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Made it through the maze to found the one in a million, and now you're just a page torn from the story I'm living. Tumbled like it was stone ; thought we built a dynasty that heaven couldn't shake, thought we built a dynasty like nothing ever made, thought we built a dynasty forever couldn't break up. Emmy & Caleb ♥
Don't give up, we've got stamina
-Quoi ? Mais qu'est-ce que tu racontes ? J'ai pas tes cours moi ! Aussitôt, une voix tout droit sortie de son téléphone se mit à vociférer, et Emmy s'empressa d'éloigner l'appareil de son oreille avec une grimace pour éviter de se briser stupidement les tympans. De ce fait, elle ne comprit que quelques bribes de ce que sa camarade de classe disait, mais qu'importe, elle s'en fichait bien, elle ne l'aimait pas, de toute façon – comment avait-elle eu son numéro, d'ailleurs ? Elle prendrait soin de la bloquer après cet appel, tiens. Le pire, c'est qu'elle l'appelait juste pour l'accuser d'avoir volé ses fiches de révision, «je ne sais pas pourquoi tu as fait ça, peut-être pour m'empêcher de réviser ou pour rattraper les cours, mais rends-les-moi !» avait-elle dit. Comme simple réponse, Emmy avait roulé des yeux, exaspérée, même si forcément, la fille qui l'appelait ne put le voir. Elle avait autre chose à faire que de voler les fiches de cours de ses camarades, sérieusement. C'est vrai qu'il lui manquait pas mal de parties dans ses cours, sûrement parce qu'elle n'était pas le moins du monde organisée dans son travail, mais ce n'était pas une raison. Elle s'en fichait bien de rattraper ses cours ou non, de toute façon elle détestait ses études. Pourquoi elle n'arrêtait donc pas, vous allez me dire ? Et bien, déjà parce que c'était sa mère qui l'avait poussée à faire ça, et puis aussi parce que son oncle avait presque sauté de joie lorsqu'elle lui avait annoncé qu'elle partait en médecine – bon d'accord, elle exagérait les choses, mais dans tout les cas elle savait qu'elle allait décevoir beaucoup de ses proches si elle ne continuait pas… alors elle continuait. Restait à voir où tout ça allait l'emmener. — Bon écoute… Tout en parlant, elle continuait d'avancer et se mit même à fouiller dans son sac à la recherche de ses clefs – faites qu'elle les ait, faites qu'elle les ait… –, ayant ainsi calé son portable entre son épaule et son oreille. Seulement, ne regardant pas où elle allait, elle rentra malencontreusement dans un passant. Aussitôt elle releva la tête et lança un petit «pardon», tandis que l'autre ne broncha à peine et continua son chemin comme si de rien n'était. Presque vexée, Emmy s'arrêta et le suivit du regard en fronçant les sourcils, non sans le gratifier d'une petite injure.
Finalement – et malheureusement –, la voix de sa camarade la ramena rapidement à la réalité et elle reprit sa route en clignant des yeux et en inspirant longuement. — Je ne sais pas qui les a, tes fiches, tout ce que je sais c'est que ce n'est pas moi ! Pas moyen, l'autre recommença à râler et Emmy, presque découragée, souffla bruyamment en relâchant ses épaules. Elle n'allait jamais la laisser tranquille, celle-là ? Enfin, qu'importe, car elle mit enfin la main sur ses précieuses clefs, lui permettant ainsi de reprendre correctement son portable et de faire un peu plus attention à sa destination qui n'était plus très loin d'ailleurs, puisque la petite maison se dessinait enfin dans son champ de vision. Quelques minutes plus tard, elle remontait déjà l'allée – toujours au téléphone, puisque l'autre ne voulait pas lâcher l'affaire deux minutes –, arrivant bien vite devant la porte en écoutant distraitement les paroles agaçantes de la fille. Elle inséra sa clé dans la serrure, seulement la porte ne se déverouilla pas, sûrement parce qu'elle était déjà ouverte. Caleb était déjà rentré ? Tiens, étonnant. Elle ne connaissait pas vraiment ses horaires – si bien qu'il n'en avait pas vraiment, en réalité –, mais il était bien rare qu'il rentre plus tôt qu'elle. Oui, parce que lorsqu'elle disait «je rentre chez moi» après avoir terminé les cours, le «chez moi» était en fait le «chez Caleb», simplement parce qu'elle était bien plus souvent chez lui que chez sa mère. — Je dois te laisser, désolée, salut ! Sans lui laisser le temps de répondre, Emmy raccrocha en soupirant de soulagement, tout en entrant à l'intérieur de la maison. Elle referma la porte derrière elle, verrouilla l'écran de son portable pour le ranger dans sa poche – non sans une petite insulte contre cette imbécile –, puis elle leva enfin la tête, apercevant alors son oncle dans la cuisine. Elle afficha aussitôt un sourire alors qu'elle se dirigeait vers lui pour le saluer d'un baiser sur la joue – habitude de gosse, certaines choses ne changeaient pas. — Hey ! Tu es déjà rentré ? lui lança t-elle, tout sourire.
(c) crackle bones
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Sam 29 Oct - 16:42
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Emmy Woodbury
&
Caleb Woodbury
Cela faisait plusieurs jours que tu n’arrêtais pas de travailler avec cette sensation de ne jamais quitter l’hôpital qui devenait désagréable à force. Aussi, ce matin-là, quand un collègue t’avait demandé si tu pouvais le remplacer l’après-midi, tu avais refusé poliment. Tu savais que Emmy devait rentrer tôt aujourd’hui et tu voulais en profiter pour passer un peu de temps avec elle. Tu n’étais pas toujours très présent et tu t’en voulais de ne pas être là pour elle. Après tout, elle était ta nièce et, si tu ne voulais pas prendre la place de ton frère, tu l’aimais comme ta propre fille.
Aussitôt ta garde finie, tu rentras chez toi. Sur le chemin, tu fis un arrêt à l’épicerie où tu achetas de quoi cuisiner un peu. SI tu savais le faire ? Aujourd’hui, on pouvait tout trouver sur Internet alors pourquoi tu ne pourrais pas apprendre à cuisiner. Enfin, tu pris tout en plus grande quantité au cas où tu aurais un petit raté. Une fois à la voiture, tu vérifias que tu avais tout. Farine, œufs, chocolat, tomates, basilic… Tout semblait bien là. Tu rentras et grignotas une bricole avant de te mettre au travail.
Deux heures plus tard, tu étais toujours en train de te battre avec les différentes recettes lorsque tu entendis les clés tourner dans la serrure. Emmy. Quelqu’un d’autre ne l’aurait pas entendu mais tu n’étais plus vraiment humain, enfin plus seulement. Son sourire était communicatif et tu le lui rendis sans te faire prier, lui tendant la joue pour qu’elle puisse te faire un bisou. Tu aimais qu’elle ait gardé de petites habitudes d’enfant parce qu’à tes yeux, elle l’était toujours. « Content de te voir. Oui, je ne travaille pas cet après-midi. Les cours se sont bien passés ? » J’avais entendu dire par sa mère que les études n’allaient pas vraiment fort et je voulais m’assurer qu’elle allait bien de ce côté-là. Tu t’étais toujours douté qu’elle ait choisi la médecine pour suivre tes pas comme tu avais toujours douté que ce soit ce qu’elle voulait vraiment.
