la porte. Tu savais qu’elle n’était pas à l’aise par ta main qui lui enserrait l’épaule. La petite se voulait grande, la faible se voulait forte, la brebis égarée se complaisait dans le rôle de la louve… Mais finalement, elle ne restait qu’un animal sans défense que tu avais bien envie d’effrayer… A cela, un nouveau sourire peignit ton visage, pourtant, la seconde d’après, tes yeux te rendaient l’image d’une demoiselle magnifique. Tu fronças les sourcils, prisonnier de ton état d’homme face à une telle créature. Elle le faisait encore mieux que Mélissa McCall. Elle appuyait là où cela faisait mal, et d’un simple regard, tu finis par comprendre qu’elle se battait sur un autre terrain. Tandis que tu la menaçais, elle te perturbait. Tu n’aimais pas ne pas avoir le contrôle, mais tu comprenais qu’elle était digne d’être des tiens, d’être ton bêta…
Néanmoins, le temps que tu lui dévoiles les parties qui lui étaient cachées, elle ne parla pas. Et ce fut seulement au moment où tu révélas ton nom qu’elle comprit et prononça la phrase que tu ne pensais pas entendre. Tu souris, t’esclaffas, avant de répondre Haha, tu penses ? Surtout que je suis déjà mort, petite… Pourquoi crois tu que l’Alpha a perdu sa couleur ?
Allait-elle te croire ? Dans tous les cas, cela renforçait l’idée que tu étais bien plus en forme que tu ne devrais l’être – évidemment, tu devrais être mort, six pieds sous terre, et tu étais pourtant ici, dans cette voiture bloquée, avec elle –.
Et soudain, elle changea. Elle se mit à l’aise et sembla se détendre. Sembla.


La belle blonde te toisa et te lança une nouvelle pique. En réponse, tu songeas à serrer son épaule et… attends… Non, pardon. En réponse, tu serras effectivement son épaule, instinct incontrôlé, avant de te forcer à relâcher la pression. Cependant, tu gardas ta main dessus, comme un rappel constant que tu gardais le contrôle. Puis tu souris, détendant ton visage, avant de lâcher un Tu veux toute l’histoire ? Malia tient plus de sa mère car elle lui a pris la moitié de ses pouvoirs en naissant. Eh oui, chez les coyotes, c’est ainsi. Malia est une coyote, et sa mère aussi. La louve du désert. Les loups des déserts sont les autres noms des coyotes. Ainsi, la Desert Wolf a perdu la moitié de ses pouvoirs en accouchant, et par rage, par haine envers sa fille, tente de la tuer. Elle a cru avoir réussi il y a des années, mais malheureusement, elle a bien dû se rendre compte que non désormais… Alors oui, Malia tient plus de sa mère, mais… Tu serras de nouveau l’épaule de Quinn, lui montrant que tu ne plaisantais plus. elle tient de moi aussi, et est ma fille !
Elle dut comprendre, car elle changea de sujet.
Elle parla du dôme, mais aussi de l’emprise que tu avais sur elle, et tu ne pus qu’avoir un rictus de plus.

Alors tu dirigeas ta main libre sur le côté du siège, et le siège bascula complètement, devenant aussi horizontal qu’un lit ou une planche. Par la suite, tu passas ta jambe de l’autre côté des siennes, et, l’enjambant, tu finis par être sur elle, la main toujours sur son épaule, l’autre parcourant son cou et appuyant quelque peu dessus. Là, un sourire vainqueur se figea sur ton visage, tandis que tu laissais apparaître tes dents. Si tu avais pu te transformer, sans doute aurais tu montré les crocs à ce moment…
[color:8caa=tomato}Le dôme supprime les pouvoirs des garous. Tu n’as aucune force surnaturelle ici, et tu es totalement bloquée. Alors oui, je le crois. Le verrou ne sert qu’à te retenir quelques secondes si tu m’échappes, pour que je te rattrape… Mais ne t’en fais pas, je ne vais rien te faire… pour le moment…

Ton rictus était dangereux. Ton regard était brillant. Et… oui bon ton entre jambe te titillait un peu, parce qu’elle était vachement bonne. Mais bref.
Tu la tenais, et lui répondis. Je pensais que tu savais des choses sur moi, mais en fait tu ne sais rien. On m’appelle Le Grand Méchant Loup… Penses-tu que c’est parce que je suis un renard ? Et toi, t’es quoi ? Tes yeux son bleus, donc tu ne peux pas être une alpha ou un jaguar… Hmmm… Tu n’es pas une louve non plus. Je ne dirais pas coyote, car tu ignorais ce qu’il se passait chez les coyotes à la naissance. Hmmm… Renarde ou ours. N’est-ce pas ? Bien que le côté renard t’irait à merveille…

