⇝  Escape to San Francisco, some normalcy for two lovers...

Nous étions fous, jamais je n'aurais pensé que ce week end allait se dérouler ainsi. Et pourtant nous étions dans la Jeep de Stiles direction San Francisco pour un moment de normalité que nous n'avions pas eu depuis je ne sais combien de temps. Quand il m'avait proposer de partir de Beacon Hills, j'ai de suite pensé que ce serait une bonne idée, et j'ai dis okay, allons y enfuyons nous. Et c'est ainsi que ce retrouvait sur la route. Après mon accord, Stiles est allé si vite que j'en avais presque perdu le fil, mais je savais que je venais de le rendre heureux juste avec un mot. Il avait déboulé dans sa chambre fais un sac rapide et était redescendu avec ajouté à un autre cadeau pour moi. Je m'étais douté qu'il n'avait pas acheté uniquement ce collier que je chérissais déjà, il avait de plus pris un sac magnifique d'une grande marque, il était fou de dépensé autant, et je savais au fond de moi que Skyla avait du l'aider bien qu'elle ignorait tout de nous deux. Stiles avait du la jouer malin et lui inventé une excuse pour qu'elle n'y voit que du feu même si en me voyant avec elle se douterait qu'il l'avait jouer rusé avec elle.  Mais moi cela me surprenait qu'à moitié, je me souvenais encore du premier anniversaire où je l'avais invité lors de nos années de secondaire, il m'avait acheté je ne sais combien de cadeaux différents que j'avais plus tard découvert dans sa chambre. Je l'avais embrassé rapidement en le remerciant lui assurant que j'adorais ce cadeau mais qu'il était fou de m'avoir acheter cela en plus du collier.
Arrivé  chez moi, j'avais sauté de la jeep et m'étais dépéché de monter dans ma chambre faire un sac de rechange, je n'avais pas cherché à jouer la difficile, j'avais mis deux trois robes n'arrivant pas à en choisir qu'une seule et une jupe ainsi qu'un top. Avec bien sûr des sous vêtements propre, et un nécessaire de toilette dans lequel j'avais ajouté mon maquillage. Je chopais mon appareil photo au vol en descendant les marches de l'escaliers. Je comptais bien immortalisé ce voyage.  J'avais hésité à laisser une note à ma mère, mais n'en fit rien. Après tout elle n'était jamais bien au courant de ce que je faisais pourquoi changer cela. Puis elle était partie chez des amis avec Prada, qu'elle gardait toujours avec elle ces derniers temps allez comprendre pourquoi. Je sortis donc de chez moi, Stiles m'attendait devant la voiture et attrapa mon sac pour qu'il rejoigne le sien à l'arrière.
" Nous y voilà, direction la normalité " lui dis-je avec un sourire éclatant, ne cachant en rien mon bonheur de l'instant. Nous étions fous, mais au fond je pensais que rien n'allait être plus excitant que de nous sentir juste nous, sans pression surnaturelle pour notre anniversaire.

La normalité, c’était une notion qui me semblait de plus en plus abstraite. Notre normalité était aujourd’hui le surnaturel, tout ce monde que l’on tente de cacher aux jeunes enfants le soir alors qu’ils sont terrifiés à l’idée d’un monstre dans leurs placards. Si seulement ils savaient qu’ils côtoient des monstres tous les jours. À beacon hills personne n’est immunisé contre ce fléau – tout ça parce que nous avions osé réveiller le Nemeton, osé lui redonner du pouvoir et à ce moment, nos vrais ennuis ont commencés.  C’était difficile d’imaginer ce qu’étaient nos vies avant tout ça, et surtout, on en avait presque oublié comment un couple devait agir en public. C’était peut-être de notre faute, car l’on avait volontairement caché notre relation aux autres pendant un an, mais tout ça n’était que du passé. Les fenêtres baissées, car le printemps nous offrait un temps merveilleux, je pris la main de Lydia tout en gardant mon attention sur la route. Cela faisait un moment que je n’avais pas pris la route en direction de San Francisco, la dernière fois, j’allais voir mon cousin alors qu’il obtenait son diplôme. Mon père avait tenu à ce qu’on y aille et je me souviens encore qu’à l’époque tout le brouhaha du monde surnaturel venait tout juste de s’ouvrir à moi. J’étais impatient de retrouver Beacon Hills et j’avais peut-être manqué de respect à Stephen, mais il n’avait rien dit et on avait tout de même passé du bon temps ensemble après la remise des diplômes. « Oui, la normalité! À quelques centaines de kilomètres de la maison. » C’était effectivement plutôt loin et l’idée de nous y rendre avait vraiment été un coup de tête, mais ça en valait la peine. Avec toute cette excitation, j’en avais presque oublié ma faim. Néanmoins, après près de trente minutes sur la route, je pris la première sortie qui indiquait avoir un air de restauration et suite à quelques minutes de recherches pour un stationnement, j’arrêtai enfin le moteur. «  Tu veux quelques choses à manger? »  J’avais en tête que l’on mangerait dans la voiture histoire de ne pas perdre trop de temps – et puis j’avais aussi déjà la vessie qui voulait exploser, donc heureusement que cette aire de restauration avait été mise sur notre route. Étant le conducteur, j’allais opter pour un truc qui était plutôt simple à manger, probablement un roulé ou un truc semblable.

Je sortis de la voiture et attendis que Lydia me rejoigne avant de prendre la direction de la porte d’entrée du centre. Il y avait de tout, du McDo, des sushis, de la pizza, on avait vraiment le choix. Après avoir passé 5 minutes en file pour la salle de bain, j’avais enfin pu me commander un roulé au poulet – après quelques minutes à faire la queue, encore une fois. Je plaignais les gens qui travaillaient ici, ils devaient probablement faire énormément de route chaque jour pour gagner à peine le salaire minimum. Enfin, c’était peut-être ça la normalité chez les jeunes adultes. Je n’en avais aucune idée. Lorsqu’on réussit à avoir nos repas, on retourna vers mon Jeep et l’on reprit la route vers San Francisco. Le vent qui faisait danser les cheveux de Lydia, le vent qui rafraîchissait l’air dans la voiture ; il me faisait réellement me sentir libre et en vie. C’était la première fois depuis un bon moment déjà que je prenais la route pour autre chose que pour trouver des indices concernant nos problèmes. C’était extrêmement revigorant de savoir qu’on avait pris la décision de tout laisser derrière nous, et ce, pour quelques heures. Je laissais mes pensées vagabonder au rythme des chansons qui jouaient à la radio, prenant de temps à autre la main de Lydia pour y déposer un baiser délicat. Dire que j’avais commencé cette journée en étant anxieux à l’idée de lui dire ou pas pour mon plan D concernant l’université et mon éventuel départ de Beacon Hills si je n’arrivais pas à passer par-dessus tout ce qui se passait dans notre petite ville. Tout ça me paraissait comme une histoire du passé, j’avais l’impression qu’on n’avait jamais eu cette conversation – qu’on n’avait jamais eu besoin de cette conversation.  J’étais heureux, et cela faisait quelques années déjà que je n’avais pas été aussi heureux. J’étais chanceux d’avoir Lydia dans ma vie. Elle me poussait souvent à me dépasser et avait toujours eu confiance en moi. Je n’oublierai jamais le moment où elle m’avait fait confiance alors qu’elle venait d’enclencher un piège de chasseur que mon ex-beau-père avait installé dans la forêt. Je me souviens de tout ce qui m’était passé par la tête à ce moment précis – Si je ne réussissais pas, elle aurait probablement dû subir une amputation et bien que Lydia Martin aurait toujours été Lydia Martin, même sans l’une de ses jambes, pour moi c’était un sacrilège de détruire le corps de ma déesse.

J’avais réussi à manger mon roulé sans faire trop de dégâts, c’était un véritable miracle, car normalement j’en mettais vraiment partout. Malgré mon immense bonheur, je ne cessais pas de penser à Scott et à la manière dont je voulais lui apprendre que j’avais réussi à lui cacher une très grande partie de ma vie, pendant près d’un an. Je regardai en direction de Lydia et finis par lui demander ce qu’elle voudrait faire. « Donc, je m’occupe de le dire à Malia pour nous deux… Mais je ne sais pas comment aborder le sujet avec Scott. Tu aurais une idée? » Évidement, le moins possible je lui parlais, le mieux c’était. Je devrais peut-être commencer à faire des efforts, il avait voulu faire confiance à tout le monde et ça lui avait explosé au visage. Je crois qu’il le regrettait déjà. Oui, je n’étais pas près de lui pardonner – il avait ouvert le chemin à Théo pour qu’il s’incruste dans la vie, la tête et le cœur de Malia – ça, je ne pourrais jamais lui pardonner.  

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Se sentir libre, j'avouais que cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti cette sensation. La dernière fois, il me semble, était pendant l'été qui avait suivit la transformation de Jackson en kanima puis en loup garou. Il m'avait quitté certes, mais j'étais parti en dehors de la ville et j'avais tout laisser derrière moi, je me souviens que cela avait été très dur de devoir revenir à Beacon Hills. Je n'étais certes pas parti loin, mais m'évader sans penser à tout ce qui était survenu à Beacon Hills m'avait fait ressentir un sentiment de plénitude. Et voilà qu'aujourd'hui ce sentiment revenait alors que nous roulions en direction de San Francisco. Et rien ne me rendait plus heureux que de faire cette aventure avec Stiles, c'est comme si toutes les aventures importantes de ma vie avaient été avec lui. La morsure de Peter, mon intrigante fuite dans les bois, tout cela avait été pénible  c'était certain mais Stiles ne m'avait jamais abandonné, il avait toujours tout fait pour que je me sente unique. Il me l'avait prouvé chaque jour depuis, j'avais la plus grande confiance en lui, peut-être même qu'il était le seul qui avait ma confiance entière. Il pouvait me demander de sauter du haut d'un pont avec lui m'assurant que nous resterions en vie, même si les chances étaient infimes que je le ferais.  
Le vent agréable que nous offrait ce magnifique printemps était plaisant et je me laissais aller contre le siège de la jeep savourant chaque minutes de cette épopée. Je fus sorti de mes pensée par Stiles qui me demandait si je désirais quelque chose à manger. " Attend je viens avec toi." lui dis-je. J'avais besoin d'utiliser les toilettes de cet air de repos afin de me rafraîchir un peu. Une fois cela fait et notre repas acheté, nous reprîmes la route tout en savourant nos mets pendant notre ascension vers San Francisco. Je fredonnais certaines paroles de chansons que j'entendais tout en profitant des instants précieux avec l'amour de ma vie. Je le sentais picorer ma main de baisers, ne la lachant que pour changer de vitesse, ce qui équivalait à quelques secondes. Pour la première fois je me sentais comme toutes les filles normales qui profitent de la vie avec leur petit ami. " Tu as eu une idée brillante de nous proposer ce voyage, j'ai l'impression de ne même plus sentir le poids du surnaturel qui habite notre quotidien" lui avouais-je tout en m'approchant pour lui déposer un baiser sur la joue, tachant de faire attention à ne pas le gêner dans sa conduite. Je me rasseyais rapidement, et me repris à repartir dans mes pensées.
« Donc, je m’occupe de le dire à Malia pour nous deux… Mais je ne sais pas comment aborder le sujet avec Scott. Tu aurais une idée? » entendis-je, ce qui me fit tourner la tête vers lui. Scott voilà un autre soucis épineux, il était devenu au fil du temps un ami précieux pour moi tout comme il était le frère de Stiles au sens méthaphorique du terme. Je savais qu'il n'allait surement pas trop apprécier de savoir que nous lui avons caché cela. " Je pense qu'il faut qu'on lui dise ensemble, que l'on soit direct, avec Scott c'est le mieux à faire. Puis beaucoup de personne commencent à avoir des doutes à notre sujets. Je vais en parler à Skyla rapidement, même si cela passera crème comparé à Scott. " répondis-je, même si je ne voulais pas imaginer ce qui pourrait advenir si tout se passait mal. " Mais y'a pas de raison que cela se passe mal, il devrait être content pour nous non ? " demandais-je.  