Alors que tu peinais toujours avec la préparation du repas, tu te tournas vers ta nièce et, avec un air un peu embarrassé, tu lui désignas les plats d’un mouvement de la tête. « Tu pourrais m’aider un peu, s'il te plait ? J’ai peur que nous n’ayons rien à manger sinon. » Tu étais bien meilleur médecin que cuisinier et heureusement pour tes patients. Tu te lavas les mains pour mettre un peu de musique, du bon vieux rock des années 1980. Ce ne devait pas vraiment être du goût d’Emmy mais tant pis, tu pouvais bien assumer tes trente-cinq années d’existence. Tu espérais que la jeune femme pourrait sauver la catastrophe qui s’annonçait. Sinon, tu n’aurais plus qu’à commander chinois, ce qui ne serait peut-être pas si mal. « Alors, qu’as-tu fais de beau aujourd’hui ? J’espère que tu n’as riien de prévu pour ce soir, j’espérais qu’on puisse passer la soirée ensemble, regarder un film, ce genre de chose. Enfin, si le cœur t’en dit. »
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Mer 2 Nov - 11:53
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Emmy était vraiment ravie que Caleb ait pu rentrer aussi tôt aujourd'hui. Généralement, elle devait l'attendre une bonne partie de la soirée avant qu'elle ne puisse le voir, et il arrivait même qu'il rentre si tard qu'elle était déjà endormie. De ce fait, soit ils se croisaient rapidement, soit ils ne se voyaient pas du tout. Elle savait bien que c'était son métier de médecin urgentiste qui demandait ça et qu'à proprement parlé, il n'y pouvait rien, mais il est vrai que ces soirées passées tous les deux lui manquaient parfois. Il n'était donc pas rare qu'elle se sente seule, Emmy – entre sa mère qui allait elle-ne-sait-où et son oncle qui travaillait, elle avait de quoi. Bien évidemment, la première question qu'il lui posa était à propos de ses cours, et Emmy ne put s'empêcher de grimacer – même si elle prit soin de lui tourner le dos à ce moment-là alors qu'elle ôtait sa veste. C'est vrai qu'en y réfléchissant bien, elle ne savait pas trop comment il réagirait si elle lui disait qu'elle était actuellement en train de patauger avec toutes ses leçons, qu'elle n'était jamais sûre de réussir ses examens – en fait elle n'était même pas sûre de ressortir de là avec son diplôme, c'est dire –, mais qu'elle savait pertinemment qu'elle faisait fausse route avec ses études et qu'elle aurait vraiment dû faire autre chose. Ouais, non, ce n'était peut-être pas une bonne idée. Ceci dit, elle ne voulait pas lui mentir non plus, sachant qu'elle avait tenté avec sa mère et qu'elle avait lamentablement échoué, ce qui fait qu'elle était désormais au courant qu'Emmy avait du mal… elle avait sûrement dû en parler à Caleb. — Et bien… marmonna t-elle en se tournant vers lui. On va dire ça comme ça. Elle fit une légère moue, puis une nouvelle grimace, qu'elle ne cacha pas cette fois-ci. Bon, elle avait totalement raté la mission «n'inquiètez personne à propos des études», mais tant pis, de toute manière il aurait fini par être au courant un jour ou l'autre.
Suite à ça, son regard se posa sur le plan de travail de la cuisine, visiblement intriguée par ce que Caleb était en train de faire. En fait elle avait bien compris, mais elle était presque surprise qu'il se mette à la cuisine – non pas qu'il était mauvais cuisinier… bon si, peut-être un peu, ce qui fait qu'à chaque fois qu'ils pouvaient dîner à deux, ils commandaient quelque chose pour ne pas se prendre la tête. Elle trouvait ça donc vraiment amusant de voir son oncle dans les fourneaux, amusement qu'on pouvait très bien lire avec ce petit sourire presque moqueur qui étirait désormais ses lèvres. Elle ne fut donc pas le moins du monde étonnée lorsqu'il lui demanda de l'aider – elle se retint de faire une remarque pour le taquiner, même si elle rêvait de le faire. — Bien sûr, lança t-elle sans hésiter. Sans attendre, elle retroussa ses manches et se plaça donc à ses côtés pour se mettre à son tour à la tâche, sourire aux lèvres. Pas sûre qu'elle soit une bonne cuisinière non plus – on ne comptait plus les plats qu'elle avait mainte et mainte fois ratés –, mais elle pouvait toujours tenter de rattraper les bêtises de Caleb. D'ailleurs, dès qu'elle se mit au travail, il quitta la cuisine quelques instants pour aller mettre de la musique ; du bon vieux rock, du Caleb tout craché. Ce n'était pas vraiment ce qu'elle aimait écouter, mais elle avait tellement été habituée depuis son plus jeune âge d'entendre ce genre de musiques avec son oncle que ça ne la dérangeait même plus. — Alors, qu’as-tu fais de beau aujourd’hui ? J’espère que tu n’as rien de prévu pour ce soir, j’espérais qu’on puisse passer la soirée ensemble, regarder un film, ce genre de chose. Enfin, si le cœur t’en dit. Aussitôt, Emmy releva la tête vers lui, et comme une gamine émerveillée par son cadeau de Noël, elle lui adressa un grand sourire, visiblement heureuse de ce qu'il lui proposait. Ce n'était pourtant rien, mais ça lui faisait vraiment plaisir de pouvoir passer une soirée en sa compagnie – chose qui devenait tellement rare ces temps-ci. — Carrément ! J'ai repéré un film il n'y a pas longtemps, je suis sûre que tu vas adorer. Elle marqua une pause, puis haussa légèrement les épaules avant de se remettre au travail. Pour ce qui est d'aujourd'hui, et bien entre les cours et… les recherches, je n'ai pas fait grand-chose. Elle avait hésité un moment pour le mot «recherches», mais elle était certaine que Caleb allait rapidement comprendre ce qu'elle voulait dire par là.
(c) crackle bones
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Mar 29 Nov - 15:43
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Emmy Woodbury
&
Caleb Woodbury
L’enthousiasme d’Emmy était sans doute ce que tu aimais le plus chez elle. Sa réaction lorsque tu lui avais demandé pour ses cours ne t’avait pas échappé malgré qu’elle ait cherché à te le cacher. Tu t’en doutais sans jamais avoir eu besoin d’en parler avec elle ou sa mère. Il y avait des signes qui ne trompent pas et, pour être passé par là, tu savais que les études de médecine n’étaient pas les plus faciles. Tu n’insistas pas et tu lui souris.
Elle finit par se retrousser les manches pour t’aider. Elle n’était pas une excellente cuisinière mais elle était déjà bien meilleure que toi –ce qui n’était pas bien difficile-. Tu coupais les légumes et elle préparait le reste. C’était sans doute la combinaison la plus sûre même s’il y avait de grandes chances que vous mangiez chinois. Sa joie lorsque tu lui proposas une soirée film ensemble te fit rire. Toujours ce fameux enthousiasme. « On regarde ce que tu veux. Mais essayons d’abord de ne pas rater ce repas, comme ça tu pourras le rajouter à ce que tu as fait aujourd’hui. » Tu attendis un peu, le temps de deux pommes de terre et trois carottes épluchés avant de reprendre sur les cours. Tu ne voulais pas être insistant mais tu t’étais fait la promesse de toujours lui apporter le soutien dont elle avait besoin et tu étais bien décidé à la tenir. « C’est dures les études de médecine, hein ? » Question d’apparence innocente mais qui ne l’était pas du tout. Emmy était intelligente, elle ne mettrait sans doute pas longtemps à comprendre où tu voulais en venir.
