Cuz nothin' good comes after midnight + Kaylann



 
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Cuz nothin' good comes after midnight + Kaylann
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Ven 30 Déc - 17:45
  • Quinn L. Avery
  • Kaylann Morino
Cuz nothin' good comes after midnight
RP se déroulant le 20 août 2016

Tu travailles trop, tu l'sais ça ? Oui, tu le sais. Tu le sais même très bien. Mais c'est plus fort que toi. Tu n'aimes pas les inconnues dans une équation, et tu n'aimes pas ne rien savoir sur ceux qui t'entourent. C'est pourquoi tu te fais un devoir de te renseigner préalablement sur tous ceux qui t'entourent. Tu as d'ailleurs un nombre conséquent de dossiers privés, à l'agence.

Et d'ailleurs, à ce propos, tu étais là aujourd'hui, au Chilled Whisper Coffee, pour une bonne raison. Pas que pour grignoter un bout devant un café, non. Tu y allais quelques fois, dans la semaine, et tu avais été intriguée par l'une des serveuse. Kaylann Morino. Très gentille fille, discrète mais efficace. C'est ce qui t'as interpellée au départ. Et puis au fond, elle titille un peu ce que certain pourraient appeler "l'instinct maternel". Elle a l'air si délicate, si fragile, que tu as envie de la protéger.

Mais peut-être n'est-ce là qu'une couverture pour un monstre, un psychopathe sans foi ni loi. Car, en fouillant un peu dans son passé, en toute illégalité évidemment, tu as trouvé quelques incohérences. Comme cette disparition maternelle, d'un coup, et puis l'apparition de cette grande sœur aussi.

Alors oui, aujourd'hui, ce n'est pas par hasard que tu es venue ici. Tu veux des réponses à tes questions, et tu comptes bien questionner la petite Morino, quand son service sera fini. Tu ne voudrais quand même pas la déstabiliser devant les clients. Même si elle cache en réalité une nature de sociopathe.

+ + +

Et finalement, c'est l'heure. Plongée dans la lecture d'un bouquin acheté dernièrement, finissant les dernières gorgées de ton café, tu as failli louper le coche. La petite Morino doit déjà être en train de s'éloigner du café. Fronçant les sourcils, tu règles rapidement ta note, laissant même un généreux pourboire, et tu te hâtes de sortir. Tu connais le plan du café, et tu le contournes donc pour accéder à la porte de service.

Tu as de la chance, la jeune fille est là. Soufflant rapidement, et remerciant mentalement ta bonne étoile, tu cherches le meilleur moyen d'aborder Kaylann sans l'effrayer et te faire passer pour une stalkeuse.

Tu n'as, cependant, pas vraiment le temps d'y réfléchir qu'un type cagoulé se précipite vers l'étudiante, une arme à la main. Sérieusement ? Un braquage, à cette heure-là ? Ici ? Hors de question que tu laisses passer ça, flingue ou pas flingue. Tu es une werebear, oui ou non ?
Couleur des paroles de Quinn : #cc33ff
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Ven 30 Déc - 18:37



Kaylann



& Quinn

Cuz nothin' good comes after midnight
Travailler au Chilled Whisper Coffee n'avait rien de désagréable, enfin mis à part le fait que Kaylann devait constamment être vigilante afin de ne pas trébucher – qu'est-ce qu'elle pouvait être maladroite quand elle ne faisait pas attention, c'était presque incroyable. Ce détail omis, il fallait reconnaître qu'être de temps à autre serveuse ici lui plaisait. Sa patronne était plutôt gentille, et même les clients se montraient aimables. Peu se montraient pénibles, d'ailleurs ils étaient plus nombreux à laisser un petit pourboire à la demoiselle au visage enfantin qu'à râler ou à maugréer. A vrai dire, même si cela avait été le cas, elle aurait fait avec, parce que se plaindre n'était pas dans sa nature. Elle n'était pas parfaite, loin de là même, mais elle avait au moins le mérite d'essayer de trouver les aspects positifs de tout ce qu'elle faisait.

Lorsque l'adolescente à la chevelure brune termina de travailler ce soir-là, elle n'avait qu'une seule idée en tête : aller prendre des photos. L'heure était quelque peu tardive mais elle avait prévenu sa mère qu'elle ne rentrerait qu'à l'heure du dîner, de toute manière elle serait sans doute chez elle bien plus tôt que sa génitrice qui, selon elle, faisait bien trop d'heures supplémentaires. Sans doute était-elle un peu trop dévouée, caractère visiblement héréditaire puisque sa fille voulait depuis des années devenir médecin. Néanmoins, elle n'avait pas l'intention de se plonger dans ses cours maintenant, bien trop occupée à imaginer les prises de vue qu'elle pourrait avoir depuis différents emplacements dans la ville. Ça aurait dû être une belle soirée.

Le ciel sembla pourtant en décider autrement, et alors qu'elle sortait à peine du café par la porte de service sans faire trop de bruit – elle avait un certain pour se faire discrète, il fallait le reconnaître –, faisant quelques pas tout en sortant son appareil photo de sa pochette pour mettre la lanière autour de son cou, elle vit une silhouette s'approcher d'elle. Pensant qu'elle allait l'éviter, elle ne broncha pas, du moins jusqu'à ce qu'une voix grave ne la sorte de ses pensées et qu'elle lève brusquement la tête. Déjà l'une main de l'inconnu se posait sur l'objet le plus précieux qu'elle possédait – le plus cher surtout – pour le lui dérober tandis que l'autre plaquait son épaule contre le mur de sorte à ce qu'elle ne se débatte pas, le pire étant qu'il avait de la force. « Lâchez-moi ! » Pas de quoi l'effrayer – elle avait l'air d'un bébé qui se plaignait. Elle releva les yeux vers l'homme qui s'avérait être cagoulé, impossible pour elle de savoir qui c'était. Il tira sur l'appareil photo pour le récupérer, et lorsqu'il comprit que la jeune fille l'avait accroché à son cou il pointa sur son ventre une arme, véritable menace qu'elle prit très au sérieux. Un frisson parcourut son échine qu'elle étouffait un hoquet de surprise. La panique l'envahit bien vite et elle fit la première chose qui lui passa par la tête : le pousser de toutes ses forces pour qu'il s'éloigne d'elle. Oubliant sa nature de kitsune, elle ne songeait qu'à le repousser, à tel point qu'elle comprit à peine pourquoi son corps venait d'être projeté si loin. Elle ne prit pas la peine de réfléchir plus, prenant ses jambes à son cou par peur qu'il la rattrape, bien qu'il soit pour l'instant sonner de l'autre côté de la route comme s'il l'avait traversée avant de s'effondrer. Elle courut ainsi une ou deux minutes avant de se cacher à l'angle d'une rue, là où il n'y avait personne, et de s'asseoir par terre, incapable de retenir ses larmes alors que son cœur battait follement dans sa poitrine à cause de la peur.
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Dim 8 Jan - 8:23
  • Quinn L. Avery
  • Kaylann Morino
Cuz nothin' good comes after midnight
RP se déroulant le 20 août 2016

