Somebody gotta raise a little hell + Q. L. Avery



 
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Somebody gotta raise a little hell + Q. L. Avery
Invité
Anonymous
Sam 24 Déc - 4:49
+ Un jour, j’ai voulu faire en sorte que le homard que nous allions avoir pour Noël passe ses derniers moments comme s’il était dans son habitat naturel. J’avais cinq ans. Mais j’ignorais que l’eau du robinet lui serait fatale. Je l’avais même baptisé Georges. J’ai été inconsolable quand mon père m’a dit qu’il n’avait pas survécut. Le lendemain matin, Noël, mes parents m’ont offert un chiot, un husky. Je l’ai baptisé Georges le second, en hommage à Georges.
+ Je suis devenue amie avec Alexandra en la sauvant des griffes de deux gamins de notre âge qui se moquaient d’elle parce qu’elle était rousse et en surpoids. J’en ai mordu un si fort qu’il a saigné, et j’ai cassé une dent (de lait, heureusement) à l’autre. Nous avions six ans.
+ Je me suis interposée entre le fusil d’un ami et un ours en colère. Je pense qu’il y avait un ourson dans les parages pour que l’ours soit si féroce, et je savais que ces animaux n’attaquaient pas de la sorte sans se sentir menacé. J’en ai récolté une profonde griffure dans le dos qui, miraculeusement, a guéri rapidement.
+ J’ai fait des études de droit à Yale pendant trois ans avant de passer le concours pour avoir ma licence de détective privé.
+ Je n'ai pas rencontré de problèmes avec ma transformation, du moins, hors période hivernale. Et depuis que je suis à Beacon Hills, ça va bien. Je me transformais dans la forêt, quand le dôme n'était pas encore là.

Quinn Lisbeth Avery
  • Es-tu un "howler" de naissance ou tu as subi une transformation ? Peux-tu nous en dire plus ?
  • Je suis née humaine. Je n'ai hérité des capacités de werebear que lorsque j'ai été griffée par un alpha, lors de la première pleine lune de l'hiver de mes dix-sept ans. Je ne l'ai jamais revu ensuite, et j'ai dû me démerder toute seule. Heureusement, j'ai trouvé un druide qui m'a tout expliqué.

  • Te contrôles-tu quand arrive la pleine lune ou au contraire, es-tu un danger pour ton entourage ? Développes.  
  • Hors période hivernale, je me contrôle lors des pleines lunes. Je ne suis donc pas un danger. Cependant, quand vient l'hiver, je n'ai que de vagues souvenirs de mes pleines lunes. En revanche, je ne me suis jamais réveillée pleine de sang, alors je suppose n'avoir tué personne. Je me dirige en presque toujours vers la forêt, avec l'instinct, tout ça.

  • Tu n'as plus ou presque plus de pouvoirs, comment te sent-tu de redevenir partiellement humain ? Comment comptes-tu agir afin de rétablir la situation ?
  • Honnêtement, je suis un peu déçue. Je m'étais habituée à toutes ces super-capacités... Les avoir perdues, c'est comme avoir perdu une partie de mon être. Mais je ne cède pas aux menaces, alors je vais plutôt tout faire pour trouver ce cinglé, et lui faire bouffer son slip.

  • Gabriel McCullough demande un Hellhound en échange de la liberté des habitants de Beacon Hills. Quelle est ton opinion à ce sujet ?
  • Il peut aussi demander un jet privé et des danseuses exotiques pour son anniversaire, tant qu'il y est. Il a le droit de rêver. Mais ce n'est pas moi qui irait lui livrer l'un des membres de la communauté surnaturelle.

  • Âge
  • 28 ans

  • Lieu de naissance
  • Tinyville, comté de Leroy, Montana, Etats-Unis.

  • Nationalité
  • Américaine.

  • Travail/Études
  • Détective privé à Avery, Private Investigator.

  • Qualités
  • Vive d'esprit, Loyale, Déterminée.

  • Défauts
  • Rancunière, Susceptible, Impulsive.

  • Connais la vérité sur le surnaturel?
  • Oui

  • Groupe
  • Howlers

  • Race
  • Werebear.

