Are you waiting for an other ? [Wolfgang & Kathleen]



 
Recherche de liens ?
Tu as l'idée parfaite d'un lien en tête
mais à la flemme de créer un scénario?
Le sujet de recherche de lien est pour toi !!!
C'est dans ce sujet que tu trouveras ton bonheur!
Scénario coup de ♥️

Rejoins-nous sur Discord
Le Deal du moment : -20%
Pack Gigabyte Ecran PC Gamer 27″ LED M27Q ...
Voir le deal
749 €

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Are you waiting for an other ? [Wolfgang & Kathleen]
Invité
Anonymous
Mer 28 Déc - 18:48

Are you waiting for an other ?

 
Lorsque ton regard s'était posé sur ce nom que tu connaissais si bien, un sourire étrange avait étiré tes lèvres pendant un instant avant de laisser place à ton air habituel, calme et imperturbable, quoique toujours excessive narcissique – t'y peux rien, t'es comme ça. Impossible de ne pas se rendre compte de ses origines allemands, d'ailleurs tu te souvenais encore de son accent qui trahissait son pays natal. Bon sang, pourquoi n'avait-il pas quitté ton esprit ? Pourquoi revoyais-tu ses yeux d'un splendide bleu tandis que tu songeais à lui ? Et pourquoi te mordais-tu la lèvre ? Merde, pas malin ! Immédiatement tu la laissas tranquille – tu allais abîmer le rouge qui s'y trouvait –, soufflant par le nez d'agacement. Puis tu te redressas et rejoignis tes collègues qui étaient quelques mètres plus loin. Tu n'eus aucun mal à les convaincre que tu pouvais t'occuper de l'interroger seule, utilisant ton lieu de vie pour justification – tu n'habitais que quelques immeubles plus loin. Et puis, tu avais toujours été très douée pour que tes choix soient approuvés, tu étais même très talentueuse. Rien d'étonnant pour une demoiselle ayant fait psycho, d'autant plus avec tes facultés surnaturelles, néanmoins tu étais très fière de cela – tu es fière de toute ta personne de toute manière.

Te voilà donc quelques heures plus tard devant l'immeuble dont le numéro est indiqué sur la liste des témoins et des suspects que tu tiens dans les mains. Entrant dans le bâtiment grâce à une dame qui te tiens la porte et que tu remercies brièvement, tu plies la feuille en quatre et la glisses dans la poche arrière de ton pantalon, assez fière de toi. Tu avais prévenu tes collègues que tu ne leur donnerais le rapport que demain puisque ce sont tes dernières heures de travail, d'où le fait que tu n'aies pas envie de retourner au bureau du shériff ensuite – ce n'était pas non plus la porte à côté. Ton regard parcourt les noms inscrits et tu trouves bien vite celui que tu cherches, avant de jeter un coup d’œil au numéro qui y est associé. Tu grimpes les escaliers rapidement, appréciant le bruit de tes talons qui claquent à chaque marche gravie, et réfléchis à ton entrée. Il ne sait pas que tu es là, sans doute n'est-il même au courant de ta présence en ville, et ça te procures un sentiment de supériorité que tu adores. Deux étages plus tard, tu es devant l'appartement B, et tu ne peux empêcher tes lèvres se s'étirer à nouveau. Tu ne sais pas vraiment si c'est de la satisfaction, de la moquerie ou de l'amusement – peut-être un mélange des trois –, mais tu t'en fiches. Cette situation te plaît, c'est indéniable.

Tu appuies sur la sonnette et fais disparaître ton sourire en un instant, attendant qu'il vienne t'ouvrir. Et dès que tu aperçois ton visage, tu lèves ta plaque – preuve que tu travailles avec le bureau du shériff – préalablement sortie de sorte à ce qu'il la voit. « Bureau du shériff de Beacon Hills, j'ai quelques questions à vous poser concernant la mort de Connor Parsons. » T'as beau être une excellente comédienne, l'envie de sourire qui t'envahis est difficile à contenir. Tu sais qu'il t'a reconnu, tu le vois dans ses yeux qui sont toujours aussi beaux. Lui aussi l'est d'ailleurs, et il n'a pas changé d'un pouce. Il est toujours... Non, tu n'as pas envie de t'attarder là-dessus, ça t'agace. « Je peux entrer ? » C'est à cet instant précis qu'un coin de tes lèvres se relève doucement, formant un rictus qu'il connaît très. Parce que tu n'as pas oublié, et tu sais que lui non plus.

 
Fiche bye Ethna
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Jeu 29 Déc - 14:31
Are you waiting for an other ?
Kathleen & Wolfgang
Baby girl would you come my way, tell me all the things that you wanna say. Baby girl, you can say my name, show me all the ways you can move that thing. We can get it in, I can be temptation, you can be my sin. I want the rush of your heartbeat, those eyes, I know that you want me.

Wolfgang poussa la porte de son appartement à l'aide d'une épaule, les deux mains étant prises, l'une par son trousseau de clefs et l'autre par une enveloppe marron dans laquelle il avait le nez depuis cinq minutes déjà. Pas facile de compter une liasse de billets en marchant, mais qu'importe, il voulait s'assurer que le compte y était le plus vite possible si il fallait réclamer le reste. Il n'avait aucun problème avec le fait de se faire engager pour ses services en tant que cambrioleur, bien au contraire, ça rapportait parfois plus que de le faire pour son propre compte. Jamais il n'aurait pensé qu'il y avait autant de clients possibles dans cette ville californienne. À croire que Beacon Hills était vraiment étrange jusqu'au bout, ceci dit, il n'allait pas s'en plaindre. Seulement voilà, il se pouvait qu'un malin lui donne moins que prévu, ce qui l'agacerait vraiment. Voire pire, peut-être qu'un de ses «clients» oserait le balancer aux flics – même si il ne donnait aucune information personnelle, ne serait-ce son prénom, il fallait s'attendre à tout. Bien heureusement, il n'avait encore jamais eu affaire à de telles situations, mais si cela arrivait, il n'avait aucun doute sur le fait que Wolfgang irait corriger ce problème sans aucune once d'hésitation. Il obtenait toujours son dû et était passé maître dans l'art de passer entre les mailles du filet, ce n'est pas maintenant que ça changerait.
En relevant la tête et au vu du silence dans l'appartement, il en vint à la conclusion que Zara n'était pas présente – forcément, la porte était verrouillée, ceci dit il n'était pas rare qu'elle le soit et que la jeune femme soit tout de même dans l'appartement. Il rangea donc ses clefs dans sa poche, puis balança l'enveloppe sur la table du salon avant d'ôter sa veste en cuir qui fu telle aussi jetée dans le canapé. Chose faite, il se rendit jusqu'au frigo et y attrapa une bière – ouais, dure journée, il en avait bien besoin – qu'il décapsula pour ensuite se rendre jusqu'au salon où il troqua sa bouteille pour, encore et toujours, l'enveloppe. Il avait bien de la chance, après avoir recompté plus soigneusement, le compte y était. Une centaine de dollars, croyez-moi, c'était peu négligeable même si ça pouvait paraître peu.

Il eut juste le temps de boire une gorgée qu'on sonna à la porte, et aussitôt Wolfgang fronça les sourcils. Il n'était clairement pas du genre à recevoir de la visite, surtout à cette heure de la journée – ça pouvait à la limite être sa colocataire, mais encore là c'était improbable, qu'importe le scénario. Il resta immobile un instant, les yeux rivés sur la porte, comme si il espérait que la personne derrière la porte lâche rapidement l'affaire. Malheureusement, aucun bruit de pas ne lui parvint ce qui voulait dire que la personne n'était pas partie, fait qui l'obligeait donc à se lever de son canapé avec un râle inaudible. Il espérait que cette visite soit assez importante, ou du moins assez intéressante pour oser le déranger ainsi. Autant dire qu'il ne risquait guère d'être déçu.
Lorsqu'il ouvrit la porte, il ne percuta pas aussitôt, c'est un peu comme si, à ce moment-là, son esprit était en stand-by. Cependant, dès que la personne devant lui se mit à parler, cette voix féminine fit aussitôt l'effet d'une alarme dans sa tête ; il connaissait cette voix, il la connaissait même très bien. Son regard, après avoir enfin ignoré cette plaque que l'on brandissait à son nez, finit enfin par détailler le visage de cette charmante jeune femme face à lui, à analyser sa posture, son allure, ses airs. Et il eut du mal à y croire, pour le coup. Kathleen Jane était là, juste devant lui, cette même Kathleen qui avait été jadis sa voisine – et éventuellement partenaire sexuelle à long terme, oui, c'était à peu le terme adéquat – à Denver, autant dire que ça remontait à pas mal d'années déjà. Il ne put s'empêcher de la détailler encore une fois d'un rapide coup d'œil – c'est qu'elle n'avait pas perdu son charme, il faut le dire – avant d'esquisser un sourire semblable au sien, un sourire de coin, presque amusé de la situation alors qu'elle n'était en rien amusante – elle venait quand même l'interroger pour la mort d'un type dont il connaissait vaguement le nom, qu'est-ce qu'il avait encore à voir avec ce merdier ?
Je t'en prie, répondit-il simplement, toujours avec le même air sur le visage, tandis qu'il ouvrait la porte en grand tout en se décalant afin de la laisser passer.

Made by Neon Demon
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Ven 30 Déc - 16:27

Are you waiting for an other ?