Tu souris lorsqu’elle évoqua le film qu’elle avait repéré. Il y avait peu de chances pour qu’il te plaise vraiment, déjà parce que tu n’avais pas le même âge qu’elle et aussi parce que vos goûts n’étaient pas tout à fait les mêmes, loin de là. « Ne me dis pas que c’est une comédie romantique, s’il te plait. » En réalité, peu t’importait tant que vous passiez du temps ensemble. Le moment était venu d’enfourner toutes les préparations et de commencer ce fameux film en attendant que tout soit cuit. Dehors, la nuit était tombée et une légère buée s’était déposée sur les fenêtres. Tu t’installas sur le canapé. Aussitôt, Milka, ta chienne, vint poser sa tête sur tes genoux pour te demander la permission de monter sur le sofa. D’un signe de tête, tu la lui offris et elle ne se fit pas prier. Une fois vous trois sur ce canapé, vous étiez un peu serrés mais tant pis. Tu laissas Emmy gérer l’installation du film. « Alors, que nous as-tu mis de beau ? »
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Mer 14 Déc - 14:59
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Emmy fut quelque peu surprise que son oncle n'insiste pas tant que ça – pas du tout en fait – sur les études. En réalité, ils n'en parlaient jamais, ou alors très peu, et les seules fois pendant lesquelles la conversation tournait autour de ça c'était simplement parce que Caleb avait lancé le sujet, ce n'était jamais Emmy qui le faisait – en fait elle se gardait bien de discuter de ses cours, qu'importe la personne avec qui elle était. Elle avait toujours un peu de mal à avouer qu'elle fonçait droit dans le mur et que ses études se termineraient très certainement avec un échec cuisant, simplement parce qu'elle avait toujours pensé faire les bons choix, et même lorsque ce n'était pas le cas, elle rejetait la faute sur le destin, disait qu'elle n'y était pour rien et continuait d'avancer. Baisser les bras était une expression qui ne faisait clairement pas partie de son vocabulaire, dans n'importe quel domaine. Et la plupart des personnes qui la connaissaient le savaient pertinemment, ses proches encore plus. Alors comment pouvait-elle leur avouer qu'elle songeait sérieusement à abandonner, même si elle ne savait pas quoi faire d'autre à la place ? Elle n'y arrivait pas, tout bêtement. Alors le fait que Caleb n'insiste pas finit par la soulager plus que l'étonner, et elle se contenta elle aussi d'un sourire, espérant que la discussion s'arrête là. Suite à ça, ils continuèrent donc de cuisiner – si «cuisiner» était le bon terme parce qu'aucun des deux n'était réellement doué pour la cuisine, mais bon, au moins ils essayaient et ça leur permettait de passer du temps ensemble –, Caleb s'occupant des légumes tandis qu'Emmy faisait le reste.
La jeune fille ne put s'empêcher de sourire à la remarque de son oncle, amusée. Il est vrai qu'elle n'avait pas fait grand-chose d'exceptionnel aujourd'hui, et c'est un peu ce qu'elle se reprochait parfois. Le train-train habituel, faire toujours les mêmes choses tous les jours, ça ne l'avait jamais réjoui au fond. Et étrangement, c'était devenu pire depuis qu'elle était à Beacon Hills. On lui avait toujours dit que la ville était spéciale, mystérieuse, qu'il s'y passait souvent des trucs louches. Mais rien, nada. Elle avait fait de nombreuses rencontres, c'est vrai, mais elle avait parfois la sensation de s'ennuyer ici – surtout que ses recherches n'aboutissaient toujours à rien. Si elle n'avait pas été aussi déterminée, elle aurait peut-être déjà abandonné, qui sait. Il y eut un petit silence qui, sur le coup, la dérangeait un peu. Elle chercha un sujet de conversation, n'importe lequel, se disant qu'il y avait bien quelque chose qu'elle pouvait lui raconter. Seulement, Caleb la devança et elle soupira silencieusement – finalement, elle préférait le silence. Elle savait bien, qu'il faisait ça pour l'aider, mais encore une fois, elle n'aimait vraiment pas parler de ça. Elle n'était pas du genre à mendier l'aide des autres, alors elle se taisait et faisait de son mieux pour se débrouiller toute seule. — Tu le sais mieux que moi ça, pas vrai ? Elle sourit, naturellement et innocemment. C'est vrai que c'est dur, mais… je m'accroche. Du moins j'essaye. Et c'était la stricte vérité. Mais au fond, cela devenait peu à peu un mensonge ; elle lâchait doucement prise, même si elle avait du mal à se l'avouer.
Suite à ça, dès que tout fut prêt – ou du moins prêt à être mis au four, restait à voir l'allure du plat pour juger si il était bon de le déguster ou si il était préférable de commander –, Emmy s'essuya rapidement les mains et se dirigea sans attendre vers le salon afin de mettre le film comme prévu. — Mais non t'inquiète pas ! lança t-elle en riant. En fait, même elle n'était pas sûre que Caleb apprécie le film comme elle, ils n'avaient jamais vraiment eu les mêmes goûts, que ce soit pour la musique, pour les films, pour tout et n'importe quoi à vrai dire. Mais ce n'était pas ça qui les empêchait d'aller au cinéma ou d'écouter des musiques ensemble – son oncle savait parfois faire abstraction de ce qu'il aimait vraiment, et Emmy étant connue pour être très ouverte d'esprit, disons que malgré leurs différences ils faisaient la paire. Dès qu'elle eut tout mis en place, elle se redressa et se retourna. Elle aperçut du coin de l'œil que la nuit était déjà tombée dehors, et au vue de la buée sur les fenêtres, il devait faire vraiment froid. Elle était bien heureuse d'être à la maison, bien au chaud devant un film. Elle vit ensuite son oncle déjà installé avec sa chienne dans le canapé – elle en avait de la chance, celle-là – et elle laissa échapper un petit rire devant cette scène. Elle ne se fit pas prier pour les rejoindre, s'affalant rapidement aux côtés de Caleb tandis que le film débutait, offrant une petite caresse à Milka tandis qu'elle se serrait contre son oncle. — Insaisissables 2. Elle leva les yeux vers lui. Tu connais ?
(c) crackle bones
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Dim 25 Déc - 19:07
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Emmy Woodbury
&
Caleb Woodbury
Les études. C’était toujours un sujet compliqué à aborder avec ceux qui étaient encore en plein dedans. C’était pour cette raison que tu n’en parlais jamais à Emmy. Elle avait déjà bien assez de sa mère qui ne devait pas se faire prier pour évoquer ce douloureux sujet pour qu’il s’abstienne d’en rajouter. Et puis, les études de médecine étaient particulièrement difficiles et rappeler cela aux étudiants était rarement une bonne idée. « Oh oui, je ne le sais que trop bien. Emmy, je suis là si tu as besoin d’aide. Et puis, si ce n’est pas pour toi, il ne faut pas hésiter à lâcher prise pour aller voir ailleurs. Après tout, même moi je n’ai pas commencé tout de suite par médecine alors rien ne t’empêche de changer pour faire ce qui te plait vraiment. Fais les choses pour toi et seulement pour toi. Peu importe ce que les autres pensent de toi tant que tu remplis ta vie de ce que tu aimes. » Pour toi, le sujet était clos. Il était important qu’Emmy se sente bien et les études étaient une part importante de ce bien-être. Tu la soutiendrais quoi qu’elle décide de faire comme tu imaginais que ton frère aîné l’aurait fait s’il avait été encore là.