C’était troublant. Tu avais beau la tenir, tu avais beau la maintenir, la contrôler, l’avoir sous ton emprise, tu savais que ce n’était pas réellement le cas. Car elle t’attirait. Etrangement, elle t’attirait. Etrange car ce devait être l’une des seules avec qui tu ne pensais qu’à cela en pleine négociation. Tu soupiras. Elle ne pouvait pas t’avoir à la botte, mais tout de même. Être juste au dessus d’elle, dans une telle proximité, c’était perturbant. Tu fermas les yeux, et tu te mordis la langue, jusqu’au sang. Juste pour reprendre tes esprits. Puis tu souris. Comme si tu n’avais rien fait.
Bon… Maintenant, accouche Quinn. Que sais tu sur la Desert Wolf. Moi, en échange, je peux t’assurer qu’elle est un véritable danger pour sa fille, car elle a la haine d’avoir perdu la moitié de ses pouvoirs… Et, vois tu… je n’en ai peut-être pas l’air, mais j’aime ma fille… Et je la protègerais de cette femme plus que dangereuse…
En réalité, tu étais un père. Un vrai père. Tu ne savais que tu avais une fille que depuis quelques années, car Talia Hale, ta sœur, t’avait retiré tes souvenirs, mais tu étais un père. Et tu aimais ta fille. Et tu la voulais à tes côtés. Et cela te désolait de savoir qu’elle trainait avec ce connard de Scott et sa petite meute. Tu désirais qu’elle te rejoigne, et que vous supprimiez Scott… Malheureusement, c’était loin de pouvoir arriver, et cela te faisait rager…

Le fait que Quinn agisse comme si elle en savait sur la desert Wolf, Corinne – savait-elle son nom ? –, te poussait à bout. Elle devait absolument te dire tout ce qu’elle savait. Tu devais savoir où était Corinne. Tu devais savoir où la trouver. Et tu irais ensuite la voir, lui proposant un accord pour te débarrasser de Malia. Tu lui dirais que si elle t’aide avec Scott, tu l’aiderais avec Malia. Ta réputation ferait ensuite le reste, et elle t’accorderait sa confiance. Tu pourrais ensuite la tuer violemment et lui révéler que tu ne la laisserais jamais toucher à un seul cheveu de ta fille, de la chair de ta chair…
C’était un superbe plan, non ? Et grâce à cela, Malia serait débarrassée de cette menace constante planant sur ses épaules. Elle pourrait enfin être tranquille… C’était ton devoir de Père. C’était ton devoir de père d’agir ainsi, et d’affronter Corinne… Mais cette femme, n’étant plus aussi forte qu’avant, était une gourou des armes. Et une mercenaire implacable… Cela n’allait pas être simple. Déjà, la trouver relevait du miracle… Car tel un coyote, la Desert Wolf se faufilait partout. Et lorsque l’on pensait l’avoir trouvée, elle changeait de lieu, ou tendait une embuscade. Ce surnom de la Louve du Désert était surtout apparu à la suite de nombreuses tueries. C’était son nom de guerre. Sa réputation. Et face à la Louve du Désert allait se tenir l’Alpha… Le Grand Méchant Loup…
Alors Quinn n’avait pas le choix. Elle devait tout te dire. Maintenant.
Ou de toute façon, tu la tuerais…
Ou lui ferais subir d’autres tourments…

electric bird.




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Dim 22 Jan - 7:32
  • Quinn L. Avery
  • Peter Hale
You can't raise hell with a saint
Tu ne t'attendais pas à ce qu'il réponde d'aussi bonne grâce à tes questions. En omettant bien entendu cette pression sur ton épaule, avant de livrer l'histoire de Malia et de sa mère. Et à nouveau, il resserre l'emprise de ses doigts, à t'en faire mal, comme pour marquer son territoire, pour marquer sa domination. Un rictus étire tes lèvres, brièvement, alors que tu songes que tu es bien contente qu'il ne te pisse pas dessus pour cela. Ton rictus s'efface bien vite cependant, alors que le loup ressuscité fait basculer le siège avant de l'enjamber.

Tu fais moins la fière, d'un coup. Tu sais pertinemment que, sans tes pouvoirs, tu n'as pas plus de force qu'une femme normale. Même si tu sais te défendre, tu ne ferais pas le poids contre Peter. Peter qui te nargue, de son perchoir, faisant glisser ses doigts sur ton cou comme pour te rappeler ta faiblesse humaine.

Néanmoins, tu ne peux pas t'empêcher de le provoquer. Par orgueil ? Parce que tu aimes faire tourner les gens en bourrique ? Ou juste parce que tu déteste admettre ta faiblesse ? Sans doute un mix des trois. Alors tu souris de nouveau, ignorant de ton mieux la prise qu'il garde sur ton épaule et ta posture précaire. Tu souris, un éclat de malice au fond des yeux, alors qu'il te retournait la question de ta nature.