 
Alors que tu crois entendre des pas de l'autre côté de la porte, tu songes au jour où tu l'as rencontré. A tes clefs, à son étrange talent pour ouvrir une porte avec bien peu, au verre que tu lui as proposé en guise de remerciement... et à la suite. Tu te demandes comment un oubli aussi anodin a pu entraîner une relation – peut-on vraiment appeler cela ainsi au vu de ce qui vous liait – d'un peu plus d'un an, et si elle aurait continué si tu n'étais pas partie. Si tu ne t'étais pas blessée, si tu n'avais pas eu ce plâtre, si l'amertume ne t'avait pas rongée, est-ce que tout cela aurait perduré ? Lorsque tu as quitté Denver, il faisait – bien que tu le nies – partie de tes quelques regrets, et à l'instant même où ton regard se pose sur son visage qui n'a en rien changé tu t'en souviens. Tu sens qu'il te détaille sans que cela te gêne, on peut même dire que tu apprécies cela. Tu sais qu'il est surpris, et ça te plaît, parce qu'il ne s'attendait pas à te voir. Puis il sourit, et son rictus te remet en mémoire d'innombrables soirées, à tel point que tu te demandes pourquoi tu ne les as pas oubliées. Tu as bonne mémoire, c'est sans doute cela, oui. « Je t'en prie. » Tes lèvres s'étirent un peu plus, parce qu'il te tutoie et qu'à nouveau des souvenirs de votre rencontre te reviennent. Tu l'as vouvoyé simplement pour parfaire ton rôle, pour que ça colle avec la raison de ta venue, mais en réalité tu trouves cela complètement stupide. Ni lui ni toi n'a jamais trouvé d'utilité à toutes ces convenances que vous ignorez sans mal, et ce n'est pas plus mal. Vous n'en avez pas besoin, vous vous connaissez et malgré les années vous n'avez rien oublié. Cela se voit dans vos yeux, dans vos regards, et même vos sourires en disent long sur ce que vous pensez. Mais ça t'amuse, et à nouveau tu te dis que beaucoup n'auraient pas pu s'empêcher de rire s'ils avaient été à ta place. Sans doute es-tu trop talentueuse pour te laisser aller à une telle erreur qui briserait ton masque parfait.

Tu t'avances tandis qu'il ouvre la porte en grand et se décale, tes talons claquant à nouveau sur le sol tandis que ta démarche souple et élégante te mène jusqu'à ce qu'il semble être son salon. Tu remarques rapidement la simplicité de la pièce seulement meublée d'un canapé, d'une télé et d'une table basse, le tout dans des tons bien tristes, et cela ne t'étonne en rien. Rien n'a changé, te murmure ton esprit, dires que tu ne peux qu'approuver. Tu sais qu'il n'est pas le genre d'hommes à s'encombrer de mobilier inutile et de décoration superflue, même tout cela manque clairement de joie. Qu'importe, tu n'en as pas grand chose à faire finalement. « J'aurais peut-être dû te prévenir de ma venue, que tu aies le temps de ranger, » lances-tu alors, une légère moquerie dans la vois alors que tu te tournes vers lui sans te départir de ton sourire. Dieu qu'est-ce que tu t'en moques du bazar, t'as juste besoin de le chercher un peu. Parce que ça t'amuse, oui, et que tu n'attends qu'une chose : qu'il te réponde de la même manière qu'il le faisait quelques années plus tôt.

Honnêtement, cette enquête concernant la mort de ce fameux – ou pas d'ailleurs, en réalité t'étais certaine que personne n'en avait rien à faire de lui – Connor Parsons n'avait été qu'un prétexte pour le voir. Parce que, par fierté, tu ne serais jamais venue ici pour lui, en tout cas tu ne l'aurais pas reconnu. Pourtant c'était l'évidence même, parce que tu t'en moquais complètement que ce type soit mort, et peu t'importait si c'était un suicide ou non. Ta conscience savait que si tu étais là, devant le bel allemand que tu avais rencontré des années plus tôt, c'était simplement pour le revoir. Mais ça, jamais tu ne l'admettrais, non, ton orgueil te l'interdisait. « Pour en revenir à l'enquête... » Non, tu n'en as pas envie, mais devoir oblige. Ouais, c'est nul comme argument, mais faut bien que tu te motives. « Tu connaissais bien Connor Parsons ? » Tu réfléchis un instant sans détourner ton regard du sien avant de reprendre avec plus de précision. « Trois appels en deux jours, il devait avoir quelque chose d'important à te dire. » Evidemment, tu ne peux t'empêcher d'ajouter, légèrement moqueuse : « Ou alors personne d'autre ne lui répondait et tu étais le dernier sur sa liste, à toi de me dire. » Un nouveau sourire étire doucement tes lèvres maquillées de carmin tandis que tu attends simplement sa réponse, croisant les bras.

 
Fiche bye Ethna
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Dim 1 Jan - 14:40
Are you waiting for an other ?
Kathleen & Wolfgang
Baby girl would you come my way, tell me all the things that you wanna say. Baby girl, you can say my name, show me all the ways you can move that thing. We can get it in, I can be temptation, you can be my sin. I want the rush of your heartbeat, those eyes, I know that you want me.

Alors que la jeune femme entrait dans l'appartement avec cette démarche féline qui lui est propre, passant ainsi devant lui, Wolfgang ne put s'empêcher de la détailler une nouvelle fois, profitant sûrement du fait qu'elle était encore dos à lui pour le faire. Il faut dire que, malgré les années, elle n'avait pas beaucoup changé, ne serait-ce des détails qu'il ne prit pas forcément en compte. Il l'aurait reconnue sans mal même dans une rue bondée de monde. Car si Wolfgang n'avait pas une mémoire aussi excellente que certains, il était néanmoins évident de constater qu'il n'était pas aussi simple d'oublier une femme comme Kathleen, surtout dans son cas. Ils s'étaient tout de même côtoyés pendant une année environ, ce qui en soit était un sacré record pour le blond. Pourtant ils ne s'étaient jamais engagés dans une relation sérieuse tout les deux, bien au contraire – ni l'un ni l'autre ne le souhaitait, si ils s'étaient vus tant de fois c'était simplement pour assouvir leurs désirs lorsqu'ils ne pouvaient le faire ailleurs. Au fond, c'était sûrement pour cette raison qu'ils étaient restés en contact pendant si longtemps, au-dessus du fait qu'ils étaient surtout voisins de pallier et qu'ils se croisaient à peu près tout les jours, ils étaient restés sur la même longueur d'onde… ou du moins, à ce sujet. Finalement, c'était le principal, et aucun des deux n'en demandait plus. Mais il fallait tout de même avouer que les deux-là n'étaient pas toujours en accord et qu'ils avaient bien plus de différences que de choses en commun. Qu'importe, ce n'était pas sur ça que Wolfgang s'arrêtait – Kathleen non plus, il en était certain.

Wolfgang fut vite obligé de stopper son «observation» de la charmante jeune femme qui se tenait au milieu de son appartement lorsqu'elle se tourna vers lui, toujours avec cet air aussi narquois que malicieux. Elle lui fit aussitôt une remarque sur l'absence de rangement dans son appartement ; d'un rapidement coup d'œil circulaire, il constata qu'elle n'avait effectivement pas tort, mais il se contenta d'un sourire identique au sien tandis qu'il fermait la porte, s'avançant à son tour dans la pièce en la regardant droit dans les yeux.
Même si tu m'avais prévenu je n'aurais pas rangé, lança t-il avec ce même tact d'antan.
Son regard se posa ensuite sur l'enveloppe qu'il avait laissé sur sa table de salon – il tâcherait de la planquer discrètement plus tard, ou sinon il ferait comme si de rien n'était pour ne pas attiser la curiosité insupportable de Kathleen. Il la connaissait mieux qu'elle ne le pensait.
Finalement, il s'approcha de son canapé et s'appuya sur le dossier de celui-ci, faisant ainsi face à la jeune femme qui revenait donc sur le sujet de cette mystérieuse enquête. D'ailleurs, depuis quand travaillait-elle pour les flics, celle-là ? Lui qui la pensait psychologue… enfin, ce n'était pas vraiment le sujet pour le moment. Il y reviendrait plus tard.
Connor Parsons. Ce nom lui disait en effet quelque chose, en fait il se rappelait plutôt bien de lui puisque, comme elle le disait si bien, il avait reçu des appels de lui ces derniers jours. Il faisait partie de la mafia de son oncle, et éventuellement de sa meute, avant qu'il ne s'en échappe il y a de ça quelques semaines. Il avait fini par retrouver Wolfgang et lui avait demandé de l'aide car les Hohenmacht étaient partis à sa poursuite – le blond l'avait de suite envoyé boulet, il ne voulait pas risquer de se faire retrouver aussi sous prétexte qu'il avait aidé un type qu'il ne connaissait pas. L'annonce de sa mort ne lui fit donc ni chaud ni froid, à vrai dire il s'y était attendu.
Ouais, vite fait, répondit Wolfgang en croisant les bras. On s'était rencontrés dans une ville paumée du Texas, je saurais plus te dire où exactement.
Et il haussa les épaules, l'air indifférent. Il n'allait tout de même pas révéler la vérité au sujet de son oncle, encore moins à Kathleen. Ce n'était pas vraiment pour sauver la mise à Franz qu'il faisait ça, loin de là – c'était plutôt sa propre personne qu'il gardait loin des Hohenmacht.
Il lui est arrivé quoi, exactement ? finit-il par demander en arquant un sourcil.

Made by Neon Demon
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Dim 1 Jan - 16:14

Are you waiting for an other ?

 
Dos à Wolfgang, t'en profites pour glisser ton regard un peu partout, comme si tu examinais ce que tu voyais, dont le manque évident d'ordre dans ce salon. Plein de choses attisent ta curiosité, pourtant tu ne dis rien pour l'instant, te contentant d'observer tout ce sur quoi ton regard glisse. T'es presque certaine qu'il en profite pour te détailler, mais tu t'en moques, d'ailleurs il semblerait que ça te plaise assez. Tu finis par te retourner pour lancer une remarque quelque peu moqueuse sur ce que tu as constaté, ce à quoi il répond par un sourire tout aussi goguenard que le tien. Il ferme la porte puis rétorque, et t'as envie de lever les yeux au ciel sans pour autant le faire. « Si je ne connaissais pas ton aversion pour le rangement, je pourrais me vexer, » lances-tu avec un léger sourire presque amusé. Tu jettes un nouveau coup d’œil au désordre de la pièce avant d'ajouter en haussant les épaules : « Mais disons plutôt que ça ne m'étonne pas de toi. » C'était déjà ainsi à Denver, à croire qu'il n'avait jamais particulièrement apprécié le ménage, ce qui, après tout, peut se comprendre.