Bon, la jeune femme ne te rassura pas vraiment quant au film que vous alliez voir. Dehors, la pleine lune était belle et bien là et tu en vins à penser que ce dôme n’avait peut-être pas que du mauvais après tout. Quelques temps plus tôt, tu ne te serais certainement pas tenu dans la même pièce qu’Emmy, assise juste à côté d’elle dans ton canapé. Et cela aurait été bien dommage. Tu fis une caresse à Milka avant de répondre à Emmy par un regard un peu perdu. En tout honnêteté, tu lui avouas ne même pas connaître l’existence d’un premier Insaisissables, alors d’un deuxième, certainement pas. Cependant, dès les premières scènes, tu fus rassuré de ne pas avoir à faire à une comédie romantique. Tu avais beau être ouvert d’esprit et assez tolérant avec les goûts artistiques de ta nièce, tu préfèrerais toujours l’action au romantisme.
Tu ne cherchas pas à parler de tout le film. Pour dire quoi ? Bien sûr, si Emmy avait besoin de parler, tu étais prêt à l’écouter et à répondre à ses questions éventuelles. Ce soir, ton rôle était celui du confident, du bon ami et c’était très bien comme ça. Tu finis par te lever pour aller chercher le dessert, manquant une partie de la scène finale au passage. Mais votre préparation était tellement bonne que tu oublias bien vite ce détail. « Mais c’est une tuerie ! Heureusement que tu étais là pour le faire. Tu es bien plus forte que moi pour ces trucs-là. »
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Lun 26 Déc - 19:02
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Étrangement, Emmy se sentit presque mal face à la réponse de Caleb. C'est un peu en écoutant ses paroles qu'elle se rendit compte qu'il avait tout à fait raison, et aussi qu'elle était en train de faire n'importe quoi au sujet de ses études. Ou peut-être au sujet de tout, mais ça c'était encore une autre histoire dont elle ne pouvait se permettre de discuter avec son oncle. Dans tout les cas, Emmy savait pertinemment qu'elle ne pouvait pas se permettre de continuer ses études si c'était pour lâcher comme elle le faisait, ou pire, gâcher des années à vouloir obtenir un diplôme qu'elle n'aurait peut-être jamais, ou qu'elle ne voulait tout simplement pas. Seulement voilà, son oncle avait beau la soutenir comme il le fallait, lui assurer qu'il serait là qu'importe le chemin qu'elle désirait prendre, ce n'était absolument pas le cas de sa mère. Pourtant très flexible, elle était devenue, au fur et à mesure des années, particulièrement stricte à propos de l'école. Pour elle c'était une évidence ; Emmy devait faire un métier dans la médecine. Peut-être par peur qu'elle ait une vie comme la sienne, personne ne savait vraiment, Emmy encore moins. Mais ce sentiment de honte passa, et elle lui adressa un petit sourire, petit mais sincère et reconnaissant. Elle ne lui avait jamais vraiment dit, ou du moins jamais explicitement, mais elle ne savait vraiment pas ce qu'elle ferait sans son oncle. Il était le seul à avoir les bons mots quand il le fallait, à être là dans les bons comme dans les mauvais moments. C'est un peu grâce à lui qu'Emmy était devenue la battante qu'elle est aujourd'hui. Sans lui, elle aurait sûrement baissé les bras depuis très longtemps, autant pour ses études qu'à propos de Zachary.
Puis Emmy lança le film et vint s'installer dans le canapé auprès de son oncle et de l'adorable Milka. Elle ne put s'empêcher de rire une seconde fois face au regard paumé de Caleb, suivi de son aveu sur le fait qu'il ne connaissait absolument pas ce film. — Tu verras, il est cool, s'était-elle contentée de dire. Au moins pour le rassurer un minimum, car il était vrai qu'Emmy aimait bien regarder quelques films à l'eau de rose de temps en temps – une vraie fleur bleue dans l'âme, celle-là. Seulement elle savait pertinemment que ce n'était vraiment pas le genre de films que son oncle aimait, généralement c'était toute seule ou parfois avec Nila qu'elle les regardait. Elle n'était pas idiote au point de forcer Caleb à regarder des films romantiques tout de même. Un regard vers la pleine lune, visible à travers la fenêtre, la força immédiatement à plonger dans ses pensées et à rater quelques scènes du film, involontairement – qu'importe, elle l'avait déjà vu. Elle se mit à songer à ses recherches sur le surnaturel, qui n'avaient pas beaucoup avancé ces temps-ci. Même si elle avait rencontré pas mal de personnes qui étaient susceptibles de l'aider, il faut dire que les gens n'étaient jamais aussi enthousiastes qu'elle lorsque la discussion tournait des créatures surnaturelles. Elle qui avait toujours pensé qu'à Beacon Hills elle finirait par trouver toutes les réponses qu'elle cherchait, au final elle ramait encore plus, et plus le temps passait moins elle avait l'impression d'avancer dans ses recherches. Et c'était exactement la même histoire avec son deuxième oncle, Zachary. Finalement, elle sortit de ses songes et se reprit rapidement, clignant des yeux et exécutant un bref mouvement de tête pour revenir à la réalité.
Aucun des deux ne parla durant le film, et à vrai dire cela ne dérangea aucunement Emmy. Elle était tellement concentrée dans le film qu'elle ne prit pas la peine de faire la conversation, et puis quand bien même elle voulait lui dire quelque chose, ce n'était guère le moment pour. Ceci dit, en y réfléchissant bien – et si elle l'avait fait, plutôt de vouer toute son attention sur l'écran plat du salon –, il y avait sûrement plusieurs choses dont elle voulait discuter avec lui. À commencer peut-être par leur objectif de retrouver le fameux Zachary Woodbury. Mais ce n'était pas spécialement pressant, pas vrai ? Elle le vit à peine se lever pour aller dans la cuisine, encore et toujours à fond dans le film. Seulement, l'exclamation de son oncle l'obligea à détourner le regard, et c'est seulement à ce moment-là qu'elle se rendit réellement compte qu'il n'était plus à côté d'elle. — T'abuses, t'as raté toute la fin ! s'écria t-elle alors. Ceci dit, grande curieuse qu'elle était, elle se leva à son tour du canapé, bientôt suivie par la chienne, pour rejoindre Caleb mais surtout le dessert qui l'attendait dans la cuisine. Elle s'empressa de prendre un bout aussi pour goûter, suite à quoi elle ferma aussitôt les yeux pour apprécier la saveur. — Hmm, je confirme, c'est une tuerie. Heureusement que j'étais là, affirma la jeune fille, ironique, dans le seul but de le taquiner. Je devrais peut-être faire dans la cuisine au final… Elle eut un froncement de sourcils, l'air faussement sérieuse, avant de pouffer de rire et de déclarer, sûre d'elle : Nan, mauvaise idée. Très mauvaise idée même.