J’avais l’impression que notre journée était tout droit tirée d’un film hollywoodien. Lydia et moi sur la route en direction d’une pause Beacon Hills. Nous en avions besoin et on méritait d’oublier un peu ce qui se passait en ville. On avait jamais droit à un répit, c’était souvent un vilain après l’autre et ça donnait à peine le temps pour qu’on puisse respirer et se concentrer sur l’école. Alors c’était impossible de s’imaginer libre de toutes responsabilités pour quelques heures. «  Tu as eu une idée brillante de nous proposer ce voyage, j'ai l'impression de ne même plus sentir le poids du surnaturel qui habite notre quotidien » Elle m’embrassa rapidement alors que je me concentrais pour garder les yeux sur la route. C’était pratiquement une ligne droite de Beacon Hills jusqu’à San Francisco, mais c’était une longue ligne droite et c’était le genre de route les plus désagréable à faire puisque rien n’aidait le conducteur à vouloir porter attention à la route, aucune courbe ne s’était présentées sur notre chemin, et ce, depuis quelque temps déjà. J’abordais le sujet de Scott, car, il fallait qu’on en parle éventuellement. J’avais omis d’annoncer à celui qui aux yeux de tous était mon meilleur ami, mon frère, que j’avais enfin osé aller vers Lydia et qu’elle avait enfin osée me dire oui.  C’était une véritable tornade dans ma tête à et je n’avais pas envisagé qu’on garderait tout ça secret, aussi longtemps. Avec Théo et les chimères, j’avais eu la trouille de dévoiler à tout le monde que j’avais enfin trouvé le bonheur. C’était un peu étrange de cacher tout ça à Scott puisque je vivais avec lui, bien que ma chambre soit isolée de tout le monde au sous-sol et qu’il n’était pratiquement jamais là entre le boulot et les pleines lunes. J’aurais cru que Scott l’aurait deviné bien avant mon père et Mélissa.  Même Isaac semblait déjà avoir une petite idée de ce que moi et Lydia on faisait lors de nos nombreuses rencontres pour *trouver plus d’informations sur les chimères*. Mais bon Lahey n’allait pas lancer de rumeur s’il n’avait pas de confirmation des deux partis et donc je feignais de ne pas comprendre ses allusions.  « Je pense qu'il faut qu'on lui dise ensemble, que l'on soit direct, avec Scott c'est le mieux à faire. Puis beaucoup de personnes commencent à avoir des doutes à notre sujet. Je vais en parler à Skyla rapidement, même si cela passera crème comparée à Scott. Mais y'a pas de raison que cela se passe mal, il devrait être content pour nous non ? »  Je ne voulais définitivement pas être dans les parages lorsque Lydia annoncerait la nouvelle à Skyla, elle était la présidente du fan-club Stydia depuis que je lui avais parlé de cette jolie rousse qui m’ignorait complètement. Tout ça avait empiré lorsque Lydia était entrée en trombe dans ma chambre pour m’engueuler parce que je n’avais pas donné de nouvelles suite à toute cette histoire avec le nogitsune...  Skyla était chez moi et avait vu débarquer une véritable furie dans ma chambre, à l’époque Skyla n’avait pas débloqué ces pouvoirs de banshee, mais il était certain qu’elle aurait pu prédire ma mort – Lydia semblait si fâchée contre moi que ça en était presque mignon. Elle n’avait jamais vraiment démontré autant d’inquiétudes  pour moi et j’avais trouvé ça très drôle, même si la jeune Martin n’entendait pas du tout à rire.  Skyla ne serait pas fâche d’apprendre qu’après toutes ces années, j’avais enfin eu la fille de mes rêves. Scott c’était une autre histoire, il n’était que membre honoraire du fan-club et il avait poussé la note un peu trop loin avec Lydia lorsqu’il avait découvert ses pouvoirs – moment que je n’oublierai jamais. C’était la première fois que j’avais l’impression que Scott me trahissait et c’était la première fois que j’avais compris que je n’étais que l’humain dans toute cette histoire et que j’étais tout simplement mieux de ne rien dire et de suivre Scott.

« Oui, ensemble, c’est une bonne idée. » Si Lydia était présente lors de l’annonce, ça risquait moi de dégénérer. Pas que Scott serait contre la relation, mais peut-être qu’il serait contre le secret que nous avions gardé. Nous étions avec lui depuis le début et si une chose avait été claire lors de toutes ces aventures, c’était que l’important était qu’on soit honnêtes les uns envers les autres, et ce, pour n’importe quoi. Si l’un de nous commençait à avoir des hallucinations, il ne devait pas avoir honte d’en parler avec les autres, si l’un de nous avait des problèmes financiers et que ça n’allait pas bien, il pourrait toujours compter sur la meute. Mais cette fois, Lydia et moi on avait pris la décision commune de ne pas faire confiance à nos amis avec notre secret – ou plutôt de ne pas faire confiance à Théo au cas où notre secret se rendait à lui. « Dans un lieu public, ça pourrait être une bien meilleure idée. »  

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Notre escapade me donnait l'impression de rêver, mais je devais bien me faire une raison, je ne révais pas. Nous étions bel et bien en route pour San Francisco sans avoir prévenu quiquonque de notre voyage. C'était une fuite en avant, une fuite juste nous et soudain je comprenais mieux pourquoi Stiles révait de partir de Beacon Hills. Ce besoin de vérifier chaque secondes ses arrières, de redouter d'être trouvé par le vilain qui rodait dans Beancon Hills, tout cela n'était plus depuis que nous avions passé le panneau de sortie de ville. Et je me sentais bien, libre, amoureuse et heureuse. J'avoue que ça faisait longtemps que je n'avais pas ressentie ces quatres émotions ensembles, car dans notre ville même si nous n'avions pas de monstres à combattre, nous étions aux aguets car nous savions tous que la tranquilité ne durait jamais. Je fis part à Stiles qu'il avait eu une idée brillante, tout en lui déposant un rapide baiser, ne souhaitant pas le déconcentrer de la longue ligne droite qui se traçait devant nous, cette ligne droite qui nous menait à deux jours de sérénité. Il n'empêche qu'il nous restait un soucis à aborder, et le nom de celui-ci était Scott, cela faisait un an que l'on se cachait de tous, y compris de lui. Autant je savais que le dire à ma meilleure amie en lui expliquant les raisons de notre silence passerait comme une lettre à la poste, autant avec Scott cela se révèlerait plus ardu. Je savais qu'il serait en colère, en colère de n'avoir pas été mis dans la confidence, comme un manque de confiance. Mais j'avoue qu'après tout ce drame avec Theo, j'étais heureuse qu'il n'en sache rien. Il avait eu le malheur de faire confiance au loup revenu sans raison apparente au départ et je sais qu'il n'aurait pas pu s'empêcher de divulguer notre couple lorsque la situation se serait présenté. Comme lorsque nous avions faillit être blessé par la première chimère, et que Stiles avait accourut m'aider. Ce jour-là je me rapelle avoir entendu Scott dire à Theo qu'il ne fallait pas s'attarder sur nous, nous étions amis et toujours comme ça, protecteurs l'un envers l'autre et lorsque Theo lui avait demandé s'il était sur que nous n'étions pas un couple j'avais retenu ma respiration bêtement et l'alpha avait répondu que si c'était le cas il le saurait.
Mais il n'en savait rien et ce jour-là je m'étais dit qu'heureusement pour nous. Notre secret avait survécu et nous aussi. Depuis le décès d'Allison, même si aujourd'hui on avait appris qu'il n'en était rien, je m'étais rapproché de Scott, le considérant un peu comme un frère, mais je n'oubliais pas son manque de confiance envers moi lorsque nous avions découvert mes aptitudes, lorsque j'avais faillit mourir face à Jennifer alias le Darach et qu'uniquement Stiles s'était inquiété de mon abcence, Scott trop concentré sur Alli'. Il avait ce défaut, lorsqu'il était amoureux, seule la fille comptait à tel point que parfois il en oubliait que nous étions là nous aussi. Stiles qui avait toujours été de son côté quoiqu'il puisse se passé avait été trahi par celui qui était son frère et je sais même s'il n'en parlait pas beaucoup que cela l'avait affecté. « Oui, ensemble c'est une bonne idée.» Dit-il alors que j’acquiesçais face à cette idée. « Dans un lieu public, ça pourrait être une bien meilleure idée. »  Rajouta-t-il ce qui me fit rire, imaginer Scott s'énerver face à notre révélation était risible.
" Tu sais que je m'inquiète plus de voir débouler Malia en mode Coyote-Garou tout croc dehors chez moi pour me hurler dessus de lui avoir gâcher la vie et votre relation que de la colère de Scott. " avouais-je, car oui je craignais la réaction de Malia, je ne l'avais que peu vu durant l'année en cours, nous étions plus ou moins amie, du moins je l'aidais dans sa resocialisation après sa vie de coyote, mais j'avais ruiné sa relation avec Stiles. " Tu pense que les autres vont réagir comment face au fait que nous ne leur avons pas accorder la moindre confiance face à notre secret ? " demandais-je un peu inquiète.

La route défilait et je pouvais voir au loin la ville de San Francisco, je souriais face à cette vue et me tourna vers mon petit ami qui me regardait tout aussi heureux et je sus à cet instant précis que peu importe l'endroit où nous serions, Beacon Hills, Mexico, San Francisco ou en plein désert, si nous étions ensemble tout irait bien. J'entendais mentalement les paroles de ma grand-mère qui me disait cela lorsque j'étais enfant, en m'assurant que si jamais je venais à ressentir cela c'était que j'avais rencontré l'homme de ma vie, celui sans qui je ne pourrais vivre. Qui aurait pu penser qu'il s'agirait de la personne que j'avais ignoré toute notre enfance?