Tu l'observes alors qu'il s'appuie sur le canapé un peu plus loin, avant de commencer à lui poser des questions. Certes, cela rend vos retrouvailles un peu étranges, néanmoins tu es ici pour une enquête et si tu ne remets pas un rapport à tes collègues, ils risquent de se douter de quelques chose. Honnêtement, t'as mieux à faire que leur expliquer votre passé commun. Alors qu'il te parle de sa relation avec la victime, tu ne peux t'empêcher de faire une remarque quelque peu moqueuse quant au fait qu'il ne se souvienne pas du nom de la ville où ils se sont rencontrés : « T'as jamais eu une très bonne mémoire. » Pourtant tu te souviens de moi, hurle ton esprit, sans doute parce que tu es fière de l'avoir marqué à ce point. En fait t'en sais rien, peut-être qu'il n'en a rien à faire de ton retour, mais ton ego refuse d'envisager cela, ainsi tu es persuadée de ton importance pour lui. Dire que tu nies la sienne pour toi, c'est ridicule. « Vous étiez proches ? » que tu demandes, toujours aussi droite tandis qu'il est appuyé sur le dossier du canapé, en face de toi. « Il était ici depuis peu. » Simple constat, tu supposes qu'il est au courant puisque tu souhaites seulement introduire une autre question. « Une idée de la raison de sa venue ? » Même si tu le reconnaîtras pas face à lui, il est vrai que cette enquête est des plus étranges et que vous avez bien peu d'indices. Quelques suspects, mais en réalité aucune preuve concrète que ce n'est pas un banal suicide. Vous trouvez ça louche, et vous creusez chaque piste possible, mais t'aimes pas ce genre de mystère peuplé d'incohérences. Ça t'agace de ne pas savoir.

« Il lui est arrivé quoi, exactement ? » T'observes ses mimiques, et tu trouves ça plaisant, parce qu'encore une fois tu constates que rien n'a changé depuis Denver. Il a toujours cet air indifférent qui contraste avec son sourcil arqué lorsqu'il pose une question, cette posture désinvolte, cet air détaché. Comme s'il se moquait de tout, était indifférent face au monde qui l'entoure. « On l'a retrouvé pendu chez lui, » réponds-tu naturellement alors que tu n'as sans doute pas le droit de parler de l'enquête avec lui. T'en as rien à faire, aux dernières nouvelles t'es libre de faire ce que tu veux – quoique les policiers avec qui tu travailles ne seraient pas forcément d'accord avec cela. Tu remarques alors à son regard qu'il trouve cela étrange, ce qui est assez logique puisque la police ne fait pas d'enquête à chaque suicide. « On pense au meurtre parce qu'il y a des incohérences. » Justification simple, tu trouves que lui détailler ces fameuses incohérences est inutile, sans intérêt. Sans doute n'en a-t-il rien à faire d'ailleurs, parce qu'il ne semble pas attristé par la mort de son ami – qui n'en était peut-être pas un d'ailleurs. « Ça t'étonne ? » Tu l'interroges à nouveau parce qu'il te paraît assez surpris, t'apercevant à peine que ta question est assez évasive mais tu n'en as que faire.

 
Fiche bye Ethna
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Dim 1 Jan - 17:54
Are you waiting for an other ?
Kathleen & Wolfgang
Baby girl would you come my way, tell me all the things that you wanna say. Baby girl, you can say my name, show me all the ways you can move that thing. We can get it in, I can be temptation, you can be my sin. I want the rush of your heartbeat, those eyes, I know that you want me.

Si Wolfgang avait pu observé – bien observé même, d'ailleurs il ne faisait aucun doute qu'elle avait senti son regard sur elle tant elle pouvait être maline – qu'il n'y avait eu aucun véritable changement physique chez Kathleen, fort était de constater que son caractère était resté le même aussi. Sarcastique et vicieuse, elle n'avait à peine attendu pour lui lancer quelques piques en pleine face comme elle avait toujours aimé le faire. Sa remarque le fait sourire, et il hoche légèrement la tête en détournant le regard quelques secondes vers le reste de l'appartement. Encore une fois, elle marquait un point, le rangement et lui ça faisait deux, même si il essayait parfois de faire un effort. Et encore, il y avait Zara désormais, sans elle l'appartement serait dans un désordre pire que celui-ci. Comme quoi, si Wolfgang connaissait plutôt bien Kathleen, il semblerait que la jeune femme ait facilement réussi à percer quelques unes de ses facettes aussi.
Mais tu me connais bien maintenant, Kat'.
En prononçant ces mots, il reposa son regard sur elle, les sourcils haussés et un sourire malicieux aux lèvres, persuadé que la jeune femme discernera le sous-entendu de sa phrase.

Puis Kathleen se mit à lui poser des questions sur ce Connor Parsons, et sans pouvoir s'en empêcher, Wolfgang l'observe de nouveau. Mais pas de la même façon que la fois précédente, cette fois-ci il l'observe non pas comme sa partenaire sexuelle mais bel et bien comme cette femme qui vient du bureau du shérif et qui travaille désormais avec la police. Parce qu'il était certain que ce n'était pas le cas lorsqu'ils s'étaient rencontrés à Denver – il l'aurait deviné sans mal, véritable détecteur à flic qu'il était. Ceci dit, si elle n'avait pas l'allure d'une agent en uniforme, – si il pouvait appeler ça comme ça –, il devait bien avouer qu'elle avait quand même les airs d'une femme travaillant avec les flics. Elle était posée et presque stricte, droite et pointilleuse sur les mots choisis pour ses questions, visiblement elle était passée maître dans l'art des interrogatoires. Sauf que lui était un expert pour savoir contourner les méthodes des policiers depuis toujours ; même si il n'avait rien à se reprocher – pour une fois –, il était néanmoins évident qu'il devait omettre, voire cacher certains détails sur sa famille qu'il ne voulait dévoiler.
Suite à une nouvelle remarque toujours aussi moqueuse à laquelle Wolfgang se contenta de souffler par le nez, amusé, il répondit à la question qu'elle lui posa, toujours avec cet air désinvolte et le petit haussement d'épaules qui suivit, à peine intéressé par ce type qui était pourtant décédé.
Pas vraiment.
Puis il secoua de nouveau la tête à sa deuxième question. Il savait qu'il était en ville, puisqu'il lui avait dit au téléphone, et il savait aussi – ou du moins il se doutait – pourquoi il était venu jusqu'ici. Mais encore une fois, il était préférable d'omettre les détails qui pourraient en venir jusqu'aux Hohenmacht dont il ne voulait clairement pas parler. Et puis aussi parce qu'il s'en foutait pas mal.
Non, pas du tout.

Il remarqua rapidement le regard observateur de Kathleen posé sur lui, comme si elle l'examinait tandis qu'il ne bougeait pas d'un pouce, toujours appuyé sur le dossier du canapé, les bras croisés sur son torse. Il arqua un sourcil, eut un petit sourire de coin à peine visible, pourtant il ne releva pas.
Elle finit alors par répondre à sa question, et aussitôt Wolfgang haussa les sourcils, puis les fronça, réfléchissant un instant tout en continuant de la regarder. Un suicide ? Ça ne collait pas trop avec ce qu'il s'était imaginé à vrai dire. Son oncle n'était pas du genre à vouloir dissimuler les choses, bien au contraire, un meurtre était un meurtre et ses sbires prenaient soin de tout laisser comme tel quel, sûrement pour le côté «arrogant envers les flics» de la chose, mais aussi et surtout parce qu'ils savaient pertinemment comment ne laisser aucun indice même sans maquiller la scène de crime en simple suicide. Wolfgang savait comment ça fonctionnait, voilà pourquoi ça l'étonnait. Et puis, après ces quelques secondes de réflexion sur son oncle et sa mafia, il se rendit aussi compte que ce n'était pas logique ; pourquoi les flics en faisaient toute une affaire si c'était juste un suicide ? Néanmoins, Kathleen sembla lire dans ses pensées puisqu'elle fit aussitôt la remarque qu'il y avait certaines incohérences quant à l'option du suicide, raison pour laquelle elle était ici à l'interroger ; ils soupçonnaient le meurtre. De nouveau, Wolfgang fronça les sourcils. Des incohérences ? Jamais les sbires de Franz n'auraient fait ou laissé des incohérences, encore une fois ça n'avait aucun sens pour lui. Seulement, faisant forcément face à miss Jevoistout, la jeune femme lui demanda rapidement si ça l'étonnait, ce à quoi Wolfgang répondit d'un simplement haussement d'épaules tandis qu'il reprenait cet air indifférent qui lui allait si bien.
Un peu, je vois pas pourquoi il se suiciderait. Ni pourquoi on voudrait le tuer.
Deux mensonges, puisqu'en réalité si, dans les deux cas il avait une explication qui tenait plus ou moins debout selon lui. Mais soit, encore une fois, il était préférable de cacher ses véritables pensées sur le sujet.

Made by Neon Demon
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Dim 1 Jan - 18:40

Are you waiting for an other ?