(c) crackle bones
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Mer 28 Déc - 7:51
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Emmy Woodbury
&
Caleb Woodbury
Son reproche d’avoir manqué la fin ne dura pas bien longtemps. Le gâteau l’emporta sur le reste et elle avait bien raison. Depuis que tu vivais à Beacon Hills, tu avais repris goût à cuisiner seulement pour elle et il arrivait, comme ce soir, qu’elle te le rende bien. Ce dessert était un délice et elle s’en rendit compte dès la première bouchée au vu de l’expression qui se dessina sur son visage. Tu souris lorsqu’elle lança qu’elle aurait dû faire dans la cuisine. « Tu es meilleure que moi mais tu n’es pas non plus un chef. Désolé mais pas de mensonge entre nous, tu te souviens » dis-tu avec un clin d’œil complice.
C’était une règle tacite entre vous basée sur la confiance et l’honneteté. Elle pouvait tout te dire, tu pouvais tout lui dire (ou presque) et, en échange, rien ne sortait d’entre vous deux et rien ne pouvait vous vexer si cela venait de l’autre. Tu tenais beaucoup à cette relation car Emmy était un peu la fille que tu n’aurais sans doute pas. Malgré la différence d’âge trop faible pour que tu sois son père. Et puis, tu ne cherchais pas à l’être. C’aurait été de l’irrespect pour la mémoire de ton frère et tu ne te le serais pas pardonné.
Tu fus ramené à la réalité par Emmy se resservant une part de gâteau. « Tu es sûre que c’est raisonnable ? » lui demandas-tu d’un ton taquin. C’était le dernier sujet à t’inquiéter concernant la jeune femme. Non, le premier n’était pas non plus les études mais bien son obsession pour ses recherches sur le surnaturel. Tu n’osais pas en parler, de peur que cela n’aille au-delà de votre relation. Et puis surtout pour ne pas l’encourager. Mais ce soir-là, tu ne sais pas pourquoi, tu décidas d’en parler. « Et sinon, tes recherches avancent ? » Tu espérais de tout cœur que sa réponse soit négative. Si elle n’avançait pas, elle ne pouvait pas vraiment se mettre en danger. Enfin, tu voulais y croire.
Invité
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Ven 30 Déc - 20:54
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La petite taquinerie de son oncle ne put que la faire sourire, voire même rire tant elle était de bonne humeur ce soir, plus qu'à l'accoutumée, on ne pouvait clairement pas contredire ce fait. Sûrement parce qu'elle était contente de passer plus de temps avec Caleb, chose qui lui manquait souvent ces temps-ci. Enfin bref, bien qu'elle ne s'y était pas vraiment attendue – quoique, elle lui avait tout de même gentiment tendu la perche pour le coup –, cela ne l'étonna pas une seule seconde. Ils avaient toujours été très complices tout les deux, autant pour les confidences que pour les taquineries à tout va. Ils ressemblaient tantôt à des gamins de la cour de récré qui se taquinaient gentiment, tantôt à des meilleurs amis qui ne se cachaient absolument rien, ou du moins presque, et ce malgré leur grande différence d'âge. Il est vrai, Caleb avait toujours été la figure paternelle qu'elle n'a jamais eu la chance d'avoir, mais jamais il n'avait cherché à remplacer son père, c'est pourquoi elle ne l'avait jamais considéré comme tel non plus, et ce depuis qu'elle était toute petite. Et il faut dire qu'elle n'avait jamais cherché à comprendre pourquoi, c'était simplement une évidence pour elle. — En même temps, c'est pas difficile d'être meilleure que toi en cuisine tu me diras. Elle prit d'abord un air semi-sérieux, usant de ses talents de comédienne pour rendre sa taquinerie un peu plus moqueuse, puis finalement elle le regarda et éclata de rire, lui donnant gentiment un petit coup d'épaule dans son bras. Faut dire qu'elle n'avait pas totalement tort, si Caleb aimait bien tenter des choses aux fourneaux de temps en temps – plus généralement quand ils se retrouvaient à deux –, la plupart du temps cela tournait en catastrophe si elle n'intervenait pas. Elle le savait, puisqu'elle le connaissait presque par coeur désormais.
Finalement, Emmy ne put se retenir ; elle se resservit une part de gâteau, se donnant pour excuse qu'il lui faisait de l'oeil depuis tout à l'heure – oui, elle se grondait parfois toute seule quand elle abusait un peu trop sur la nourriture, la logique d'Emmy quoi… même si, au final, elle n'avait jamais fait grandement attention à sa ligne, gourmande qu'elle est. Et puis pour une fois qu'ils ne rataient pas un de leur plat, elle pouvait bien se permettre, non ? Et bien peut-être pas, puisque même son oncle, qui visiblement ne le remarquait que maintenant, lui demanda si ce qu'elle faisait était raisonnable. Elle fit la moue, lui lançant un regard de biais, faussement vexée, puis elle haussa les épaules et enfourna aussitôt un bout dans la bouche. — Bien sûr que c'est raisonnable, pourquoi ça ne le serait pas ? questionna t-elle en levant le menton. Une véritable comédienne. Bien sûr qu'elle ne lui en voulait pas, jamais elle ne s'était vexée avec une remarque venant de Caleb, ce n'est pas maintenant que ça allait commencer, surtout si peu. C'était simplement une taquinerie de plus, encore, pour répondre au ton tout aussi taquin de l'homme.
Mais alors qu'elle mangeait tranquillement sa – deuxième – part de dessert, la question de l'homme la surprit, tant qu'elle arrêta aussitôt de mâcher pour poser son regard sur lui, le fixant avec les sourcils haussés pour être sûre qu'il était sérieux ou qu'elle ne rêvait pas. Si ils ne se cachaient rien, il était pourtant rare qu'ils abordent certains sujet, et celui de ses recherches en faisait tout bonnement partie. Elle se demanda un instant pourquoi il en parlait, surtout maintenant, puis se rendant compte qu'elle gardait le silence depuis quelques secondes, elle s'empressa d'avaler son bout de gâteau, pour ensuite toussoter, se reprenant petit à petit pour ne paraître étrange sur les bords face à son oncle. Peut-être qu'il se poserait des questions, quoiqu'il devait sans mal comprendre pourquoi elle réagissait de la sorte. — Euh, oui, oui… Enfin, plus ou moins. Avec les cours, tout ça… Elle piocha de nouveau dans son assiette, le regard rivé sur celle-ci, prenant le temps de réfléchir à ce qu'elle pourrait dire le temps de manger – ça lui permettait au moins de ne pas rester étrangement muette pendant trop longtemps. En fait elle ne savait pas vraiment quoi lui dire, il lui avait toujours semblé que ce sujet était assez délicat à aborder avec lui, sans qu'elle ne puisse réellement l'expliquer. — Et puis, c'est dur de trouver de l'aide, finit-elle par dire, quelque peu hésitante. C'est un peu tabou comme sujet par ici, le surnaturel.
(c) crackle bones
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Sam 31 Déc - 18:39
Don't give up, we've got stamina
Emmy Woodbury
&
Caleb Woodbury
Comme d’habitude, Emmy ne se fit pas prier pour te renvoyer en pleine figure ta taquinerie. Mais elle disait la vérité, tu étais une calamité ambulante lorsqu’il s’agissait de passer derrière les fourneaux. Bon, ce n’était pas non plus au point d’en devenir dangereux. Quoique… Il y avait bien une fois où tu avais manqué de peu de mettre le feu à la maison toute entière. Heureusement, ton odorat de renard t’avait aidé à éviter le pire. Pour cette fois.