 

« Tu sais que je m'inquiète plus de voir débouler Malia en mode Coyote-Garou tout croc dehors chez moi pour me hurler dessus de lui avoir gâché la vie et votre relation que de la colère de Scott. Tu penses que les autres vont réagir comment face au fait que nous ne leur avons pas accordé la moindre confiance face à notre secret ? » Lydia me faisait bien rire lorsqu’elle parlait de Malia. J’avais l’impression qu’à ses yeux la jeune coyote n’était que violence et confrontation – je savais très bien que ce n’était pas le cas. Malia agissait généralement sous l’impulsion, oui – mais c’était par amour. Après 3 ans, j’avais finalement compris que Malia m’avait laissé partir parce que son amour pour moi était plus fort que tout. Il faut beaucoup de courage pour dire adieu à ceux qu’on aime et les regarder être heureux avec quelqu’un d’autre. Malia était l’une des personnes les plus courageuses que je connaissais. Elle ne reculait jamais ne devant rien et cela m’avait pris du temps avant de réaliser qu’elle avait beaucoup plus de sagesse que nous. Elle avait vu un futur possible et m’avait donné mes meilleures chances de l’obtenir. J’allais toujours lui être reconnaissant, même si j’en avais eu le cœur briser, car, au moment de notre rupture. Malia était mon monde, elle était ma raison de vivre. Elle m’avait paru si cruelle à l’époque. Aujourd’hui, je comprenais mieux. Après tout, j’aurais fait la même chose pour elle. Non, en fait je crois que je n’aurais jamais eu le courage de le faire…   « Je ne crois pas qu’elle agisse de la sorte. Malia est, après tout, celle qui a mis un terme à notre relation. »

Au loin, on commençait déjà a voir quelques petits signes de San Francisco, je n’avais pas réalisé qu’on était sur la route depuis un bon moment. Le temps passait beaucoup trop vite et ça, ce serait le point négatif de cette escapade.  « Je crois que même si personne ne dit rien, ils sont plusieurs à se douter que notre relation a évolué. Évidemment, le jour où on va enfin leur annoncer, c’est impossible de dire ce qui va se produire. Mais oui, Scott risque d’être le plus affecté par notre omission. »  C’était le monde à l’envers. Scott et moi on était inséparable autrefois et maintenant, que nous étions liés par nos parents, nous n’étions plus capables de passer plus de 10 minutes ensembles sans que je devienne en colère. « Je ne crois vraiment pas que ce soit Isaac qui en fasse tout un plat. » Je me doutais bien que Skyla se demanderait pourquoi on lui avait caché, mais en même temps, elle allait sauter de joie, j’en étais persuadé.  On était en pleine après-midi, le soleil brillait et on approchait de San Francisco, même si je voulais oublier les problèmes de Beacon Hills, je savais que ça allait être impossible. Je me promis une chose, j’allais profiter à 100% de mon Week-end avec Lydia. « Tu veux faire quoi en premier? » Évidemment, moi j’avais toujours voulu visiter Alcatraz, mais j’avais l’impression que si on y allait, ça risquait de faire réagir les dons de banshee de Lydia. Ce week-end, qu’on le veuille ou non, je tenais à ce qu’on ne se prenne pas pour des détectives. Même si c’était l’une des activités qui nous avait rapprochées à une époque. « On va regarder la Baie?? » J’y avais été des centaines de fois avec mon cousin – mais cet endroit resterait toujours l’un des plus apaisants que je connaissais.

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Le sujet de notre relation cachée de tous que nous allions révélée vint sur le tapis, j'avouais à Stiles avoir davantage peur de ce que pourrait ressentir Malia face à moi que des remontrances de Scott au sujet de notre cachotterie. Je n'étais pas proche de la coyote, mais malgré tout j'avais pu voir qu'avec mon petit ami actuel elle était heureuse lorsqu'ils étaient ensemble. Et après son passé, je m'en voulais un peu d'avoir gâché cela. « Je ne crois pas qu’elle agisse de la sorte. Malia est, après tout, celle qui a mis un terme à notre relation. » me répondit-il et même si au fond de moi cela me soulageais un peu, il n'en restait pas moins qu'aujourd'hui d'après les dires qui m'étaient rapportés, elle s'était rapproché de Theo. Et je m'en voulais un petit peu. Cependant je ne voulais pas gâcher notre virée en amoureux en mettant sur le tapis le sujet de Theo, la chimère qui nous avait tous roulé dans la farine et créé des tensions entre nous.

« Je crois que même si personne ne dit rien, ils sont plusieurs à se douter que notre relation a évolué. Évidemment, le jour où on va enfin leur annoncer, c’est impossible de dire ce qui va se produire. Mais oui, Scott risque d’être le plus affecté par notre omission. Je ne crois vraiment pas que ce soit Isaac qui en fasse tout un plat. » Continua-t-il me faisant rire à la fin de sa tirade. Il était clair que de tout les membres de la meute, ou encore de nos amis respectifs, celui qui à qui cela lui passerait au dessus de la tête était bien Isaac. Le loup avait une faculté de se ficher de beaucoup de choses qui parfois me dépassait. Mais après tout c'était ainsi que nous l'adorions, alors pourquoi le changer. " Oui il est clair qu'Isaac sera bien le dernier à nous faire une remarque, ou alors ce sera de manière sarcastique pour nous mettre mal à l'aise'' répondis-je toujours autant amusée. Je savais que la situation entre Scott et Stiles était grave, mais j'aimais relativisé les choses, et dans un sens le sujet Isaac était tombé à point nommé. Après tout advienne que pourra comme dit l'adage.
Je fus émerveillée telle une enfant lorsque je vis que nous étions arrivé, comme si enfin je pouvais ressentir la liberté m'envahir. Ici personne ne nous connais, personne ne sait que j'étais une messagère de la mort. Nous étions juste deux amoureux en week-end et ça me plaisait. Je comprenais davantage Stiles lorsqu'il m'avait demandé de quitter Beacon Hills avec lui, même si je savais cela impossible pour le moment. Mais pour ce week-end nous ne serions plus Stiles le futur druide et Lydia la banshee, mais juste Stiles et Lydia. « Tu veux faire quoi en premier? » me demanda mon amoureux, pendant que je scrutais d'un oeil ravi notre destination enfin arrivée. Il était clair que je n'allais pas le tirer dans toutes les boutiques de la ville, cela n'avait rien de romantique et ce serait passablement ennuyeux pour lui. « On va regarder la Baie?? » continua-t-il.  
" Tu n'es pas trop fatigué? '' demandais-je tout de même par précaution, car après tout il venait de faire la route quasiment d'un trait. Et même si les lueurs de cette belle après-midi rendait la journée magnifique je ne souhaitait pas qu'il soit trop HS pour en profiter. " Oui la baie c'est une excellente idée, je trouve le bruit des vagues apaisantes, on a pas de coin tranquille chez nous. " répondis-je tout excitée. A nous voir, on aurait pu pensée que j'étais une gosse, toute sautillante, mais j'étais tout simplement heureuse. Nous étions parti sans prévenir personne ce qui je sais nous amènera surement des questions et des reproches de la part des personnes qui chercheraient à nous joindre. Joindre, à cette pensée je sorti mon téléphone et l'éteignit. " Mais pour en profiter à 100 %, on éteint les téléphone, Beacon Hills pourra survivre sans nous 48h, on les rallumera juste ce soir pour vérifier qu'il n'y ai pas eu d'incident critique" lui dis-je en accordant le fait que Stiles pourrait s'inquiéter pour son père et Melissa, non pas que je ne m'inquiétais pas moi même, mais je n'avais pas la même relation avec eux. " On sera juste toi et moi, sans rien qui vienne entravé notre voyage" continuais-je en me rapprochant de Stiles avec un magnifique sourire à 10 000 watt. J'embrassais sa joue, alors qu'il prenait la direction de la Baie de San Francisco, notre futur petit paradis pour les heures à venir.


 

Elle me demanda si j’étais trop fatigué pour faire quoi que ce soit, mais même si la fatigue se faisait de plus en plus présente, je voulais profiter à cent pour cent de cette journée. Elle n’avait commencé d’une manière si particulière que j’avais l’impression qu’on était plus du tout la même journée. J’hochais négativement la tête pour lui signifier que tout allait bien et pris la direction du pont lorsqu’elle s’enthousiasma  à l’idée d’y aller. « C’est vrai, on n’a pas de petit coin tranquille. On avait la forêt autre fois, mais maintenant c’est même plus sécuritaire de se balader en ville... » Beacon hills n’était pas une ville ultra touristique, mais elle avait son charme, il y avait toujours quelque chose à faire même si ce n’était pas une grande ville.  

« Mais pour en profiter à 100 %, on éteint les téléphones, Beacon Hills pourra survivre sans nous 48h, on les rallumera juste ce soir pour vérifier qu'il n'y a pas eu d'incident critique » À ce moment, je senti un bouffer de chaleur m’envahir – je ne pouvais tout simplement pas fermer mon téléphone, c’était inimaginable. « Ehh » Je regardais Lydia puis mon cellulaire et puis Lydia. Je me garai tout prêt de l’air d’observation, on avait de la chance, il n’y avait pas trop de touristes.  Je lui fis un signe de la main pour lui dire d’attendre quelques secondes. Mon père et Mélissa ne seraient pas à Beacon Hill avant quelques jours alors, je n’avais pas à leur écrire. J’optai pour texter Callista préférant éviter Isaac. Je lui mentionnai que j’étais partie enquêter sur une piste concernant les dread doctors et je fermai mon iPhone, et ce, non pas sans expirer longuement question d’évacuer le stress. « D’accord. Pas de contact avec Beacon Hill pour le week-end. »  Je déposai mon téléphone sans la boîte à gant et retira les clés du contact et regardai Lydia « Que toi et moi. Promis ». J’ouvris la porte et sortie de la voiture. Il faisait extrêmement chaud, mais la brise était rafraîchissante.  Je me dépêchai et fis le tour de Roscoe pour ouvrir la porte de la jolie rouquine. Je lui tendis la main « Mademoiselle » et fis semblant de faire une révérence.

Lorsque fut hors du véhicule je verrouillai les portes et on se dirigea vers le bord de la falaise. L’air goûtait salé et la lumière reflétait partout sur la baie, ce n’était pas le coucher du soleil encore et tout était doré.  Le Golden Gate bridge portait bien son nom. J’enlaçai Lydia tout en observant la scène, j’en oubliai presque automatiquement tous nos problèmes. « Wow » c’était tout ce qui me venait en tête à ce moment présent. Même la chevelure de Lydia semblait s’enflammer sous cette lumière.  

