Je suis née en Californie, dans un village nommé Ferwood. Mes parents avaient une maison que l’on retrouve souvent dans les séries télévisées. Ce type de ranch avec de longues clôtures délimitant les pâturages. J’ai grandi dans cette magnifique maison en bois, entourer d’animaux et de nature. Pour moi, c’était un réel bonheur de vivre ici, entourer de mes parents.

Très rapidement j’ai découvert les joies de la photographie. Je gambadais toujours dehors, avec un appareil photo à la main essayant de capturer tout ce que je trouvais joli. Mes premiers clichés étaient catastrophiques lorsque j’y repense. Je pouvais passer une heure entière dans le bois qui longer les pâtures, à attendre que l’écureuil ose se montrer.

Mon père avait un élevage de mustang et parfois, nous partions tous les deux en promenade. Ce genre de moment passer avec mon père était une bonne occasion pour parler de tout ce que j’avais sur le cœur. Mon père m’écoutait dans ces moments-là et essayer de me faire voir la vie du meilleur angle qu’il soit.

On aurait pu croire que cette vie aller continuer de s’écouler parfaitement. C’était alors sans compter sur le destin.

Cela se produit lors d’une journée ensoleillée en plein été. Je venais de finir mon année scolaire et j’attendais la réponse des universités que j’avais sollicitées pour continuer mes études. Je voulais continuer dans le domaine qui me passionne le plus : la photographie. Ma mère préparée une tarte et mon père était partie dans la journée, pour transporter un cheval qui venait d’être vendu. Je m’étais assise sur le banc qu’on avait installé sous le grand tilleul devant la maison, pour lire.

Lorsque le soleil commençait sa descente, je fermais d’un coup sec mon livre. C’est à cet instant que mon cœur se mit à se serrait dans ma poitrine. Mais je n’en connaissais pas la cause. Je préférais alors ignorer ce sentiment mais ma tête de cesser de me dire que quelque chose n’allait pas.

Je me suis alors rentrée, prenant la direction de ma chambre, souriant au passage à ma mère qui sortait la tarte du four. La tarte était belle, dorée et sentait terriblement bon. Mon estomac se nouait. En arrivant dans ma chambre je voulais me changer les idées et m’allongeait sur mon lit tout en écoutant de la musique.

Je commençais à peine à fredonner l’air de la musique que j’entendis le téléphone du salon sonner. Je me relevais alors, pour aller baisser le son de la musique. J’entendis ma mère répondre au téléphone puis soudain un crie. C’était comme un déchirement dans mes entrailles pour moi t’entendre ma mère ainsi. Je descendis l’escalier, inquiète. Je découvris ma mère, assise par terre, le téléphone encore dans les mains. Mon visage était ravageait par les larmes et par des « non, c’est impossible … non … non … ».

Mon père était mort d’un accident de voiture alors qu’il était sur la route pour rentrer. A un carrefour, une voiture aurait grillé la priorité et l’aurait percuté de plein fouet. Mon père était mort sur le coup.

Lors de son enterrement quelques jours plus tard, j’avais eu assez de force pour y aller. Ma robe noir volée dans l’air chaud de l’été et mes joues étaient creusées par des sillons rouges de mes larmes. A partir de cet été-là je n’ai plus jamais monté à cheval.

Je reçu une réponse positive de l’université de Beacon Hills, m’acceptant alors dans leur établissement. C’était l’opportunité de quitter la maison de mes parents. Chaque jour, lorsque je posais mon regard un peu partout dans cet endroit si familier, c’était une véritable souffrance pour moi. Les souvenirs de mon père étaient accrochés un peu partout.

Au début je ne voulais plus continuer mes études mais c’était sans compter sur maman. Je n’avais pas envie de la laisser toute seule dans cette grande maison vide. Elle m’expliquait qu’elle avait pris la décision de vendre les chevaux ainsi que la maison. Au début je n’avais pas compris sa décision mais elle m’avait expliquée qu’elle n’arriverait plus à gérer les dépenses toute seule d’un aussi grand terrain. Elle s’était mise d’accord avec mes grands-parents, elle irait vivre chez eux quelque temps. Évidemment tout cela aller se faire si je compter continuer mes études à Beacon Hills.  

Après une longue réflexion cela n’était pas plus mal que je quitte la maison. Je ne pouvais plus supporter de m’attendre à voir mon père apparaitre à tout instant. Comme l’université n’était pas la porte d’à côté, je pris une chambre étudiante que ma mère arriver à me financer.

Ma scolarité se déroulait pour le mieux. Mon cœur s’apaisait peu à peu de l’absence de mon père. J’en ressortis avec mon diplôme et lors de mon discours j’avais fini par un « Pour toi papa. »

Après la fin de l’été qui avait suivi l’obtention de mon diplôme, je commençais à prendre mon envol dans la vie. J’étais resté à Beacon Hells, car je commençais à m’y sentir comme chez moi dans cette municipalité de Californie. J’avais un boulot, qui consistait à prendre des photos pour une grosse boite en communication. J’avais un appartement.

Un soir, je me promenais dans les bois, voulant capturer quelques clichés de la lune. Cette nuit-là, les conditions étaient parfaites, la brume s’élever du sol, créant une ambiance que je rechercher tout particulièrement. Alors que je prenais des photos, j’entendis des bruits de pas autour de moi. Je me stoppais, regardant dans le noir, cherchant à identifier ce qui était là. « C’est surement un renard qui chasser en pleine nuit. » Je repris alors mes photos. En portant l’objectif à mon œil, je vis à travers l’appareil, quelque chose fondre sur moi.

Un éclair de douleur parcourut alors mon bras. J’étais prise de panique et me mis à chercher autour de moi qu’est-ce qu’il venait de m’attaquer. Rien, il n’y avait que la brume qui m’entourait. La main plaquait sur ma blessure, je m’étais alors rentrée pour soigner ça.

Le lendemain mon bras était comme intact. J’aurais pu penser que c’était un simple cauchemar. C’était alors sans compter sur les photos que j’avais prises cette nuit-là. Lorsque je me mis à les visionner, l’une d’entre elles me glacer littéralement le sang. Une photo floue mais on voyait clairement des yeux verts, une longue chevelure de jais, et des griffes. Paniquée je la supprimais de ma carte mémoire et essayais de ne plus y penser.

S’en suit une multitude de phénomène que je ne pouvais expliquer. Mes yeux se mettaient à virer au vert, des griffes sortaient de mes ongles et des canines plus pointues que jamais. Je devais absolument apprendre à me contrôler, personnes ne devait apprendre la bête que j’étais devenue. Au début je me dégoutais moi-même, puis peu à peu j’appris à être la nouvelle personne que j’étais devenue.

Depuis quelque temps quelques choses de nouveau et d’étrange venait de se produire. Une sorte de dôme était apparue sur Beacon Hills. J’allais devoir en apprendre plus sur le sujet.