Ta remarque sur la deuxième part de gâteau te surprit presque autant qu’elle surprit Emmy. Et puis, après quelques secondes d’hésitation, tu te repris. « Ok, laissons faire la vie. Et ce n’est sans doute pas une petite part de gâteau qui va nous tuer, hein. » Et juste après ça, tu te resservis à ton tour et tu enfournas le gâteau dans ta bouche. Ce qui te surprit encore plus, ce fut ta question sur ses recherches. Qu’elle peine te rassurer dans un sens même s’il y avait toujours la possibilité qu’elle prenne davantage de risques pour trouver sa preuve.
Tu devinas qu’elle cherchait à gagner du temps en mangeant plus doucement sa part. « Il faut comprendre les gens, Emmy. Tu aimerais qu’on dise de ta ville qu’elle est envahie par des monstres ? Mais il n’y a pas ce groupe que tu avais rejoint ? Les TrueBelievers ou quelque chose comme ça, si je me souviens bien. » Tu attendis sa réponse, un brin méfiant. Tu savais qu’elle souhaitait beaucoup avoir cette preuve de l’existence du surnaturel mais tu n’étais pas du tout enclin à la lui fournir. Tu pensais agir pour son bien, pour la protéger. Car tant qu’elle ne savait pas, elle ne pouvait pas vraiment être concernée par tout ça. Alors, étrangement, tu lui dis quelque chose pour pouvoir la surveiller et non pour vraiment l’aider. « Tu veux que je t’aide ? Tu sais que je peux t’être utile. »
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Dim 1 Jan - 18:26
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Don't give up, we've got stamina
Emmy ne savait vraiment pas pourquoi son oncle parlait soudainement de ça – «ça» désignant autant ses recherches que le surnaturel dans le sens le plus général du terme. Parce qu'il fallait tout de même se dire que c'était bel et bien la première fois qu'ils avaient une réelle conversation là-dessus, au final. Quand Emmy avait trouvé le carnet de son père, elle avait d'abord gardé ça secret, autant à Caleb qu'à sa mère, puis elle a fini par en parler à cette dernière. Et autant dire que ça a vite dégénéré, sa mère s'étant aussitôt braquée à l'entente de l'existence de ce carnet et de tout ce qu'il y avait noté dedans. Malgré ses tentatives vaines d'éloigner Emmy de ces notes et de tout ce qu'il pouvait y avoir dedans, la jeune fille n'avait jamais lâché l'affaire et avait de suite cru dur comme fer. Elle s'était donc tournée vers son oncle, espérant y trouver une réponse ou peut-être des explications plus concrètes, mais encore là, cela s'avéra être un échec. Caleb ne l'avait pas renvoyé boulet comme sa mère l'avait fait et n'avait jamais vraiment nié les notes de son frères, cependant Emmy l'avait toujours senti un peu distant lorsqu'elle engageait ce sujet. Ses réponses aux questions de la blonde étaient toujours vagues, autant dire qu'Emmy n'avait jamais été convaincue par les dires de son oncle. Alors au final, elle avait fini par arrêter d'en parler, se mettant à faire ses recherches de son côté quand les seules personnes vers qui elle pouvait se tourner ne lui donner par ce qu'elle voulait réellement. Et cette envie d'en savoir plus s'était accentuée quand elle avait décidé de partir à la recherche de son second oncle, Zachary. Depuis, elle n'en parlait plus ni à sa mère, ni à son oncle. Autant dire qu'elle était vraiment étonnée que ce soit Caleb qui engage la discussion après tant de temps à ne plus avoir abordé le sujet.
De ce fait, elle ne savait vraiment pas comment elle devait prendre la remarque de Caleb suite aux propos qu'elle avait tenu. D'un côté, elle devait bien avouer qu'il n'avait pas tort, les gens n'étaient pas forcément d'accord pour qu'une gamine vienne les embêter à propos de surnaturel dans leur ville, autant ceux qui y croyaient que ceux qui n'y croyaient pas. Pourtant elle avait trouvé des contacts, mais c'était ça qu'elle blâmait le plus ; certains avaient les réponses qu'elle cherchait, c'était indéniable, elle le devinait parfois sans mal et le savait pertinemment, mais aucun d'eux ne déniait vouloir les lui donner. Elle soupira donc, puis haussa les épaules, toujours sans le regarder. Elle était prise d'une gêne qu'elle ne pouvait expliquer, un peu comme si elle avait la sensation de se faire gronder pour une bêtise qu'elle avait fait. Même si ce n'était sûrement pas le but premier de Caleb… du moins, certainement. — Il y a ce blog, tenu par un ami, mais bon… c'est que des gens comme moi, tu sais. À ces mots, elle le regarda de nouveau et esquissa un triste sourire. Les gens comme elle, on les prenait rarement au sérieux, finalement, et c'était bien ça le problème. C'était ça qu'elle reprochait le plus aux gens de Beacon Hills. Sa proposition, de nouveau, l'étonna. Qu'est-ce qu'il lui était donc arrivé, ce soir ? Elle le fixa en haussant les sourcils, puis elle cligna des yeux et se reprit, l'air perplexe. — Et bien, je ne sais pas. Comment tu pourrais m'aider ? Ce n'était pas vraiment une reproche – quoique, un peu au fond, mais elle le comprenait aussi. Mais après tout, il fallait bien l'avouer : comment pourrait-il l'aider maintenant alors qu'il ne l'avait jamais fait jusque là ?
(c) crackle bones
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Mer 1 Fév - 16:15
Don't give up, we've got stamina
Emmy Woodbury
&
Caleb Woodbury
Mais qu’est-ce qui te prenait de lui proposer ainsi ton aide ? Elle sembla tout aussi surprise que toi. Et il y avait de quoi ! Toi qui l’avait si souvent mise en garde et même déconseillée de continuer dans cette voie, voilà que tu voulais l’aider à y avancer. Et sa dernière question n’était pas bête. Comment allais-tu pouvoir l’aider ? Il y avait bien l’hôpital… « Eh bien, pour commencer, je pourrais te signaler les blessures étranges qui arriveraient aux urgences et peut-être te laisser mener ton enquête auprès de ces victimes parfois. Ce pourrait être un bon début, nan ? »
C’était un début en effet mais rien de plus.Tu te levas du canapé pour aller chercher l’un de ses pots de glace que tu cachais au fond du congélateur. Rien de tel qu’un peu plus de sucre pour activer tes neurones et te faire trouver une idée qui ferait taire les doutes de ta nièce sur tes intentions. Tes intentions étaient vraiment bonnes. Pour Emmy, il fallait que quelque chose marche et, si ce n’était pas ses études, ce serait ses recherches. Il voulait son bonheur. Après tout, s’il restait près d’elle, il n’y avait aucun risque qu’il lui arrive quelque chose. Le seul véritable risque était qu’elle découvre par hasard sa vraie nature. C’était pour cette raison qu’il n’abordait jamais le sujet avec elle. Il avait bien trop peur d’éveiller ses soupçons. Sa mère, elle, croyait à une lubie d’enfant naïve et que tout n'était qu'inepties. Et, malgré moi, j’étais bien placé pour savoir qu’elle se trompait sur toute la ligne. Malheureusement pour Beacon Hills et chacun de ses habitants…
« Que dirais-tu de commencer par partager avec moi tes informations et tes pistes ? Une idée me viendra peut-être une fois cela fait, qui sait ? » C’était aussi une bonne façon de savoir si tu pouvais encore te rapprocher d’Emmy ou si tu étais arrivé aux limites de la place qu’elle t’accorderait dans sa vie. Tu ne voulais pas être son père et cela, elle l’avait compris. Mais tu voulais être présent pour elle là où les autres ne le seraient pas. Ce sujet en faisait partie visiblement et il n’était pas question de la laisser tomber maintenant malgré cette boule qui te nouait l’estomac. Tu fermas les yeux un instant, remerciant le ciel que la dernière pleine lune et la prochaine soit encore loin pour que ta nervosité ne te pousse pas à la faute. Pour l’inviter à se confier sur ses recherches à propos du surnaturel, tu lui tendis le pot de glace et la cuillère à soupe qui allait avec. « A toi l’honneur ! » dis-tu avec un clin d’œil.