  • Type
  • Omega.

  • Célébrité
  • Caity Lotz.

  • Autre
  • + Elle adore le miel + Elle aime dormir + Elle ne supporte pas qu'on la trahisse + Elle prend vite la mouche + Ses parents étaient aimants, mais elle était plus proche de son père, sa mère étant absente la semaine pour travailler.

  • Code de validation
  • validé par théo.

We are all puppeteers.

Ton pseudo/Prénom : Queenie. Ton âge : 23 ans.
Comment as-tu connu le forum ? : Via Google.
As-tu déjà été sur le forum? Si oui, qui étais-tu ? : Nope.
Qu'est-ce qui t'as convaincu de t'inscrire sur Every monster ? :Un peu l'ensemble, on va dire. L'ambiance, votre rapidité de réponse,; votre design, votre contexte et vos intrigues... I love you
Le mot de la fin ? : Bisous sur vos genous I love you

(Contrairement aux petites anecdotes, rédigées à la première personne du singulier, mon histoire est à la seconde personne du singulier, et mes RPs seront ainsi également. Enfin, pour les besoins de l’histoire, les lieux cités (le comté de Leroy) sont inventés. Merci de votre compréhension ♥️)

+ Heaven knows, we belong way down below +

+ Tinyville, comté de Leroy, Montana, Etats-Unis. Population : 534 habitants (au recensement de 1980). Nichée au cœur de la montagne, et pas très éloignée du comté de Lincoln, à la frontière avec le canada, Tinyville est le dernier rempart de civilisation avant le monde sauvage, et la forêt dense qui couvre le mont Leroy presque jusqu’au sommet. Ensuite, il y a de la neige éternelle. La ville la plus proche est Roy City, a quarante-huit kilomètres de Tinyville. Située juste au pied de la montagne, Roy City accueille les enfants de Tinyville et des cinq autres villes du comté à partir du collège et jusqu’au lycée.

Le 6 août 1988, à minuit trente-cinq, tu es née à Tinyville. Ou pas loin. Tes parents possèdent un petit chalet, à quatre kilomètres de la ville. Techniquement, c’est votre maison qui est le dernier rempart avant le monde sauvage. Vos plus proches voisins sont à deux kilomètres. Votre jardin donne sur l’image magnifique d’une forêt d’un vert sombre, noyée dans la brume, qui s’efface ensuite pour laisser la place aux neiges éternelles du sommet du mont Leroy.

Ton père s’appelle John « Big J » Avery. Il a été un grand agent du FBI, spécialisé dans les missions d’infiltration. Mais, depuis que tu es née, il est à la retraite. Il s’est reconverti dans la menuiserie. Il est père au foyer et tu l’adores. Tu es plus proche de lui que de ta mère.

Mais justement, parlons d’elle. Elisabeth Avery, née Bones, exerce la profession de médecin légiste. Elle exerce principalement pour le compte de Lewis & Clark, coroner de la région. Mais c’est à plus de cinq heures de route de chez vous, alors elle s’absente la semaine et ne rentre que le week-end. C’est pourquoi tu es plus proche de ton père.

Depuis toute petite tu adores les animaux. Tu n’en es pas végétarienne pour autant, mais, comme tes parents, tu ne manges rien qui soit issue d’un élevage dit « de gavage ». L’épisode avec Georges le Homard montre bien toute ta bonne volonté à l’égard des animaux. Pour la fin de sa vie, tu voulais qu’il soit comme chez lui, heureux. Tu ignorais juste que l’eau dans laquelle il vivait n’était pas l’eau du robinet. Tu n’avais même pas cinq ans, après tout. Ce Noël-ci, il n’y eut donc pas de homard au dîner. Sa chair étant devenue impropre à la consommation, ta mère avait improvisé et elle avait sorti du lapin du congélateur. Tu étais toute tristounette ce soir-là. Même la venue du père Noël ne te réconfortait pas. Au contraire. Tu ne te sentais pas digne d’avoir des cadeaux. Tu étais une meurtrière après tout.