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« D’accord. Pas de contact avec Beacon Hill pour le week-end. »  l'entendis-je me répondre, bien que j'eus le temps d'apercevoir la crainte et une pointe d'angoisse à cette idée. Mais pour cette fois-ci il fit l'effort de le faire et j'appréciais le geste. Nous ne profitions pas assez de notre jeunesse à Beacon Hills et je voulais profiter de notre escapade, qui ressemblait à une fuite, à 2 000%, sans avoir à me soucier de la ville surnaturel où nous vivions. Sachant pertinemment que les monstres en tous genre serait toujours présent à notre retour. Bien sur s'il m'avait dit ne pas vouloir couper le lien j'aurais compris.
Même si quelques heures avant, il m'avait demander de partir avec lui, de fuir Beacon Hills et tout ce qui l'entourait, il avait une famille contrairement à moi. Je m'étais contenté d'écrire à Skyla pour lui dire que je me mettais au vert pour les 48 prochaines heures et qu'elle n'avait aucunement besoin de s'inquiéter.  Elle était ce qui se rapprochait d'une vraie famille pour moi et je ne pouvais pas fuir sans la rassurer au préalable surtout avec ce que Derek lui avait fait endurer l'année passée. « Que toi et moi. Promis » ajouta-t-il, ce qui fit élargir le sourire qui n'avait pas quitter mes lèvres depuis notre départ. Il sortit de la voiture et avant que je n'ai ouvert ma portière, il joua les gentilhomme en usant de galanterie qui me fit légèrement rire.

J'étais toute excitée à l'idée de partager ces instant avec Stiles, je savais qu'autant lui que moi en avions grandement besoin. Beacon Hills était une boule de stress quotidienne et le répit se faisait rare. En même temps que pouvions nous espérer dans une ville surnaturelle comme la notre. Je laissais le petit vent frais caresser mon visage et fermais un instant les yeux pour profiter pleinement de cette sensation libératrice qui m'envahissait à cet instant. Je sentis les bras de mon amoureux m'enlacer et je me laissais aller à cette étreinte, je savais que ce qu'il ressentait face à ce magnifique paysage reflétait exactement mes pensées à cet instant.
" Je pensais pas que cela m'arriverait un jour, surtout avec la vie que je mène, mais je suis heureuse Stiles. Et c'est en partie grace à toi." lui avouais-je, bien que cela m'étonna moi-même. N'étant pas du genre à avouer mes sentiments facilement, mais j'avais trouver en Stiles, une âme sœur et je savais que rien ne pouvait entraver mes sentiments pour lui. J'avais mis du temps à m'avouer ce que je ressentais, mais à cet instant précis je ne regrettais pas m'être lancé, bien que cela se soit fait sur la base d'une querelle. Je chérissais chaque instant passé avec lui. Je vivais le vrai bonheur avec lui même si parfois la peur m'entravait le cœur à l'idée de le perdre

" Que souhaites-tu faire? Tu a besoin d'évacuer toute les tensions que tu as ces derniers temps, je te suis dévouée" dis-je en me mettant face à lui. Je voulais revoir le Stiles insouciant que je connaissait et non la mine triste qu'il arborait depuis sa dispute avec Scott. " On peut aller se balader sur la plage, ou manger une crème glacée, en attendant le coucher de soleil qui ne devrait plus tarder je pense." proposais-je laissant toutes les idées me passer par la tête. On avait besoin de ressembler aux autres jeunes de notre âge qui n'avait pas de poids sur les épaules comme celui que nous portions.


 

« Je pensais pas que cela m'arriverait un jour, surtout avec la vie que je mène, mais je suis heureuse Stiles. Et c'est en partie grâce à toi. » Je crois que c’était la première journée ou Lydia s’ouvrait à ce point avec moi. Pas qu’elle ne m’ait jamais dit m’aimer, mais bien que je sentais que pour elle, de me faire savoir tout ça c’était un peu comme une délivrance. Je me sentais privilégié d’être aimé par cette fille fantastique et surtout, si heureux qu’elle m’ait enfin choisi. Il est vrai qu’elle n’avait pas toujours entretenu des relations très saines. Je crois que de tous ces prétendants, Aiden est celui pour qui j’avais eu le plus de respect. Jackson avait abusé psychologiquement de Lydia et malgré le fait qu’il l’avait très certainement aimé, je ne pouvais pas accepter qu’il ait agi de la sorte avec ma belle rouquine. Suite à cette révélation, je déposais pour la millième fois depuis qu’on était ensemble, un baiser sur sa tête. Contrairement à Lydia, même si j’étais heureux, j’avais toujours du mal à l’admettre, car, c’était toujours lorsqu’on était vraiment heureux que tout s’écroulât autour de nous. On se souviendra tous de l’été si parfait qu’on avait eu lorsque Mélissa et mon père s’étaient mariés – ensuite ce fut la catastrophe totale – toutes les choses horribles qui avaient pu se produire c’était produit. Une vague de meurtre et puis finalement le feu qui avait presque tué Kira. Le tremblement de terre et puis finalement le collectionneur avaient suivi le retour d’Isaac à Beacon Hills. Chaque moment heureux de nos vies avait été écrasé par un drame et je ne pouvais jamais profiter à cent pour cent de mon bonheur, car je savais qu’un jour ou l’autre, il pouvait m’être arraché. L’optimiste en moi avait laissé place à quelqu’un de craintif et paranoïaque. J’étais heureux oui, mais jamais je ne l’accepterai pleinement. Pas tant et aussi longtemps que le danger nous guettait.

« Que souhaites-tu faire? Tu as besoin d'évacuer toutes les tensions que tu as ces derniers temps, je te suis dévouée. On peut aller se balader sur la plage, ou manger une crème glacée, en attendant le coucher de soleil qui ne devrait plus tarder, je pense. » Je baissai les yeux vers la plage et analysa la situation. C’était vrai qu’on n’avait jamais vraiment pu profiter de ce genre d’activités et que c’était exactement pour ça qu’on était venu à San Francisco. « Tout ça me semble parfait. On mange une crème glacée en se baladant sur la plage. » Je mis fin à notre étreinte avant de lui agripper la main et de sourire. C’était quelque chose que je faisais de moins en moins – sourire et rire… C’était même étrange j’avais l’impression que les traits de mon visage avaient du mal à comprendre ce qui se passait. « Par contre je ne laisse pas mon Jeep ici. Il descend avec nous » On retourna au Jeep et je trouvai rapidement le chemin vers la plage. J’éteignis le moteur et pensèrent quelques secondes à mon téléphone qui était toujours rangé dans la voiture. J’avais cette habitude de constamment regarder pour voir si j’avais de nouveaux messages et de ne pas l’avoir avec moi me dérangeait beaucoup – par contre, j’avais promis alors je n’y fis rien. J’agrippai une veste qui trainait sur le siège arrière et l'on était sur la plage. C’était comme un rêve. On passait d’un endroit à l’autre sans vraiment que je me rende compte du temps que ça avait pris. Cela ne prit que quelques secondes pour que je trouve un camion de crème glacée. « Tu veux quoi? » demandais-je à Lydia lorsqu’on arriva devant celui-ci. Le vent faisait danser les cheveux de Lydia et à cet instant précis, j’oubliai vraiment tous mes soucis.

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Aujourd'hui je venais enfin de dévoiler une partie de ce que je ressentais à Stiles, bien que d'ordinaire je n'étais pas le genre à m'épancher sur les sentiments émanant de moi. Mais j'étais si sereine à cet instant que j'avais laisser libre court à ces pensées qui m'assaillaient. De plus je devais avouer que Stiles faisait partie des rares personnes qui me permettait de me sentir en sécurité et je savais que peu importe mes dires, il n'y avait aucun jugements de sa part. J'avais de la chance d'être aimé par une personne telle que lui et même si je m'étais montré indécise pendant longtemps, voir même distante et bécheuse il fallait l'avouer, aujourd'hui je l'avais à mes côtés.
La vie à Beacon Hills ne nous avait pourtant pas gâté ces dernières années, entre le Nogitsune, la mort d'Alison et d'Aiden, l'incendie ravageur qui nous avait presque coûté la vie de Kira, le collectionneur, Theo et les chimères, rien n'aurait pu nous laisser penser que le bonheur existait encore dans ce monde, mais pourtant c'était bien le cas.
Je me tournais finalement face à lui et lui lançais diverses propositions afin de rendre cette journée plus belle encore. San Francisco signifiait la liberté autant pour lui que pour moi et je comptais faire en sorte que Stiles puisse se focaliser sur autre choses que tous les tracas de Beacon Hills. Si j'arrivais à lui faire savourer le repos et la sérénité juste quelques heures j'en serais heureuse. Sa dispute avec Scott avait fait de trop nombreux dégâts, et même si je ne prenais pas part à leur querelle récente, je ne pouvais m'empêcher de vouloir retrouver le Stiles d'avant, celui qui avait toujours cette foi optimiste en la vie.
« Tout ça me semble parfait. On mange une crème glacée en se baladant sur la plage. »
Je souriais à pleine dent, même si j'avais l'impression que celui-ci ne quittait que rarement mes lèvres depuis notre fuite.
" Parfait, on joindra l'utile à l'agréable, lui dis-je, même si les deux sont fort agréables."
Un sourire franc vint se placer sur le visage de mon amoureux et je fut que plus joyeuse en voyant cela, je le suivit donc à la voiture, dont il venait de me dire qu'il comptait la descendre avec nous. Et une fois arrivée sur la magnifique plage de sable fin, j'entrepris de rapidement y enfoncer mes pieds après avoir ôter mes escarpins. Je vis Stiles regarder rapidement le téléphone placé dans la voiture, mais il n'en fit rien ce que je trouvais adorable. Il avait ce besoin de vérifier ses messages mais pour moi il n'en fit rien. Encore une preuve pour moi de l'amour qu'il me portait.
" Tu peux regarder si cela t'inquiète, je n'en serai pas vexée" lui rapportais-je. Je ne voulais pas être le genre de petite amie qui empêchait son copain de vivre. J'avais vécut une expérience relativement similaire avec Jackson bien que cela ne me dérangeait point à l'époque, puis j'avais su me montrer imposante et une vraie saloperie avec lui que j'avais trouvé mon compte si l'on peut dire.

Arrivé devant le stand de glace, je l'entendis me demander ce qui me faisait plaisir, je regardais rapidement les choix proposé bien que je savais au fond de moi ce que je prendrais.
" Vanille" dis-je aussi excitée qu'une enfant à qui l'on offre une glace. Je vis bien que le vendeur nous regardais à la fois exaspéré et écœuré. Je pense qu'il ne devais pas tellement supporté les couple d'amoureux celui-là.
 

