A strange case to solve [Thalia & Kathleen]



 
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A strange case to solve [Thalia & Kathleen]
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Dim 1 Jan - 17:31

A strange case to solve

 
Deux choses à savoir sur toi. Premièrement, t'es rarement de bonne humeur le matin. Sauf quand tu viens de passer la nuit avec un homme – encore faut-il que t'ais pas trop bu la veille et que tu ne regrettes pas, enfin ça c'est une autre histoire –, t'es le genre de personnes à râler comme pas deux en te levant, à pas vouloir sortir de ton lit parce qu'il fait super bon sous la couette, et à rouspéter en permanence. Deuxièmement, sans café, t'es invivable. Vraiment, il te faut ta tasse bouillante au creux des mains pour devenir humaine, sinon tu deviens un dragon et tu n'es tout simplement pas supportable. Déjà que t'es pas simple à vivre au quotidien, alors là tu en pousserais certains au meurtre – ou au suicide, va savoir.

Enfin voilà, ce matin n'a pas échappé à la règle et tu as passé les vingt premières minutes qui ont suivi ton levée à grommeler parce qu'il était tôt, jusqu'à ce que tu puisses boire ton café. T'as presque fait une crise cardiaque lorsque la machine n'a pas voulu te le préparer, avant de comprendre qu'il n'y avait simplement plus d'eau. Ridicule. Tu venais à peine d'en boire la moitié lorsque ton téléphone sonna, et évidemment tu ne savais pas où il était. Après une minute de recherche et de musique insupportable, t'as fini par le trouver, dans ton sac à main, et la batterie presque à plat. Fantastique. Tu décroches, parles en instant, hoches la tête alors que ça ne sert à rien, puis raccroches et grognes à nouveau. T'es sur une affaire, mais t'as pas envie de sortir de chez toi. Super. Vraiment, tu voudrais retourner te coucher. Il t'a fallu une bonne demi-heure pour te préparer, manquant cruellement de détermination. Après une douche bouillante pour te réveiller, t'as troqué la chemise transparente qui te sert de pyjama pour un jean slim, un chemise pourpre et ta veste en cuir. Une fois tes cheveux brossés, tu te maquilles, enfiles tes talons, récupères tes clefs que tu veilles à ne pas oublier et quittes ton appartement, faisant claquer la porte derrière fois. Trois étages plus tard, tu sors de l'immeuble où tu résides et montes dans ta voiture garée quelques mètres plus loin, toujours sans être nullement motivée par la journée qui t'attend.

Quelques minutes suffisent pour que tu aperçoives le bureau du shérif, et tu lâches un soupir avant de te forcer à sourire. T'as envie de retourner dormir. Pourtant tu t'extirpes de ta voiture, fermes la portière puis le véhicule et t'en éloignes, direction la porte. Tu entres, traverses le poste de police la tête haute comme si tu ne ressentais plus aucune fatigue et remarques rapidement le petit groupe qui s'est réuni un peu plus loin. On t'a dit qu'on avait besoin de toi, mais en aucun cas pourquoi, alors tu t'approches, et à peine as-tu fait deux pas que deux des policiers s'en vont. C'est pas plus mal, ça fait moins de personnes à saluer. Tu reconnais alors Thalia que l'un deux cachait de par son imposante stature et lui offres un sourire avant de la rejoindre. « Je fais si peur que ça ? » que tu demandes en désignant d'un coup de menton tes collègues qui se sont éloignés. Puis tu tournes à nouveau la tête vers elle, tes lèvres s'étirant plus légèrement cette fois-ci. « Comment vas-tu ? J'ai cru comprendre que vous aviez besoin de moi pour une affaire, tu peux m'en dire un peu plus ? » T'y vas pas par quatre chemins, après tout tu sais qu'elle n'apprécie pas non plus lorsqu'une enquête n'est pas résolue, alors autant se mettre au travail au plus vite.

 
Fiche bye Ethna
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Dim 1 Jan - 18:15
A STRANGE CASE TO SOLVE

feat. Kathleen & Thalia

Cette nuit a été assez longue, j'avais en cours une affaire lugubre, vraiment horrible. Un homme tuait des femmes en ville, cette affaire était tout à faite humain, rien de surnaturel, mais ce type était un vrai malade. J'avais beau avoir une mère devenue folle on ne sait toujours pas comment, deux frères loups-garous qui ne peuvent plus se transformer et un père biologique qui tente de se rapprocher de moi, alors que je ne veux pas. Ma vie était compliquée et en plus de cela j'avais cette fichue affaire qui me cassait la tête. Je me suis levée à trois heures du matin, j'ai pris une bonne douche chaude et j'ai filé au commissariat. Il était tôt ou tard selon les points de vue, mais je ne parvenais pas à trouver le moyen de relier tous ses meurtres. J'attrape un gobelet et je le remplis de café de la machine dont nous disposition au poste. Il n'était pas terrible, mais je n'avais pas de Starbuck ouvert à cette heure-ci. Je m'installe à mon bureau et je sors le dossier en soupirant. Il fallait que je trouve quelque chose, des vies en dépendaient. J'ai dû passer des heures, pour tourner en rond finalement, je n'ai rien trouvé de plus. Toutes ses femmes étaient brunes, entre la vingtaine et la trentaine, mais aucune d'entre elles ne se connaissait, aucune n'a été enlever au même endroit, je ne voyais rien. Il était sept heures quand la main du sheriff sur mon épaule vint me réveiller. La dernière fois que j'ai vu l'heure il était cinq heures et des poussières. Je sursaute et ma lève de mon siège rapidement, comme prise en flag. Il observe mon bureau, il me regarde de nouveau. " Du nouveau?" Je soupire en passant ma main sur mon visage pour en effacer les traces de sommeil. " Non rien de neuf chef, mais je pense savoir qui pourrait m'aider." Je ne pensais pas en arriver là, mais je n'avais pas le choix. Kathleen était ma seule issue, elle était douée pour ce genre d'affaire et personnellement c'était bien la première personne qui parvenait à tout trouver aussi facilement. C'était simple, nous pauvres flics, on passait pour des incompétents à côté d'elle. Le sherif attrape son téléphone et contact Kathleen. Je n'avais plus qu'à attendre son arrivée.

J'ai dû me servir au moins une bonne dizaine de café avant de pouvoir voir le minois de Kathleen débarquer dans le commissariat. J'étais en train de prendre mon dernier café avec mes collègues quand elle arrive devant moi. Sa remarque me fait rire. " S'ils arrivent à voir ma tête aujourd'hui, tu ne risques pas de leur faire peur crois-moi." Je termine mon café et le jette à la poubelle en faisant signe à la demoiselle de me suivre jusqu'à mon bureau. " Je vais bien et toi?" Ce n'est en aucun cas la peine de préciser que je deviens barge a cause de cette affaire pour laquelle elle est venue. " On a vraiment besoin de toi, on a affaire à des meurtres, tu as dû en entendre parler à la radio ou à la télévision." Je pousse la porte de mon bureau et je fais signe à la belle brune de s'installer. Je me laisse tomber sur mon siège en soupirant. " Il a un type de femmes, toutes dans les mêmes zones d'âge, mais rien ne permet de créer un lien entre elles, on tourne en rond, on a besoin de ton aide." Je n'étais pas du genre à tourner du pot et encore moins quand il s'agissait de vie humaine.

made by guerlain for bazzart
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Lun 2 Jan - 9:52

A strange case to solve

 
Lorsque t'arrives enfin au poste de police, tu dois reconnaître que tu n'es pas franchement motivée pour travailler. T'aurais voulu retourner dormir, mais tu sais que tu ne peux pas, et tu supposes que c'est une affaire importante. Alors tu rejoins Thalia et lui fais une brève remarque quant au départ soudain des deux autres policiers. « Tu n'as pas l'air d'avoir beaucoup dormi oui. » Tu grimaces légèrement, comme un signe de compassion. « C'est à cause de l'affaire ? » Puis tu lui demandes comment elle va, et lorsqu'elle te répond qu'elle va bien – tu n'y crois pas trop mais qu'importe, elle a le droit de te mentir – tu renchéris. « Bien aussi. » Vous ne mettez pas longtemps avant d'en venir à l'affaire, vous n'êtes pas du genre à tourner autour du pot à vrai dire. Tu sens dans la voix de la jeune femme qu'elle n'a pas eu d'autres choix que demander à ce qu'on t'appelle, et tu te rends compte de l'importance de l'affaire. Tu ne doutes pas de tes aptitudes, non, mais tu crains le pire quand au criminel que tu vas devoir rechercher, et ce d'autant plus lorsqu'elle affirme que l'on entend parler de ces meurtres en dehors du commissariat. « La radio de ma voiture fonctionne plus depuis un moment, et je t'avouerai que je ne regarde pas la télé ces temps-ci. » T'as pas honte de le dire, tu préfères sortir plutôt que rester devant un écran. Entre un whisky et une soirée film, le choix est vite fait. Tu las suis jusqu'à son bureau où tu t'assieds, croisant par habitude les jambes tout en te redressant. Ton regard se pose calmement sur elle, et tu perçois dans son soupir un certain désespoir, mais aussi une profonde inquiétude. Tu n'aimes pas ça.