Mais le lendemain, tes parents te convainquirent d’ouvrir au moins un paquet. Le plus gros, celui qui était percé de quelques trous sur le dessus et les côtés. A l’intérieur, il y avait un petit chiot. Un Husky, que tu baptisas Georges le second. Il t’accompagnera pendant presque quinze ans, avant de mourir de sa belle mort, dans son sommeil, contre toi.

+ L’année où tu entrais au CP, tu fis la connaissance d’Alexandra. Une petite rousse, un peu enveloppée. Si au départ, tu n’avais pas trop d’opinion sur elle, tu te mis à la détester farouchement quand elle affirma que tes parents n’étaient pas tes vrais parents. Ils étaient en effet tous les deux bruns, et tu étais blonde. Vous vous firent la guerre pendant la moitié de l’année. Puis, juste après Noël, tu surpris deux garçons de votre âge en train de l’embêter. Tobias Murphy et Henry Parker. Ne supportant pas qu’on se moque des autres, même de ton ennemie, tu n’hésitas même pas une seconde avant d’intervenir. Ils se moquaient de son surpoids, et de ses cheveux roux. D’un crochet du droit, entraînée à la boxe par ton père depuis que tu es en âge de marcher, tu as cassé une dent à Henry. Puis tu as sauté sur le dos de Tobias, et tu l’as mordu au cou tellement fort qu’il en a saigné. Il en garde aujourd’hui une cicatrice blanchâtre.

Après ça, Alexandra et toi devinrent les meilleures amies du monde. Au début, du moins.

+ I told that devil to take you back +

+ Au fil des années, Alexandra développa une jalousie que tu qualifierais d’injustifiée. Certes, tu étais meilleure élève. Mais tu l’aidais à remonter son niveau. Tu étais jolie, mais tu la trouvais plus belle que toi. Tu ignorais, cependant, que ses parents ne cessaient de la comparer à toi. Ramènes-nous des bonnes notes, comme le fait Quinn, ou encore Pourquoi tu ne serais pas plus sage, plus aimable, comme Quinn ?

Elle te montra son vrai visage alors que vous entriez au lycée, toutes les deux. Tu lui avais parlé de Brice, ce garçon qui t’intéressait depuis que vous étiez au primaire. Elle intrigua pour vous rapprocher, et vous faire sortir ensemble. Tu étais amoureuse, vraiment. Tu étais aussi timide, à ce niveau-là. Mais elle réussit son coup, et tu la considérais comme la meilleure amie du monde. Tu ignorais qu’elle avait en tête des projets bien plus mesquins.

C’est lors de la fête de Noël, organisée par Tobias et les autres joueurs de l’équipe de foot, qu’elle se révéla. Ton père avait accepté de t’y conduire, mais seulement une fois que ta mère serait rentrée de sa semaine de boulot, histoire que tu la vois un peu avant d’aller t’amuser. Ainsi, quand tu arrivas chez Tobias, qui habitait à deux kilomètres de chez toi, il était déjà vingt-et-une heure. Les autres s’amusaient depuis près d’une heure et demie. Tu en vis qui avaient abusé de la bière, mais tu ne trouvais pas ta meilleure amie ou ton petit copain. A la place, tu te retrouvas à discuter avec Tobias et ses amis. Depuis le primaire, votre relation avait évoluée. Il ne t’en voulait plus de l’avoir mordu. Henry non plus ne t’en voulait plus pour sa dent cassée. Surtout qu’entre temps, elle était tombée, et qu’une nouvelle dent avait poussé. Tu connaissais aussi, de vue, leurs amis. Tu ne les détestais pas, et cette soirée te les fit même connaître sous un nouveau jour. Tu découvris notamment que Mélanie, la fille qu’Alexandra t’avais avoué détester, n’était pas si mal que ça, tout compte fait. Elle et Ethan, son petit-ami, étaient même vraiment sympathiques. La vice-capitaine des cheerleader de votre lycée était une jeune fille charmante et amusante.

Tu les délaissas quand tu reçus un message de ton petit ami sur ton Nokia 1100. Il te demandait de le retrouver à l’étage. Il avait une surprise pour toi. Impatiente, tu te rendis sur place. Mais, en ouvrant la porte de la chambre, tu ne t’attendais pas à voir ce que tu y a découvert.