« Tu peux regarder si cela t'inquiète, je n'en serai pas vexée »  J’avais bien entendu son commentaire, mais j’avais fait de mon mieux et j’avais évité de regarder mes messages, c’était une habitude que j’avais développée avec les années – autrefois je n’étais pas autant connecté à mon téléphone… Depuis que le ciel nous tombait sur la tête, j’avais de l’anxiété rien qu’à ne pas avoir mon portable sur moi. On s’était dirigé vers un Stand de crème glacée et je demandai à Lydia ce qu’elle voulait. « Vanille », je n’étais même pas surpris par sa décision – Vanille était une des saveurs les plus classiques, mais surtout, l’une des meilleures. Quant à moi, je choisis une crème vanille & chocolat. J’adorais le petit tourbillon de couleur que les deux saveurs formaient sur le cornet. Je payais le vendeur et ne put m’empêcher de remarquer l’attitude de l’homme – il avait définitivement choisi la mauvaise carrière s’il était si dégoûté par les gens qui achetait des glaces. Je lui fis donc mon sourire le plus ridicule et le remercia puis je tendis la main de Lydia. Il faisait si chaud que la crème glacée fondait à vue d’œil, je faisais de mon mieux pour ne pas en avoir plein sur la main, j’avais probablement l’air d’un idiot à avaler ma glace à toute vitesse. Le bruit des vagues était plutôt calmant, sans vraiment m’en rendre compte, j’en avais oublié plusieurs éléments stressants de notre vie à Beacon Hills. Concentré sur la glace et sur Lydia qui semblait véritablement heureuse, je regardais l’eau qui détruisait des châteaux de sable, les vagues qui se cassaient bruyamment contre les rochers et les goélands qui hurlaient avant de plonger à l’eau pour pêcher leur repas. Je n’avais jamais compris pourquoi les gens bâtissaient des châteaux de sable alors qu’ils allaient être complètement disparus quelques heures plus tard. C’était le genre de choses qu’on ne pouvait pas se permettre, on ne pouvait pas perdre plusieurs heures de notre journée à bâtir quelque chose d’aussi inutile, on devait se battre chaque heure de la journée pour combattre des monstres de la nuit et des hommes cinglés…  

Lorsque j’eu terminé mon cornet, j’arrêtai rapidement notre petite balade et retira rapidement mes chaussures. Je posai mon regard sur Lydia et lui souris comme si j’étais un gamin à Noël, j’enfouis mes orteils dans le sable et profita de la sensation inhabituelle. Le sable était chaud et les grains qui se glissaient entre mes orteils me faisaient penser à des centaines de fourmis qui se baladaient librement sur mes pieds. Après quelques instants, je pris mes souliers dans mes mains pour nous permettre de continuer notre balade. On avait été à la plage avec les autres l’été précédent, mais on n’avait pas pu faire ce genre de chose ensemble alors j’allais en profitait a cent pour cent. « C’est génial de ne pas avoir à se cacher pour se tenir la main. » J’embrassai la main de la jolie banshee et regarda droit devant. Même si je lui disais constamment que je l’aimais, j’avais du mal à lui dire à quel point j’étais heureux, car je savais qu’aussitôt qu’on était heureux, le malheur et la douleur finiraient par nous rattraper. C’était probablement pourquoi je trouvais un moyen de le faire savoir sans vraiment le dire.  

Spoiler:

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Je remerciais Stiles lorsqu'il me tendit le cornet de glace. Je salivais d'avance face à cette gourmandise que l'on venait de s’offrir ou du moins que mon chéri venait de nous offrir. Je dus cependant manger cette délicieuse crème glacée assez rapidement, l'air chaud qui régnait à San Francisco la faisait fondre bien trop rapidement pour que je puisse me permettre de prendre mon temps, bien sûr cela n'enlevais rien au goût délicieux qu'elle avait. Je jetais des coups d’œil rapides à Stiles et je pus voir qu'il commençais enfin à profiter du calme que nous prodiguait notre escapade. Son visage paraissait plus serein et moins tiré par les évènements de nos vies autant normales avec nos cours et activités extra-scolaires, que surnaturelles avec les vilains arrivant les uns après les autres semant l'agitation dont on se passerait bien. Bien que mon petit ami était humain, il avait de nombreuses fois prouvé qu'il valait plus qu'un loup garou ou autre créatures du genre. C'est cela qui m'avait fait l'aimé aussi fort qu'aujourd'hui. Toujours présent pour sa famille et ses amis et ne pensant que rarement à lui. Malheureusement ces derniers temps, certains ne lui avaient pas été très reconnaissant pour tout ce qu'il faisait et bien que je savais que cela ne durerai pas, la crise n'en était pas moins brutale et douloureuse. Même si Stiles ne l'avouais pas si facilement.

Notre marche fut stoppé par celui-ci qui me regarda avec un grand sourire qui me faisait littéralement chaviré et après avoir ôter ses chaussures, il enfonça pieds dans le sable chaud. Je ne mis pas longtemps avant d'enlever mes escarpins et de l'imiter. J'aimais cette sensation, cela me donnais l'impression que des milliers de petites bulles s'aventuraient sur ma peau, même si ici les bulles n'étaient que des grains de sable.
« C’est génial de ne pas avoir à se cacher pour se tenir la main. » me dit-il tout en baisant ma main doucement. J'aimais l'entendre me dire ce genre de chose, cela signifiait beaucoup, depuis tout ce qui lui était arrivé ces dernières années, il était devenu plus réticent à partager ce qu'il ressentait, non pas qu'il ne me disait pas qu'il m'aimait. Ca il me le disait aussi souvent qu'il le pouvait, mais rarement qu'il était vraiment heureux, il ne le disait que rarement à voix haute. Et l'entendre me dire ces mots signifiait tout simplement qu'il l'était et par chance je savais décodé entre les lignes pour comprendre cela.

" Et je ne compte pas te lâcher de si tôt " lui répondis-je comme signe d'une promesse. La promesse de l'aimer aussi longtemps qu'il voudra de moi et même après. Je le savais aujourd'hui que c'était lui le bon, le seul. Notre année en mode secret m'avait encore plus convaincu de mes pensées. J'avais eu peur au départ que notre couple de survive pas au premier monstre venu qui ferait de notre vie un cauchemar, mais contrairement à mes craintes, notre couple est devenu plus fort, plus soudés. Et aujourd'hui être là sur la plage, main dans la main avec lui me rendait toute joyeuse comme une adolescente qui vivait son premier amour. Il y a six ou sept ans j'aurais critiqué direct ce genre de couple, bien qu'en secret je les aurais envié, mais la biatch que j'étais à l'époque aurait gardé son masque de froideur.

Je tirais Stiles plus près de l'eau et y plongeait les pieds, je frissonnais un peu au contraste de la fraîcheur de l'eau comparé à la chaleur de l'air autour de nous. Mais une fois habitué je pouvais clairement avoué que cela faisait un bien fou. Je me baissais un peu et taquine, je plongeais la main dans l'eau salé et aspergeait Stiles resté un petit peu plus loin que moi. J'éclatais de rire en voyant sa mine surprise lorsque l'eau l'eut atteint. Je savais déjà qu'il n'allait pas en rester là ...
 

À chaque pas que nous faisions sur la plage, j’avais un sentiment de légèreté qui m’envahissait. C’était inhabituel pour moi de me sentir de la sorte, mais je ne voulais pas que ce sentiment me quitte. Je m’accrochais à chaque seconde. « Et je ne compte pas te lâcher de sitôt ». Si je n’avais pas déjà été en train de sourire, Lydia m’en aurait arraché un qui se serait étiré d’une oreille à l’autre, mais cette expression occupait déjà mon visage depuis quelques minutes déjà. Mon visage changea bien rapidement d’expression lorsqu’elle nous attira dans l’eau, l’eau était froide et je ne m’attendais pas à cette petite folie de la part de Lydia – j’aurais été heureux de rester loin de l’eau que je considérais glaciale. Ce n’était pas la faute de ma jolie banshee, mais depuis que Scott, Allison et moi avions sacrifié nos vies pour réussir à sauver nos parents, j’avais du mal avec l’eau froide. Ça me transportait automatiquement dans cette grande pièce blanche tout illuminée, endroit qui représentait aujourd’hui une partie de mon esprit que je tentais d’enfouir au plus profond de moi. Lorsqu’elle m’avait attiré avec elle dans l’océan, j’en avais eu le souffle coupé et j’étais une fois de plus confiné dans un minuscule bassin d’eau, me sentant comme Lahey enfermé par son père. J’oubliais souvent que Lydia avait été dans mon esprit avec Scott et qu’elle avait probablement vu les moments que je me repassais en boucles alors que je pensais être responsable de tous les problèmes de mes amis. Responsable pour Lydia alors que jamais Peter ne l’aurait sauvagement agressé si j’avais été plus attentif lors du bal de promo. Responsable de Scott qui ne serait jamais sorti en forêt avec moi pour aller à la recherche d’un corps. Il ne se serait jamais fait mordre par Peter lui non plus. Par conséquent, j’étais responsable de la transformation de Jackson en kanima puisqu’il n’aurait pas voulu être comme Scott, et j’en passe. Toute cette histoire m’avait brisé à une époque – je m’en voulais toujours, mais je savais que je ne pouvais rien changer à tout ça. Cet endroit si pur dans mon esprit qui représentait chez moi la noirceur et une partie de moi que je préférais garder bien loin. Si Lydia & Scott ne m’avaient pas trouvé dans ce labyrinthe qu’était mon esprit, le nogitsune aurait fait bien plus que tuer Allison. Ils les auraient tous tués. Et ça aussi ça aurait été ma faute.

Lydia me sortit bien rapidement de mes pensées alors qu’elle m’arrosa de cette eau qui semblait se réchauffer après chaque passage de vague. Je la regardai un sourire espiègle au coin des lèvres et haussa un sourcil. « Tu veux jouer à ça ?! » Je lançai mes chaussures bien en sécurités loin des vagues sur la plage et la fixa droit dans les yeux avant de m’avancer vers elle rapidement essayant de l’attraper pour la faire tomber dans l’eau, mais mes efforts fut en vain puisque je me retrouvai moi-même à l’eau en me prenant les pieds alors qu’une vague plutôt forte me frappa par derrière. Automatiquement, je fus pris d’un fou rire et me releva rapidement cherchant toujours à agripper Lydia pour ne pas être le seul trempé de la tête au pied. Ça me rappelait une soirée qu’on avait passée ensemble à la piscine quelque temps après la disparition de nos amis. Nous n’étions pas ensemble à l’époque, mais ça avait été l’un des seuls véritables moments de détente que j’avais eue pendant que le collectionneur régnait à Beacon hills. Je réussis finalement à l’attraper et en quelques secondes, elle était tout aussi trempée que moi. Je pouvais apercevoir au loin le vendeur de glace qui hochait la tête désespérée de voir deux jeunes adultes aigres comme de véritables gamins.