Tu n'as même pas eu le temps de quitter ton point d'observation en fait. Avant que tu ne puisses réagir, le voyou avait pointé une arme sur la jeune fille. Et elle avait réagi, à l'instinct, en le repoussant. Ce qui, en soit, n'était pas vraiment étonnant. Non. Par contre, ce qui l'était plus, c'était la force qu'elle y avait mis. Assez de force pour que l'homme cagoulé soit propulsé à quelques mètres de sa position. Il s'assomma d'ailleurs contre la paroi en pierre qu'il heurta, et s'écroula juste à tes pieds. K.O pour le compte. Joli tir, songeais-tu machinalement. La silhouette fluette de la jeune fille passa ensuite devant toi, et elle disparu au coin de la rue, plus loin. Inquiète quant à son sort, et curieuse aussi, encore plus qu'avant, tu sors une paire de menotte de ton sac pour accrocher le poignet du voyou à la gouttière qui bordait le mur. Tu appelles ensuite rapidement le 911, pour leur signaler un voleur neutralisé, avant de t'engager à la suite de Kaylann.

Tu n'as pas loin à aller. La petite s'était réfugiée non loin, et elle s'était écroulée elle-aussi. Tu entendais ses pleurs discrets avant même d'arriver près d'elle. Impossible qu'elle soit une psychopathe, pensais-tu. Mais tu restes malgré tout sur tes gardes.

Tu t'agenouilles doucement près d'elle, et pose une main délicate sur son épaule. Son chagrin t'émeus, et tu n'y peux rien.

« Hé, ma chérie, tu vas bien ? »

Puis, avant même qu'elle n'ait eu le temps de te répondre, d'avoir peur ou de s'enfuir, tu décides de t'asseoir à ses côtés, déposant ton sac devant toi.

« Tu sais, ce n'est jamais facile de vivre une agression. Quelle qu'elle soit. J'ai vu ce qu'il s'apprêtait à faire, et tu as bien fait de te défendre. »

Tu n'allais pas aborder tout de suite la question de sa force peu naturelle, ou même de sa situation familiale qui n'était pas très claire. Tu voulais d'abord, et avant tout, la réconforter. La voir ainsi te serrais le coeur.

« Quand on est une femme, on n'a pas l'air très impressionnante. Les hommes nous croient fragiles, sans défense. Ils pensent pouvoir agir en toute impunité. Certains, en tout cas. Pas tous. Il y en a de très bons, dans le lot. Mais à vrai dire, c'est surtout des moins bons que l'on entends parler. Malheureusement. Mais je digresse. Ce que je voulais dire, c'est qu'il ne faut surtout pas se laisser faire. Réagir comme tu l'as fait, c'est très bien. »

Tu pousses un soupir à fendre l'âme alors que tu as l'impression de partir dans tous les sens pour essayer de la réconforter. C'est vrai que tu n'es pas très douée dans ce domaine. Mais tu fais ce que tu peux, et tu essaies. N'est-ce pas là le plus important ?

« Tu as l'air d'y tenir beaucoup, à ton appareil photo. Et il m'a l'air précieux. Il a dû coûter assez cher, non ? »

Tu ne sais pas quoi faire de plus, en fait, alors tu te tais finalement, et tu passes un bras autour de ses épaules. Si ça se trouves, tu l'effrayes encore plus que le voyou. Mais tu es animée d'une bonne volonté, non ?

Tu frottes doucement son bras, pour la réchauffer un peu. Tu as entendu dire qu'après de fortes émotions, quand l'adrénaline déferle dans le corps, les individus ont souvent froid quand leurs nerfs lâchent. Qu'ils se sentent faibles, impuissants. Alors tu essaies de contrer ces effets, mais tu n'es pas sûre d'être très efficace.
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Ven 13 Jan - 15:31



Kaylann



& Quinn

Cuz nothin' good comes after midnight
Kaylann ne savait pas depuis combien de temps elle était là, assise par terre, en larmes. Elle sanglotait, secouée de tremblements à cause de la peur qu'elle avait eu. Son cœur heurtait si violemment ses côtes que c'en était douloureux, et sa gorge était affreusement serrée. Elle était encore trop choquée par ce qu'il venait de se passer pour se rendre compte que quelqu'un s'agenouillait devant elle. « Hé, ma chérie, tu vas bien ? » La question la fit sursauter, tout comme la sensation d'une main sur son épaule, et elle releva brusquement la tête. Elle savait que ce n'était pas son agresseur – ou alors il avait une voix sacrément plus efféminée que quelques instants plus tôt –, d'ailleurs elle reconnut après quelques secondes une cliente régulière du café. Une jolie blonde qui devait avoir l'âge de sa mère – enfin, celui que tout le monde lui donne, pas celui qui se compte en siècles –, peut-être un peu plus. Elle approchait sans doute la trentaine – qu'importe, ce n'était pas le sujet. La brunette n'eut le temps de rien dire que déjà l'autre s'asseyait à ses côtés – de toute façon elle n'avait aucune idée de ce qu'elle devait dire. Non, ça n'allait définitivement pas puisqu'elle venait d'avoir la peur de sa vie. C'était la première fois qu'on pointait une arme sur elle, et la première fois que son cœur battait aussi fort dans sa frêle poitrine. Elle se sentait coupable, et ce malgré les paroles de la jeune femme qui affirmait que ce qu'elle avait fait été légitime. Qu'elle avait bien fait. « Je... je voulais pas... » Elle n'aurait pas dû le pousser aussi fort, elle le savait. Mais la peur l'avait empêché de contrôler ses pouvoirs, et elle savait que son agresseur avait été propulsé très loin. Bien trop loin pour que ce soit normal.