Tu ne voyais que Tobias de dos, au début. Nu. Tu voyais ses muscles rouler dans son dos, et son fessier se contracter par instant. Puis il se décala légèrement, et la propriétaire de la tignasse rousse, à quatre pattes sur le lit, devant lui, se dévoila. Nue elle aussi. Tu restas un instant figée, incapable d’appréhender ce que tes yeux voyaient. Puis tu lâchas ton verre de coca sous le choc. Alexandra tourna la tête vers toi, un sourire cruel aux lèvres. Ses yeux brillaient d’une lueur sournoise et victorieuse. Alors que Brice tentait de te retenir, tu tournas les talons. Le rire d’Alexandra, mesquin, te poursuivis jusqu’à ce que tu t’immerges dans la musique  au rez-de-chaussée. Tobias t’attira à lui quand tu passas devant, et t’entraîna pour danser. Tu n’avais pas la force de te dégager. Tu luttais de toutes tes forces pour retenir tes larmes. Premier amour, première désillusion.

Tobias se rendit compte, malgré son ivresse évidente, que quelque chose clochait. Il t’entraîna alors dans un endroit calme. La chambre d’amis, après le salon. Incapable de résister quand il entoura tes épaules de son bras, tu fondis en larme, hoquetant difficilement pour lui expliquer la situation. Tu pleuras un moment, et il te consola sans rien dire, simplement présent pour toi. Puis, quand tes larmes se tarirent, il te délaissa une minute. Quand il revint, il avait avec lui un plateau sur lequel trônaient ne dizaine de gobelets de bière.

Cette nuit-là, la première fois où tu goûtais à l’alcool, tu te laissas aller. Tu ne sais pas au juste comment ça se produisit. Mais il faut dire que tu étais ivre, et que Tobias aussi. A un moment, il t’embrassa. Tu ne te dérobas pas. Tu étais surprise, mais aussi flattée. Tu n’avais pas fait attention à lui jusqu’à présent. Pas vraiment. Dans ta tête, il était toujours le gamin que tu avais mordu. A vrai dire, tu n’avais d’yeux que pour Brice depuis des années. Tu n’avais jamais remarqué les garçons qui te tournaient autour. Alexandra, si.

Alors que tu embrassais le cou de Tobias, tu revis la cicatrice blanchâtre. Ça te fit sourire. Tobias, lui, te fit bien plus que sourire. Par trois fois, cette nuit-là, vous vous êtes aimés. Puis vous avez trouvé le sommeil, dans les bras l’un de l’autre.

Au matin, la chambre était cependant bien plus peuplée que la veille. Il y avait Henry, affalé de travers au bout du lit. Mélanie et Ethan, enlacés sur le sol à côté. Et il y avait aussi James et Brendan. James était étendu sur le fauteuil. Brendan, lui, s’était endormi assis, adossé au mur. Tu avais vraiment dormi d’un sommeil de plomb.

+ L’année se poursuivit. Tu ne fréquentais plus Alexandra. Mais tu voulais te venger. Tu avais déjà une idée, que tu mûrissais tranquillement. Et tandis qu’elle se retrouvait avec d’autres amies, que tu qualifiais de pimbêches jalouses, tu fréquentais à présent Mélanie et ses amies, ainsi que l’équipe de foot. Mélanie te persuada de passer les auditions pour être cheerleader l’année d’après, et elle eut raison. Tu as été prise haut-la-main. Tu continuais d’avoir de bonnes notes, mais tu n’avais plus besoin de faire du soutien scolaire pour Alexandra.

Tu acceptas de pardonner à Brice. Il était bourré ce soir-là. Il se souvenait à peine d’avoir couché avec Alexandra. Mais tu ne ressortis pas avec lui pour autant. Tu ne sortis pas non plus avec Tobias. Vous aviez convenu de rester amis.