 
Tu n'as jamais vraiment compris pourquoi ta relation avec Wolfgang avait duré si longtemps. Certes, c'était loin d'être une relation sérieuse, d'ailleurs vous vous l'étiez dit dès le début, vous autorisant mutuellement à aller voir ailleurs si l'un ou l'autre le souhaitait – ce que vous avez tout les deux fait, inutile de se leurrer –, mais cela avait duré plus d'un an. Pour un sexfriend régulier cela te semblait énormément, et même si tu n'étais jamais déçu par les nuits que vous passiez ensemble, cette question persistait. T'as toujours choisi de l'ignorer, la mettant de côté parce qu'elle ne servait pas à grand chose, et lorsque t'as quitté Denver tu étais persuadée que tu allais oublier. Belle illusion, cela n'a jamais été le cas, preuve en est que tu as revu son visage dès que ton regard s'est posé sur son nom un peu plus tôt dans l'après-midi. Et t'as pas hésité à mentir à tes collègues – ou plutôt à omettre certains détails – pour venir ici. A y songer, c'est très étrange, mais décidément tu n'as pas envie d'y penser. Tu préfères lui lancer quelques piques pas bien méchantes, moqueuses sans nul doute mais Dieu sait que tu aurais pu faire bien pire. Tu te contentes de le taquiner, parce que c'est ainsi que votre relation fonctionnait autrefois. Vous vous cherchiez en permanence, et vous finissiez dans le même lit, sans doute parce que vous êtes deux têtes de mule – mais tu es la pire, assurément. Alors, lorsqu'il te regarde à nouveau avec un sourire malicieux incroyablement séduisant – détail que tu ne lui avoueras jamais, bien évidemment –, les sourcils haussés tandis qu'il affirme que tu le connais bien en utilisant ton surnom, tu souris encore plus. Le sous-entendu saute aux yeux – peut-être aux oreilles ? –, et tu ne peux t'empêcher de renchérir : « Tu n'imagines pas à quel point. » Ça t'amuse de te la jouer mystérieuse, même si c'est un peu idiot. Il y a tant de choses que vous ne savez pas l'un sur l'autre.

T'en viens finalement à l'enquête, parce que même si tu ne la trouves pas franchement intéressante tu sais que tu es – normalement – là pour ça. Il répond à tes questions sans broncher, rien de bien précis mais tu t'en moques pas mal. Il n'a pas l'air de mentir, de toute manière tu ne vois pas pourquoi il le fait puisque tu ne l'accuses en rien. Il n'est pas suspect dans cette affaire, simplement témoin, alors ça lui donne bien peu de raisons de s'inquiéter. Il affirme que Connor et lui n'étaient pas très proches, ce que tu n'as aucun mal à croire au vu de son manque de réaction lorsqu'il a appris sa mort. Ni tristesse, ni colère, ni angoisse. Seulement de l'indifférence, encore et toujours. Puis tu lui demandes s'il sait pourquoi la victime est arrivée il y a peu ici, et lorsqu'il te dit que ce n'est pas le cas, tu enchaînes avec une autre question. « Pourquoi il t'a appelé aussi souvent si vous n'étiez pas proches ? » T'as l'impression qu'il te cache quelque chose, et c'est un ressenti que tu n'apprécies guère. T'aimes tout savoir sur tout et tout le monde, en permanence, sans doute à cause de ton narcissisme assez exceptionnel. Si ça peut en agacer plus d'un, généralement tu le camoufles suffisamment pour qu'il ne paraisse pas excessif. Disons que cela dépend des occasions, et des personnes que tu as en face de toi.

Il finit par te demander ce qui lui est arrivé, et lorsque tu lui parles d'un suicide il semble quelque peu perplexe. T'attends un instant avant d'expliquer les raisons de l'enquête, comprenant qu'il puisse trouver cela étrange. Toi aussi tu trouves ça étrange, parce que tu n'arrives pas à trouver de logique à cette mort. La victime n'avait apparemment aucune raison de mettre fin à ses jours, après tout vous n'avez trouvé aucun signe de dépression ni même de menace. Pas de lettres anonymes cachées dans un tiroir, pas d'argent volé sous le plancher, rien de suspect, la vie d'un homme lambda qui vient de déménager. Ce n'est pas cohérent, tout comme la manière dont il a été retrouvé. Qu'il se soit pendu pour X ou Y raison, tu veux bien le croire, après tout certaines personnes le font pour bien peu de choses sans même demander d'aide, néanmoins même là quelque chose cloche. Aucune lettre de suicide n'a été retrouvée, mais ce n'est pas ce qui te dérange le plus. Pourquoi s'est-il pendu alors qu'il avait une arme ? Pourquoi des marques de coupures profondes à peine cicatrisées ornaient ses poignets ? Il y a tant d'autres questions qui soulèvent des incohérences que tu n'as pas envie de toutes les citer. Tu préfères te concentrer sur Wolfgang qui paraît surpris, lui demande si quelque chose l'étonne. Sa réponse te fait hausser les épaules, et tu renchéris sur un ton égal, assez neutre. « Comme tous ceux qu'on a interrogés, c'est pour ça que quelque chose cloche. » A nouveau une impression d'omission te démange, comme s'il ne te disait pas tout, et tu te mords un instant la lèvre dans un tic qui prouve que tu réfléchis. Puis tu la lâches et le regardes à nouveau. « Il avait de la famille ici ? » Vous n'avez trouvé personne dans les environs, n'ayant pas encore eu le temps de creuser suffisamment pour enquêter dans les autres états du pays.

 
Fiche bye Ethna
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Lun 2 Jan - 17:39
Are you waiting for an other ?
Kathleen & Wolfgang
Baby girl would you come my way, tell me all the things that you wanna say. Baby girl, you can say my name, show me all the ways you can move that thing. We can get it in, I can be temptation, you can be my sin. I want the rush of your heartbeat, those eyes, I know that you want me.

Faut dire que Wolfgang n'était pas dupe, jamais il ne l'était pour tout avouer. Si il y avait bien quelque chose qu'ils avaient en commun, Kathleen et lui, et que personne ne pouvait nier, c'est qu'ils jouaient tout les deux très bien la comédie. Pourtant, lui, il détestait mentir et il s'efforçait de ne jamais le faire pour la simple et bonne – du moins pour lui – raison que la malhonnêteté lui rappelait beaucoup trop son géniteur. C'était un hypocrite né, un homme qui ne vivait que par les mensonges car c'était pour lui le seul moyen s'extirper des mauvaises situations dans lesquelles il se foutait comme le con qu'il était. Et il était hors de question pour Wolfgang de ressembler ne serait-ce qu'en un minime point à son père. Seulement voilà, il y avait des moments comme celui-là pendant lesquels le jeune homme se rendait bel et bien compte qu'il ne pouvait faire autrement. Si il s'en sortait parfois en omettant simplement la vérité, cette fois-ci il devait bel et bien la déformer au risque d'attirer des soupçons sur lui mais surtout sur sa famille. Encore une fois, ce n'était guère pour la protéger, bien au contraire. Si il le pouvait, il l'aurait déjà donnée aux flics, sa foutue famille – mais il n'était idiot, il savait que cela ne servait à rien, son don pour passer entre les mailles du filet de la justice ne semblait pas venir de nulle part finalement. C'était surtout parce qu'en parlant de sa famille, il devait parler de son passé, c'était aussi simple que ça. Du moins, selon Wolfgang et sa logique. Et hors de question de parler de son passé, qu'importe la personne, même Kat' n'échapperait pas à la règle.
Seulement voilà, Kathleen non plus n'était pas dupe. Et ça Wolfgang l'avait bien compris, peut-être avec son énième question et ce ton qui semblait presque… méfiant. Méfiant et douteux, sûrement. Il l'avait toujours connue ainsi ; il la connaissait comme il ne la connaissait pas, mais pour le coup il la connaissait assez pour le savoir. Et puis le fait qu'elle soit devenue une flic ne devait pas arranger les choses, peut-être était-elle passée maître dans l'art des interrogatoires. Ça ne l'étonnerait même pas à vrai dire, de part son air naturel et détendu, il était évident que ce n'était pas la première fois qu'elle faisait ça. Et il doutait que ce soit simplement parce qu'elle l'interrogeait lui, il était évident que c'était la même chose pour n'importe qui. Elle était à l'aise dans ce qu'elle faisait et ça se voyait. N'empêche qu'il était toujours surpris d'apprendre qu'elle travaillait désormais avec la police, malgré l'évidence même de ce fait. Comme quoi, cela risquait d'être encore plus ambiguë que ça ne l'était déjà entre eux.

Il m'a retrouvé ici, il voulait reprendre contact, c'est tout.
L'air indifférent et naturel, l'allure désinvolte et détachée, et le tour était joué. Elle pouvait continuer à douter de lui et de ce qu'il disait, elle n'avait néanmoins rien pour prouver qu'il ne disait pas tout à fait vrai – quoique, pour le coup, c'était à peu près la vérité –, et même si elle le lui demandait il ne dirait rien. Il détestait faire ça, mais encore une fois, c'était pour la bonne cause. De toute façon il n'avait rien à se reprocher, il ne l'avait même pas vu, ce Connor, ne l'ayant eu qu'au téléphone l'espace de quelques minutes à chaque appel – il était d'ailleurs assez étonné qu'on le mette dans la liste des suspects – enfin non, plutôt des témoins, sinon il serait déjà au poste si il était vraiment suspecté d'être le meurtrier – pour si peu. Juste trois appels pour qu'on vienne l'interroger… ils devaient vraiment ramer sur l'affaire. C'était une des caractéristiques des Hohenmacht ça, de faire tourner leur petit monde en bourrique, même si Wolfgang ne l'avouerait certainement jamais.
Elle finit par lui avouer que les autres personnes interrogées avaient dit la même chose que lui, ce à quoi il se contenta d'hausser les sourcils sans autre expression sur le visage. Encore une fois, petite surprise pour le blond, il ne pensait pas que Connor avait autant de contacts par ici… Il allait devoir redoubler de vigilence si les Hohenmacht avaient réellement mis leur nez à Beacon Hills, en aucun cas il n'avait envie de retomber sur son oncle ou même son cousin. Surtout qu'en plus il était bloqué par ce foutu dôme, et que si ils débarquaient tous, ils allaient se retrouver prisonniers aussi. Et la ville finirait en immense jeu du «chat et de la souris». Enfin qu'importe. Lorsqu'elle lui demanda si il avait de la famille par ici, Wolfgang haussa les épaules, comme pour lui faire comprendre qu'il n'en avait aucune idée – et pour le coup c'était bien vrai, mis à part son nom et son ancienne allégeance à la meute de son oncle, Wolfgang ne connaissait rien de ce Connor.
Alors que l'interrogatoire semblait prendre fin, sûrement parce que Kathleen finissait par comprendre que Wolfgang n'était en rien impliqué dans ce meurtre, le blond eut un nouveau sourire qui chassa son air mi-sérieux mi-indifférent, laissant place à un air plutôt malicieux qu'il avait tant l'habitude de prendre lorsqu'il était en compagnie de miss Jane. Il fit un léger signe de tête vers elle, puis il arqua un sourcil tandis qu'il décroisait les bras pour placer ses mains sur le bord du canapé où il était toujours appuyé.
Alors comme ça t'es devenue flic ? Tu te faisais chier à ce point pour décider de travailler avec la police ? demanda t-il, un poil ironique, bien que sa taquinerie visait plus la police que Kathleen elle-même pour le coup.