Des larmes continuaient de glisser le long de ses joues tandis qu'elle l'écoutait. Quoique son discours aurait pu être réconfortant pour toute autre personne, elle, elle se sentait horriblement coupable. Elle qui était pacifiste venait de blesser quelqu'un, elle en était certaine. Elle n'aurait jamais dû répliquer. Voilà ce qu'elle se disait de manière complètement stupide. Alors que la blonde légitimait une nouvelle fois ses actes, lâchant un soupir qui semblait triste, Kaylann garda les yeux baissés, se mordant furieusement la lèvre. « Je... » Non, les mots ne voulaient pas quitter sa bouche et elle se retrouva comme une idiote incapable de parler. Un léger silence s'installa, et lorsque l'adulte reprit la parole, elle craignit que cela concerne ses pouvoirs. Elle savait, il ne fallait pas nier l'évidence. Peut-être même qu'elle avait remarqué ses yeux qui, lorsqu'elle avait usé de sa force surnaturelle, étaient devenus oranges un court instant. Elle n'avait plus qu'à espérer qu'elle ne croit pas en ce genre de phénomènes sortant de l'ordinaire et ne lui en parle pas, voire qu'elle oublie complètement ce détail de l'incident. Vraiment, ça serait idéal. Néanmoins, la jeune femme parla de toute autre chose. De son appareil photo pour être précis. Elle avait raison, la brunette tenait à son appareil photo. Parce qu'il lui avait coûté cher, oui, et aussi parce qu'il lui rappelait Atlanta. Sa ville natale lui manquait. Alors elle hocha la tête pour répondre à sa question, encore incapable de prononcer le moindre mot. Qu'est-ce qu'elle se trouvait idiote.

Sentant un bras se glisser autour de ses épaules, Kaylann a le réflexe de poser sa tête contre la blonde, comme si elle cherchait du réconfort. Elle n'avait pas peur d'elle, trop effrayée par ce qui venait de lui arriver pour se dire qu'elle était peut-être une psychopathe. Et alors que sa main frottait doucement son bras, elle leva les yeux vers son visage, éclatant brusquement en sanglots. Encore « Je... Je voulais pas lui faire mal... » Elle avait tellement honte d'être ainsi, aussi frêle et pathétique, pourtant elle n'arrivait pas à être autrement. Essayant en vain de faire cesser ses pleurs, elle se blottit un peu plus contre la jeune femme tandis que des perles salées dévalaient ses joues. Elle avait eu si peur.
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Dim 22 Jan - 9:29
  • Quinn L. Avery
  • Kaylann Morino
Cuz nothin' good comes after midnight
RP se déroulant le 20 août 2016

« Chut, chuchotes-tu contre la chevelure de Kaylann. Ce n'est pas grave, ne t'en fais pas. Il va s'en remettre, et la police va le mettre au frais quelques temps. Il est juste inconscient, tu sais ? Ne t'en fais pas ma chérie, tout ira bien. »

Tu la serres de plus belle dans tes bras. Elle se sent tellement coupable que tu ne sais pas quoi faire pour lui remontrer le moral. Alors tu restes là, remontant doucement une main pour caresser sa chevelure, comme une mère le ferait avec sa fille. Tu n'as jamais vraiment eu d'instinct maternel avant, mais tu ne peux pas laisser la jeune fille ainsi.

« Je suis là, ne t'en fais pas ma chérie. Tu as envie de quelque chose ? Un chocolat chaud ? Il paraît que le chocolat c'est un remède universel. Tu pourras mettre des idées au clair comme ça. Ou bien un café ? Un thé ? Je t'offres ce que tu veux. On pourras en parler plus au calme, si tu le désires, ou bien on pourras parler d'autre chose. J'ai une collection de photo en noir et blanc d'ours, chez moi, si ça t'intéresse. Ou bien, je collectionne aussi les éditions limitées des canettes de Monster Energy. Ou sinon, on peut aussi aller au cinéma, si tu veux. »

Tu essaies de faire ce que tu peux pour lui tirer un sourire, même un regard lassé te ferait plaisir. Tu ne veux juste plus la voir aussi triste alors que le voyou qu'elle a envoyé valser n'en vaut pas la peine. Tu déposes un baiser sur ses cheveux, doucement, avant de te relever, libérant la jeune fille de ton étreinte.

« Mais, dis moi, tu es photographe, du coup ? Tu crois que tu pourrais me prendre en photo ? Je n'en ai jamais vraiment fait, avant. Mais je peux prendre plusieurs rôles si tu veux. Regardes. J'peux faire la mendiante, dis-tu en mimant quelqu'un mendiant de l'argent. Ou le grand méchant loup. Ou encore, je peux aussi faire la ninja. Wataaaa ! »

A chaque mime, tu lui souris, essayant de lui faire oublier sa désagréable mésaventure. Tu mimes aussi le singe, après le pseudo-ninja. Tu ne sais plus trop quoi faire, alors finalement, tu t'accroupis devant la jeune fille, posant tes mains sur ses bras, l'invitant à te dire ce qu'elle désirait faire, si elle préférait que tu la ramènes chez elle, ou que vous fassiez autre chose.
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Sam 28 Jan - 14:44