+ Why did lov put a gun in my hand +


+ Ta dernière année de lycée était là. A la fin, tu serais diplômée, et tu partirais faire des études de droit à Yale (Ou du moins, tu espérais être prise à Yale). Mais pour le moment, tu te concentrais surtout sur ta vengeance contre Alexandra. Le concours de Miss Halloween était presque là. Les concurrentes devaient obligatoirement avoir dix-sept ans, et ne pouvaient s’y présenter qu’une seule fois. Cela, dans l’optique de laisser toutes leurs chances aux candidates des années suivantes. Tu savais qu’Alexandra rêvait d’être Miss Halloween. Tu voulais lui voler la vedette.

Aux questions de culture générale, tu obtins les meilleures notes. Mais au concours de déguisement, tu te surpassas. Non seulement tu battis Alexandra en obtenant le meilleure score, mais en plus, tu as eu le plaisir de la voir hurler. Elle avait la phobie des momies, et tu avais choisi ce déguisement en particulier. Tu t’es délectée de son air horrifié. Tu t’es délectée de sa défaite, alors que la couronne de Miss Halloween était posée sur ta tête. Et tu as raflé au passage le prix de trois milles dollars qui était en jeu.

+ Deux mois après, il y avait le traditionnel bal de l’hiver. Organisé cette année dans le gymnase de Tinyville, tu y allais avec ton petit groupe d’amis. Les cheerleaders et l’équipe de foot. Ce n’était pas le bal en soi, que tu attendais, mais l’After, après. Les participants étaient triés sur le volet par les organisateurs, et tu savais qu’Alexandra n’y avait pas été conviée. Toi, tu avais reçu ton invitation quelques jours plus tôt.

Lorsque ce fut l’heure, tu pris la même voiture que Mélanie et Ethan. Direction la clairière, à quelques kilomètres du village. Les fûts de bière étaient déjà installés. Des feux de camps avaient été allumés dans des bidons vides. Et la fête commença vraiment.

Il était près d’une heure du matin lorsqu’un des garçons trouva drôle de sortir le fusil de chasse du coffre de la voiture de son père. Il s’amusa à tirer avec quelques fois, avant qu’un rugissement furieux ne l’interrompe. Un ours, aux yeux rouges de fureur, surgit des fourrés, enragé. Il devait avoir son petit quelque part, et voulait le protéger. Tu essayais d’inciter les autres à repartir, à prendre les voitures et à filer, mais Tobias attrapa le fusil, et tenta d’abattre l’ours. Par deux fois, il me manqua. La troisième fois, tu t’es interposée entre le fusil et l’ours. Tu n’aimais pas la chasse, et tu ne voulais pas la mort d’un animal qui réagissait juste parce qu’il se sentait menacé.

Au moment où tu poussais Tobias vers les voitures, un élancement te brûla le dos. Tu t’effondras sur ton ami alors que les griffes de l’ours venaient de lacérer tes chairs. Il perdit l’équilibre. Le sol était en pente à cet endroit, et il ne put empêcher la gravité de faire son effet. Le fusil était resté sur le sol tandis que vous rouliez vers les fourrés. Ton dos te faisait un mal de chien, et tu perdis connaissance un peu avant que vous n’atterrissiez dans la rivière.

+ Tu t’es ensuite réveillée à l’hôpital. Tobias t’avait porté sur plusieurs kilomètres, longeant d’abord la rivière, pour ensuite t’amener chez ton père. Il avait cru que tu étais morte tant tu avais perdu de sang. A l’hôpital, les médecins avaient aussi cru te perdre à plusieurs reprises. La blessure, profonde, s’était en effet infectée. Mais, deux jours plus tard, un miracle survint. Elle avait presque totalement guérit. Suffisamment remise pour quitter l’hôpital, tu ne tins pas compte des conseils des médecins, qui voulaient étudier un peu ce phénomène. Ils t’autorisèrent finalement à sortir, n’ayant rien pour te retenir.