Made by Neon Demon
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mer 4 Jan - 12:34

Are you waiting for an other ?

 
Tu ne sais pas si tu dois le croire, parce que certains de ses dires te paraissent étranges par rapport à son discours. Pourtant il semble si naturel, ni désinvolte, t'as pas l'impression qu'il mente. Rien dans son attitude ne montre le moindre signe de stress, aucune lueur d'inquiétude dans ses yeux – bon sang, pourquoi sont-ils toujours aussi beaux ? –, aucun tic. Seulement cette allure détendu qui lui est propre, et à laquelle tu trouves toujours un certain charme malgré les années qui se sont écoulées. Alors pourquoi doutes-tu ainsi de ses propos ? T'es loin d'être stupide, mais t'oublies quand même que t'es une kahinâ, et accessoirement que tu es capable – à quelques exceptions près de par ta maîtrise encore incomplète de ce don – de savoir lorsque quelqu'un ne te dit pas la vérité. Tu ne le diras jamais, d'ailleurs tu refuses même d'y penser, mais c'est très certainement sa présence qui te perturbe. Vos retrouvailles qui te paraissent étranges sans pour autant que tu regrettes d'être venue. Pourquoi devrais-tu regretter ? T'es là pour une enquête, rien de plus... Et t'aimes te mentir à toi-même, oui, enfin faut croire que c'est le cas puisque tu passes ton temps à agir ainsi. Sérieusement, t'es désespérante, parce que t'exiges la vérité de tous, mais t'es incapable d'assumer la tienne. Mais bon, visiblement t'es pas prête de changer, alors va falloir faire avec. Tu te contentes donc de lui demander pourquoi tous ces appels alors qu'il affirme que la victime et lui n'étaient pas proches, et hoche la tête lorsqu'il te répond. Même si tu trouves la fin de sa phrase assez étrange, comme s'il voulait clore le sujet, tu ne vois rien à y redire. T'as peut-être même pas envie de t'attarder là-dessus d'ailleurs, parce que cette affaire te gonfle. Elle n'a pas grand intérêt, et t'as l'impression que les flics avec lesquels tu bosses tournent en rond, à tel point que ça t'agace beaucoup plus que ce que tu laisses paraître. T'as besoin d'un minimum d'indices pour faire ton boulot, et eux ne sont même pas capables de déterminer si c'est ou non un suicide. Dieu que ça t'énerve ! Ils peuvent dire ce qu'ils veulent de la psychologie, mais la plupart ne sont que des bons à rien, alors ils feraient mieux de faire leur travail et de ne pas se la ramener, ça changerait. Cette enquête n'était définitivement qu'un prétexte, et tu n'as qu'une envie : que cet interrogatoire bien trop dans les règles pour vous s'achève au plus vite.

Cela ne tarde pas, puisqu'une fois qu'il t'avoue ne pas savoir pourquoi il se serait suicidé ou même pourquoi on l'aurait tué, tu lui poses une dernière question à laquelle il répond par un simple haussement d'épaules. Ça ne t'étonne pas vraiment à vrai dire, ainsi tu n'ajoutes rien et pendant un instant un silence s'installa. Aucun de vous n'est gêné, t'en profites d'ailleurs pour poser une main sur tes hanches alors que tu croisais auparavant les bras, juste avant que Wolfgang t'offre un air presque malicieux qui t'arrache un sourire, parce que tu ne le connais que trop bien. Pendant une seconde l'envie de rire te traverse l'esprit, mais tu préfères l'ignorer tandis qu'il change de position pour te poser une question, appuyant à présent ses deux mains sur le bord du canapé. Son interrogation étire un peu plus tes lèvres, tout comme sa remarque. Tu sais que ce n'est pas toi qu'il critique mais bel et bien la police, et même si tu collabores régulièrement avec des flics ça ne te pose aucun problème. Si tu en apprécies certains comme Thalia, d'autres sont de vrais abrutis, alors une pique ou deux ne vont pas leur faire de mal. Tu te rappelles alors que, lorsque vous vous fréquentiez, tu avais ton diplôme de psychologue seulement, puisque tu n'es devenue psycho-criminologue qu'à Yuma l'année suivante. Pas étonnant qu'il soit surpris, à vrai dire tu ne voulais pas travailler là-dedans au départ. Mais après cette blessure qui t'a remplie d'amertume au point de quitter Denver, t'as bien compris que tu n'avais que la psychologie comme moyen de gagner de l'argent. T'es restée dans un bureau quatre mois, mais décidément l'enfermement et le manque d'action ne te convenait pas. T'aimes aider les gens dans une certaine mesure des choses, mais tu as besoin de bouger, ce qui explique ton travail avec la police. En y pensant, il a suffi d'une fracture pour tout gâcher. Sans ça, tu serais rester à Denver, et tu ne serais peut-être même pas devenue psychologue. Enfin, psycho-criminologue à présent, mais ça Wolfgang n'en sait rien. « Flic non, mais presque. Ça t'étonne ? » que tu rétorques avec un léger amusement dans la voix. Tu fais alors quelques pas de ta démarche féline, contournant le sofa avec une lueur de malice dans le regard et t'arrêtant lorsque lui seul vous sépare. « Faut croire que je m'ennuyais après être partie, » que tu lâches avec un sous-entendu énorme dans la voix et un sourire tout aussi évocateur. Tes mains se posent naturellement sur le bord du canapé, juste à côté des siennes, et pourtant tes yeux ne se détournent pas des siens.

 
Fiche bye Ethna
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Ven 6 Jan - 12:11
Are you waiting for an other ?
Kathleen & Wolfgang
Baby girl would you come my way, tell me all the things that you wanna say. Baby girl, you can say my name, show me all the ways you can move that thing. We can get it in, I can be temptation, you can be my sin. I want the rush of your heartbeat, those eyes, I know that you want me.

L'interrogatoire prenait donc bel et bien fin, et c'était peu compliqué à deviner pour lui, surtout lorsqu'il vit le visage d'abord sérieux de Kathleen se métamorphoser pour laisser place à un air taquin qui lui ressemblait si bien. Il devait bien avouer que la jeune femme avait toujours eu un sacré don pour pimenter leurs discussions. Sûrement grâce à sa constante ironie, son sarcasme implacable, et sa parfaite confiance en elle. Wolfgang, lui, avait parfois la fâcheuse tendance d'être trop sérieux – quoique, «royalement indifférent» était peut-être un meilleur terme pour qualifier le tempérament du blond, tempérament qui fonctionnait vingt quatre heures sur vingt quatre, sans aucune interruption. Mis à part devant certaines personnes, et si le changement tanguait plus souvent vers de la méfiance ou même de la colère, il était évident de constater que d'autres personnes réussissaient plutôt à le rendre plus joueur qu'à l'accoutumée. Kathleen faisait partie de ces personnes qui, il semblerait, soient vraiment rares, c'était indéniable. Il ne saurait comment l'expliquer, mais il avait du mal à garder son sérieux face à ce sourire rempli de malice qu'elle ne cessait d'esquisser lorsqu'elle était avec lui. Il y avait, certes, quelques moments pendant lesquels Wolfgang passait maître dans l'art d'user du sarcasme, et on ne pouvait nier le fait qu'il avait un certain répondant, mais disons qu'il n'en était pas aussi friand que la jeune femme. Et ça avait toujours été ainsi entre eux, comme quoi les choses ne changeaient pas si facilement entre deux personnes, même après des années sans s'être vus.
Il ne fut donc pas le moins du monde étonné par la réaction de la jeune femme, quoique sa première phrase le fit tout de même tilter. Il arqua un sourcil, l'air perplexe, réfléchissant. Elle n'était pas flic, mais presque… ça voulait dire quoi, ça ? Dans ses souvenirs, elle était psychologue – comme quoi, il pouvait tout de même avoir une bonne mémoire quand il le voulait, peut-être parce que d'une manière ou d'une autre ça l'avait marqué –, peut-être qu'elle exerçait ce métier dans la police désormais. C'était un peu la seule option qu'il avait, pour le coup.