Kaylann



& Quinn

Cuz nothin' good comes after midnight
L'adulte continuant de la réconforter, murmurant de quoi l'apaiser tout en la serrant dans ses bras, tandis qu'elle essayait de calmer ses sanglots, Kaylann s'évertuait à reprendre le contrôle de sa respiration bien trop rapide. Elle sentit un énorme soulagement l'envahir lorsqu'elle apprit qu'il était simplement inconscient, puis une vive culpabilité parce qu'elle l'avait tout de même blesser alors qu'elle refusait de faire du mal à qui que ce soit. Même à un voyou qui avait voulu lui dérober l'un des objets les plus précieux qu'elle avait. Elle avait trop souffert pour accepter de ressembler à ses bourreaux. Elle porta une main tremblante à ses yeux pour les essuyer avec le bout de sa manche tout en sentant une main lui caresser les cheveux. Sa mère avait pour habitude de faire cela aussi, et elle ne pouvait nier le côté rassurant de ce geste. La jolie blonde reprit la parole, comme si elle souhaitait ne serait-ce qu'une réaction de la part de l'adolescente. Elle parlait beaucoup d'ailleurs, lui proposant mille et une idées pour ne plus penser à ce qu'il s'était passé. « J'aime bien le chocolat, » admit alors l'adolescente avec un minuscule sourire qui contrastait avec ses joues encore humides. « Et les ours. Par contre je bois pas de Monster Energy. » Discuter de cela était quelque peu étrange, mais ça avait le mérite de stopper ces songes quant à celui qu'elle avait blessé.

Quelques secondes s'écoulèrent encore, puis Quinn – elle venait de se souvenir du prénom de la jeune femme – déposa un baiser sur ses cheveux avant de se relever. La brunette eut soudainement peur qu'elle s'en aille et la laisse seule, une brusque envie de lui retenir le bras la prenant sans pour autant qu'elle ne cède. C'était ridicule. Elle était une grande fille, en tout cas elle était censée en être une. Elle fut rassurée en voyant qu'elle ne la quittait pas mais se tournait vers elle pour reprendre la parole. Elle parla alors du fait que Kaylann était photographe, ce qui était – aux yeux de l'adolescente – complètement faux puisqu'elle affirmait n'avoir aucun autre talent que son incroyable maladresse, puis d'un éventuel shooting photo où elle pourrait poser. L'idée arracha un sourire amusée à la demoiselle qui trouvait cela quelque peu tiré par les cheveux, quoiqu'elle était encore loin d'avoir tout vu. La blonde commença à mimer différents rôles qu'elle pourrait prendre, de la mendiante au singe, faisant à nouveau sourire la jeune fille. Puis elle s'accroupit face à elle et posa ses mains sur ses bras, comme si elle attendait un avis de sa part. Elle se sentait bien avec Quinn, et n'avait aucune envie qu'elle parte. Elle ne voulait pas non plus rentrer chez elle, encore moins seule, et avait très envie de voir les photos dont elle lui avait parlé. Elle ne voulait plus y penser, et c'était un bon moyen de distraire son esprit tourmenté. « Je... Je veux bien boire un chocolat... » fit-elle avec un léger sourire qui se voulait rassurant quant à son état. Elle essuya correctement ses joues avant de reprendre. « Tu as vraiment des photos d'ours ? » Pas qu'elle doutait de la parole de l'adulte, mais c'était... impressionnant, c'était le mot. Et elle désirait de plus en plus les voir.
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Dim 19 Fév - 7:15
  • Quinn L. Avery
  • Kaylann Morino
Cuz nothin' good comes after midnight
RP se déroulant le 20 août 2016

Tirer un sourire à la jeune Kaylann n'avait pas été une mince affaire, après l'agression dont elle venait d'être victime. Mais tu avais réussi, et tu en étais fière. Plus encore, même, lorsqu'elle évoqua l'envie d'un chocolat chaud. Tu souris également, et revint près d'elle, t'accroupissant à ses côtés. La jeune fille parla alors des photos d'ours que tu avais, et c'est avec un petit rire que tu hochais la tête. Ce que tu ne lui dirais pas, en revanche, c'était que l'ours sur les photographies, l'ourse à vrai dire, c'était toi. Tu avais un jour disposé des appareils photos dans un coin de forêt avant de te transformer, et tu t'étais amusée à déclencher les prises de vue en faisant diverses actions. En résultait des photos incroyables d'une ourse en train de s'ébattre dans l'eau, en train de rouler en boule sur le sol ou même en train de se gratter contre le tronc d'un arbre.

« Oui, j'en ai quelques unes. Je veux bien te les montrer, si tu le désires. Et puis, je pourrais te préparer un chocolat chaud comme ça, histoire de faire d'une pierre deux coups. Qu'en dis-tu ? »

Après un petit temps de réflexion, tu décidas de ne pas attendre sa réponse. Avec un air enjoué, tu te relèves, et tu l'aides à en faire de même.

« Je... Mh. J'habite en quelques sortes à l'agence en ce moment, alors si tu veux venir avec moi, je te montrerais les quelques photos qui y sont. Le reste est chez moi, mais techniquement, je ne peux pas y entrer. Je crois qu'ils assainissent la maison à cause des nuisibles, et le gaz est nocif donc... Allez viens, je vais te montrer ce que j'ai sous la main. »

Tu lui fais signe de te suivre, et tu n'as que quelques rues à parcourir avant d'arriver en vue de l'agence de détective que tu as ouverte en ville. Après avoir déverrouillé la porte, tu la laisse passer devant toi, et te laisse le battant se refermer tout seul.