+ I’m going to hell +

+ La première pleine lune suivant le drame, tu te réveillas dans les bois, à quelques kilomètres de chez toi. Nue, et griffée de partout. Tu ne te rappelais de rien, et tu t’interrogeais. Ton père te fit faire des examens, sans que rien de particulier ne soit décelé. Tu rêvais, parfois, que tu courais sous la forme d’un ours, dans les bois. Il te conseilla de voir un psychologue. Mais ce dernier, à part diagnostiquer un syndrome de choc post-traumatique, ne t’aida pas. La deuxième pleine lune après, et la dernière de la saison hivernale, tu refis la même expérience, sans comprendre plus de choses que la première fois. Mais tu te doutais qu’il y avait un truc pas net là-dessous. Georges le second n’était plus aussi collant qu’avant. Il semblait même se méfier de toi. Il y avait définitivement quelque chose qui clochait.

Ces évènements n’impactèrent toutefois pas ton travail scolaire. Ainsi, en fin d’année, tu as été diplômée avec les honneurs. Tu avais aussi été prise à Yale, pour ton plus grand plaisir. L’été fut consacré à la recherche d’un appartement sur le campus, et les adieux avec tes parents furent déchirants. Tu reviendrais les voir à Noël, mais ils allaient te manquer. Surtout que tu ne pouvais pas emmener Georges le second avec toi.

Le soir après ton installation, tu surfas un moment sur le net. Tu aurais dû déballer tes cartons, mais tu n’avais pas le courage. Tu préférais continuer à chercher des indices sur ce qui t’arrivais. La semaine précédant ton départ, tu t’étais métamorphosée en ourse sans le vouloir vraiment. Tout ça sentait le surnaturel. Tu n’y avais pas vraiment cru, jusqu’à présent, mais tu ne voyais pas d’autres solutions. Une fois qu’on a éliminé l’impossible… Vous connaissez la suite.

Après plusieurs heures, alors que tu allais arrêter pour aller dormir, tu es tombée sur la page d’un forum traitant des créatures garous. Après avoir vérifié les dates sur ton agenda, tu remarquais que les drôles de phénomènes, cet hiver, s’étaient à chaque fois produits lors des nuits de pleine lune. Alors tu y accordas un peu d’attention. Mais, au-delà de cette page, le reste du forum t’était inaccessible.

Quelques jours après, une fois que toutes les autres ressources que tu avais furent épuisées, tu te décidas à contacter le responsable de l’article par mail. Et tu te fis une petite soirée pizza devant la télé. Vers vingt-deux heures, tu as eu la surprise d’avoir une réponse à ton mail. Deux petits mots et un numéro de téléphone. Appelez-moi.

Tu as hésité pendant deux heures, avant de te lancer. Mais finalement, tu as composé le numéro. Malgré l’heure tardive, ton destinataire répondit dès la première sonnerie.

« Miss Avery, je présume ?
Euh. Oui. Qui… Qui êtes-vous ?
Je m’appelle David Pazzoli, miss, et je pense pouvoir vous aider. Avez-vous été griffée ou mordue par un animal sauvage dans les derniers mois ?
Oui. Oui, effectivement. Comment le savez-vous ?
Quel animal était-ce ?
Un... Un ours.
Je crains que ce que j’ai à vous dire ne puisse se faire par téléphone, miss. Accepteriez-vous de me rencontrer ?
Qui me dit que vous n’êtes pas un kidnappeur, un violeur ou un meurtrier ? Ou les trois à la fois ?
Choisissez le lieu, l’heure et la date, miss. Et faites-moi confiance. Je peux vous aider. Mais ce serait mieux de le faire de vive voix. »

Tu as hésité. Longtemps. Patient, David Pazzoli est resté en ligne durant tout ce temps. Finalement, tu as proposé de le rencontré au Starbucks du campus le lendemain, et il a accepté.

Le lendemain, tu étais au Strabucks dix minutes en avance. Tu t’es assise à une table en attendant, un café fumant devant toi. Tu n’as pas attendu deux minutes qu’un homme, brun, grand et l’air avenant, ne se présente.

« Miss Avery ? Questionna-t-il poliment. »

Tu hochas la tête.

« Ah, très bien. David Pazzoli. Je suis content que vous ayez pu venir. Comment allez-vous ?
Je… Je vais bien. Et vous ?
Bien aussi. Je présume que vous ne souhaitez pas attendre pour entrer dans le vif du sujet ? »

Et effectivement, il entra rapidement dans le vif du sujet. Tu as eu du mal à le croire. Au début, en tout cas. Mais, au fur et à mesure de votre discussion, tu avais plus de mal à être réticente.