Si ça l'étonnait ? Un peu quand même. Disons que, plusieurs années auparavant, il aurait eu du mal à le deviner. Il y avait certaines personnes chez qui c'était évident, d'autres pas totalement, un peu comme Kathleen.  Il se demandait bien quelles pourraient être les raisons pour pousser une psychologue comme elle à rejoindre et aider les flics… peut-être le manque d'action. C'est que, psychologue, ça pouvait être sacrément ennuyant par moment, du moins certainement, il ne savait pas vraiment au fond. En tout cas, si c'était vraiment cette raison, elle était servie. Vu l'affaire sur laquelle elle travaillait en ce moment même et pour laquelle elle était venue l'interroger, elle ne devait plus s'ennuyer. Encore moins dans une ville pareille… Beacon Hills, c'était la vraie foire pour les flics.
Ceci dit, malgré les hypothèses qu'il formula rapidement dans ses pensées, Wolfgang ne put s'empêcher de lui poser la question, sûrement parce qu'elle lui brûlait les lèvres depuis tout à l'heure, lui qui n'était pourtant pas si curieux que ça avec les gens.
Un peu je t'avouerai. Pourquoi une telle décision ?
Il ne savait pas trop si elle allait lui répondre sincèrement, l'envoyer balader ou tout simplement mentir. Faut dire qu'elle devait être une sarée bonne menteuse, pas sûr qu'il sache si elle dit la vérité ou pas. Il était observateur mais ce n'était pas un détecteur de mensonges sur pattes non plus… surtout que ça ne le dérangerait pas tant que ça si elle décide de ne rien lui dire. C'étaient ses affaires et ils avaient toujours su garder leurs secrets tout en continuant de se côtoyer, ce n'est pas maintenant que ça changerait.

Pourtant, elle reprit rapidement la parole, tout en s'avançant vers lui avec cette démarche souple et élégante qui la caractérisait si bien. Elle sembla répondre à sa question, lui prétextant alors qu'elle s'était ennuyée lorsqu'elle était partie de Denver, ce qui, au fond, était une preuve de son hypothèse formulée quelques minutes plus tôt dans sa tête. Mais Wolfgang n'était pas con à ce point, il savait très bien que c'était plus de la provocation que la simple et stricte vérité – il ne fallait pas avoir fait dix ans d'étude pour savoir ça, surtout si l'on connaissait assez bien Kathleen, un peu comme lui. Il la suivit du regard pendant qu'elle marchait, contournant le canapé pour se placer juste en face de lui, tandis qu'elle ne le quittait pas des yeux non plus. Ils ressemblaient un peu à deux lions qui tournaient en rond avant de s'attaquer – c'était amusant et étrangement ironique à la fois. Puis elle s'arrêta, plaça ses deux mains près des siennes et ancra son regard dans le sien. Wolfgang examina alors ses prunelles chocolatées, sans dire un mot, esquissant toujours ce sourire de coin taquin et amusé à la fois.
Bizarrement ça ne m'étonne pas, répondit-il, sur le même ton narquois qu'elle.

Made by Neon Demon
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Sam 7 Jan - 15:42

Are you waiting for an other ?

 
En arrivant ici un peu plus tôt dans la soirée, tu savais qu'il ne s'attendait pas à te voir. Le regard qu'il t'avait offert en te reconnaissant n'avait fait que confirmer ton hypothèse. Il ne savait pas que tu étais à Beacon Hills, ni même que tu travaillais pour la police. Pas que cela te déplaise, mais tu te demandais ce qu'il serait advenu si c'était lui qui, par hasard, était tombé sur ton nom, ou s'il t'avait aperçue au détour d'une rue, ou même dans un bar. Aucun doute sur le fait qu'il t'aurait ou non reconnue, tu avais bien vu dans ses yeux que lui non plus ne t'avait pas oubliée malgré les années. Mais tu te demandes s'il serait venu te voir, s'il t'aurait parlé, s'il aurait de lui-même remis en route votre petit-manège. Étonnamment et sans savoir pourquoi, t'es persuadée que c'est le cas, certaine qu'il aurait fait. Tu sais qu'il n'est pas un lâche, qu'il ne recule pas devant les défis, et ton ego te souffle que jamais il n'aurait laissé passer une telle occasion. Vrai ou faux, en réalité tu n'en sais rien, mais tu n'as pas eu beaucoup de mal à te convaincre de la véracité de tes pensées. Il ne t'a pas oubliée, et tu comptes bien t'assurer que ce ne soit jamais le cas.

Tes questions sur l'enquête prennent fin, et ce n'est pas pour te déplaire. T'aimes ton boulot, mais dans certaines situations moins que d'autres. Là par exemple, tu n'en as rien à faire de cette affaire, ni même de tout ce qui concerne ton travail. T'as pas envie d'y penser, c'est inutile, et tu préfères largement te concentrer sur Wolfgang que tu te retiens de détailler malgré le temps qui s'est écoulé depuis la dernière fois. Il est surpris par ta nouvelle carrière, à vrai dire tu n'as jamais émis l'hypothèse de travailler avec la police à Denver. Tu te demandes presque si tout cela l'intéresse vraiment lorsqu'il te demande les raisons d'un tel changement. T'arques un sourcils, hausses les épaules, l'air indifférente parce que ça n'a pas beaucoup d'importance – ou du moins, ce que tu vas dire n'en as pas réellement. « Le besoin d'action je suppose, c'est pas toujours amusant d'être assis derrière un bureau toute la journée. » Tu ne sais pas pourquoi tu as été honnête, ou en tout cas pourquoi tu n'as pas menti puisque tu ne lui as pas non plus dit toute la vérité. T'as pas l'intention de le faire de toute manière, parce que vous avez tous les deux vos secrets, votre vie, et que ni l'un ni l'autre ne s'en mêle. C'est ainsi que ça a toujours fonctionné, et t'as pas envie que ça change. T'as pas envie qu'il sache que t'es orpheline de mère depuis que t'es ado, que tu n'as jamais su qui avait tué celle que tu aimais le plus au monde, et que si tu es psycho-criminologue c'est aussi pour retrouver son assassin. Il n'a pas besoin de le savoir, et il ne le saura pas. Il n'en a pas besoin, et même si c'était le cas tu te serais tue. Ce ne sont pas ses affaires.

Puis tu t'avances, tu contournes le canapé et te places face à lui, déjà prête à le taquiner. Comme si les années qui s'étaient écoulées n'avaient jamais existé, te revoilà à affronter ses deux magnifiques iris bleus, à le narguer, à glisser dans tes phrases mille et un sous-entendus qu'il comprendra sans mal. Vous avez toujours été doués pour cela, les messages subliminaux étant l'un de vos principaux moyens de communication, si ce n'est le principal. Il suffisait de quelques mots pour que vous vous compreniez, vous et vous seuls, et quiconque vous aurez écoutés n'auraient pas su de quoi vous parliez. Cela semble inné, et tu trouves cela incroyablement amusant. Alors tu commences, soufflant que tu t'es sans doute ennuyée loin de Denver, une fois partie. Vos regards se confrontent et se mélangent sans que ni l'un ni l'autre ne détourne les yeux, et finalement il prend la parole pour rétorquer avec prétention qu'il n'est en rien surpris. Il a toujours ce sourire que tu connais par cœur, rictus qui veut tout dire, et le ton qu'il emploie te donne envie de rire. « Je te pensais moins narcissique, » que tu souffles, légèrement moqueuse. Puis tu t'approches doucement de lui, penchant ton corps en avant tandis que ta bouche se rapproche de son oreille. T'attends quelques secondes, comme si tu voulais le faire languir, puis tu murmures d'une voix sensuelle : « Comment vont tes chevilles ? » T'as envie de rire, pourtant tu ne le fais pas. Tu apprécies trop ce moment, parce que tu l'as senti se tendre de manière presque imperceptible alors que ton souffle caressait son visage, parce que ça te rappelle Denver, parce que tu adores ces moments où vous vous cherchez l'un l'autre. Parce que jamais tu n'oublieras.

 
Fiche bye Ethna
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Lun 9 Jan - 14:44
Are you waiting for an other ?
Kathleen & Wolfgang
Baby girl would you come my way, tell me all the things that you wanna say. Baby girl, you can say my name, show me all the ways you can move that thing. We can get it in, I can be temptation, you can be my sin. I want the rush of your heartbeat, those eyes, I know that you want me.

Wolfgang ne pouvait qu'affirmer la remarque de la jeune femme. Il avait donc eu raison, si désormais elle était là, avec cette plaque scintillante sortant tout droit du poste de police de Beacon Hills dans le seul but de l'interroger sur une étrange affaire – enfin, «seul but», pas vraiment… le blond avait très vite deviné suite à son petit numéro qu'elle n'était pas là par hasard, qu'elle avait dû revoir son nom quelque part pour se proposer de lui faire l'interrogatoire ; est-ce que ce n'était pas plutôt son ego surdimensionné d'homme à fierté qui parlait ? –, c'est tout simplement parce qu'elle avait eu besoin d'action. Et autant dire qu'être enfermée dans un cabinet pendant des heures et des heures, à écouter attentivement les plaintes de femmes et d'hommes qui défilaient à longueur de journée – c'est un peu l'idée que Wolfgang se faisait à propos des psychologues, oui –, ça devait très clairement manquer d'adrénaline pour les personnes qui aimaient ça. Aucun doute sur le fait que Kathleen faisait partie de ces gens-là, il connaissait par coeur le peu de choses qu'il savait d'elle alors pour lui c'était simplement évident. Sinon, pourquoi est-ce qu'elle aurait affirmé une telle chose si ce n'était pas vrai ? Pourquoi se serait-elle engagée dans la police, pourquoi se serait-elle jetée dans la gueule du loup une dizaine de minutes à peine après leur rencontre, quelques années plus tôt à Denver ? Il savait qu'il avait raison, simplement parce qu'il était plus ou moins pareil, et qu'à ce sujet, ils étaient étrangement sur la même longueur d'onde, pour le meilleur et pour le pire.