« Voilà mon humble lieu de travail. Ce n'est pas le Wall Trade Center, mais ça fait l'affaire. »

Ton agence n'était pas grande, en effet. Une pièce "de vie" qui servait de salle d'attente, où vous étiez pour le moment. Une pièce qui te servait de bureau, et une dernière pièce, communicante avec le bureau, qui te servait pour entreposer tes dossiers. Et accessoirement, pour dormir, pour l'instant. Tu fais donc rapidement visiter les lieux à Kaylann, avant de revenir dans la salle d'attente. Il y avait tout ce qu'il fallait pour faire patienter les clients. Des petits fauteuils, une machine à café, une théière et de quoi se faire un chocolat chaud. Tu t'affairais d'ailleurs à vous en préparer deux, indiquant à la jeune fille qu'elle pouvait s'installer où elle le désirait. Puis, quand vos boissons furent prêtes, tu l'abandonnas un court instant pour aller piocher les quelques photographies que tu gardais dans ton bureau. En revenant, tu t'installes non loin d'elle, et tu disposes les photos sur une petite table.

« Voilà mes trésors. Elles ont été prises dans une forêt, à la frontière entre les États-Unis et le Canada. C'est là où j'ai grandi. »

Et c'était également là où tu t'étais faite griffer. Là où tu t'étais transformée pour la première fois. Là où tu revenais quand tu avais besoin de te ressourcer. Tes parents y habitaient toujours, et tu communiquaient avec eux par téléphone ou e-mail, principalement.

« Tiens, regarde celle-ci, lui dis-tu en montrant une photo où, sous ta forme d'ourse, tu jouais avec un saumon. C'est l'une de mes préférées. Tu as vu, on dirait un chien qui joue à la balle... »
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Jeu 23 Fév - 16:51



Kaylann



& Quinn

Cuz nothin' good comes after midnight
Cette femme avait quelque chose de rassurant que Kaylann ne pouvait expliquer, comme si elle possédait une aura qui mettait bien plus vite l'adolescente à l'aise. Elle la connaissait pourtant, de vue tout du moins, parce qu'elle venait souvent prendre un café là où elle travaillait à temps partiel. Pourtant, jamais elle ne l'aurait imaginée aussi avenante et apaisante. Pas que ce fut une mauvaise surprise pour la jeune fille, après tout elle aurait pu pleurer des heures durant si la blonde ne l'avait pas rattrapée pour la réconforter. Ainsi, elles en vinrent à parler de chocolat chaud et de photos d'ours, deux perspectives lui plaisant bien, d'autant plus qu'elle pourrait alors cesser de songer à ce qu'il s'était passé. D'ailleurs, elle n'eut pas le temps de répondre que déjà Quinn se levait et lui tendait la main pour qu'elle fasse de même. Elle n'avait pas à cœur de la contredire, à vrai dire elle n'en avait même pas envie. Elle s'en saisit donc, murmurant un doux « Merci » une fois debout. Elle lui expliqua alors qu'elle ne vivait pas chez elle pour l'instant parce que sa maison devait être assainie. Drôle d'histoire, qui – évidemment – à vif la curiosité légendaire de la brunette qui ne put s'empêcher de demander timidement : « Elle est loin d'ici ta maison ? » Elle ressemblait à une enfant, mais qu'importe. « Tu penses que tu pourras bientôt y retourner ? » Autre interrogation à la fois curieuse et soucieuse, parce qu'elle se doutait que vivre sur son lieu de travail n'était pas forcément agréable, quoiqu'elle n'avait quant à elle que dix-sept ans.

N'hésitant pas même un instant avant de la suivre, Kaylann se traita elle-même d'idiote sans pour autant s'éloigner de l'adulte qui la menait jusqu'à la fameuse agence dont elle lui avait parlé. Entrant la première, elle ne put s'empêcher de scruter chaque coin de la pièce avec intérêt, à nouveau poussée par une curiosité dévorante. Ne prononçant pas un mot durant la visite des lieux tant elle était occupée à tout observer, l'adolescente revint sur Terre lorsque la blonde lui fit comprendre d'un geste qu'elle pouvait s'installer où elle le souhaitait. Choisissant un fauteuil face à la petite table, la brunette sourit de plus belle en voyant qu'elle préparait leurs boissons. « Tu dois vivre ici depuis longtemps ? » l'interrogea-t-elle dans un souffle, se sentant à nouveau stupide car pas persuadée que la question ne soit pas indiscrète. Evidemment, ses joues étaient devenues roses tandis qu'elle lui posait la question, à tel point qu'elle avait baissé les yeux pour contempler leurs paires de chaussures respectives – jolies bottines.

Finalement, la jeune femme s'éclipsa un instant et la plus jeune en profita pour nouer ses cheveux en un rapide chignon afin qu'ils ne tombent pas sur son visage. Rien de bien élégant, mais de quoi donner une utilité à l'élastique qu'elle avait constamment autour du poignet – simple précaution. Il ne fallut pas longtemps à la jolie blonde pour la rejoindre, s'installant à ses côtés tout en posant les diverses photos sur la table face à elles.« Je ne suis jamais allée au Canada. Ni à la frontière. » Ni nulle part, en fait. « Mais y'avait une forêt à Atlanta pour se balader, » fit remarquer l'adolescente en contemplant ce qui lui était présenté, semblant soudain très lointaine, nostalgique. « Ça a l'air magnifique... J'aimerais bien prendre d'aussi jolies photos un jour, » avoua-t-elle. « Tu les as prises toi-même ? Tu n'avais pas peur de l'ours ? » Quinn lui montra alors l'une d'elles en particulier, et elle ne put s'empêcher de sourire en posant les yeux dessus. « Elle est... sublime... » Elle aimait vraiment beaucoup la photographie. « On dirait un chien oui. Mais en plus gros. Et en plus dangereux aussi. Enfin, un chien aussi ça peut être dangereux. On a jamais eu de chien à la maison. Je préfère les chats, mais les chiens c'est mignon aussi. Tu as déjà eu un chien toi ? Il était... » Se rendant alors compte qu'elle parlait beaucoup trop, Kaylann se tut en un instant et vira au cramoisi. Rouge comme une écrevisse. Absolument fantastique. Idiote ! Idiote ! Idiote !
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Dim 26 Fév - 12:11
  • Quinn L. Avery
  • Kaylann Morino
Cuz nothin' good comes after midnight
RP se déroulant le 20 août 2016

« Oh, tu sais, elle est non loin de la forêt. C'est un loft que j'ai rénové. J'espère aussi y retourner rapidement, mais il y a eu certains problèmes avec les ouvriers chargés de l'assainissement, alors avec les procédures de recours... Ceci dit, c'est terriblement ennuyant, alors je ne vais pas t'embêter avec ça plus longtemps, avais-tu glissé à la jeune fille, sur le chemin de l'agence. »

Une fois la porte fermée derrière vous, tu avais commencé à tout prendre en main, préparant les chocolats, et allant chercher les photos. Tu lui avais même fait visiter rapidement (vu qu'il n'y avait que trois pièces), avant de l'inviter à s'asseoir.