T'as beau faire ce métier depuis un moment, tu dois reconnaître que les tueurs en série te font toujours peur, même lorsque tu n'es pas sur le terrain. Parce que tu sais que n'importe qui peut être tué par un fou pareil, qu'il suffit d'un regard pour qu'il commence à vous suivre et vous enlève le soir-même, qu'il n'a besoin que d'une rencontre même sans un mot, simplement dans une ruelle parmi tant d'autres, pour vous repérer et vous faire disparaître. T'es pas une peureuse, néanmoins ce genre de personnes t'effraie, tu ne peux le nier – quoique tu le feras sans doute si besoin est. T'aimes pas non plus enquêter sur eux, parce que généralement ils sont très minutieux, frappent aléatoirement mais selon des critères très précis et sont un danger permanent tant qu'ils ne sont pas derrière les barreaux. Pourtant, tu ne peux aller contre l'évidence : le meurtrier que te décrit Thalia en est un. Te mordant la lèvre sans t'en rendre compte alors que tu réfléchis, tu finis par la lâcher pour prendre la parole, gardant ton calme habituel parce que la précipitation ne vous aidera pas. « Quelle tranche d'âge ? » Tu sors alors de ton sac à main un carnet et un stylo avant de commencer à écrire, une seconde à peine cependant puisque ton stylo n'a plus d'encre. « T'aurais un stylo ? » que tu demandes, assez désinvolte en jetant le tien à la poubelle, quelque peu agacée. Fallait que ça arrive maintenant, bien sûr. Puis tu reprends, relevant les yeux vers elle après avoir griffonné quelques mots sur le papier. « Elles ont toutes la même couleur de cheveux je suppose, laquelle ? » Et tu recommences à écrire, comme pour organiser tes pensées. « Est-ce qu'il y a des similitudes entre les différents enlèvements ? » Tu continues tes questions, parce que tu sais que c'est le seul moyen d'avancer, et elle aussi. « L'intervalle entre les meurtres, à peu près combien de temps ? » A mesure qu'elle te répond, ton stylo ne cesse de coucher sur la feuille des lettres ou des chiffres qui n'ont sans doute de sens que pour toi. Tu te comprends, c'est l'essentiel.

 
Fiche bye Ethna
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Lun 2 Jan - 10:28
A STRANGE CASE TO SOLVE

feat. Kathleen & Thalia

J'avais une sale tête, j'en étais bien consciente, vraiment je ne pense pas faire aussi fatigué qu'aujourd'hui, cependant j'avais du pain sur la planche et je n'avais certainement pas fait déplacer Kathleen pour m'endormir la tête la première sur mon bureau. Elle remarque tout de suite ma mine déconfite et cerner par le manque de sommeil, sans ma remarque elle l'aurait vu sans aucun problème. " Non pas vraiment cette affaire est un vrai casse-tête." Le meurtrier était intelligent et extrêmement minutieux, il n'a encore jamais fait un seul faux pas. Il n'y avait aucune trace de son ADN sur les corps, tout était parfaitement nettoyé, c'était certainement un maniaque, mais des allergiques à la saleté il y en avait des tas dans cette ville. Je la fais entrer dans mon bureau tout en lui donnant les détails de l'affaire. Kathleen n'était pas une personne qui restait beaucoup chez elle le soir, donc ça réponde ne me surprend pas vraiment. J'ai limité envie de faire comme elle parfois, échapper quelque temps à la dure réalité ça ne me ferait pas de mal. L'avantage avec ma partenaire pour cette enquête, c'était qu'elle ne perdait pas de temps. Elle s'arme tout de suite d'un stylo et de son carnet pour noter les réponses à ses questions. Elle grimace rapidement, un stylo qui n'a plus d'encre évidemment ça ne sert plus à grand-chose. " Oui bien sûrs tiens." J'attrape un crayon sur mon bureau et le lui tend. L'objet en main elle attaque rapidement sa besogne sans rechigner. " Les victimes ont toutes entre vingt et trente ans, elles ne dépassent jamais et ne sont jamais en dessous de cette tranche d'âge." Le tueur semble mettre un point d'honneur à attaquer ses femmes dans ses âges précis, à croire que moins elles sont trop jeunes pour mourir et dépasser trente ans, elles ont le droit de vivre finalement. Je m'installe devant Kathleen en attrapant le dossier pour avoir toutes les données sous les yeux, bien que je connaisse tout cela sur le bout de doigts." Elles sont toutes brunes." Un frisson me parcourt l'échine, je n'y avais pas encore pensé, mais Kathleen et moi étions pile dans ce genre de critère, pour ma part je m'étais déjà battue contre des loups-garous, mais un tueur jamais. Je savais comment procéder devant une créature lycanthrope, mais un homme qui agit de sang-froid avec une logique qui lui est propre, ce ne doit pas être aussi simple. " Aucune pour le moment, mais à part la façon qu'il utilise pour les neutraliser, du chloroforme dans un mouchoir blanc, toujours impeccable." Ce type ou cette femme, on ne sait pas finalement, était vraiment un maniaque de la propreté, il prenait même le soin de nettoyer le corps de ses victimes avant de les déposer en ville pour qu'elles soient retrouvées. Il n'a jamais cherché à les cacher où les enterers, elles ont toujours été trouver à la vue de tous, c'était assez étrange comme façon de procéder. " Entre vingt quatre heures et trente-huit heures à peu près, il ne dépasse jamais ce créneau horaire et ne se précipite jamais pour être en avance." Je suppose que c'est le temps qu'il doit se donner pour trouver une nouvelle victime. Malheureusement, la dernière femme qui a été trouvée date d'il y a plus de douze heures à présent, le temps m'était compté pour qu'une énième victime apparaisse encore. Je ne préfére même pas aborder la façon dont il les tue. Le rapport du médecin légiste me fait frémir d'horreur à chaque fois, les pauvres femmes sont conscientes quand ce dernier s'amuse à les charcuter. C'était comme si ce dernier testait les limites du corps humain encore et encore jusqu'à que le coeur ne batte plus. Nous avions affaire à un véritable malade. Je me lève en passant une main dans ma chevelure déjà un peu en bataille. " Nous savons que nous avons affaire à une personne très méticuleuse, il ne laisse rien au hasard, il fait tout pour que tout soit parfait. La façon dont ils tuent ses victimes est atroce, cependant, il semble savoir manier un scalpel, les blessures sont toujours impeccables." Je donne les rapports du médecin légiste à Kathleen, cette dernière risque de ne pas aimer ce qu'elle va y trouver, mais je pense que c'est indispensable pour cette affaire. " Nous avons enquêté sur tous les médecins ou infirmiers de la ville, aucune piste, personnellement je doute que ce soit l'un d'eux." Je pense plutôt à quelqu'un qui a des notions ou qui a dû travailler dans ce domaine. Il y a eu tellement de nouveaux arrivant en ville que c'était difficile d'interroger tout le monde et de toute façon nous manquions cruellement de temps.

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Lun 2 Jan - 12:22

A strange case to solve

 
Thalia manque définitivement de sommeil, et cela se voit. Elle te dit que c'est à cause de l'affaire qui, selon elle, est un véritable casse-tête. « Je m'en doute, sinon on ne m'aurait pas appeler. » Ça peut sembler assez prétentieux, mais pour une fois c'est la pure vérité. Si certains policiers n'accordent aucune crédibilité à la psychologie durant les enquêtes, certains – dont Thalia – sont suffisamment intelligents pour se rendre compte que certaines affaires ne peuvent être résolues sans ce point de vue. C'est bien beau la médecine légale, l'ADN et les relevés d'empruntes sur les scènes de crime, mais il ne faut pas oublier que derrière chaque meurtre il y a un humain, une personne, et que quelque chose l'a poussée à agir ainsi. Que ce soit de la colère, de la peur ou même de la démence, cela ne doit pas être négligé, parce qu'à tout moment elle pourrait recommencer. Il suffit d'un rien, d'une anodine pression, d'un simple déclencheur pour commettre l'irréparable, et tu ne le sais que trop bien. Alors tu la suis jusqu'à son bureau, soudaine des plus sérieuses, et t'installes en même temps qu'elle sur un fauteuil. Tu sors immédiatement de quoi noter et, dès qu'elle te donne un stylo qui fonctionne puisque le tien a décidé de ne pas t'aider aujourd'hui, tu commences à lui poser des questions, écrivant ce qu'elle te dit sur ton carnet, imperturbable.

Elle t'explique à mesure de tes interrogations la situation, et lorsqu'elle te décrit les critères du tueur qu'elle recherche, tu te rends compte que vous êtes toutes les deux des victimes potentielles. Vous avez dépassé la vingtaine sans avoir atteint les trente ans, et vous êtes toutes les deux brunes. Ça ne te rassure pas, mais tu préfères ne pas y songer. Tu te dis qu'ici vous êtes à l'abri – qui est assez stupide pour enlever quelqu'un dans un poste de police en pleine journée ? –, et qu'elle a une arme. Tu devrais en avoir une d'ailleurs, question sécurité. Oui, t'aimerais bien en avoir une. Ce n'est cependant pas le moment de t'attarder là-dessus, ainsi tu reprends tes questions et l'écoute poursuivre. Tu retranscris l'essentiel de ses paroles dans quelques mots que tu couches sur le papier calmement, pourtant tu comprends petit à petit que celui que vous cherchez est aussi méticuleux que dangereux et difficile à coincer. Tu sais que s'il passe depuis un moment entre les mailles du filet, ce n'est pas une question d'incompétence de la police, mais bel et bien la minutie du meurtrier qui est inquiétante. Le chloroforme est un premier signe, le fait que les enlèvements se déroulent tous dans des lieux différents aussi. Cela prouve qu'il sait s'adapter, et cela ne le rend que plus redoutable. Impossible de déterminer à l'avance où il va frapper, même en connaissant sa victime. Tout cela ne te dit rien qui vaille quant au danger qu'il représente, et la suite ne va faire que confirmer tes soupçons.