Et autant dire que les choses n'avaient guère changé, même une dizaine d'années plus tard, à l'autre bout du monde. De l'adrénaline, il en avait quand il faisait ses cambriolages, c'était certain, surtout quand parfois ça capotait sans que ce ne soit prévu. D'ailleurs, en y repensant bien, comment allait évoluer leur relation dès à présent ? C'était bien sympa de la retrouver, très sympa même, mais si maintenant elle travaillait dans la police… Qu'importe, ce n'est pas comme si elle allait systématiquement le démasquer parce qu'elle était maintenant avec les flics. Ce n'est pas comme ça que cela marchait avec lui, clairement pas. Ceci dit, il allait devoir redoubler de prudence avec Kathleen, sait-on jamais.
Le bruit distinct de ses talons contre le sol indiquent qu'elle était en train de se déplacer, allant simplement se déplacer face à lui, l'air provocateur, le sourire séducteur, le regard pétillant. Du Kathleen tout craché. Non vraiment, rien n'avait changé depuis Denver, il avait la bête impression de se retrouver quelques années plus tôt, dans son petit appart' qui ressemblait presque à l'actuel, devant cette femme qui adorait jouer avec lui avant d'attaquer, presque comme un félin devant sa proie. Ceci dit, Wolfgang n'était pas mal dans son genre non plus, et en réalité ils étaient tout les deux semblables à des animaux sauvages prêts à se sauter dessus – sans mauvais jeu de mots… quoique – plutôt qu'à un prédateur et sa proie. Ou alors ils prenaient un malin plaisir à s'échanger les rôles, bien que cela ne dérangeait aucunement les deux jeunes gens, bien au contraire.
Il paraît que j'ai changé depuis la dernière fois.
Toujours le même sourire aux lèvres, il la détaille du regard, sans aucune gêne, sans aucune retenue, simplement parce qu'il n'en voit pas l'utilité. Puis la jeune femme se tut pendant un instant, avant qu'elle ne se penche en avant, s'approchant de lui, lentement. Sa mâchoire et les muscles de ses bras se contractent malgré lui lorsqu'il sent son souffle tiède contre sa peau, – avec une telle proximité, il était même capable de sentir son parfum, ce qui n'était clairement pas désagréable au final. Alors Wolfgang sourit, puis tourne la tête – leurs visages ne sont désormais qu'à quelques centimètres, si ce n'est des millimètres l'un de l'autre, leurs regards pétillants se croisent, leurs souffles de plus en plus lourds se mélangent. Il baisse lentement son regard vers les lèvres de la jeune femme, simplement pour la faire languir comme elle l'avait fait avec lui – il connaissait les règles du jeu par coeur, désormais.
À merveille, répondit-il simplement alors que son regard s'ancre de nouveau dans le sien, l'air malicieux.

Made by Neon Demon
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mer 11 Jan - 10:14

Are you waiting for an other ?

 
C'est fou comme tout ce qu'il se passe en ce moment-même te rappelle Denver. Presque incroyable en fait, parce que rien ne semble différent. Son regard n'a pas changé, tout comme son visage, ses lèvres, son sourire. Même l'appartement ressemble à celui dans lequel il habitait à l'époque. Celui dans lequel tu te trouvais souvent, bien trop souvent sans doute pour qu'il ne soit qu'un sexfriend – pourtant tu as toujours affirmé qu'il n'était que cela, mauvaise foi de narcissique sans doute –, lorsque vous ne vous retrouviez pas ailleurs dans le même immeuble, chez toi plus précisément. Tu nieras sans doute que cela te manquait, mais dès que ton regard s'est posé sur son nom quelques heures plus tôt, des images de vous-deux te sont revenues. Des bribes, des souvenirs, des instants passés ensemble, et tout cela t'a arraché un sourire malgré toi. Pas au bon endroit sans doute, mais par chance tu t'en es rendue compte suffisamment vite pour que personne ne l'ait vu. Tu as sauté sur l'occasion, oui, c'est incontestable, et tu savais déjà comment cela allait se terminer – en tout cas comment tu souhaitais que ces retrouvailles s'achèvent, espoir qui dans ton esprit devint vite réalité puisque tu ne pouvais envisager un échec, et encore moins un refus. T'as pas hésité une seule seconde, et t'as manipulé ton petit monde pour que tout se passe selon tes désirs. Pour que votre petit jeu reprenne comme quelques années auparavant.

A peine as-tu contourné le canapé que tu sais qu'il a commencé. Tes talons claquent le sol à mesure que tu progresses, et finalement tu te retrouves face à lui, tes yeux brillant de malice. Vous en avez fini avec l'enquête, le pourquoi du comment de ton travail dans la police, désormais vous êtes deux animaux qui jouent. Et c'est à celui qui craquera le premier. Alors tu poses tes mains sur le bord du sofa, si proches des siennes que tu sens presque sa peau contre la tienne, et tu souris. Tes lèvres s'étirent et un million de sous-entendus qu'il comprend sans mal font leur apparition, juste avant que tu ne commences à jouer. Premier tour, et déjà tu es provocatrice. Tu as toujours été ainsi avec lui, du moins depuis cette fameuse histoire de clef – stupide oubli que, finalement, tu ne blâmeras pas. Lui est plus indifférent, impassible sans réellement l'être parce que son rictus veut tout dire. Il réplique avec un narcissisme qui t'amuse, et tu ripostes sans hésiter. Sa réponse agrandit ton sourire, mais tu ne dis rien. Tu sais comment t'en servir. Les cartes s'abattent une à une, et si vous avez tous les deux un jeu excellent, l'un de vous finira par céder. Tu le sais, à vrai dire c'est l'évidence même, mais tu espères que ce sera lui cette fois-ci. Par fierté sans doute, ou alors parce que ça légitimera la raison de ta venue en le rendant responsable. C'est complètement idiot, égocentrique, mais qu'importe, l'heure n'est pas à la réflexion, mais plutôt à l'action.

Alors, doucement, tu approches ton visage du sien, glissant ta bouche prêt de son oreille pour lui souffler quelques mots tout bas. Tu sens un certain plaisir t'envahir en le voyant réagir à cette proximité, mais bien vite il renchérit en se tournant vers toi de sorte à ce que vos lèvres soient plus proches encore. Tu sens son souffle sur ton visage, son regard sur ta bouche, et malgré toi tu te mords la lèvre inférieur parce qu'il te fait languir. Tu détestes cet effet qu'il a sur toi, mais tu peux au moins reconnaître qu'il s'est bien défendu, trop bien finalement. Puis il regarde à nouveau tes yeux et te répond, ton sourire s'étirant à nouveau. C'est le moment d'abattre une carte. « Tu dis avoir changé ? » que tu demandes d'une voix faussement innocente, pleine de sous-entendus. Tu arques un sourcil un instant, puis replace ta bouche si près de son oreille qu'un peu de ton rouge à lèvres s'y dépose. « Prouve-le. » Ta voix est un murmure, et tu lui susurres avec une sensualité indéniable un défi que, tu le sais, le beau blond ne refusera pas. Il ne refuse pas les défis, et encore moins les tiens. Alors tu recules pour que ton visage se retrouve à nouveau en face du sien, si proche que vos lèvres s'effleurent. Que le jeu continue.

 
Fiche bye Ethna
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Jeu 12 Jan - 17:17
Are you waiting for an other ?
Kathleen & Wolfgang
Baby girl would you come my way, tell me all the things that you wanna say. Baby girl, you can say my name, show me all the ways you can move that thing. We can get it in, I can be temptation, you can be my sin. I want the rush of your heartbeat, those eyes, I know that you want me.

Dire qu'il y a encore quelques minutes, ils étaient tous les deux dans une discussion assez sérieuse en soit, au sujet d'une enquête, plus précisément à propos d'un type qui avait tout l'air de s'être fait assassiner alors que la scène ressemblait, de loin, à un suicide. Autant vous dire que si ce type – désormais mort, mais qu'importe – voulait vraiment qu'on retrouve son possible meurtrier, il n'était clairement pas tombé sur les bonnes personnes. L'un s'en contrecarrait totalement de lui, ayant pris la nouvelle avec une indifférence totale et ne cherchant absolument pas à aider dans cette enquête. L'une se fichait complètement de l'affaire, était restée sérieuse l'espace de quelques minutes seulement afin de se montrer un minimum professionnelle alors qu'au final, elle se servait de cet interrogatoire dans le seul et unique but de faire ses retrouvailles avec Wolfgang. Les deux avaient joué un rôle pendant un bref moment, ce rôle qu'ils avaient au quotidien, face à n'importe qui, peut-être pour essayer de tromper l'autre. Finalement, il ne fallut pas longtemps pour que les masques tombent et qu'ils reprennent enfin la partie qu'ils avaient abandonné il y a des années de cela. Les règles n'avaient pas changé, et les deux étaient toujours d'aussi bons joueurs – il était évident que ni l'un ni l'autre ne céderait si facilement, ou à l'inverse, qu'ils feraient tout pour faire succomber l'autre. Chacun avait sa méthode. Et cela risquait de durer longtemps, si l'un était une tête de mule, l'autre était mauvaise perdante et n'accepterait jamais une quelconque victoire de Wolfgang. C'était un jeu, un terrible jeu, rien d'autre qu'un jeu. Il n'y avait rien de sérieux et pourtant ils prenaient ça totalement à coeur… ridicule.

Wolfgang n'en attendait pas moins de la part de Kathleen. Faut dire qu'elle était passée maître dans l'art de répliquer ; si il savait se défendre contre ses attaques, elle n'en restait pas moins vicieuse. Une vraie vipère. Et pourtant, en aucun cas ça ne le dérangeait. Parce que Wolfgang, lui, était connu pour sa détermination, et il avait une confiance en lui indéniable. Qu'importe l'adversaire face à lui, il savait qu'il avait toutes les chances de gagner, encore plus lorsqu'il connaissait ses faiblesses. Et les faiblesses de Kathleen, après toutes ces fois à Denver, il avait eu le temps de les deviner, de les comprendre et de les apprendre par coeur.