« Oui, ça fait un petit moment déjà. Comme je l'ai évoqué tout à l'heure, j'ai eu quelques soucis avec les ouvriers. Mais j'espère que ça se réglera rapidement. »

Puis, Kaylann s'intéressa aux photographies. Tu souriais, fière de réussir à lui changer les idées, et aussi des compliments qu'elle t'adressais.

« Oui, c'est moi. Tu sais, si on ne le menace pas, on n'a rien à craindre d'un ours. Il faut juste savoir se montrer... Disons, soumis, en quelques sortes. Montrer que l'on a confiance en lui, et qu'on ne lui veut pas de mal. »

Enfin, tu sortis ta botte secrète, la photo où tu jouais avec un saumon. L'appareil avait prit des clichés en rafale, mais peu étaient utilisables. Celle-là était l'une des seules.

« Hé, ne t'en fais pas ma puce, j'aime bien que tu me poses des questions, glisses-tu en la voyant s'interrompre au milieu de sa phrase, rougissant rapidement. Et pour te répondre, oui, j'ai eu un chien. Mais avant ça, j'ai voulu rendre les dernières heures d'un homard plus douces, alors je l'ai sorti du frigo, et je l'ai mit dans de l'eau. Je l'avais appelé Georges, et je lui parlait. Mais je ne savais pas, alors, que l'eau du robinet tuait instantanément les homards et rendaient leur chair impropre à la consommation. Et laisses-moi te dire que j'ai été super triste. C'était pour noël, et l'ambiance était bizarre du coup, avec moi qui était inconsolable. Puis, le matin de noël, c'est là que mes parents m'ont offert un chien. Un superbe chiot de la race des Husky. Mais comme j'étais toujours triste pour Georges, je l'ai baptisé en son honneur. Georges le second ! Qu'est-ce que je l'aimais, lui aussi. Il nous a quitté de sa belle mort, un peu après que je sois partie faire mes études. »

Un peu nostalgique, tu laissais un moment de silence avant de boire une gorgée de ton chocolat. Puis le sourire revint sur tes lèvres, et tu repoussais gentiment l'une des mèches de la jeune fille derrière son oreille.

« Les chats, c'est sympa aussi. Plus indépendant, mais tout aussi affectueux. Tu en as eu, toi ? »
Couleur des paroles de Quinn : #cc33ff
514 mots.
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Dim 5 Mar - 8:26



Kaylann



& Quinn

Cuz nothin' good comes after midnight
Kaylann aurait aimé aller au Canada. Vraiment, voir cette forêt dont Quinn lui parlait lui plairait énormément, et plus encore s'il y avait des ours aussi magnifiques que celui des photos éparpillées sur la table. Elle aimait la nature, le calme, les animaux, alors comment dire non à un tel endroit ? On ne pouvait refuser de voir quelque chose d'aussi majestueux, du moins à ses yeux. Puis elle lui parla de sa maison, un loft rénové dans lequel elle ne pouvait pas retourner. « Tu l'as rénové toute seule ? » demanda-t-elle, les yeux légèrement écarquillés. « Pourquoi est-ce qu'il fallait l'assainir ? Et... c'est quoi une procédure de recours ? » Honnêtement, elle n'avait pas la moindre idée de ce que c'était, à vrai dire ce n'était pas son truc du tout. Mais qu'est-ce qui l'empêchait d'apprendre ? Peut-être l'affirmation de la blonde qui lui glissa que c'était ennuyant, et qu'elle ne voulait pas l'embêtait plus avec cela. Alors, la brunette voulut se rattraper, se raccrochant – très mal – aux branches tout en rougissant petit à petit un peu plus. « Non ça ne m'ennuie pas. Enfin, sauf si ça t'embête. Si ça t'embête on en parle pas. Je... » Plus rouge qu'une tomate, Kaylann glissa nerveusement une main sur son visage, mal à l'aise. Elle savait qu'elle parlait beaucoup, beaucoup trop, surtout lorsqu'elle essayait d'oublier quelque chose en particulier. Lorsqu'elle ne se terrait pas dans un silence inquiétant, elle devenait une véritable pipelette. Et elle ne voulait surtout pas déranger la jeune femme qui avait la gentillesse de s'occuper d'elle après ce qu'il s'était passé. Cette idée l'effrayait presque.

Une fois à l'intérieur, assise et presque impatiente, la demoiselle ne put pourtant s'empêcher de lui demander si elle était contrainte de vivre dans son agence depuis longtemps. Agaçante curiosité. « Oui... j'espère que tu pourras rentrer chez toi, » murmura l'adolescente en baissant les yeux. « Quoique c'est plutôt joli ici. Enfin, j-je... » Elle bredouilla un instant avant de reprendre. « Je trouve ça très joli. » Elle garda son regard figé vers le bas, gênée. Elle se sentait idiote, et presque soulagée lorsque Quinn lui montra les fameuses photos dont elles avaient précédemment parlé. « C'est impressionnant... vraiment je... waow, » se contenta-t-elle de répondre avant qu'un rire nerveux ne lui échappe. « Tu dois être très courageuse, » fit-elle doucement. Pas qu'elle ne soit pas capable de se soumettre face à un ours – elle se soumettait face à n'importe qui –, mais elle serait sans doute partie en courant en l'ayant à peine aperçu. Idiot, songea-t-elle, juste avant que la jeune femme ne lui montre une photo qu'elle semblait tout particulièrement affectionnée.