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Je connaissais Stiles tellement bien que j'avais parfois l'impression qu'il me suffisait de le regarder pour comprendre ses pensées. J'arrivais a décrypter ses émotions, à ressentir son bonheur ou son mal-être quand il le ressentait. Sky' m'avait dit que c'était l'amour qui me rendait ainsi, et j'étais heureuse que cela m'arrive. Après Jackson, j'avais peur de me montrer sous ma vraie nature, que quelqu'un découvre qui j'étais vraiment, mais Stiles n'avais pas eu à forcer les choses. Il avait su me comprendre, me découvrir sans que je ne fasse d'efforts. Il avait su lire derrière les mots que j'émettais, derrière les sourires que je faisais. Et aujourd'hui que nous n'allions plus nous cacher, j’éprouvais une grande fierté de montrer celui que mon cœur avait choisit.
San Francisco allait devenir la ville où notre bonheur était entier, ou notre liberté était vraie. Ici peu de chance de se faire attaquer par un loup affamé ou encore une chimère mal embouchée. Voir même une autre sorte de créature surnaturelle. Je voulais donc profiter de chaque minute de notre escapade. J'emmenais Stiles vers l'océan, je savais que sa crainte de l'eau avait accrue à cause de ce qui s'était passé avec le Darach. Je voulais aussi lui montrer que l'eau n'était pas uniquement synonyme de cauchemar mais aussi d'amusement.

Alors qu'il était perdu dans ses pensées, je lui jetais une gerbe d'eau salée, taquine.
« Tu veux jouer à ça ?! » me dit-il avec une lueur amusée dans le regard qui me fit sourire encore plus. Après avoir jetés ses chaussures au loin rejoignant les miennes, il s'approcha pour m'attraper afin de me jeter à l'eau, cependant je ne me laissais pas attraper aussi facilement, ce qui nous faisait rire. Quand il eu réussi à m'attraper, il fut pris à son propre piège car l'eau eu l'avantage sur lui et le fit tomber à l'eau. J'avais échapper au bain forcé, mais il n'avais pas dit son dernier mot et repris sa course pour me mouiller à mon tour. L'insouciance qui nous habitait à ce moment là était un souvenir que je chérirais longtemps.
Il ne mis pas longtemps à gagner la partie, car je me retrouvais trempée comme lui.
" Bouh tu vas me le payer " lui dis-je en l'éclaboussant du pied, je n'étais aucunement gênée d'avoir mes vêtements collés à ma peau. Je profitais de ce jeu enfantin que nous avions commencé, jusqu'à ce que je me stoppe apercevant le soleil se coucher. J'étais comme hypnotisé par la beauté du paysage, les couleurs se mélangeaient dans des teintes magnifiques qui allaient laisser place à la nuit.


 

Juste quelques instants suffirent pour oublier l’existence du surnaturel dans ce monde. Quelques instants que j’allais chérir toute ma vie. Je me foutais d’être trempe de la tête au pied et de me faire dévisager par certains passants alors que d’autres semblaient trouver notre comportement amusant. Et puis j’étais habitué de me faire regarder parce que j’avais l’air con, ça n’aurait aucune conséquence sur mes actions et je savais que Lydia aussi se fichait bien de ce que les gens pouvaient bien penser. « Bouh tu vas me le payer ». Je m’attendais à une revanche digne de la jeune banshee lorsqu’elle s’arrêta net pour regarder le coucher de soleil – le temps passait si vite lorsque j’étais avec elle, c’était presque magique. Le temps passait si rapidement lorsqu’on n’avait pas à s’inquiéter pour nos amis ou nos propres vies. Oui, on pourrait se faire frapper par un bus n’importe quand, oui, on pouvait glisser dans notre douche et se casser le cou n’importe quand. Mais c’était bien loin d’être tué par un loup-garou, un Dread doctor ou alors manger vivant par un Wendigo. J’aimais la vie à l’extérieur de Beacon hills, ce n’était pas un secret. Autant j’avais sauté à pieds joints dans l’aventure lorsque Scott avait été mordu, aujourd’hui, je préférais me tenir loin de tout ça si j’en avais la possibilité. J’avais envie de résoudre des crimes commis par des humains complexes avec un raisonnement qui parfois ne fait aucun sens. Je ne voulais pas être celui qui s’occupait des cas d’attaques animales. Si je restais à Beacon Hills toute ma vie, c’était ce qui allait m’attendre… Mais en même temps, j’avais du mal à m’imaginer laisser mon père derrière. Oui, aller étudier ailleurs était une option, mais vivre a des centaines de kilomètres de mon père ? Non, je ne crois pas que je pourrais le faire…

J’agrippai la main de Lydia et observa le coucher de soleil avec elle, j’avais l’impression de voir quelque chose d’interdit à Beacon hills. Ce coucher de soleil donnait espoir en un avenir plus heureux et j’espérais que cette impression était la bonne. Je n’en pouvais plus d’être sur le qui-vive constamment et je n’en pouvais plus de me demander si la blonde dans mon cours de philosophie était un loup-garou ou une tout autre créature. J’avais envie de penser à des choses normales de la vie – j’avais envie de me demander ce que Lydia voudrait pour souper, j’avais envie de me demander quelle couleur elle voudrait pour les murs de notre chambre – dans un appartement imaginaire. Ce genre de chose était hors de ma portée dans la ville des loups. Plus les vagues se frappaient à nous, plus mes pieds se retrouvaient complètement ensevelis. Je commençai à tirer Lydia doucement à l’extérieur de l’eau et on retrouve rapidement nos chaussures.  « On devrait y aller si on veut trouver une chambre de disponible. » Je n’avais pas les moyens pour payer un hôtel cinq étoiles, mais je ne voulais pas qu’on se retrouve dans un motel miteux et puis, la dernière fois qu’on avait été dans un motel ensemble, tous nos amis avaient halluciné et Scott avait tenté de se suicider.

Une fois devant mon Jeep, j’ouvris la porte et attrapa une veste de coton, je la donnai à Lydia lui souriant. Au moins, elle pourrait être au chaud. Je retirai mon t-shirt et en enfila un sec qui trainait sur le siège. Je n’aurais pratiquement pas eu besoin de me faire un sac pour ce voyage – j’avais la moitié de mon garde-robe à l’arrière de ma voiture, j’étais pire qu’une fille quoi.

J’étais un peu déçu que la soirée tire déjà à sa fin, on allait devoir retrouver Beacon Hill le lendemain et je n’en avais aucunement envie. Je commençais à avoir faim, l’idée de commander un service aux chambres pendant que Lydia prendrait sa douche me donnait envie de trouver un hôtel avec un excellent restaurant.  

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Etre avec son chéri tout en savourant les dernières nuances de chaleur du soleil couchant était tout ce que l'on pourrait qualifié de normal. Et nous connaissant l'un l'autre la normalité ne faisait pas partie de notre quotidien, ce qui faisait que je me régalais de chaque secondes.
Ici on était loin de mes sensations de désespoir lié à ma condition de Banshee, loin des meurtre parfois sanglant qui donnaient la nausées, loin des transformations parfois effrayantes. Ici il n'y avait que nous deux et une normalité à laquelle je ne pouvais espérer. Certes j'aurais pu tout lâcher et fuir, mais je ne pouvais pas, jamais je ne pourrais rester loin de Skyla, elle était ma meilleure amie, ma soeur et je n'imaginais pas ma vie sans elle dans mon quotidien. Cependant je me laissais à rêver pouvoir fuir quelques jours loin de Beacon Hills quand vraiment la situation m'oppresserait, comme à ce jour avec Stiles.

Malgré le sentiment d'apaisement ressenti à cet instant, je ressentais aussi les effets secondaires de nos amusement dans l'eau, je frissonnais légèrement et j'entendis Stiles me dire que nous ferions mieux de nous hâter afin de nous trouver un hôtel pour la nuit. J'acquiescais en souriant et alla chercher mes chaussures mises plus loin pour ne pas les mouiller. Une fois dans la voiture je remerciais Stiles lorsqu'il me tendis une veste afin que je ne subisse pas plus les effet du froid. Il changea rapidement de Tee-shirt et nous roulâmes en direction du centre de San Franscico ou du moins en direction du premier motel que nous verrions.
J'espérais tout de même que cette fois ci nous ayons plus de chance que notre dernière nuit dans un motel où nous avions du aider nos amis loups-garous à stopper leur hallucinations. Il faut dire qu'à la base Alli' et moi n'aurions pas du être présente mais mon amie avait voulu suivre Scott et Stiles nous avait repéré derrière le bus bien malgré les quelques voitures nous séparant. Il fallait bien avouer qu'Alison n'était pas des plus discrète non plus. Au final nous avions fini par dormir dans le bus qui il fallait bien le dire n'était pas des plus confortable.

Nous finissâmes par trouver un petit hôtel pas loin de la baie, j'avais assez hâtes de me réchauffer sous une bonne douche chaude et de changer de vêtement. J'attrapais mon sac que Stiles me prit rapidement des mains, ce qui me fit un peu rire, beaucoup l'ignorait mais il était serviable et un vrai gentleman. La réceptionniste, une femme un peu âgée nous proposa deux chambres seule. " Non merci, une chambre suffira nous n'avons pas besoin de deux lits.. " lui dis-je gentiment. " Oh deux jeunes mariés c'est cela? " nous demanda-t-elle toute en joie. Bien que je fusse gêner, je ne voulais pas lui enlever sa joie. " Oui nous sommes en lune de miel " répondis-je en me serrant contre Stiles qui était lui aussi gêné de la situation.

Elle nous accompagna à notre chambre toute guillerette et une fois à l'intérieur je ne pus m'empêcher de rire de la situation.
 