Après votre café, vous avez fait un tour sur le campus. Il t’expliquait que le surnaturel était bien présent partout. Il affirmait aussi que tu avais dû être griffée par un werebear. Rares, mais pas inexistants. Tu ne compris pas pourquoi, à la différence des autres créatures garous, les werebear avaient le contrôle de leur transformation en toute saison, sauf en hiver. Mais tu savais qu’il avait raison. A part ces nuits de pleine lune cet hiver, et cette transformation incongrue quelques semaines plus tôt, tu n’avais pas eu de soucis de fourrure.

Il te questionna ensuite sur la couleur de tes yeux quand tu étais transformée.

« Bleue, pourquoi ? Ce n’est pas censé être ça ? »

Si, si, c’était bien. Mais il t’expliqua ensuite qu’il y avait une certaine hiérarchie chez les créatures garous. Ceux aux yeux bleus, comme toi, étaient des omégas. Des solitaires, sans meute. Il y avait ensuite ceux aux yeux dorés. Des bêtas, membre d’une meute. Et, enfin, il existait ceux aux yeux rouges, les alphas. Les chefs de meute.

L’après-midi passa terriblement vite. Si tu n’avais pas été si ouverte sur le sujet (un peu forcée par ta situation), tu aurais immédiatement appelé l’asile le plus proche pour le faire interner. Il existait aussi, apparemment, des tas d’autres créatures dont tu aurais juré, quelques mois plus tôt, qu’elles faisaient uniquement parti du folklore.

« David, puis-je vous poser une autre question ? As-tu finalement demandé, après un moment de silence.
Bien sûr. Je suis là pour ça, pour vous aider à vous faire à votre nouvelle situation.
Ce n’est pas vraiment concernant ma situation, en fait. C’est d’ordre plus personnel.
Dites toujours.
Eh bien, je me demandais… Êtes-vous une créature, vous aussi ? Vous savez tant de chose que la plupart des gens ignorent…
Non, je suis parfaitement humain. Mais, outre les créatures que je vous ai mentionnées, il existe des êtres humains au courant de ce monde. Certains, comme moi, sont un peu des encyclopédies surnaturelles. Nous connaissons les maux et les remèdes de chaque espèce. On nous appelle des druides. Autrefois, chaque meute de créature avait un druide pour les guider. Aujourd’hui, c’est un peu différent parfois. Mais il y a aussi des humains qui, avec ses connaissances, entreprennent de… Disons… Contrôler la population surnaturelle, pour rester courtois.
Contrôler la popu- Oh ! Des chasseurs, vous voulez dire ?
Exactement.
Mais.. Mais c’est cruel ! Ils savent qu’ils chassent d’autres êtres humains pourtant !
Ils ne les comptent pas en tant qu’humain. Pour eux, ces créatures sont des monstres. Et certains, effectivement, le sont. Certains n’y peuvent rien, mais d’autres le deviennent volontairement ou par la force des choses. Les chasseurs, au départ, partent d’une bonne intention. Protéger la population vulnérable. Vous avez sûrement entendu différentes légendes, retraçant les parcours sanguinolents de certains monstres. Il y a toujours un fond de vérité. Mais certains chasseurs poussent le zèle un peu loin, et partent du principe que chaque créature surnaturelle est un monstre assoiffé de sang qu’il faut détruire.
D’où, j’imagine, vos incitations à la prudence.
C’est cela, miss. »

+ After midnight +

+ Forte de toutes ces informations, tu as pu étudier en toute sérénité pendant trois ans, au terme desquels tu as été diplômée avec mention. Une licence en droit, c’est toujours ça de pris. Mais tu n’as pas continué. En fait, au cours de ces trois années, tu as pu définir ton choix de carrière. Tu as décidé d’exercer la profession de détective privé. Après ton diplôme, tu as donc passé le concours pour obtenir la licence te permettant d’exercer. Tu avais déjà un peu d’expérience, et au final, ça t’as été profitable. Ces longues semaines passées à enquêter sur chaque personne de ton entourage, de ta classe ou te ton voisinage se sont révélées payantes. D’une part, tu étais à peu près certaine de ne pas avoir de chasseur dans les environs immédiats. Mais tu as aussi conclus que tu étais la seule à être différente.