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Jeu 16 Fév - 16:06
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Et bien, Caleb l'étonnait de plus en plus ce soir. Déjà que le simple fait qu'il aborde le sujet en premier relevait presque du miracle – sérieusement, c'était peut-être et certainement la première fois qu'il faisait une chose pareille, il fallait vraiment marquer ce jour d'une pierre blanche tant c'était surprenant –, maintenant il lui proposait tout naturellement son aide pour ses recherches… vraiment, Emmy avait du mal à y croire. Et ce n'était pas contre lui, loin de là même. En fait, au fond d'elle, elle était plutôt réjouie que son oncle s'y intéresse un tant soit peu, ça lui permettait d'être un peu moins seule dans son monde l'espace d'un instant, et même si c'était peu, c'était toujours ça de pris. Seulement voilà, depuis qu'elle avait trouvé le fameux carnet de son père et qu'elle lui en avait parlé – Dieu sait à quel point cela remontait à pas mal de temps maintenant –, Caleb avait toujours pris soin de ne pas en dire trop. Il répondait à ses questions, certes, mais jamais il ne lui avait donné d'informations concrètes, entières, il restait toujours vague, peut-être pour ne pas trop en dire à ce sujet. De ces discussions assez courtes, Emmy en ressortait toujours déçue, la curiosité à peine calmée, laissée sur sa faim. Alors, au fil du temps, elle avait fini par abandonner, et n'avait plus jamais parlé de ses recherches avec Caleb, mis à part à propos de son autre oncle. Elle n'en était pas vraiment affectée, juste un peu déçue, et au final elle ne lui en avait jamais voulu ; rien de bien méchant en soit, donc.
Et donc, naturellement, l'étonnement sur son visage ne le quitta pas un instant, et s'intensifia même lorsqu'il lui exposa son idée. Elle cligna des yeux, restant hébétée face à ses paroles tandis qu'il se dirigeait vers le congélateur, revenant avec un pot de glace et une cuillère, comme si de rien n'était. Emmy ne sut quoi dire, elle resta quelques secondes muette, l'air ailleurs et pensive, comme si elle réfléchissait à ce qu'il lui avait dit. Est-ce qu'il avait le droit de faire ça, même ? Et elle, est-ce qu'elle pourrait faire un interrogatoire à des victimes d'accidents comme ça, d'un coup de baguette magique ? En soit, l'idée lui plaisait bien – et si elle récoltait des choses intéressantes, elle pourrait les partager sur le site et avec Charlie. En y réfléchissant bien, c'était une occasion en or. — Je ne veux pas t'embêter avec tout ça tu sais… dit-elle, un peu gênée. Elle sourit quand il lui tendit le pot de glace – gourmande comme elle l'était parfois, elle ne put résister à la tentation, et elle prit donc ce que Caleb lui tendait en le remerciant, presque avec un air enfantin. Le premier morceau en bouche, elle haussa vaguement les épaules, le regard rivé sur la glace, comme concentrée sur ce qu'elle faisait, puis finalement elle sembla céder à lui en parler – pourquoi ne le ferait-elle pas après tout, puisque c'est lui qui le demandait ? — Mis à part le carnet de mon père et les nombreux accidents en ville, je n'ai pas grand-chose. J'ai eu quelques informations par-ci par-là, comme l'histoire d'un… un dôme ? Elle fronça les sourcils, semblant réfléchir, puis continua – entre deux bouchées de glace – sans vraiment le regarder. — Enfin, un truc de ce style. Il y a ce type un peu bizarre aussi, je suis sûre qu'il cache quelque chose, mais je le connais pas trop alors… Elle haussa encore une fois les épaules, laissant sa phrase en suspens, puis elle releva enfin la tête vers lui et, tout naturellement, elle lui tendit le pot de glace avec un air interrogatif.
(c) crackle bones
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Lun 20 Fév - 17:39
I want to help you because I care of you
Emmy & Caleb
Passe la souris sur l'image, tu verras c'est magique…
La surprise sur le visage d’Emmy était compréhensible. Tu ne t’étais jamais prononcé sur ses recherches et tu ne t’y étais jamais intéressé pour ne pas la pousser à l’imprudence. Bien sûr, tu imaginais les questions qui pouvaient se bousculer dans l’esprit de ta nièce. Ce que tu lui proposais n’entrait pas vraiment dans les règles mais tu étais prêt à faire ça pour elle si cela te permettait de la garder à l’abri un peu plus longtemps. Même si tu ne te faisais pas d’illusion, bientôt elle serait et tenir la promesse que tu t’étais faite deviendrait plus difficile encore, surtout la connaissant.
T’embêter ? Pourtant ça ne semblait pas la déranger avant. Tu souris. Tu l’aimais cette jeune femme, tu l’aimais comme tu aurais aimé ta propre fille. « M’embêter ? Mais c’est moi qui te propose. Si cela me dérangeait vraiment, je n’aurai rien dit. Mais il te faut avancer dans ta quête de vérité alors, si je peux t’aider, ce sera avec plaisir. » Puis tu lui demandas de te parler de ce qu’elle savait déjà et desp sites qu’elle avait. Comme tu t’y attendais, elle n’avait pas grand-chose, presque rien. Et ce qu’elle tenait le plus lui venait de son père. Lorsqu’elle évoqua le dôme, tu manquas de peu de tressaillir. D’un côté, il la gardait en sécurité puisqu’il la protégeait des créatures et de leurs pouvoirs. « Un dôme ? Et qu’est-ce que cela aurait à voir avec le surnaturel ? Il faut m’en dire plus si tu veux vraiment que je t’aide. »
Emmy avait l’art de laisser ses phrases inachevées. Cela ne t’énervait pas comme c’aurait été le cas avec quelqu’un d’autre qu’elle. C’était ce qui était différent avec elle, ce qui te rendait presque certain de ne jamais perdre le contrôle en sa présence parce qu’elle était cette ancre dans ton humanité, ce souvenir qui jamais ne s’effaçait. « Quel type ? Peut-être que je le connais. Ou son nom pourrait me permettre d’en apprendre davantage. » Tu y mettais tout ton cœur pour qu’elle se méprenne sur tes intentions. Tu pris le pot de glace qu’elle te tendait et tu enfournas une grosse bouchée. Le froid te fit frissonner et tu souris. « Rappelle-moi que la glace n’est pas pour les gourmands la prochaine fois. » Tu ris un instant. Ton regard se posa sur elle avec bienveillance. Tu allais l’aider aussi parce que cela la rapprocherait de la vérité sur son père. Tu voulais qu’elle reste proche de lui malgré sa disparition pour qu’il reste son père et toi son oncle. Il ne fallait jamais que cette barrière s’efface. « Bon, tu n’as pas grand-chose mais tu n’as pas rien alors nous verrons ce que nous pouvons faire de tout ça. » Tu lui refilas le pot de glace pour aller chercher un carnet et un stylo. Il te fallait noter pour ne pas oublier le moindre détail. Qui sait, ce serait peut-être toi qui lui apporterais la preuve qu’elle cherchait. Mais, le jour où elle saurait, lui diras-tu pour toi ? Tu ne pourras sans doute pas lui mentir.