Lorsqu’on arriva enfin devant un hôtel qui paraissait potable, je garai mon Jeep, m’assurant de prendre le sac de Lydia ainsi que le mien avant de verrouiller les portières. Personne au comptoir alors j’en profitai pour sonner de la petite clochette posée juste à côté du livre de commentaires. Je sonnai une fois et puis deux et puis trois fois de suite avant qu’une dame se présente devant nous. J’arrêtai rapidement de faire sonner la clochette et puis je laissai Lydia demander la chambre, et je fus amusé par la proposition de la dame de nous offrir deux chambres… Heureusement Lydia lui expliqua qu’on pouvait très bien en avoir qu’une seule. « Oh deux jeunes mariés c'est cela? » Heureusement, la dame au comptoir observait attentivement Lydia. Car si elle avait vu mon expression, elle aurait bien vite compris que non. J’allais justement rectifier la situation lorsque Lydia me devança. « Oui nous sommes en lune de miel » si ma mâchoire avait pu se rendre jusqu’au sol, elle l’aurait fait. Je repris bien vite mes esprits en voyant la dame taper mains joyeusement en disant qu’elle nous offrirait la plus belle chambre à prix réduit. Je souris bêtement à la dame alors que Lydia me serra contre elle. La femme nous conduisit vers notre chambre et lorsque la porte fut fermée, je regardai Lyds incrédule. La banshee se mit à rire et comme si c’était contagieux, je fis de même. Cette situation était plutôt particulière, j’avais fait exprès de ne pas acheter une bague à Lydia pour notre anniversaire simplement pour ne pas confondre les gens, apparemment elle n’avait pas besoin d’une bague. J’étais tout de même satisfait de mon choix de cadeau, le pendentif qui représentait pratiquement la même chose qu’une bague à mes yeux.

Je déposais les sacs aux pieds du lit et retirai mes souliers. Je n’étais pas certain de pouvoir dormir dans une chambre non protégée – Deaton avait été à protéger nos maisons et j’étais anxieux lorsque n’importe qui pouvait entrer et sortir sans prévenir, mais j’allais faire des efforts ce soir-là pour ne pas trop penser aux créatures qui se terraient dans l’ombre. J’ouvrir mon sac, sorti des vêtements plus secs, approcha Lydia et l’enlaçai quelques secondes avant de me reculer un peu et de lui faire un clin d’œil. « Alors madame Stilinski ». Je ne pus retenir mon fou rire et me repris en main plutôt rapidement. On cogna à la porte et je me dirigeai rapidement vers celle-ci pour voir ce dont il s’agissait. Lorsque je remarquai qu’il ne s’agissait que de la dame, j’ouvris la porte et elle me tendit une bouteille de champagne. « Toutes nos félicitations aux nouveaux mariés! »  La bouche grande ouverte, je la remerciais et puis referma la porte. Elle venait probablement de briser plusieurs lois fédérales en nous offrant cette bouteille, mais je n’allais pas lui dire qu’on n’était toujours pas en âge de consommer légalement. Je me retournai vers Lydia un sourire jusqu’aux oreilles. « Eh ben. On devrait jouer la carte des nouveaux mariés plus souvent ». Je déposai la bouteille sur la table, me faisant une note mentale d’aller chercher de la glace pour le garder au froid. « Et si on enfilait du linge sec pour profiter de cette lune de miel. » J’avais un mal fou à garder mon sérieux. J’irais probablement prendre une douche rapidement après Lydia et puis les quelques minutes qu’elle serait sous l’eau me permettraient d’appeler mon père pour le rassurer.  

⇝  Escape to San Francisco, some normalcy for two lovers...

Après ce moment agréable à la plage, nous nous étions trouvé un petit hôtel qui nous inspirait assez confiance, je ne ressentais pas de mauvaises ondes ce qui pour moi était déjà un bon signe. A l'accueil je ne pus m'empêcher de suivre la direction que prenait la tournure des choses, la réceptionniste avait l'air tellement ravi de recevoir deux jeunes mariés, que je n'avais pas voulu la contredire. Puis nous avions décidé de nous évader loin de nos problèmes quotidiens, alors autant nous amuser.
Le fou rire me guettait tout le long du chemin jusqu'à la chambre, mais je tenait bon, cependant une fois la porte fermée je ne pus me retenir plus longtemps. J'entendis le rire de Stiles se joindre au mien.  
Je pris mon sac afin de sortir le nécessaire de toilette et du rechange pour enfin pouvoir ôter le linge humide que je portait. Je sentais l’appréhension de Stiles à l'idée de ne pas avoir de protection nécessaire et sortit un petit fiole contenant de quoi le rassurer.

" Tiens, j'ai tout de même apporté cela, pour profiter pleinement de notre week-end. " lui dis-je doucement en lui donnant le sorbier en lui faisant un baiser sur la joue. Je lui souris et regardais d'un rapide coup d’œil la chambre, avant de jauger mon reflet dans le miroir au dessus du meuble où j'imaginais facilement les vacanciers y installer leur affaires. J'ôtais la veste de Stiles et à peine enlevé je senti deux bras m'enlacer, ce qui me fit soupirer d'aise. C'était fou la façon dont il arrivait à m'apaiser et à me faire me sentir sereine en peu de temps.
« Alors madame Stilinski » me dit-il suivit d'un clin d’œil amusé. Je lui tirai la langue taquine. J'allais lui répondre que je trouvait que cela m'allait bien, quand j'entendis des coups frappés à la porte. Instinctivement et par la force des choses, je ne pus m'empêcher d'être sur mes gardes, les habitudes de Beacon Hills étant ancré bien profondément en moi. Mais ce ne fut que la réceptionniste qui vint nous félicité encore une fois nous offrant au passage une bouteille de champagne, ne cherchant pas à savoir si nous avions l'âge légal ou pas.
« Eh ben. On devrait jouer la carte des nouveaux mariés plus souvent » s'amusa mon amoureux, ce qui me fit rire. On pouvait pas nier que la femme adorait les jeunes mariés, vu comment elle se mettait en quatre pour nous. Qu'est ce que ça aurait été si je lui avait sorti un truc encore plus énorme. " Qui sait on aura peut être un petit déjeuner de rois demain matin " plaisantais-je, bien que j'étais sur que la femme en était bien capable.
« Et si on enfilait du linge sec pour profiter de cette lune de miel. » Continua-t-il.

" Excellente idée, ne tombons pas malade, cela gâcherai la lune de miel. " répliquais-je tout aussi amusé que lui. Je l'embrassais doucement sur les lèvre et pris du linge et ma trousse de toilette et allait dans la salle de bain. Une douche chaude me ferait le plus grand bien, enlevant toute trace de sel que l'océan avait déposé sur ma peau.
 

Parfois j’oubliais qu’avec les années, Lydia avait appris à me connaître par cœur, mais lorsqu’elle me tendit la poudre de sorbier, j’en étais certain, elle me connaissait bien mieux que moi-même. Ça n’aurait pas été la fin du monde si l’on n’avait pas eu cette protection supplémentaire, mais ça m’enlevait énormément d’anxiété de savoir qu’on allait pouvoir dormir sans que quelque chose entre dans la pièce. La seule chose qui pouvait ruiner notre nuit serait un simple humain... Elle retira ma veste et je l’enlaçais, j’avais hâte de rentrer à Beacon hills est d’enfin pouvoir la serrer dans mes bras devant tout le monde. On allait devoir l’annoncer à tout le monde avant, mais au moins, on pourrait enfin être nous-mêmes devant nos amis. La dernière année avait demandé beaucoup de maîtrise pour pouvoir garder notre secret – même si j’étais persuadé que certains de nos amis s’en doutaient déjà. La femme qui nous avait accueillis nous interrompit quelques minutes et nous offrit une bouteille de champagne que je n’allais pas refuser. On se méritait tellement un petit moment sans se soucier des erreurs qu’on pouvait commettre, ce soir, on était deux jeunes adultes qui se permettaient de vivre sans constamment regarder derrière leurs épaules.  Lorsque Lydia mentionna qu’on aurait peut-être droit à un repas de roi au matin, je réalisai que j’étais affamé et que je ne pourrais probablement pas attendre au petit déjeuner pour subvenir à ma faim. Lydia disparut dans la salle de bain et j’hésitai un moment à la rejoindre, j’y avais probablement été si je n’avais pas posé les yeux sur la poudre de sorbier. C’était plus fort que moi, faisant attention à ne pas laisser de fissure, je protégeai la pièce et m’assura que tout était parfait. Je branchai mon téléphone pour en recharger la batterie et je composai le numéro de mon père.

« Stiles ?  Tu veux bien m’expliquer pourquoi tu n’as répondu à aucun texto aujourd’hui ?» Je me laissai tomber sur le lit. «  Papa, t’n’inquiètes pas tout se passe très bien. On… J’avais besoin de sortir un peu de la ville. »  J’entendis un soupir de l’autre côté de la ligne et mon père qui sembla dire quelque chose a quelqu’un tout près de lui. Un bruit étrange se fit entendre et puis une voix beaucoup trop familière mentionna mon prénom. « Stiles. » C’était Mélissa. « Est-ce que tu as passé une belle journée avec Lydia? » je crois que si ma mâchoire avait pu se rendre au sol, elle l’aurait fait. Mélissa avait toujours été très perspicace et je me doutais que mon père savait qu’il se passait quelque chose, mais je ne savais pas qu’ils le savaient tout simplement. « ehh.. Oui, une très belle journée, on devrait rentrer demain. Erm, est-ce que vous pouvez ne pas le mentionner aux autres? » Mélissa, insulter me demanda pour qui je la prenais, qu’elle savait depuis le début et qu’elle n’avait rien dit jusque-là. « Oui oui, merci. » Elle me dit d’être prudent sur la route et puis raccrocha après m’avoir prévenu que si je ne ramenais pas Lydia en un morceau, je pouvais bien dormir sur le porche.  Je raccrochai et laissant mon téléphone sur la table de chevet, je fermai les rideaux et chercha le livre de services aux chambres. Je ne savais pas trop ce que je voulais manger, mais il fallait vraiment que j’avale quelques choses. J’irais probablement prendre ma douche avant tout, je fouillai dans mon sac et en sortie des vêtements secs. Lorsque je n’entendis plus de bruit dans la salle de bain, j’attendis que Lydia sorte pour me rafraîchir à mon tour, ignorant les messages textes incessants qui faisaient vibrer mon téléphone.

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L'eau chaude m'a encore davantage apaisée, non pas que j'étais stressée, mais juste se détendre fait un bien fou. La détente est une chose rare à Beacon Hills, même si cette ville nous a appris à savourer chaque instants de notre vie. Je m'enroule dans une serviette chaude, puis me sèche les cheveux, quand enfin je met un terme au démêlage de ma tignasse rousse, j'enfile ma robe couleur marine, aux belle bande blanches faisant ressortir ma peau laiteuse et sors de la salle de bain afin de la laisser libre d'accès pour Stiles. Je vois du coin de l’œil qu'il a encercler la chambre de sorbier afin de privilégier notre sécurité. C'est un des aspect que j'aime chez lui. Quand je le regarde je le vois concentrer en train de lire le dépliant et je ne pus m'empêcher de vouloir immortaliser ce moment, j'attrape mon appareil photo et pile au moment ou j'enclenche l'appareil, je le vois me regarder. Je regarde la photo que je viens de prendre, et souris en voyant son sourire sur le cliché.
"Tu es parfait " lui dis-je en souriant. Je me met face au miroir afin de finaliser ma préparation avec du maquillage léger, puis attache mes cheveux rapidement avec un élastique. Cela donnant un chignon coiffé décoiffé.
Je me décide finalement de regarder tout de même si je n'ai pas reçu de message, et a peine ai-je ouvert le téléphone que je vois plusieurs appels en absences de Skyla. J'ouvre un de ces messages et ne peux m'empêcher de sourire en le lisant.