« Une renarde, moi ? Peuh. »

Tu es une ourse. Une grande et belle ourse aux yeux d'une lueur bleue pas naturelle du tout. D'ailleurs, sans que tu ne puisses vraiment l'en empêcher, tu sens que tes prunelles se colorent à nouveau de ce cercle saphir. Fort heureusement, il ne le vit pas, car c'est à cet instant qu'il ferma les yeux. Ça aurait été carrément la honte s'il s'était rendu compte que tu ne maîtrisais plus vraiment tes yeux, si tu ne pouvais pas t'empêcher de réagir sous la nervosité.

Le sujet revint sur la mère de Malia. Bien que tu n'étais pas certaine de pouvoir faire confiance à Peter (et sa petite démonstration de force ne servait en rien ses intérêts), tu étais encore moins certaine des intentions de The Desert Wolf. Ou, plus communément, Corinne. Levant les yeux au ciel, tu secoues la tête pour dégager une mèche rebelle venue chatouiller ton nez.

« Il se pourrait que j'ai connaissance de quelques planques en ville, qu'une certaine Corinne, utiliserait. Il se pourrait que j'ai des informations sur ses allées et venues du mois dernier. Il se pourrait aussi que j'ai un informateur dans son collimateur. »

Ton sourire s'élargit, comme si tu n'étais pas le moins du monde impressionnée par le Grand Méchant Loup. Comme si ton coeur ne battait pas plus vite que la normale. Tu sais qu'il le sent. Mais tu t'en fiches. Tu ne vas pas laisser la crainte -non, pardon, la nervosité- dicter ton comportement. Tes pieds prennent appuis sur le tableau de bord, et tu replies les genoux. La posture qu'il a adoptée te plaît, finalement. Il te laisse la latitude voulue pour te débattre. Mais tu ne cherches pas vraiment à échapper à ses griffes. Non. Tu cherches surtout à le désarçonner. A lui montrer qu'il était peut-être un alpha, autrefois, mais qu'il ne l'était plus maintenant. Et que, de toute façon, tu n'as pas l'intention de plier sous ses ordres. Ce n'est pas pour rien que tu reste une ourse solitaire. Tu a toujours repoussé fermement l'idée de faire partie d'une meute. En plus, tu n'as pas rencontré beaucoup de tes congénères.

Grâce à ton appui sur le tableau de bord, tu relèves les hanches, pour le faire basculer en avant. Tu n'as pas milles solutions, non plus. Ta main droite se lève, pour emprisonner sa nuque. Il te croit peut-être en position de faiblesse, mais c'est loin d'être le cas. Tes lèvres esquissent toujours le même rictus provoquant, alors que ton corps se soulève, comme pour venir à sa rencontre.

« Tout ce que je veux, en échange de ses informations, c'est de n'être pas mise de côté au moment de passer aux choses sérieuses. Je sais qu'elle est devenue une pro des armes après la naissance de Malia. Mais je comprends à présent pourquoi. Je comprends aussi que Malia est plus en danger que ce que j'aurais cru. Cette femme serait prête à tout pour récupérer ses pouvoirs, et je n'ai pas l'intention de la laisser s'en prendre à ta fille sans rien faire, susurres-tu alors que tes lèvres effleurent la joue du loup, près de son oreille. »

Par ailleurs, tu supportes mal de rester de côté, sur le banc de touche. Tu veux agir, au mieux, pour ceux que tu apprécies.

Tes doigts, crochetés sur la nuque de Peter, ne relâchent pas leur emprise. Il croyait t'avoir à sa merci ? Il ne te connais pas. Comme pour t'en amuser, tu fais claquer tes dents près de son oreille, avant de te laisser retomber sur le siège de la Porsche. Tu relâches lentement l'étreinte de tes doigts, te rendant compte que tes ongles s'étaient un peu enfoncés dans la peau du loup. Oups ? Mais il ne saigne pas. Du moins, tu n'aperçois pas de trace de sang sur tes ongles. Alors ça va. Non ?