Quinn compara alors l'immense animal à un chien. Et il ne fallait pas parler de chien à Kaylann. Ni de chat. Ni d'animaux en général. Elle n'eut pas grand mal à poser un grand nombre de questions, à tel point qu'elle s'arrêta brusquement sans même achever la dernière. « Je-je dois être toute rouge... » gémit-elle en plaquant ses mains sur ses joues dans un geste stupide. Elle récupéra ensuite son chocolat en murmurant tout bas un petit « merci » pour boire quelques gorgées tandis qu'elle lui répondait. « Georges le second, c'est rigolo. Je suis désolée qu'il soit mort. Il devait être très gentil, j'en suis sûre. Comme Georges le homard, je suis sûre qu'il t'aimait beaucoup. » Elle faillit lui demander s'il lui manquait mais se retint de justesse. « Je crois que ce sont mes chiens préférés... Les Husky. Avec les bergers allemands. Même s'ils sont grands. Ils sont magnifiques. » Elle releva doucement la tête, laissant Quinn coincer l'une de ses mèches derrière son oreille en la remerciant de manière presque inaudible. Un chat ? Oh, elle aurait voulu oui. Beaucoup même. « Non, jamais. Ma- » Elle s'arrêta brusquement en se rendant compte qu'elle allait dire une bêtise. Une grosse bêtise. Une énorme bêtise. « Ma-Ma soeur ne préfère pas, elle dit que c'est trop risqué dans un appartement. » Elle baissa les yeux et joua avec ses doigts. « C'est dommage je trouve, mais je veux pas adopter un chat s'il se blesse ou tombe à cause de ça. Ça serait de ma faute. » Elle n'osa pas relever la tête, honteuse. Quelle idiote ! s'insulta-t-elle.
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Dim 5 Mar - 12:23
  • Quinn L. Avery
  • Kaylann Morino
Cuz nothin' good comes after midnight
RP se déroulant le 20 août 2016

Bon, à vrai dire, si tu disais que l'histoire avec les ouvriers dans ta maison était terriblement ennuyante, c'était surtout parce qu'il n'y avait pas d'histoire. Et tu n'aimais pas mentir. Mais l'intérêt de la jeune femme faisait plaisir à voir malgré tout, alors tu ne peux t'empêcher de répondre gentiment :

« Disons que j'ai eu quelques soucis avec des cafards, et un dégât des eaux en plus. J'ai engagé une équipe d'ouvrier pour me débarrasser des nuisibles, après avoir nettoyé le loft, mais ces derniers ont merd- mh, t'interromps-tu brusquement. Même si la jeune fille semble être d'un âge où les jurons sont monnaie courante, il se dégage d'elle une telle impression d'innocence que tu ne veux pas en user. Alors tu te reprends. Ils ont mal fait leur travail en fait. Du coup, je dois voir avec leur entreprise pour qu'il reviennent faire les travaux pour lequel je les ai payé, mais l'entreprise nie sa responsabilité. Et donc je dois remonter plus haut, au niveau des cours de justice. »

Tu lui souris de plus belle, caressant son épaule d'un air absent, presque maternel. Puis elle demande si tu as rénové toi-même le loft. Tu laisses échapper un petit rire. Tu aurais certes pu le faire, mais ça aurait pris du temps.

« Non, je ne l'ai pas fait moi-même. J'ai engagé un maître d'oeuvre, qui a évalué les travaux à faire, et qui a engagé des personnes pour les faire, des entreprises du coin en général, une fois que les plans qu'il m'avait fourni aient été validés. Comme ça, j'avais une certaine garanti. En cas de problèmes, je pouvais m'adresser au maître d'oeuvre en le menaçant de ne pas le payer si tout n'était pas fait comme prévu. Ce qui fait qu'il a insisté auprès des ouvriers en leur affirmant qu'ils ne seraient pas payés si tout n'était pas fait et bien fait. »

Une fois à l'agence, tu te félicitais en voyant l'intérêt que Kaylann portait aux photos que tu lui montrais. Tu étais contente qu'elle les trouve réussi. Parce qu'il faut dire que ce n'est pas évident, sous ta forme d'ourse, de prendre de bonnes photos. Heureusement qu'il existe des modes rafales et des retardateurs, aujourd'hui.

La discussion s'orienta ensuite sur les animaux, et particulièrement sur les chats et les chiens.Tu étais ravie de parler de Georges, et de Georges le second. Et d'autant plus que ton histoire intéressait la jeune fille. Tu te rendais comptes que tu parlais beaucoup, mais si ça pouvait faire sourire Kaylann, alors ça en valait le coup. Et d'ailleurs, parler d'animaux ne te déplaisait pas. Chaleureuse, tu revins frotter doucement le dos de ton invité alors qu'elle te disait que sa soeur pensait que ce n'était pas prudent d'avoir un chat en appartement. Tiens, d'ailleurs. Sa soeur sortie de nulle part, et sa mère absente. Devais-tu l'interroger à ce sujet ? Bien entendu. Maintenant ? Tu n'en étais pas tellement sûre. Après cette agression dont elle avait été victime, la dernière chose dont avait besoin l'étudiante c'était que quelqu'un qu'elle croyait chaleureux et réconfortant (autant que tu pouvais l'être) vienne la questionner sur des sujets aussi personnels. Tu décides alors de garder ce sujet pour plus tard, pour un autre jour. Tu trouveras bien un prétexte pour cela.

Pour le moment, du coup, tu préfères rester dans le domaine des animaux. C'est plus sûr, et ça à le mérite de faire sortir la jeune fille de sa coquille.