L'intervalle qui sépare les meurtres est lui aussi inquiétant, parce que trente-huit heures c'est très court, et que cela vous donne bien peu de temps pour le retrouver avant qu'il ne commette un autre crime. A nouveau, Thalia te précise qu'il est très à cheval sur la précision, qu'il ne fait ni moins ni plus, comme pour l'âge des victimes. C'est définitivement un maniaque qu'il faut mettre derrière les barreaux au plus vite. Tu vois du coin de l’œil la brune se lever et passer sa main dans ses cheveux, un nouveau signe d'anxiété. Elle t'explique à quel point il est minutieux, ne laissant rien derrière lui et s'avérant particulièrement sadique. Puis elle te tend les rapports du médecin légiste, et tu crains le pire. Tu regardes brièvement ce qui en ressort, et comprend que ce qu'il inflige aux pauvres femmes qu'il enlève est vraiment atroce. Tu détournes rapidement le regard, sentant une boule se former au niveau de ton ventre. C'est ignoble. Tu lèves les yeux vers ta partenaire d'enquête, et comme si elle comprend ce qui te traverse l'esprit elle continue, t'expliquant que tous les médecins et infirmiers de la ville ont été interrogés, en vain. Mais ça te t'étonne pas, d'ailleurs elle exprime tout haut ce que tu te dis à ce moment-là. « Je pense que tu as raison sur ce point. » Tu te redresses sur ton fauteuil, tes iris posés sur elle. « Un professionnel, surtout un médecin, n'aurait pas agi ainsi. Là, on a affaire à quelqu'un qui veut nous montrer qu'il connaît le corps humain et qu'il peut en faire ce qu'il veut. » Un soupir t'échappe alors que ton regard se pose un instant sur ton carnet. « Le chloroforme, la torture alors que les victimes sont vivantes, l'utilisation d'un scalpel avec une telle précision... Il exhibe son savoir. » Te mordant la lèvre inconsciemment parce que tu réfléchis, tu rajoutes quelques traits sur la feuille avant de reprendre la parole. « C'est sûrement quelqu'un qui est frustré d'un point de vue professionnel, qui n'a jamais été considéré comme il le voudrait. » Tes yeux glissent automatiquement vers elle, parce que tout cela ne te rassure pas vraiment. « Et pour le profil des victimes... ça vient sans doute d'un traumatisme. Peut-être une mère absente, un échec amoureux ou un harcèlement prolongé. »

 
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Lun 2 Jan - 12:54
A STRANGE CASE TO SOLVE

feat. Kathleen & Thalia

Kathleen a pensé également qu'un médecin n'agirait pas ainsi, je m'en doutais, mais le fait qu'elle me le confirme me rassure sur ce point. Pour elle sait un ancien médecin ou quelqu'un qui a eu des difficultés à être reconnues dans cette profession, quelqu'un qui a subi un traumatisme par une femme comme celles qu'il enlève et tue sans aucun état d'âme. On pourra dire ce que l'on veut sur les créatures surnaturelles, mais je n'en avais jamais vu aussi mauvaises et sadiques que cet homme, bon peut-être qu'Envy fait exception, elle a la manipulation et le sadisme dans le sang cette femme. Je passe une main sur ma tempe en la massant pour m'aider à réfléchir, ses critères pourraient nous aider, Kathleen venait déjà de nous éclairer sur une piste, elle était maigre pour le moment, mais c'était déjà mieux que rien. Je pose mon index sur mon interphone pour appeler l'accueil. " Donne moi tous les dossiers des habitants de cette ville qui aurait eu affaire de près ou de loin a la médecine." Je lève le regard vers Kathleen, elle venait de me redonner espoir, grâce à elle je pourrais certainement le trouver ce tueur et j'espère avant que lui ne trouve sa nouvelle victime. " Quand je dis de près ou de loin c'est absolument tout, des débuts d'études, des parents médecins, un passionné de médecine, je m'en fiche il faut qu'on trouve ce malade au plus vite. N'oubliez pas non plus son coter maniaque de la propreté ça peut réduire le champ de recherche." J'aurais presque l'impression d'entendre le tic tac d'un compte à rebours, la vie d'une autre femme dépendait de nous, j'espérais vraiment pouvoir y parvenir avant qu'il ne tue encore. Cependant, je n'étais pas naïve, les recherches seraient longues avant de le trouver. " Alors un maniaque de la propreté, il nous prouve son savoir, il tue uniquement des femmes brunes avec une tranche d'âge précis, il faut trouver autre chose, ce n'est pas assez." Il fallait fouiller un peu plus loin, regarder dans le passé de ses victimes. Je ressors les dossiers des quatre femmes, j'ai peut-être loupé quelque chose va savoir. Je me poste devant Kathleen en espérant que son coter psychologue va déceler ce que moi je n'avais pas su voir. " Peut-être que tu verras un lien, même minime que moi où mes collègues n'ont pas vu." Je lui les tends en espérant qu'elle trouve quelque chose, n'importe quoi, une marque de dentifrice, une couleur de pendentif, un lieu commun pour faire leurs courses, n'importe tant que ça pouvait m'aider. J'attrape deux des dossiers pour ne pas laisser Kathleen faire le job seul tout de même. Je regarde tous les rapports des proches des victimes, je cherche encore et encore un point commun entre elles, mais rien. J'aimerais tellement un miracle pour m'aider à résoudre cette affaire. La secrétaire déboule dans mon bureau avec un tas de dossier dans les bras, elle les pose sur mon bureau et ressort une fois que je l'ai remercié. Je regarde la pile. " Je n'aurais jamais tout vu avant que le tueur ne se trouve une autre victime." Je passe une nouvelle fois ma main dans mes cheveux puis-je la laisse glisser sur mon visage en levant la tête au plafond. Kat était mon dernier espoir. Je pouvais apercevoir le sherif tout aussi anxieux que moi non loin de mon bureau, lui aussi cherchait des indices, lui aussi espérait mettre la main sur se détraquer au plus vite.

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Lun 2 Jan - 15:22

A strange case to solve

 
Tu détestes traquer les tueurs en série, parce que tu sais à quel point le temps est précieux lorsque vous en recherchez un, et que c'est généralement ce qu'il vous manque le plus. Les suspects sont abondants, les indices maigres voire inexistants, et les victimes potentielles souvent bien trop nombreuses pour être toutes protégées. Il faut faire des liens entre des personnes qui n'en ont apparemment aucun et être à la fois précis et rapide, ce qui n'est pas une mince à faire. T'es loin d'être mauvaise dans ton métier, mais un maniaque qui tue tous les deux jours des femmes bien précises est aussi dangereux que difficile à attraper, qu'importe ton talent. Pourtant quelques idées te viennent tandis qu'elle répond à tes questions et que tes yeux parcourent brièvement le rapport du médecin légiste, des pistes que tu donnes à ta collègue dans l'espoir que ça l'aide. Tu l'entends demander grâce à l'interphone des dossiers, mais tu comprends que c'est trop vague, qu'il y en aura trop. Ça t'agace de ne pas pouvoir faire mieux, alors tu te creuses ardemment les méninges en espérant trouver plus, ce qu'elle te rappelle après avoir récapitulé tous les éléments que vous avez. Elle sort alors quatre dossiers qu'elle pose devant toi, sur le bureau, et tu comprends qu'ils correspondent aux victimes du tueur. Tu ouvres le premier alors qu'elle objecte quant à tes capacités à trouver un lien que les policiers travaillant ici n'auraient pas vu, elle y compris. Alors que vous commencez toutes deux à vous pencher là-dessus, lisant toutes les informations que chaque feuille contient, jusqu'aux rapports des proches. Tu entames le second document lorsque la porte du bureau s'ouvre sur une femme qui tient dans les bras ce que Thalia a demandé un peu plus tôt, c'est-à-dire des dossiers par dizaines. Beaucoup trop de dossiers. Et tu comprends au regard de ta collègue qu'elle a besoin d'aide, parce que vous n'avez pas suffisamment de temps pour tout lire, ce qu'elle rappelle à voix haute, mentionnant une prochaine victime. Un frisson glisse le long de ton échine et tu te redresses, refusant de te dire que tout est perdu dès maintenant. « Prends ces dossiers, on va trier ça. »