~~ Hey ma rouquine, je m'inquiète, personne arrive à te joindre que ce soit moi ou même Liam. Où es-tu? Tout va bien au moins? Rappel moi puce. Je t'adore. ~~

Je me décide à l'appeler avant qu'elle n'appelle le shérif à cause de son inquiétude grandissante. Je l'entend décrocher dès la première sonnerie.
" Ouf enfin, je m'inquiétais moi. " me dit-elle. Je ris légèrement avant de lui répondre. " Je vais bien Sky', ne t'inquiète pas. Je suis partie m'aérer l'esprit, loin de Beacon Hills. "
" Quoi? toute seule? " commença-t-elle, puis elle reprit sa tirade après un bref silence " Oh non tu es avec Stiles, voilà pourquoi il était introuvable aussi." Et bam elle me connaissait trop bien cette fille. " Oui je suis avec Stiles, mais n'en parle a personne ok? Autant lui que moi avions besoin d'air, tu sais que ce n'est pas tout rose à Beacon Hills, entre les soucis avec Scott, Theo et tout ce qui se trame, Stiles avait besoin de se détendre aussi et Beacon Hills n'est pas l'endroit idéal. " blabla-t'ai-je. Je l'entendis rire avant de me promettre de garder cela pour elle. Elle me fit tout de fois jurer d'envoyer un message à Liam qui comme elle s'inquiétait. En y repensant je devais passer chez lui demain il faut que je le rassure et l'avertisse. Je raccrochais finalement et envoyais un message à mon petit Dunbar. Une fois cela terminer, je reteignit mon cellulaire et pris à mon tour le dépliant pour commander. Je ne savais pas si Stiles voulait manger ici tranquille profitant de notre petite liberté, ou s'il comptait sortir. Mais je n'eus pas trop le temps de cogiter sur la question que j'entendis le jeune homme sortir de la pièce d'eau.
"Alors que veux tu que l'on fasse pour ce soir, dîner dehors, ou alors on commande au room-service et on se met un film juste tout les deux ? " le questionnais-je.


 

L’eau qui coulait sur ma tête avait un effet de baume pour mes pensées qui, en l’absence de Lydia – même si elle n’était qu’à quelques mètres, s’étaient remis à s’inquiéter pour Beacon Hills et nos amis. C’était comme si j’arrivais à mieux penser et évaluer la situation alors que l’eau devenait graduellement de plus en plus froide – et je m’en foutais. En sortant de la douche, je me séchai rapidement et enfila mes vêtements secs. Une chemise à carreaux – évidemment – dans des teints de bleu et des jeans foncés. Je regardais quelques instants dans le miroir chassant les inquiétudes de mon esprit et sorti finalement de la salle de bain pour trouver Lydia le nez dans le dépliant. « Alors que veux-tu que l'on fasse pour ce soir, dîner dehors, ou alors on commande au room-service et on se met un film juste tous les deux ? » Si j’étais honnête avec moi-même, je resterais dans la chambre jusqu’au lendemain, mais j’avais envie de profiter de chaque instant passé avec Lydia ce qui me poussait à me dire qu’on devrait sortir – nous avions été enfermés dans une chambre pendant plus d’un an – maintenant qu’on avait décidé de faire le saut et de l’annoncer à tout le monde, on allait finalement pouvoir sortir de l’ombre. Je m’assis tout près d’elle et appuya ma tête sur son épaule en zieutant le dépliant. « Honnêtement, c’est comme tu veux – on peut aller manger dans un restaurant ou alors on peut rester ici. » Je me levai et m’étira tout en regardant l’heure « Et puis, à cette heure on aurait peut-être le temps d’aller voir un film après! » je pris mon téléphone et observa rapidement l’horaire des films à l’affiche.

Je me demandais si je devais lui parler de ce qui se passait depuis quelques jours. J’avais commencé à me réveiller à des endroits plutôt louches – ça me rappelait que top tout cette histoire avec le nogitsune. La dernière fois – C’était au nemeton que j’avais repris confiance alors que la dernière chose dont je me souvenais était d’avoir raccompagné Milo chez Malia. J’avais du mal à trouver le Nemeton alors que j’étais éveillé – et le fait d’être un simple mortel ne me rendait pas la tâche facile non plus. On avait d’autre chat à fouetter et on avait décidé que ce week-end serait sans surnaturel, ce qui me convenait très bien. J’ouvris un autre navigateur web sur mon téléphone et commença a regarder les restaurants qui se trouvait à proximité. « Tiens, y’a un restaurant Français, un Italien et un Thai par très loin d’ici. » Je la fixais avec un sourire. « Ou alors ici, ils ont des hamburgers et on peut toujours louer un film qu’on a déjà vu des centaines de fois à la télé. » J’avais bien sûr en tête Star Wars. Mais ça, je n’avais pas nécessairement besoin de lui dire.

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Le peu de temps où je demeurais seule pendant que Stiles occupait la salle de bain, laissa libre court à mes doutes et mes questionnements face à ce qui tramait chez nous. Je ne montrais pas mon inquiétude à Stiles ne voulant ajouter cela à ce qu'il traversait lui même. Il s'inquiétait déjà assez pour tout ce qui nous entourait pour ajouter en plus mon inquiétude personnelle. Mais étant seule dans la pièce je pouvais laisser libre court à tout ce qui me trottait dans la tête. Skyla m'avait fait un rapide topo sur ce qui s'était passé aujourd'hui, car on savait tous qu'une journée à Beacon Hills n'avait aucune autre journée similaire. Chaque jour avait son lot de surprise en tout genre. Par chance elle n'avait pas eu vent d'un nouveau drame durant la journée mais je présentais que quelque chose se tramait et dans un sens nous savoir loin de tous ça était plaisant, même si cela n'était que provisoire. Je pris le dépliant où était annoté les divers endroit où manger dans les alentour, ainsi que le menu proposé par l'hôtel. Je n'avais pas particulièrement envie de voir de nouveau la propriétaire s'extasier sur nous, bien que ce soit moi qui avait lancé le sujet des jeunes mariés, mais son excitation par rapport à ce sujet en devenait flippante. Peut-être était-ce du à mon côté Banshee qui décelait le mal chez les gens même si parfois il n'y avait pas lieu d'être.

Quand Stiles sortit de la pièce d'eau je le questionnais sur ses envies pour la soirée. Il vint alors s'installer près de moi posant sa tête contre mon épaule et après une légère réflexion, il me répondit.
« Honnêtement, c’est comme tu veux – on peut aller manger dans un restaurant ou alors on peut rester ici. Et puis, à cette heure on aurait peut-être le temps d’aller voir un film après! »
Je fis une petite moue pendant que je reflechissais à ce que j'avais envie de faire. Puis je me mis à songer que nous étions en dehors du malheur pour aujourd'hui alors autant profiter du fait de pouvoir sortir sans craindre pour nos vies. « Tiens, y’a un restaurant Français, un Italien et un Thai par très loin d’ici.Ou alors ici, ils ont des hamburgers et on peut toujours louer un film qu’on a déjà vu des centaines de fois à la télé » l'entendis-je me dire
"J'opterais plus pour sortir, après tout il fait bon, on est loin de tout et tout le monde, autant en profiter. Et j'avoue que je rêve depuis longtemps maintenant de pouvoir me balader sous la pleine lune sans craindre de finir en menu pour loup-garou ou tout autre garou en mode j'ai les crocs. " lui dis-je tout en me levant pour vérifier ma tenue et prendre mon sac à main et y fourrer mon téléphone. " Des burgers et un film déjà vu on peut le faire chez nous après tout, alors autant profiter de notre weekend sans surnaturel" argumentais-je en souriant toute heureuse à l'idée de profiter de mon amoureux sans me préoccuper du reste.
Je savais qu'en rentrant à Beacon Hills, les choses allaient très vite nous revenir en plein visages, le danger faisant partie intégrante de nos vies. Je ne pouvais exclure qu'un autre aléas allait nous tomber sur le coin de la figure sous peu. Et ce pressentiment ne me quittait plus. Je pris ma veste simili-cuir noir puis enfila une paire de ballerines simple noir n'ayant pas pris d'escarpin lorsque j'avais préparé mon sac en partant.
" Prêt ? " demandais-je une fois que j'eusse terminer d’enfiler les dits vêtements.
 

Ce week-end impromptu me faisait beaucoup plus de bien que je ne voulais l’admettre. En quittant la ville, en s’éloignant de cet aimant pour créatures surnaturelles qu’étais Beacon hills, j’avais eu cette impression qu’un poids énorme avait quitté mes épaules. Même mon amour pour les petites choses de la vie – comme le bruit que mon jeep faisait au démarrage – semblait revenir. C’était comme si un nuage de négativisme planait sur la ville et qu’il m’affectait plus que les autres. J’étais le seul à me méfier de tout, j’étais le seul à ne plus en dormir, ou presque et surtout, j’étais le seul qui avait un choix. Le choix de faire partie de toute  cette folie. Choix que je faisais tous les matins en ouvrant les yeux. C’était ma décision, mais rien de tout ça n’était  pas difficile, même si l’envie de quitter cet enfer hantait toujours mes pensées.  Ma raison d’être était devant moi – elle avait compris, elle aussi, que nous avions besoin d’un peu de repos et que Beacon Hills pouvait se passer de nous quelque temps. Lydia opta pour le souper à l’extérieur de la chambre et je lui tendis la main, m’assura que j’avais mon portefeuille dans lequel je glissai la carte qui servait de clé à l’hôtel. Nous étions à distance de marche de la plupart des restaurants alors j’avais laissé mes clés de Jeep sur la table tout près du lit. J’avais fait attention pour ne pas briser la protection de sorbier et j’avais fermé la porte derrière nous. La femme qui se trouvait toujours à l’accueil nous souhaita de passer une belle soirée et je lui fis signe de main en guise de remerciement. L’air frais était revigorant, moins qu’un bain de glace, mais c’était apprécié – différent de l’air lourd qui pesait sur Beacon Hills. Agrippant la main de Lydia, nous primes la direction des restaurants – heureux de ne pas avoir à se soucier des créatures qui nous entouraient, car même si elles étaient probablement plusieurs à San Francisco, elles ignoraient tout de nous – nous n’étions pas membre de la meute de Scott et n’étions pas les protecteurs de baie de San Francisco. Nous n’étions que Lydia et Stiles. Deux amoureux qui voulaient un peu de temps pour eux avant de devoir affronter de nouveau les menaces qui s’acharnaient constamment sur beacon hills.