« Sinon, tu peux toujours essayer de me menacer pour les obtenir, ces informations, mais tu n'arriveras à rien, chéri. »
Couleur des paroles de Quinn : #cc33ff
949 mots.
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Mer 22 Mar - 17:12
Un truc, mais je sais pas quoi
with Quinn & Peter

Oh, elle était vraiment douée en fait. Tu ne t’attendais pas à cela, mais se brève prise de pouvoir dans ta voiture te plaisait. Les jambes repliée, le corps collé au tien, tous ses charmes féminins attaquant tes inhibitions masculines et naturelles. C’était n effet une bonne tactique, quoiqu’un peu rabaissante, ce qui était dommage. Mais son contrôle était bon aussi. SI tu ne sentais pas son cœur s’affoler, tu aurais pu penser ne lui faire aucun effet, ce qui t’aurait bien embêté.
Ainsi, Quinn avait du mordant. Elle n’était pas une renarde, elle était trop imposante, non pas physiquement, mais de par ses actes… Elle était une ourse. Ce qui était bien assez rare à beacon Hills. Tu n’en connaissais aucun personnellement, bien que tu avais des vues sur l’un des alphas de cette race, un bon gros nounours que tu voulais bien buter… Mais avant de le faire, il fallait t’occuper de cette Zelda – quels parents, sinon des geeks, appelleraient leur fille ainsi ? –, cette druidesse un peu trop envahissante…
Ainsi, tu étais en présence d’un monstre quelque peu surprenant et surtout plus fort que toi, du moins, si le dôme était encore en place. Effectivement, les ours étaient naturellement plus puissants que les loups, et il était de coutume de penser – malheureusement c’était une coutume annonçant la réalité – que les ours omégas atteignaient la puissance des loups alphas. Bien évidemment, toi tu avais été un loup alpha démon, prenant l’apparence, non pas d’un homme avec une tête étrange, mais bien d’un mi loup mi homme, déversant ta rage partout en ville…


Une ourse hein… Dis mois… ça fait quoi d’hiberner ?
Tu souris. QU’il était bon de blaguer, de faire ressortir cet humour agaçant que tu tentais de réfréner, la plupart du temps, afin que la confiance et la manipulation soient plus faciles. Tu n’avais rien dit par rapport à sa belle démonstration de pouvoir. Néanmoins, ta main s’appuya d’un coup contre sa gorge, écrasant son gracieux cou de princesse entre tes doigts, tandis que ton visage se baissait, tandis que tes dents se rapprochaient de son oreille. Tu serrais suffisamment pour lui faire peur ou mal, mais pas assez pour lui couper toute respiration ou la,tuer. Et une fois que tes lèvres effleurèrent le lobe de son oreille, tu lui avouas que Ne me menace plus jamais. Entendu ? Tu voulais lui montrer qui commandait. Mais d’un sourire, tu relâchas ensuite la pression autour de son cou avant de coller ton visage au sien, revenant devant ses yeux pour ensuite capturer ses lèvres. Oh, non, ce n’était pas une action irréfléchie, ni une pulsion non contrôlée, mais un nouveau jeu. Elle t’avait appelé « chéri », il fallait bien qu’elle en assume les conséquences. Une fois le baiser volé, une fois le baiser donné – car c’était surtout un honneur de goûter aux lèvres du jesus Christ des loups –, tu finis par lui assurer que Oh, « chérie », je m’en voudrais de te laisser à l’écart lorsque la véritable action commencera… Même si j’espère que nous aurons retrouvé nos pouvoirs une fois devant Corinne, car elle aura forcément l’avantage. Mais tu pourrais avoir une bonne place en tant qu’appât… alors ne t’en fais pas, je ne te tuerais pas, et j’aurais même besoin de toi…
Tu lui fis un clin d’œil, te léchant les lèvres, lui montrant qu’elle n’avait pas intérêt à retenter de jouer avec toi si elle ne voulait pas finir plus humiliée encore…
Maintenant, dis moi ce que tu sais sur ce foutu coyote.
C’était presque un ordre…
Presque…

Tu te demandais bien ce à quoi elle pensait tout de même. En bougeant comme elle l’avait fait, tu avais d’abord pensé qu’elle allait tenter de s’enfuir, et alors compter sur les verrous pour la retenir assez longtemps, si ton corps ne le faisait pas, pour finalement reprendre le dessus sur elle. Mais la voir agir en dominante dans cette position de soumise t’avait quelque peu perturbé, aussi une de tes mains passa sur sa joue, la caressant. Non pas comme un amant ou un être aimé, mais comme le psychopathe qui s’apprêtait à faire un acte inhumain sur sa victime. Quelle bonne chance que tu n’étais pas humain. Encore mieux, elle non plus. Vous n’étiez que deux monstres, n’est-ce pas ? Juste deux monstres… Etait-ce si grave d’en tuer un ?
Enfin… Tuer… Tuer… C’était un bien grand mot. Tu n’allais rien lui faire si elle te servait. Elle avait deux choses à faire : te dire tout ce qu’elle savait, et jouer l’appât, lorsque tu irais trouver Corinne pour la tuer, et en finir une bonne fois pour toutes… Lorsque tu irais sauver ta fille…
Et prouver que tu avais un bon fond…
Enfin… C’était ce que tu croyais.
Seulement ce que tu croyais…


electric bird.




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