Tu termines brièvement la lecture qui concerne les quatre femmes tuées, puis tu récupères ton carnet pour avoir tout sous les yeux. La tranche d'âge, le physique, le mode opératoire. La tranche d'âge. « Retire tous les dossiers des personnes ayant moins de trente ans, » lances-tu comme un ordre alors que ton cerveau bouillonne et que tu te sens terriblement frustrée. Tu dois faire mieux, maintenant, parce que vous n'avez définitivement pas le temps de tergiverser. Tu commences à murmurer quelques mots, pensant à haute de voix alors que tu t'en rends à peine compte. « Quatre femmes... vingt-quatre heures... chloroforme... aucun lien... » Brusquement, tu récupères les dossiers des victimes que tu ouvres à la volet, cherchant le lieu où elles ont fait leurs études. « Elles n'étaient pas dans les mêmes universités, » constates-tu avec agacement avant de te rendre compte d'une chose. « Elles ont toutes fait médecine, et elles ont toutes les quatre abandonner. » Tu lèves la tête vers Thalia, la fixant pendant une seconde avant de continuer. « C'est pour ça que vous n'avez pas trouvé de lien, elles n'en ont aucun dans le présent. Elles ne se connaissaient même pas, elles ne se sont sans doute jamais vues de leur vie. » Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Le mot tourne en boucle dans ta tête, et à nouveau tu sens une colère sourde gronder en toi. Pourquoi les a-t-il tuées si elles n'ont jamais réussi à être médecin ? Cela ne peut pas être de la jalousie, c'est complètement incohérent, et ce n'est pas non plus une volonté de prouver sa supériorité par rapport à elles. Non, c'est plus violent, plus vicieux, tu le sais. Il te faut quelques minutes pour comprendre alors que tes mains encerclent ton visage et que tous les indices font une danse narquoise dans ta tête. Ça t'énerve, mais tu finis par trouver. « Trouve les dossiers des personnes dont les parents avaient peu de revenus, classe moyenne si ce n'est basse. » Tu ne t'expliques pas, t'oublies de le faire parce que le temps presse. Tu attrapes les dossiers qui te viennent sous la main et regardes un à un s'ils répondent aux critères que tu as annoncés, les triant rapidement. T'espères ne pas te planter, tu ne dois pas te planter.

 
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Lun 2 Jan - 16:23
A STRANGE CASE TO SOLVE

feat. Kathleen & Thalia

Je regarde la pile de dossiers, cette tâche me semble trop énorme à accomplir en si peu de temps. Comment se sortir de ce traquenard? Je l'ignorais totalement et pour le coup je devais avouer que j'étais dans une impasse, j'étais totalement désemparé. Tout le monde pense que c'est super d'être un flic, oui certes, on accomplit souvent de belles choses, mais dans des affaires de meurtre, nous avons des vies qui dépendent de nous, ça ce n'est pas évident à assumer. Je secoue la tête en soupirant, cette dernière me fait déjà un mal de chien. Kathleen à le voit bien et aussitôt elle se lève en m'aidant à trier les dossiers. Je commence par ceux dont la tranche d'âge n'est pas la bonne, évidemment Kat me suggère, enfin m'ordonne plutôt de commencer par là, je lui adresse un sourire amusé, j'étais flic tout de même. Je sais que je n'étais pas la plus douée et que cette affaire m'a complètement mise hors courses, mais je savais encore comment trier des dossiers. Je pense que Kat c'est tellement bien lancer dans cette affaire qu'elle agit plus par instinct qu'autre chose. Nous avons dans cette pièce deux cerveaux en ébullition, nos neurones n'allaient pas tarder à exploser si nous continuons dans cette lancée. La même phrase résonne dans ma tête et visiblement la même était dans la caboche de ma partenaire, elle la répète a haute voix comme si la prononcer ainsi l'aidait à mieux se concentrer. Je n'ajoute rien, je la regarde faire en espérant du fond du coeur qu'elle trouve quelque chose à exploiter. Elle inspecte les lieux d'études, nous l'avons déjà fait, mais elle résonne parfaitement bien pour résoudre une affaire. Elle regarde encore et j'en fais autant, quand le son de sa voix se fait de nouveau entendre, mon coeur rate un battement. " Que dis-tu?" Je fais un bond de mon bureau pour la rejoindre d'une simple enjambée. Je n'en revenais pas, nous étions passés à côté de ça? Je regarde la feuille, jamais je n'avais eu cette partie-là, bon peu importe nous avions un lien à présent. " Kat tu es super!" Limite je l'aurais prise dans mes bras. Rapidement, je me demande pourquoi s'en prendre à des femmes qui n'ont jamais pu terminer leurs études. " Pourquoi elles? Aucune d'entre elles n'était des rivales potentielles pour ce type." À moins qu'elles étaient douées et que finalement les finances ne suivaient pas pour achever dans cette voie professionnelle. Nos cerveaux se rencontrent encore et Kathleen me demande de trier avec les parents qui n'avaient pas beaucoup de revenus. Rapidement je m'exécute faisant glisser les dossiers sur mon bureau, d'un coter ceux qui étaient utiles de l'autre ceux qui ne l'étaient pas. Je tombe sur six familles qui correspondent aux critères, six femmes dans la vingtaine qui ont toutes abandonner leurs études et issues de familles pauvres. J'ouvre ma porte pour interpeller le shérif. " Chef, nous avons des victimes potentielles." Il écarquille les yeux comme si je venais de lui apporter le saint Graal. Il prend les six dossiers et ordonne à mes collègues de se rendre à ses domiciles ou lieux de travail pour vérifier si les jeunes femmes sont encore présentes. L'ordre numéro un était de protéger ses femmes à tout prix. Je referme la porte en soupirant, au moins six femmes étaient à l'abri en espérant que je n'en avais pas loupé en passant. " Bon, maintenant il faut trouver ce type." Comment procéder pour attraper ce malade? Je regarde les dossiers des quatre victimes, bien déterminé à trouver autre chose. " Essaye de trouver un professeur qu'elle aurait pu avoir en commun, un camarade de classe, un ami, n'importe quoi." Il me fallait des indices, il fallait trouver ce malade coute que coute, j'espérais l'épingler moi-même avec un sourire carnassier et satisfait sur le visage. Je ne dormirais convenablement que lorsque j'aurais mis la main sur ce tueur.

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Lun 2 Jan - 17:05

A strange case to solve

 
Tout se bouscule dans ta tête, c'est un véritable capharnaüm. Tu ne sais plus quoi penser, et les mots qui s'échappent de ta bouche sont confus, aucunement liés. T'essaies de faire un rapprochement entre tous les éléments que tu as, le mode opératoire, le type de victime, l'âge, tout. Et lorsqu'enfin quelque chose te traverse l'esprit, que tu comprends que les quatre femmes tuées ont fait des études de médecine qu'elles ont abandonnées, t'as l'impression d'avoir trouvé quelque chose d'important. Tu creuses un peu plus, expliquant à peine à Thalia ce que tu penses tout en triant les dossiers les plus proches de toi. Ton cerveau est en ébullition, tout comme le sien, et vous vous dépêchez de ne garder que ce qui peut vous être utile. Finalement, elle récupère six dossiers et va parler au shérif tandis que tu réfléchis toujours. Pourquoi elles ? « C'est pas logique, il manque quelque chose. » Tu grognes, ça t'agace. T'as l'impression de ne pas y arriver, d'avancer pour finalement reculer, et rien ne peut plus te frustrer. « Il manque forcément quelque chose... » Tu attrapes à nouveau le dossier des quatre victimes pour retourner à la page des études, lisant ce qui se glisse sous tes yeux. Tu voudrais hurler, mais tu ne le fais pas, parce que t'as pas envie de passer pour une folle et de finir à Eichen House. T'as personne à interroger, donc ton don t'est complètement inutile, et ça aussi ça t'énerve. Beaucoup de chose t'énervent quand tu es bloquée, mais ce n'est pas le sujet. « Pourquoi il les as tuées elles, alors qu'elles n'ont même pas réussi à être médecins ? » Tu te retiens d'envoyer ton poing contre le mur, faisant quelques pas dans le bureau que tu trouves brusquement trop petit pour vous deux. Comme si vous étiez à l'étroit, parce que tu ne supportes pas cette incapacité à avancer un peu plus. « Il n'est pas médecin, c'est pas de la moquerie, ni de l'humiliation. C'est autre chose... C'est... » T'as le mot au bout de la langue, mais t'arrives pas à le sortir. T'es furieuse, ça t'exaspères, et tu recommences à marcher pour te remettre les idées en place. « Il a les capacités, il le montre. Il s'en sert contre elles, alors qu'elles ne l'ont pas... » T'es proche, tu le sens. « Elles n'ont pas réussi... » C'est ça la clef, tu l'sais. « C'est une punition ! » T'es à deux doigts de crier, par chance tu parviens à t'en empêcher et lèves les yeux vers Thalia qui ne comprend peut-être même pas tout ce que tu dis tant cela n'a aucun sens. « Il les punit parce qu'elles ont échoué. C'est un moyen d'exprimer... comme une sorte de jalousie, parce que lui n'a pas pu être médecin. » Tu te mords inconsciemment la lèvre. « Lui il aurait réussi, et il le montre. Mais il y a quelque chose... » T'as l'impression que bientôt de la fumée va sortir par tes oreilles, mais tu continues. Vous êtes si prêts du but. « Quelque chose qui aurait pu l'empêcher de suivre cette voie. » C'est ça, c'est ça. Intérieurement t'exultes, pourtant tu gardes un masque imperturbable alors que tu réfléchis une fois encore au pourquoi du comment. « Soit l'argent, soit un déménagement, soit... » Les deux premiers te semblent assez incohérents, et ça t'agace. Il y a forcément autre chose. « Un problème de santé ! Ça pourrait expliquer son côté maniaque. » Tu mets sur le côté le dossier des trois filles avant de regard ta collègue. « C'est pour ça qu'il les tue, parce qu'elles auraient pu être médecin mais qu'elles n'ont pas réussi, alors que lui aurait réussi s'il avait pu. » Phrase bien trop compliquée pour vos cerveaux déjà en surchauffe, mais qu'importe. « Regarde les personnes qui étaient malades il y a une dizaine d'années, pendant l'adolescence ou un peu après. Ça peut être n'importe quoi, mais quelque chose qui aurait compromis leurs études. » Tu ne vois que ça, ça ne peut être que ça. Alors tu attrapes ce que tu as sous la main et regarde, met d'un côté ou de l'autre, comme si c'était automatique. Vous allez trouver.
 