« Oh, tu sais, je crois que certains chats sont très contents en appartement. Ma mère me disait que, quand elle était plus jeune, quand elle faisait ses études, elle a eu un chat dans son petit studio. Un mâle, nommé Kiwi. Il se plaisait bien dans l'appartement, et n'a jamais cherché à aller plus loin que le balcon, où il paressait l'été, comme un pacha. De temps à autres, des oiseaux venaient le narguer, mais il n'a jamais essayé de leur courir après. Je crois que c'est parce que, dans les débuts où elle l'avait, ma mère ne le laissait pas sortir. Comme ça, il a appris qu'il était en sécurité à l'intérieur. »

Tu bois à nouveau du chocolat, appréciant le sucre sur tes papilles, et tu trouves qu'il manque un truc. Du miel, par exemple. Oui, c'est une bonne idée.

« J'aime bien rajouter du miel dans mon chocolat. Tu en veux ? Ou tu voudras goûter dans ma tasse ? »
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802 mots.
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Lun 6 Mar - 16:55



Kaylann



& Quinn

Cuz nothin' good comes after midnight
Kaylann, dans toute la naïveté qui la caractérisait, était encore loin de se douter du mensonge que son aînée était en train de lui raconter. Elle était loin de se douter de sa nature, à vrai dire elle n'y songeait même pas. Elle réfléchissait surtout à cette histoire de travaux, et de loft. Des cafards visiblement, et un dégât des eaux. Rien de très joyeux, pourtant l'adolescente ne put que sourire lorsque son interlocutrice s'arrêta brusquement pour ne pas terminer le juron qu'elle avait pourtant commencé tout naturellement. Avait-elle l'air si enfantine que cela ? Hum... malheureusement oui – un vrai bébé. « Ça doit être pénible oui... Et tu penses que ça va marcher ? Enfin... en montant plus haut, qu'ils vont cesser de nier ? » Ne sachant pas mentir, elle avait toujours hésité entre jalouser et réprimander – du moins à sa manière – ceux qui le faisaient naturellement, comme ils respiraient parfois. Un peu des deux peut-être, pourtant son innocence la poussait à penser que c'était simplement mal d'agir ainsi. Que cela n'avait aucun intérêt, parce que la vérité valait mieux. Si seulement elle avait un tant soit peu conscience de la cruauté du monde qui l'entourait, peut-être comprendrait-elle. C'était encore loin d'être le cas. Tout le monde la prenait pour une petite fille, Quinn y compris puisque déjà elle caressait son épaule avec des airs de mère difficilement niables. Peut-être la brunette était-elle encore une enfant, finalement. D'ailleurs, elle était loin de se rendre compte de l'ampleur des travaux que pouvaient demander la rénovation d'un loft. Elle n'y connaissait rien en bricolage, trop maladroite pour s'y risquer ne serait-ce qu'en accrochant un cadre aux murs de sa chambre avec un clou. Elle préférait demander à sa mère, c'était plus prudent. « C'est pas trop compliqué pour lui, de tout gérer ? Et si un ouvrier ne travaille pas bien, il est le seul à ne pas être payé ou c'est comme une punition collective ? » Référence digne d'une enfant encore à l'école primaire, spectaculaire. Vraiment, il allait falloir qu'elle grandisse un jour ou l'autre.

Alors qu'elles avançaient, la jeune fille s'était demandée si elle avait bien fait de la suivre. Pas qu'elle n'avait pas confiance en Quinn – en qui n'avait-elle pas confiance, honnêtement ? –, mais elle ne la connaissait pas en dehors du café où elle travaillait. Peut-être était-elle une sociopathe ? A vrai dire, cette pensée ne traversa même pas l'esprit qui, une fois devant toutes ces splendides photos, regretta encore moins de l'avoir suivie. Elles étaient vraiment superbes. L'ours qu'elles montraient était lui aussi magnifique, d'autant plus lorsqu'ils jouaient avec un saumon avec des airs de chien. Les animaux fascinaient l'adolescente depuis qu'elle était haute comme trois pommes, tout comme la nature de manière plus générale. Peut-être était-ce pour cela qu'elle s'était prise de passion pour tous ces arts qu'elle affectionnait, et tout particulièrement la photographie. Quoiqu'elle n'avait jamais eu ni chien ni chat, elle aurait aimé que ce soit le cas. Faute de vivre dans une maison, sa mère n'était pas d'accord. Enfin, sa sœur n'était pas d'accord. Elle détestait mentir sur ce point, ou tout du moins cacher la vérité, mais force est de constater qu'elle y était contrainte. Si elle avouait que sa mère était immortelle et avait l'apparence d'une femme d'à peine dix ans de plus qu'elle, elle passerait sans doute pour une folle. Et finir à Eichen House n'était pas dans ses projets, loin de là. « Je devrais peut-être lui dire ça... Je sais pas si ça marchera par contre, » avoua-t-elle avec une moue hésitante. « Mais j'aimerais bien avoir un chat quand même. Comme ça j'aurais des câlins tous les jours après les cours, » ajouta-t-elle avec un sourire rêveur, enfantin. Elle n'était pourtant pas certaine de pouvoir convaincre sa mère ainsi, mais qu'importe. Si elle avait l'audace, peut-être qu'elle essaierait. A vrai dire, elle n'en savait rien pour l'instant.

Elle observa alors la blonde porter la tasse à ses lèvres et boire une gorgée de son chocolat chaud, silencieuse. Jusqu'à ce qu'elle se tourne vers elle pour lui proposer d'y ajouter du miel, souriante. « J'ai jamais essayé, » avoua l'adolescente en baissant les yeux vers sa propre tasse, songeuse. Elle finit par les relever, un peu plus hésitante « Je veux bien goûter dans la tienne, si ça te dérange pas, » répondit-elle finalement en coinçant une de ses mèches derrière son oreille. « Tu aimes bien le miel ? » demanda-t-elle tout naturellement, et un peu bêtement aussi. Elle ne put ensuite s'empêcher d'ajouter une petite remarque en aucun cas moqueuse, malgré l'espièglerie qui brilla un instant dans son regard noisette. « Ça te fait un point commun avec ton modèle pour les photos, » ajouta-t-elle donc avec un sourire amusé en désignant du menton celles dispersées sur la table. Drôle de points communs, mais soit. Quinn n'était pas un ours de toute manière.
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