Les nuits de pleine lune, en hiver, tu les passes à courir dans la forêt près de chez tes parents. Tu n’as pas rencontré d’autres ours garous dans le coin. Tu étais un peu déçue, mais ça ne t’a pas empêché d’avancer. Tu comptais t’installer du côté de Tinyville, une fois avoir réussi à acquérir ta licence, mais tes parents t’ont poussée à bourlinguer un peu. A ne pas reproduire le schéma familial.

Tu as donc voyagé un peu, et finalement, tu as été attirée par une petite ville pittoresque. Beacon Hills. Tu t’y es installée en 2003, et tu as eu l’autorisation du comté pour ouvrir ton agence de détective. Les personnes disparues, les meurtres non-résolus ou les espionnages industriels n’étaient pas légions. En revanche, tu avais assez de maris suspicieux et d’épouses jalouses pour faire tourner l’affaire. Quelques cas de disparitions d’animaux de compagnie aussi.

+ Au fil des ans, tu as pu voir l’évolution de la ville. Inexplicablement, ces dernières années, il y a eu légions de personnes disparues et/ou présumées mortes. Tu as aussi remarqué des meurtres étranges, et tu soupçonnais fortement le surnaturel d’être à l’œuvre. Mais tu te plais quand même bien, à Beacon Hills. Tu es installée un peu en dehors de la ville, à deux ou trois kilomètres, mais tu t’es bien intégrée.

+ Dernièrement, depuis environ douze semaines, il se passe d’étranges choses. Tu es entrée en ville, un jour, comme d’habitude, pour aller ouvrir l’agence « Avery, Private Investigator » comme d’habitude. Mais le soir venu, impossible de quitter la ville pour rejoindre ton loft. Une sorte de barrière, un peu comme le sorbier, t’empêchait de sortir. Tu t’es résolue à aller dormir à l’agence, après plusieurs tentatives infructueuses, mais le mystère était entier.

Tu as aussi constaté une baisse de tes pouvoirs. Tu ne guérissais plus aussi vite. Et puis, maintenant, tu guéris à vitesse humaine. Tu n’as pas essayé de changer de forme, mais tu crains que tu ne puisses plus non plus. Que se passe-t-il donc dans ce bled ?

Ah oui, c'est ce foutu dôme. Et voilà que le psychopathe qui l'a installé demande en plus qu'on lui livre un Hellhound. Mais tu ignores ce qu'est un Hellhound, déjà. Et puis, tu ne cèdes pas face aux menaces. Ça a même tendance à t'irriter. Alors, force surnaturelle ou pas, tu as bien envie de lui faire manger ses dents, son slip et le macadam.
Invité
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Invité
Anonymous
Sam 24 Déc - 14:10
C'est tout bon pour moi ! Somebody gotta raise a little hell + Q. L. Avery 1627365611
Je te revalide donc.
Invité
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Invité
Anonymous
Sam 24 Déc - 15:42
Merciii :**:
Invité
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Invité
Anonymous
Sam 24 Déc - 20:51
Je ne t'avais pas vue oo
J'ai qu'une seule chose à dire :

PUTAIN SARA LAAAAAAAANCE JE T'AIME TROOOOOOP :p

(J'espère que tu as pris Caity Lotz en la connaissant dans son rôle de Sara Lance/Black Canary (ancienne)/white Canary (actuelle) *_*)

J'veux un lien
Invité
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Invité
Anonymous
Dim 25 Déc - 3:15
Hahaha, évidemment, Sara quoi ! Somebody gotta raise a little hell + Q. L. Avery 3252140980
Bien entendu, j'en serais ravie pour le lien :3
Invité
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Invité
Anonymous
Dim 25 Déc - 4:23
Parfait *_* Ben je suis passé sur ta fiche de liens ~ (*est toujours en admiration devant Sara xD*)
Invité
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