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Mar 3 Jan - 10:13
A STRANGE CASE TO SOLVE

feat. Kathleen & Thalia

Je me stoppe, Kathleen cherche, quoi que je fasse visiblement elle était dans sa lancée. Je me poste à côté d'elle, je la regarde fouiller dans les dossiers, elle semble avoir mis son cerveau en ébullition à cet instant précis je ne pouvais qu'espérer qu'elle trouve une piste. Le sherif a déjà envoyé nos agents pour intercepter les futures victimes potentielles, j'étais un peu rassurée sur ce point, nous aurons au moins mis six jeunes femmes à l'abri de ce malade mental. Je me sens un peu inutile là maintenant, Kathleen semble bien ce débrouiller sans moi visiblement, peu à peu elle avance je l'écoute faire son raisonnement. Je fronce les sourcils, mon cerveau s'active, j'attrape des dossiers, elle a raison ce n'est pas logique, pourquoi s'en prendre à des femmes qui ont échoué dans le domaine de la médecine. Kathleen se met à dire que c'est une punition que le tueur leur inflige. Je me pince la lèvre inférieure avec mes dents. C'était logique en quelque sorte, mais pourquoi les punir? Je cherche avec Kat, je m'active, mais pour être franche je laissais plutôt les devant à ma partenaire. Kathleen met finalement le doigt sur un détail qu'aucun de nous n'avions pensé. Je n'aurais jamais pensé que son coter maniaque pouvait provenir d'une maladie. J'attrape aussitôt les dossiers et je trie de nouveau. Je n'ai pas eu de souvenirs d'avoir parcouru autant de dossiers aussi souvent en si peu de temps. J'intercepte trois hommes dans la trentaine qui avait justement entamé des études de médecine, les trois avaient eu une sérieuse maladie. L'un d'entre eux avait perdu la vue, cela m'étonne sincèrement qu'il soit capable de tuer avec autant de précision. Je l'écarte, il en reste deux. " J'en ai deux, l'un a eu un grave cancer, il a mis des années a s'en remettre, il bosse en tant que barman et l'autre a eu une maladie qui a attaqué son système nerveux." Je pose les dossiers sur mon bureau devant nous. J'attrape mon téléphone pour appeler l'hôpital de la ville. " Bonjour poste de police de Beacons Hill, j'aimerais savoir si l'un de ses hommes se présente où c'est déjà présenter chez vous." J'attrape les dossiers pour avoir les prénoms en visuel. " Jeremy Meyers et Mark Novak." J'attends quelques instants que mon interlocuteur cherche dans ses données. Il m'affirme effectivement que monsieur Meyers a régulièrement des rendez-vous, son cancer ne semble pas l'avoir laissé tranquille. " Une rechute vous en êtes certain? Merci beaucoup." Je raccroche en passant une main sur ma nuque. Je me tourne vers Kathleen. " Bon l'un des deux, ce Meyers a fait une rechute due à son cancer, il semble que ce dernier se soit généralisé il y a un peu plus d'une semaine." Je me stoppe soudainement en écarquillant les yeux. Je me tourne brutalement pour attraper le dossier de la première victime. " Les meurtres ont commencé trois jours après qu'il ait appris qu'il était condamné." Ce n'était pas logique, pourquoi un homme dans son État agirait-il ainsi et pourquoi au moment où il apprend qu'il va mourir? D'un côté il était certain de ne jamais à écoper sa peine puisqu'il est gravement malade. Je regarde sur les deux dossiers et soudainement je comprends. " Ils se connaissent, regarde, ils ont tous deux été à la même université." Les deux hommes ont tous les deux voulus être médecins à la même faculté. " Il va falloir les interroger." J'espérais ne rien oublier. " Kat tu penses qu'on a tout où tu as une chose en tête que l'on aurait pu oublier?" Je ne voulais pas me planter, tous les indices étaient bons à prendre, je ne pouvais pas me permettre d'oublier quoi que ce soit, des vies en dépendaient.

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Mer 4 Jan - 12:33

A strange case to solve

 
Rapidement, Thalia trouve trois dossiers correspondant à tes critères, puis en supprime un sans que tu protestes. T'as beau être imbue de ta personne, tu lui fais confiance, parce que tu sais qu'elle fait bien son job. Elle t'explique alors les deux cas, et tu rétorques rapidement. « Le système nerveux par rapport à la minutie du mode opératoire... Ça semble compliqué. » Elle prend alors le téléphone et appelle l'hôpital tandis que tu attrapes le dossier de Mark Novak. Sa maladie l'empêche d'avoir la précision du tortionnaire des victimes, c'est évident. Tu penses avoir trouvé une piste, pourtant la jeune femme coupe le fil de tes pensées en affirmant que l'autre suspect a fait une rechute. Ce n'est pas logique. Ni l'un ni l'autre ne peut être l'auteur de tous ces crimes, il y a dans les deux cas quelque chose qui ne concorde pas. A nouveau, ça te frustre, et t'inspires profondément en glissant ta main d'abord sur ton front puis dans tes cheveux tandis qu'elle continue. Trois jours, c'est le temps qui a séparé le diagnostic de Meyers et le début de cette série de meurtres. Tu te mords automatiquement la lèvre tandis que ton cerveau est en ébullition. « Novak ne peut pas les avoir tué, ses nerfs sont touchés, il ne peut pas avoir utilisé un scalpel avec tant de précision. » T'as aucun doute là-dessus, d'ailleurs le dossier est très clair. « Et Meyers... Avec un cancer généralisé, il a forcément besoin de soin... Il ne doit pas quitter l'hôpital très souvent, il n'a pas pu enlever ces femmes, les torturer et placer leurs corps au quatre coins de la ville, c'est impossible. » Complètement incohérent, tu ne comprends pas et recommences à marcher pour ordonner tes pensées. Tu cherches un scénario plausible, mais t'en trouves aucun, et ça t'énerve. Vous n'avez pas le temps pour ça. « Il a besoin de soin... » que tu répètes avant que ta collègue ne t'annonce qu'ils se connaissent. Tu relèves soudainement la tête. « Ils se connaissent ? » Question stupide, t'as parfaitement entendu ce qu'elle t'a dit. Elle affirme alors qu'il va falloir les interroger tandis que tu récupères en vitesse leurs deux dossiers. Tu les places côté à côté, voulant voir tout ce qui concerne leurs maladies. Tu vas forcément trouver quelque chose.

Alors qu'elle te demande alors si tu as une autre idée, tu laisses passer quelques secondes parce que tu réfléchis, presque perdue dans ce capharnaüm qui te sert de boîte crânienne. « Il a besoin de soin... » Tu te répètes, c'est idiot mais ça t'aide. Et ça semble fonctionner puisqu'à nouveau tu relèves d'un seul coup la tête vers Thalia. « Il a besoin de soin, c'est pour ça qu'il a un complice. » Tu recules d'un pas, le dossier de Meyers dans les mains. « Il est incapable de tout faire tout seul, son système immunitaire est bien trop faible pour cela. Si le cancer s'est généralisé, il est forcément moins autonome, il doit passer du temps à l'hôpital. » Tu le remets sur la table, recules à nouveau et fais quelques pas. « Je... Je ne sais pas comment ils se sont retrouvés mais quelque chose les a incités à agir ensemble. » Les idées fusent à tel point dans ta tête que t'es obligée de répéter le sujet de ta phrase que semble se bloquer au niveau de tes lèvres la première fois. Terriblement frustrant. « Ils avaient prévu cela depuis longtemps mais... » Tu sens une certaine colère t'envahir parce que vous auriez dû empêcher ces tueurs de passer à l'acte, mais maintenant c'est trop tard et il vous faut les arrêter. « Le diagnostic de Meyers a été le déclencheur, parce qu'ils ont compris qu'ils n'avaient plus beaucoup de temps. C'est pour ça que les meurtres se succèdent si rapidement. » Tu soutiens son regard, comme si tu voulais savoir si elle avait quelque chose à redire alors que ta théorie te semble des plus cohérentes. « Ils se partagent le travail. » Formulé ainsi, ces meurtres semblent être d'une banalité morbide, mais c'est la manière la plus simple possible d'expliquer la manière dont ils procèdent. « Novak enlève les femmes en question et s'occupe de placer leurs corps afin qu'ils soient découverts par la police, et Meyers s'occupent du côté médical. » Tu trouves ça horrible, et t'as l'impression que derrière cela se cache une manipulation du plus faible par le plus fort, une sorte de domination. Mais pour l'instant, tu dois aider ta collègue, alors tu te creuses les méninges pour trouver quelque chose. S'ils ont déjà enlevé une autre femme, il faut que vous la retrouviez, et pour cela il est impératif de leur faire cracher le morceau. Au moins à l'un des deux. « C'est Meyers qui contrôle tout, et Novak ne dira rien en sa présence. Séparez-les, et faites en sorte que Novak ne sache pas que l'autre est là. Meyers est désespéré, il se voit comme un justicier, et il n'avouera rien parce qu'il sait qu'il est condamné. Novak... Je pense qu'il veut aider un ami, mais qu'il est utilisé. Lui, vous pouvez le faire craquer. » T'es sûre de toi, aucun doute sur ce que tu dis, tu ne peux pas t'être trompée. Pas maintenant.