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Bon, en soit, ce n'était pas spécialement un problème que Caleb veuille autant l'aider dans ses recherches. Au contraire, en y réfléchissant bien, c'était même une bonne chose au final. Elle qui, pendant bien longtemps, s'était souvent sentie seule et démunie… Emmy n'était pas du genre à se plaindre, loin de là, mais il était évident de constater qu'elle ne dirait jamais non à un peu d'aide, encore moins venant de son oncle. Mais au fond, elle se posait des questions, et c'était bien normal après tout. Comme si derrière cette proposition de l'aider, il y avait en réalité un tout autre objectif. Mais qu'importe, elle n'allait pas douter de son oncle quand même, que son hypothèse soit vraie ou non – bien qu'elle était certaine qu'elle était vraie, mais bon, ça, c'était une autre histoire. Elle lui faisait entièrement confiance, et elle était persuadée qu'il avait sûrement une très bonne raison de faire ça. Cependant, elle était un peu déçue de ne pas connaître la vérité derrière tout cette histoire. Peut-être que Caleb finirait par lui expliquer pourquoi il se dévouait seulement maintenant après tout… Emmy ne put s'empêcher de sourire lorsqu'il lui assura que cela ne le dérangeait pas, légèrement rassurée. Après tout, ce n'était guère dans ses intentions de le forcer à faire quoi que ce soit. — Mais il te faut avancer dans ta quête de vérité alors, si je peux t’aider, ce sera avec plaisir. — C'est bien la première fois qu'on me dit ça, avoua t-elle. Son ton semblait quelque peu triste, mais elle restait tout de même souriante. Ce n'était pas le moment de se morfondre pour si peu après tout, il y avait des choses bien plus graves dans la vie que des informations manquantes pour une pauvre petite Believer. Elle trouvait ça presque pathétique, au final.
Évidemment, à l'instant même où elle mentionna ce fameux dôme, cela sembla éveiller la curiosité de Caleb qui l'interrogea immédiatement à propos de ça – c'est pas tous les jours qu'on parlait d'un dôme, pas vrai ? Seulement, Emmy devait bien avouer qu'elle ne savait pas grand-chose à propos de cet étrange dôme – elle ne le voyait même pas, c'est dire. C'était ce séduisant jeune homme qui lui en avait vaguement parlé pour la première fois, puis elle avait pu entendre ce mot dans la bouche de certaines personnes vers qui elle se tournait parfois quand ses questions restaient sans réponse. Mais jusqu'à maintenant, elle n'avait aucune information valable. — J'en sais trop rien, répondit-elle d'un air pensive. Il paraît que les créatures sont coincées dans la ville parce qu'elles ne peuvent pas le franchir… Elle releva alors les yeux vers son oncle et esquissa une légère grimace. Quand je te dis que j'ai pas beaucoup d'infos… Puis elle parla de ce «type» sans, pour le moment, mentionner son nom. Là encore, elle ne connaissait pas beaucoup de choses sur lui, et même si elle l'a toujours trouvé louche, elle ne peut en aucun cas affirmer quoi que ce soit sur cet homme. — Tout ce que je sais, c'est son nom : Phoenix Willows. Elle haussa vaguement les épaules. Je pense pas que ça puisse vraiment t'aider tu sais. Il lui prit ensuite le pot de glace dont il prit une grande bouchée – Emmy grimaça aussitôt, puis en le voyant frissonner, elle se mit à rire en hochant la tête. — C'est noté ! Emmy esquissa un bref sourire quand il lui rendit le pot de glace, puis elle le regarda partir un peu loin, sans vraiment savoir ce qu'il allait faire, réfléchissant un instant à toutes ces pensées qui germaient dans son esprit à ce moment-là. Il revint quelques secondes après avec un carnet et un stylo, et elle ne put s'empêcher de sourire davantage. — Allons-y Sherlock ! lança t-elle ironiquement.
(c) crackle bones
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Ven 31 Mar - 5:52
I want to help you because I care of you
Emmy & Caleb
Passe la souris sur l'image, tu verras c'est magique…
Tu détestais ça, jouer la comédie. Tu avais l’impression de lui mentir et ce n’était vraiment pas la relation que tu voulais avoir avec elle. Tu étais conscient que ton changement d’attitude vis-à-vis de ses recherches te rendait louche, suspect. Et Emmy avait cet esprit critique que tu aimais mais qui risquait de te jouer des tours maintenant que tu t’étais engagé sur cette pente glissante vers la vérité. Et tu étais presque certain à présent que cette vérité était plus sûre que l’ignorance. Parce qu’à ne pas savoir où l’on va, on risque de marcher sur la queue du serpent, ou du garou en l’occurrence.
Elle continua à te transmettre ses informations qui étaient bien maigres. Tout lui déballer aurait été bien plus simple mais tu savais que votre relation en serait changée à jamais et tu n’étais pas prêt à ce sacrifice. Enfin, sur ce fameux dôme, elle en savait presque autant que toi. Puis, elle te donna un nom. Phoenix Walker. Ce nom t’était familier mais pas complètement. Et puis cela te revint en mémoire. « Ce ne serait pas plutôt Phoenix Walder ? » Les Walder étaient une famille assez importante et surtout très liée au surnaturel. Que l’un d’eux s’intéresse suffisamment à Emmy pour lui parler du dôme ne te plaisait pas du tout. « Comment l’as-tu rencontré ? Que t’a-il dit exactement ? » Tu le lui demandas juste avant de lui refiler le pot de glace pour aller chercher de quoi noter tout ça. Tu te rassis à côté d’elle, posas le carnet sur tes genoux et commenças à résumer tout ce qu’elle t’avait dit. C’était pour ne pas oublier mais surtout pour ne pas lui parler de choses qu’elle ne t’avait pas dite et que, donc, tu n’étais pas censé savoir.
A sa remarque, tu souris. « Mais bien sûr, Watson, qu’avons-nous donc ? Un dôme qui garderait prisonnières les créatures, un certain Phoenix Walder, ou Walker peu importe et… » Vous n’aviez rien d’autres mais trop de choses proches de ta condition secrète. Tu priais en silence pour qu’elle ne fasse pas de liens entre ces derniers mois où tu n’avais pas quitté Beacon Hills une seule fois, refusant même de participer à plusieurs colloques importants dans l’avancée d’une carrière. Cela ne te ressemblait pas vraiment. Mais, absorbée par les cours et ses recherches, Emmy n’avait probablement rien remarqué. Espérons. « Bon, il faudrait pouvoir vérifier si ce dôme existe bien. Tu as une idée de comment on pourrait faire ça ? »
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