 
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Jeu 5 Jan - 10:34
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feat. Kathleen & Thalia

Kathleen remet encore une fois de l'ordre dans cette affaire, il faut l'avouer elle l'aurait limité résolue seule, cela ne ferait aucune différence. J'étais épatée et subjuguer par ses compétences de psychologue. Je ne pense pas réussir à raisonner aussi rapidement et aussi clairement que Kathleen le faisait là sous mes yeux. Pour la belle brune les deux hommes sont coupables, ils sont ensemble dans cette affaire. Ce n'est pas idiot, c'est même plutôt logique, puisque l'un comme l'autre étaient atteints d'une maladie plutôt grave et l'un d'eux allait en mourir. Je regarde les dossiers avec Kathleen. Quand Meyers a appris qu'il était condamné par son cancer ils ont décidé de se mettre à l'action. " Ils avaient certainement amassé des noms, ils savaient certainement déjà qui ils aillaient tuer." Oui c'est pour ça qu'ils étaient aussi rapides à trouver leurs victimes. C'était pour ça qu'ils semblaient avoir une longueur d'avance sur nous, parce que c'était le cas. " Ils avaient tout planfier tu as raison." Je regarde les dossiers des victimes, toute tuer de façon horrible, mais, de façon chirurgicale. Kathleen avait raison Meyers n'était pas en état d'attraper les victimes, c'était donc Novak qui faisait cette sale besogne. " Tu as raison, on aura Novak et on aura nos avoeux." Le plus triste dans cette histoire c'est que Meyers ne pourra même pas aller derrière les barreaux, son état ne le permettrait pas. En tout cas je savais où chercher Meyers, si ce dernier devait souvent se rendre à l'hôpital il ne sera pas difficile à trouver. Je cherche l'adresse de Novak, ce que je trouve rapidement. Je sors du bureau pour interpeller le sherif et lui expliquer un topo de la situation. Ce dernier me félicite moi et Kathleen pour emmener avec lui le reste de mes coéquipiers afin d'aller chercher les deux hommes. Je retourne dans mon bureau en essuyant mon front. " Merci, sans toi je n'y serais probablement pas arrivé, ou trop tard."Grâce à la précieuse aide de Kathleen, nous n'aurons plus de victime en ville, du moins je l'espérais et finalement j'y croyais. Il ne nous restait plus qu'à attendre que le sherif débarque avec les coupables, mais je savais d'avance que je ne ferais pas l'interrogatoire. Je n'avais pas été juger assez patiente pour m'occuper de ce passage de l'enquête. " Mon rôle va toucher à sa fin dans cette affaire, j'espère qu'ils pourront faire parler Novak, j'ai précisé au chef qu'ils faillaient absolument les séparer." Je me laisse tomber sur ma banquette en soupirant de nouveau. J'étais fatiguée, rincer, mon cerveau n'en voulait plus. Je me masse la tempe un mal de tête commençait déjà à me chercher.  

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Sam 7 Jan - 15:42

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Tu hoches vivement la tête lorsqu'elle suppose presque comme une certitude qu'ils avaient déjà choisi qui tuer. Il n'y a aucun doute à avoir là-dessus, d'autant plus au vu de leur organisation. Tout était planifié, elle avait parfaitement raison. Orchestrés comme une véritable pièce de théâtre, ces meurtres s'étaient succédés sans que personne ne puisse rien faire, parce qu'ils avaient une longueur d'avance sur la police, et qu'ils savaient parfaitement ce qu'ils faisaient. Cela ferait presque peur en fin de compte, mais maintenant tu te dis que vous y êtes presque, et que bientôt ils ne pourront plus tuer personne. Il faut juste trouver un moyen de les coincer. Tu réfléchis. Tu sais que rares sont les duos équilibrés et que bien souvent c'est une domination qui est exercée par l'un sur l'autre. Le reste semble couler de source, et tu détermines sans mal le manipulateur de l'histoire. Celui qui contrôle tout ce qu'il se passe, qui se sert de son coéquipier – si on peut l'appeler ainsi. Tu trouves le maillon faible, expliques le tout à Thalia et sens soudainement un poids te quitter. Terminé, murmure ton esprit harassé, et tu profites de la disparition soudaine de la brune pour t'asseoir sur ton siège. Tu souffles un coup, glisses tes doigts dans tes longs cheveux que tu rabats en arrière, et te rends compte de la chance que tu as eu. Rares sont les affaires qui peuvent se résoudre aussi vite. Mais vous avez réussi, et vous venez d'arrêter deux tueurs en série.

La jeune femme revient alors, passant sa main sur son front tout en te remerciant pour ton aide. « C'est rien. » Tu souris, pour une fois t'as pas envie de te vanter. Parce que tu trouves ça naturel, et que quelque part c'est ton rôle. T'arrêtes des meurtriers, et tu trouves ça magnifique. Tu rends la justice, du moins à ta manière, et c'est l'une de tes fiertés. Te ramenant à la réalité, Thalia reprend la parole pour ensuite s'effondrer sur la banquette du bureau dès que tu as acquiescé d'un simple hochement de tête. Ça t'aurait bien fait rire si tu ne te sentais pas aussi épuisée. Et puis, tu t'inquiétais toujours pour une dernière victime potentielle. Non, l'intervalle est trop court. Il te faut quelques instants pour t'en convaincre, et t'espères simplement que les deux tueurs encore dans la nature ne soupçonnent en rien vos soudains progrès dans l'enquête. Tu crains une brusque pulsion de violence, et un empressement qui pourrait s'achever en drame. Tu sais qu'ils doivent vite les retrouver, tous les deux. Lorsque tu clignes des yeux pour revenir sur terre, tu remarques que ta coéquipière se masse la tempe et attrapes ton sac à main jusqu'à en sortir une boîte de cachets qui fait un bruit – il faut le reconnaître – insupportable lorsqu'on la secoue. Enfin, ce n'est pas ton intention, alors, après avoir vérifié qu'il te reste suffisamment de comprimés – t'as beau apprécié la demoiselle, t'en restes pas moins une égoïste qui n'a pas appris durant son enfance à partager avec autrui, preuve que tes vieilles habitudes ne t'ont pas quittée malgré ta nouvelle vie ici –, tu en récupères deux et lui en tends un, gardant l'autre pour toi. « Y'a moyen d'avoir un café ? » que tu demandes naturellement, toujours assise. Ouais, vraiment, t'en as bien besoin. Et Thalia aussi vu son état. Enfin, elle elle a surtout besoin d'une bonne sieste, voire de douze heures de sommeil pour récupérer. « Ils doivent vite les retrouver, » que tu lâches alors sans pour autant laisser une seule once d'anxiété percer ta voix. « Si ils savent qu'ils sont recherchés, ils risquent de vouloir... accélérer les choses. » Tu lui lances un regard entendu, parce que tu sais qu'elle comprend ce que tu veux dire. Enfin tu l'espères tout d'un coup, parce qu'elle semble si fatiguée que tu te demandes si elle ne va pas s'endormir debout.

 
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Jeu 12 Jan - 13:18
A STRANGE CASE TO SOLVE

feat. Kathleen & Thalia

J'ignorais si l'enquête était bel et bien terminée, mais nous avions fait un bond en avant grâce à l'aide de Kathleen. Je savais que je n'aurais jamais réussi à résoudre tout cela aussi rapidement sans elle. La jeune femme avait un don vraiment inné pour ce genre de situation. Son cerveau fonctionnait bien plus vite que le mien, aujourd'hui il était un peu au ralenti, donc l'avoir avec moi était plus que bénéfique pour sauver toutes ses victimes. Je me massais la tempe en soupirant, j'avais un mal de tête qui résonnait comme des cloches dans mon cerveau. Le bruit de la boîte que Kathleen tient dans sa main ne m'aide pas beaucoup, mais je n'allais pas lui en blâmer, surtout pas après ce qu'elle venait de faire. Elle me tend un comprimé, je lui lance un sourire pour la remercier ça n'allait pas me faire de mal. " Si, attends-je vais en chercher." J'étais épuisée, un bon café ne me ferait certainement pas de mal, loin de là. Je me lève péniblement de ma chaise pour aller dans le couloir prés de la porte de mon bureau. J'ouvre la première portée sur ma droite pour me retrouver dans le local de pause. J'attrape deux grands gobelets et la cafetière encore chaude pour verser le liquide noir et chaud dans ces derniers. Je prends quelques morceaux de sucre, des cuillères et je retourne dans mon bureau. Je donne le premier café à Kat, puis je m'affale de nouveau sur mon siège en attrapant mon médicament que je mets dans ma bouche. Je bois trois bonnes gorgées de mon café, le gout et la chaleur du liquide me font le plus grand bien. Kathleen me sort de ma somnolence, je tourne la tête vers elle. " Merci pour le comprimé." Elle avait parfaitement raison, si ses deux criminels se rendaient compte que nous les avions démasqué, ils tueraient encore plus vite et plus précisément leurs victimes. Ils avaient certainement un quota, une liste qu'ils n'avaient pas encore terminée. Cependant, il n'y avait aucune raison, a moins qu'un troisième complice se trouve dans nos locaux, je ne voyais pas comment ils pouvaient se douter de quoi que ce soit. J'avale une nouvelle gorgée de ma boisson. " Je ne vois pas comment ils pourraient savoir, mais j'espère que ce n'est pas le cas." Les retombées en seraient catastrophiques, un tueur en presse ce n'était jamais une bonne affaire et l'issue en serait terrible. Je pose mon gobelet en voyant le sherif revenir avec un homme les poignets liés par des menottes. Je regarde mon dossier, c'était Novak. Il n'y avait personne d'autre. J'avais laissé la porte de mon bureau ouvert et je pouvais donc entendre que Meyers avait été laisser à l'hôpital, son état ne pouvait pas permettre un interrogatoire au poste. " Il fallait s'en douter, il faiblit à cause de son cancer." Je me laisse retomber sur mon siège. Je devais avouer que mes forces commençaient à me lâcher. Je rêvais d'un bon lit et d'une nuit de sommeil. Cependant, je ne voulais pas partir d'ici s'en avoir été certaine que Novak était passé à table et qu'il avait tout avoué.

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Dim 15 Jan - 16:54

A strange case to solve

 
Alors que Thalia quitte le bureau pour aller vous chercher deux cafés, tu réfléchis. Si l'affaire semblait terminée, une certaine inquiétude t'animait toujours. Celle qu'ils sachent avant que la police ne les retrouve, ou bien qu'une autre personne ait été enlevée avant l'arrestaotion. Tu voulais faire cesser l'agitation de ton cerveau, pourtant tu y réfléchissais de plus en plus intensément. En tout cas jusqu'à ce que la jeune femme revienne, et avec elle la boisson tant désirée. Tu souris alors qu'elle te tend un gobelet, remerciement silencieux sans doute bien que tu trouves normal qu'elle te l'apporte. Puis tu récupères du sucre, laissant le morceau glisser de tes doigts pour disparaître dans le liquide noir. Ce n'est pas dans tes habitudes, mais après un réveil catastrophique et une affaire des plus tordues tu te dis que ça n'a pas grande importance. Tu avales ton cachet après deux gorgées qui te font un bien fou, une douce chaleur se répandant dans ton corps. Le café est, selon toi, une création divine, et surtout un essentiel dans ta vie. Puis ta collègue te remercie pour le comprimé, et tu enchaînes avec l'importance d'une arrestation rapide. Tu ne laisses aucune inquiétude transparaître, seulement un air neutre peindre ton visage. Impénétrable. Elle te répond qu'il y a peu de chance qu'ils sachent, ce qui n'est pas tout à fait erroné, quoique la possibilité qu'il y ait une taupe au sein du service n'était pas à exclure. Mais sans doute l'aurais-tu déjà remarquée, n'est-ce pas ?

Tu ne sais pas combien de temps s'est écoulé entre l'instant où tu as hoché la tête pour confirmer les propos de Thalia et celui où le shérif a fait son apparition, un homme menottés à ses côtés. Sourcils légèrement froncés, tu reconnais le bras droit, le pion, le manipulé, et rapidement la jeune femme te confirme que le second criminel n'a pas pu quitter l'hôpital, trop affaibli par la maladie. « Vous n'avez pas besoin de lui, Novak à lui seul peut vous dire toute la vérité, » que tu réponds avec assurance, ne doutant en aucun cas de tes analyses. Tu bois le fond de ton gobelet d'une traite avant de le jeter à la poubelle sans plus de cérémonie, et te lèves en lançant un regard entendu à ta collègue. « Et je vais m'assurer que ce soit le cas, » que tu ajoutes avant de rejoindre la porte. Tu tournes la tête, lances un honnête « Tu devrais dormir » puis quittes son bureau et rejoins les deux hommes qui sont visiblement chargés de l'interrogatoire. Si tu n'as pas forcément envie de participer – même si tu ne diras pas non si cela t'est proposé –, tu veux qu'il crache rapidement le morceau. Tu n'as pas envie de perdre plus de temps, surtout si la vie de quelqu'un est en jeu. Alors tu prends les deux policiers à part et leur explique brièvement ce qu'il faut faire pour qu'il craque le plus rapidement possible. Pas qu'ils soient des incapables – quoique certains si –, mais cette affaire devait rapidement s'achever – ton lit te manquait. La hiérarchie, les points faibles, la compassion, tu leur détailles tout ce qui est important, tout ce dont ils doivent se servir pour mener à bien cet interrogatoire. Une fois certaine qu'ils aient compris, tu t'éloignes et rejoint Thalia qui est toujours affalée sur son siège. « Si tes collègues font bien leur boulot, » commences-tu avec un naturel déconcertant – Dieu que tu es narcissique. « Cela ne devrait pas prendre plus de dix minutes. » Tu te rassieds, croises tes jambes et passes ta main dans tes cheveux avant d'ajouter : « Tu veux que je reste ? » On dirait vraiment qu'elle va s'endormir, c'est de plus en plus intrigant – inquiétant ?

 
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Sam 21 Jan - 12:55
A STRANGE CASE TO SOLVE

feat. Kathleen & Thalia

L'adrénaline qui était monté à mon cerveau pendant notre temps de réflexion avec Kathleen m'avait permis de tenir bon jusque-là. Cependant, je devais avouer que là tout de suite mes yeux semblaient ne vouloir qu'une seule chose se fermer et il semblerait que je n'aurais bientôt plus le contrôle sur ces derniers. Je termine mon café n'aussi vite que possible espérant que la caféine fasse son effet au plus vite. " Je sais, de toute façon sans Novak il n'est plus capable de faire quoi que ce soit à qui que ce soit." Je me lève pour éviter de laisser le sommeil me gagner trop rapidement. Je me poste devant ma porte sachant parfaitement qu'on n'allait pas me faire participer à l'interrogatoire, j'étais trop fatiguée et assez impatiente, je risquais d'être un peu trop brutal avec cet homme. Il l'aurait largement mérité, mais en tant qu'agents de police, je ne pouvais pas me permettre de telle bavure, nous les flics nous devions montrer l'exemple. Mes vieux réflexes de militaires me menaient parfois à perdre patience et favoriser la manière forte, le shérif m'a donc interdit de faire les interrogatoires pour le moment. Katlheen se lève à son tour bien décider à toucher deux mots à mes confrères. Elle était bien décidée à ce qu'il n'y ait aucun détail de mis de coter. Sa remarque me fait sourire. " Je sais j'attends de savoir s'il est passé au avoeux ou non avant." La brune se dirige tout droit vers trois agents et je l'observe du pas de la porte de mon bureau un sourire viser sur les lèvres. Mes collègues l'écoutent et je sens qu'ils savent qu'ils ont bien intérêt à faire ce qu'elle leur dit. Je tourne les talons pour m'affaler de nouveau dans mon fauteuil qui pourrait faire un lit parfait dans l'état de fatigue dans lequel je me trouvais. Mes paupières étaient lourdes, presque incontrôlables, le sommeil me gagnait de plus en plus. L'arrivée de Kat dans mon bureau me réveille légèrement. Elle était certaine qu'en dix minutes seulement l'affaire serait réglée. Je hoche la tête, espérant qu'elle dise vrai, j'avais hâte de retourner me coucher. " Comme tu veux, c'est également ton enquête maintenant, c'est toi qui vois." D'un côté le fait qu'elle reste me permet de me garder un tant soit peu éveiller, mais je ne pouvais pas la forcer à rester là s'il elle considérait avoir terminé sa tâche. Je prends mes clés de voiture et je les pose sur mon bureau. Il était hors de question que je conduise aussi épuisée, il va me falloir appeler l'un de mes frères pour me ramener à bon port.

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Sam 28 Jan - 13:27

A strange case to solve

 
Tu jettes ton gobelet vide à la poubelle avec cette soudaine impression que ton café était excessivement court, puis, écoutant la réponse de Thalia à ta remarque, hoches la tête et te détaches de ta chaise. Tu sais comment vous pouvez obtenir toutes les informations dont vous avez besoin si ce n'est plus en faisant craquer Novak, et c'est bien ce que tu comptes faire, ou tout du moins inciter tes collègues policiers autre que la jolie brune qui va littéralement s'endormir dans son bureau à faire. T'as pas forcément envie de participer à cet interrogatoire, à vrai dire le coupable est trop fragile psychologiquement pour que cela soit un véritable défi pour toi. Quoique difficile à trouver, il sera bien plus aisé de le forcer à tout avouer. Ainsi, tu rejoins la porte avec pour seul intention d'expliquer cela aux hommes qui vont s'occuper de lui. Tu en profites pour faire une remarque à la jeune femme qui a véritablement besoin de sommeil, et pour toute réponse à la sienne tu lui offres un regard éloquent qui veut clairement dire « Bien sûr qu'il y passera », comme si tu étais offusquée par les doutes qu'elle pouvait émettre, avant de t'éclipser. T'as simplement quelques consignes à donner de sorte à ce que l'interrogatoire ne s'éternise pas trop et que vous obteniez rapidement les informations les plus importantes. Quoique ton esprit rationnel est convaincu que l'intervalle est bien trop court pour qu'une autre femme ait été enlevée depuis le meurtre de la précédente, quelque part tu n'arrives pas à rejeter cet éventualité. Tu ne fais confiance à personne ici, pas même à Thalia pour qui tu commences à ressentir un semblant d'affection, alors tu ne peux ni affirmer ni démentir la théorie d'une taupe. Bien qu'il serait étrange que Meyers et Novak ait un complice en interne, ici tu es obligée de douter de tout un chacun. De manière général, tu ne fais confiance à personne, si ce n'est ton père qui est bien loin d'ici à présent. Dire que t'es bloquée à Beacon Hills, c'est rageant. Tu voudrais t'en aller, ou au moins que ce dôme – de merde – disparaisse pour que tu sois libre de tes déplacements. Il te manque, tu ne l'as pas vu depuis des mois et tu ne peux pas le rejoindre, ne serait-ce que pour un week-end. Vraiment, ça te met en colère simplement en y songeant.

Tu finis par rejoindre le bureau de ta collègue, les deux policiers chargés de l'interrogatoire ayant visiblement compris ce qu'ils avaient à faire pour en finir rapidement. Pas trop mal pour des crétins pareil – remarque selon toi légitime, néanmoins incroyablement narcissique et condescendante. Tu reprends ta place assise après t'être adressée à Thalia, lui demandant par la suite si elle voulait que tu restes, ce à quoi elle te répond que tu as le choix. Tu hausses les épaules, à vrai dire tu t'en moques pas mal. Mais personne ne t'attend chez toi, et même si c'est le cas, disons que tu aimes te faire désirer – un peu trop peut-être. « Je vais rester, histoire d'être sûre que tu ne t'endormes pas avant qu'on ait des aveux. » Tes jambes se croisent automatiquement tandis que, restant pourtant droite, tu te penches légèrement en arrière. Toi aussi t'es fatiguée, mais tu ne le montreras pas. En fait, t'as surtout envie d'un café – ou peut-être une dizaine, tu ne sais pas trop.

 
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Lun 13 Mar - 14:34
A STRANGE CASE TO SOLVE

feat. Kathleen & Thalia

Mes paupières étaient de plus en plus lourdes, elles devenaient difficiles à maîtriser. Il fallait cependant que je les maîtrise, je ne pouvais pas piquer du nez ici et encore moins maintenant. Je voulais absolument connaitre le fin mot de cette enquête. J'étais en quelque sorte fière de notre travail. Kat m'avait énormément aidé dans cette affaire, j'ignore comment elle faisait pour être aussi douée à déduire aussi rapidement et avec autant de flair ce genre de choses, mais j'étais ravie de l'avoir à mes côtés. Je soupire en passant ma main sur mon visage tentant de me réveiller un peu. Je me lève de mon siège, rester assise serait risquer dans mon état de somnolence. La belle brune décide de rester, elle veut également savoir si des avoeux seront lancés, mais elle était plutôt confiante à ce sujet, tout comme moi d'ailleurs. Je venais d'ingurgiter deux cafés, mais je sentais qu'un troisième ne serait pas de trop. Le temps commençait à se faire long et je décide de m'installer de nouveau sur mon siège. Je regarde ma coéquipière de la journée en souriant légèrement. " Je pensais faire un footing samedi dans la matinée, tu es partante?" Kathleen n'était pas seulement une femme qui m'aidait dans les enquêtes, elle était également une très bonne compagnie lors de mes courses matinales. Je changeais de sujet, mais il fallait bien que je parle pour éviter de me retrouver dans les bras de morphée plus tôt que prévu. Mes yeux me piquaient énormément et je savais d'avance que je ne serais pas apte à me retrouver derrière un volant. Je bois une longue gorgée de mon café, au final je pense avoir bu la moitié de ce dernier d'une traite puis je grimace. " Ça te dérange de faire un détour tout à l'heure, je ne pense pas pouvoir conduire sans m'endormir pendant le trajet." Je ne voulais pas l'embêter, mais c'était risquer de prendre la route avec la fatigue qui me tenait. J'avais hâte d'en finir, de retrouver mon lit douillet et de me reposer enfin. Cela faisait des jours que je dormais peu, voire pas du tout à cause de tous ses meurtres, aujourd'hui on en avait terminé avec tout ça, du moins je l'espérais réellement, des vies en dépendaient. Je vois le shérif revenir devant mon bureau, il donne des ordres à mes confrères qui quittent le poste immédiatement. Stilinski débarque dans mon bureau l'air satisfait. " Il a avoué, bon travaille mesdemoiselles." Il nous adresse un signe de la tête et disparaît dans son bureau. Un sourire se dessine immédiatement sur mes lèvres, enfin c'était terminer, cette affaire prenait fin et je devais avouer que ce n'était pas trop tôt.

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Dim 26 Mar - 7:21

A strange case to solve

 
T'as pas grand mal à comprendre que ta collègue a effectivement sacrifié de nombreuses heures de sommeil dans cette enquête, à tel point que c'en est presque inquiétant. Elle semble dormir alors qu'elle garde les yeux ouverts – ou en tout cas elle essaie de ne pas trop les fermer –, et se lève pour faire les quatre cents pas dans l'espoir de ne pas sombrer. Mais les bras de Morphée l'attirent, tu le sais, et quoique tu ne dirais pas non à quelques heures en plus dans ton lit moelleux – il faut bien ça –, ton état est bien moins grave que le sien. Tu te demandes combien de temps encore elle parviendra à lutter avant de littéralement s'endormir debout. Elle tient pourtant à rester consciente et essaie de te faire la conversation, un moyen comme un autre pour maintenir son cerveau dans une activité suffisante. D'autant plus que tu ne diras pas non à un footing à ses côtés, c'est certain. « Pourquoi pas oui, tant que tu as dormi entre temps, » que tu ajoutes avec un sourire en coin. De toute façon, t'es certaine qu'elle ne serait pas capable de courir si tu le lui demandais à cet instant précis où vous parliez. Tu passes ta main dans tes cheveux, luttant contre l'envie de café qui t'étreint dans l'espoir de vite rentrer chez toi pour retourner te coucher. T'as une nuit à finir. Néanmoins, voir Thalia en boire un ne t'aide pas et tu passes ta main dans tes cheveux, empêchant toute trace de fatigue de transparaître de ton visage fier. Au point où elle en était, la boisson qu'elle semblait pourtant déterminé à consommer en grande quantité pour rester debout ne devait pas grandement l'aider. Elle avait besoin de sommeil, c'était pas bien plus compliqué que cela finalement.

Cependant, tu ne dis rien, l'observant boire avant qu'elle ne t'interpelle à nouveau. La reconduire ? Oui, il vaut mieux, du moins si tu ne veux pas aller à son enterrement suite à un refus idiot. « Aucun problème, je te dépose dès que l'on a des aveux. » Tu ne doutes pas de tes capacités, et tu sais que vous les aurez bientôt, ces fameux aveux. Il ne peut en être autrement, t'en es convaincue. Tu laisses ton regard vagabonder dans la pièce jusqu'à ce que la voix de Stilinski n'interrompe ta réflexion. « Il a avoué, bon travail mesdemoiselles. » Tu tournes la tête, observes son air satisfait tandis qu'il vous fait un signe de la tête, puis reportes ton attention sur Thalia qui sourit déjà. Tu fais de même, heureuse que tout ce bordel soit enfin terminé. Désormais, tu peux rentrer chez toi – du moins après l'avoir déposée –, alors tu te lèves et, replaçant une mèche derrière ton oreille par habitude, lui lances : « C'est le moment de rentrer, je suis sur que ton lit t'attend avec impatience. » Tes lèvres s'étirent un peu plus, preuve d'un certain amusement malgré la fatigue qui t'étreint de plus en plus. « Tu en as bien besoin. » Tu te diriges vers la porte, l'ouvrant tout en lui faisant signe de sortir avant toi. « Et la prochaine fois, appelle-moi plus tôt et dors un peu, comme ça tu pourras conduire, » lui assures-tu, comme une taquinerie tandis que vous rejoignez ta voiture. Désormais, tu n'as plus qu'à la déposer, puis tu pourras rentrer chez toi et t'écrouler dans les bras de Morphée dont la douce chaleur te manque terriblement.

Il n'y a rien de plus agréable qu'une affaire résolue. Ce sentiment du devoir accompli, d'une justice rendue, d'une réussite autant personnelle que professionnelle, tu l'apprécies tout particulièrement. Tu ne fais pas simplement ce métier pour un peu de pouvoir entre tes mains : tu le fais pour rééquilibrer la balance. Et t'as bien l'intention d'y parvenir, qu'importe les moyens que tu devras employer.

 
Fiche bye Ethna
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