Finalement, lorsqu'elle lui susurra ces quelques mots à son oreille – elle affectionnait particulièrement ce moyen, visiblement –, il y eut comme une alarme dans l'esprit de Wolfgang dont le sourire ne quitta pas ses lèvres. Elle voulait qu'il lui prouve ? Pas de problème, au final c'était le seul signal qu'il attendait de sa part. Il avait toutes les cartes en main, et elle le poussait désormais à jouer l'un des meilleurs jeux qu'il possédait ; autant dire qu'il n'allait clairement pas refuser une telle occasion.
Alors qu'elle reculait déjà, plaçant néanmoins son visage à quelques centimètres de celui-ci de Wolfgang, cette lueur éternelle de défi dans les yeux, le blond la fixa d'un air amusé, sans rien dire. Il se pencha légèrement en avant, et si leurs lèvres s'effleuraient déjà, cette fois-ci il n'avait qu'à faire un bref mouvement de tête pour les toucher – pourtant il ne fit rien, se contentant toujours de fixer les prunelles de Kathleen.
Vraiment ? demanda t-il soudainement en haussant les sourcils.
C'est comme si il demandait son approbation, alors qu'au final il n'en avait absolument pas besoin. Il ôta ses mains du sofa, se redressa légèrement, puis fit glisser sa main sur la hanche de Kathleen, la passant lentement jusqu'au creux de ses reins, sous sa veste. L'autre vint finalement s'approcher de sa nuque, ses doigts se faufilant dans la chevelure brune de la jeune femme, avant qu'il n'exerce une légère pression pour serrer légèrement sa main, emprisonnant ainsi une poignée de cheveux. Il n'eut qu'à tirer imperceptiblement pour faire basculer d'un rien la tête de Kathleen, mais assez pour se pencher et embrasser le cou de la jeune femme, y déposant à peine deux ou trois baisers qui, pourtant, semblaient si brûlants qu'ils auraient pu laisser des marques indélébiles sur l'épiderme de la jolie brune. Il remonta ensuite lentement, passant sur la ligne de sa mâchoire, et enfin il se stoppa aux lèvres de Kathleen, un sourire narquois aux lèvres tandis qu'il observait son regard l'espace d'une seconde, ses mains n'ayant toujours pas bougé de place. Enfin vint le final ; le jeune homme se pencha de nouveau, cette fois-ci pour s'attaquer aux lèvres de Kathleen et l'embrasser presque sauvagement, tel un animal qui avait réussi à manipuler sa proie. Parce que tout n'était que stratagème pour la faire succomber – et il en mettrait sa main à couper qu'il avait réussi.

Made by Neon Demon
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Dim 15 Jan - 16:56

Are you waiting for an other ?

 
Il ne vous faut pas longtemps pour que vous repreniez votre petit jeu laissé quelques années plus tôt à Denver, comme si ces dernières n'avaient jamais existé. C'est naturel chez vous, presque instinctif, comme si vous étiez obligés de vous tourner sans arrêt autour pour que tout s'achève dans un lit – ou sur un canapé. Vous répliquez chacun votre tour sans vous départir de votre sourire, des sous-entendus emplissant chaque mot qui s'échappe de votre bouche et animant votre regard pétillant. Le tien l'est tout particulièrement aujourd'hui – quoiqu'en fait il l'est seulement depuis le début de votre petit manège –, et tu ne mets pas longtemps à lui lancer un défi. Invitation qu'il ne refusera pas, tu le sais, et tu espères en cela le faire craquer. Tu écartes ton visage de son oreille pour le placer face au sien, détaillant ses iris tandis qu'il plonge dans les tiens. Il se penche doucement en avant et tu retiens inconsciemment ton souffle, ne détournant néanmoins pas les yeux. Tu ne reculeras pas, et tu refuses qu'il voit ton trouble à cet instant précis puisque tu le masques avec ce rictus qu'il connaît si bien. « Vraiment ? » Empêchant la surprise de transparaître à travers ton regard, tu ne peux néanmoins la nier. Tu ne t'attendait pas à ce qu'il réponde, seulement à ce qu'il t'embrasse. Tu sais que ce n'est pas une approbation qu'il te demande, parce qu'il veut simplement te faire languir, et te défier à son tour. Lui résister, c'est ce que tu devrais faire. Mais t'en es tout simplement pas capable.

T'as pas le temps de faire quoi que ce soit – de toute manière ton cerveau n'est plus connecté, et ton corps ne réagit plus – et tu sens une main se poser sur ta hanche. Doucement, elle se glisse sous ta veste pour se positionner au niveau de tes reins. Tu n'arrives pas à réprimer les frissons qui parcourent ton corps des pieds à la tête, et dès lors tu as l'impression que chaque seconde est une éternité. L'autre main du jeune homme vient lentement trouver ta nuque, et un instant – qui te paraît un siècle – plus tard ta tête bascule, par sa faute, légèrement en arrière. Sa bouche s'approche de ton cou, et ton cœur s'emporte à son tour parce que chaque baiser qu'il dépose sur ta peau te brûle. A nouveau, tu frissonnes tandis qu'il remonte lentement jusqu'à tes lèvres que tu t'empêches de mordre à cause du désir qui t'envahit. Tu le maudis de t'atteindre à ce point, pourtant dire que tu n'aimes pas cela serait parfaitement hypocrite. T'apprécies chaque seconde où sa bouche rencontre ton épiderme, et une douce chaleur t'envahit à mesure qu'il s'approche de la tienne. Pourtant, il s'arrête, parce qu'une fois encore il veut te faire languir. Tu ne bouges pas, vos regards se croisant et se mélangeant avant qu'il ne se penche pour que vos lèvres se rencontrent dans un baiser sauvage. Tes yeux se ferment sans que tu ne comprennes pourquoi, et t'as la soudaine impression que ton corps entier t'abandonne alors que tu passes une main dans ses cheveux, prolongeant ce baiser tout en t'avançant de sorte à ce que son dos soit contre le canapé. Comme si tu voulais le piéger, alors que tu l'es déjà toi-même sans même t'en rendre compte.

Ton corps collé au sien, tu places ton autre main sous son haut, au niveau de son abdomen avant de la faire lentement glisser jusqu'à son dos. Tes doigts courent sur sa peau sans que tu n'interrompes votre échange passionné, mordillant sa lèvre un instant encore. Lorsque tu ouvres enfin les yeux et y mets fin, c'est simplement pour le provoquer un peu plus. « Je sais que tu peux faire mieux, » murmures-tu tout bas, mille et un sous-entendus se cachant derrière tes quelques mots. Nouveau défi que tu lui lances dans un souffle ardant. Tu veux qu'il te désire. Puis tu viens picorer la peau de son cou en y déposant une myriade de baisers tout aussi brûlants que les siens. T'es certaine qu'il se tend légèrement à cet instant, et même si ta satisfaction est jouissive tu retrouves bien vite la douceur de ses lèvres en l'embrassant de plus belle, appuyant déjà ta main à l'arrière de son crâne pour approfondir le baiser. Ton regard est plongé dans le sien, et tu sais qu'il peut y lire des désirs par certaines. Tu n'es même plus capable de résister, ton esprit s'embrouille alors que tu restes contre lui, te languissant de chaque partie de son corps alors qu'il est juste là, contre toi. Ta main se balade toujours dans son dos, faisant frissonner son épiderme tandis que ton désir croît à mesure que votre baiser se prolonge. Tu l'interromps à nouveau, cette fois-ci pour retirer brièvement le tee-shirt du jeune homme avant de l'embrasser avec une passion dévorante. Tu sais que ta veste et ta chemise finiront à leur tour par terre, tout comme le reste de vos vêtements, et cela n'attise que plus ta fougue qui te pousse à approfondir votre baiser. T'as cette impression irréelle d'avoir quitté ton corps, incapable de réfléchir et de voir qu'il a gagné. Si tu ne peux tolérer un échec, certaines choses semblent t'empêcher ne serait-ce que d'y songer, et Wolfgang en fait définitivement partie.

 
Fiche bye Ethna
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Lun 20 Fév - 16:09
Are you waiting for an other ?
Kathleen & Wolfgang
Baby girl would you come my way, tell me all the things that you wanna say. Baby girl, you can say my name, show me all the ways you can move that thing. We can get it in, I can be temptation, you can be my sin. I want the rush of your heartbeat, those eyes, I know that you want me.

En soit, ce n'était guère difficile pour Wolfgang d'apprécier et de savourer avec satisfaction sa victoire écrasante face à Kathleen. Faut dire que ce n'était pas compliqué non plus de voir à quel point l'allemand était des plus satisfaits de la tournure qu'avaient prise les choses, surtout grâce à son sourire qui en disait long, un sourire perpétuellement narquois et presque carnassier. La réaction de la jeune femme était exactement comme il l'avait prévu, exactement comme il l'avait souhaité. Parce que là était la base de leur jeu sans fin – il avait cru, pendant longtemps, que ce jeu avait fini par cesser au moment où elle avait quitté Denver et qu'il avait trouvé son appartement totalement vide, alors qu'elle ne lui avait absolument rien dit. Pourtant, des années plus tard, elle était de nouveau chez lui comme si de rien n'était, et au fond il n'en avait rien à faire des raisons de son départ ou de son retour. Tout ce qui comptait, c'était l'instant présent, et le simple fait qu'aucune règle n'avait été modifié pendant toutes ces années l'un sans l'autre. Ce ne serait en aucun cas amusant sinon, pas vrai ?
Et ce jeu n'était rien d'autre que ça. Au départ, il n'y avait que de l'amusement ; ils se lançaient des piques à tout va, ils se taquinaient et les moqueries fusaient de toute part – il semblerait d'ailleurs que cette partie était souvent à l'avantage de Kathleen qui pouvait être une vraie vipère quand elle le voulait, et qui avait un répondant que peu de personnes savaient battre ou même égaler, Wolfgang y compris, bien qu'il n'oserait l'avouer devant elle. Et après ça venait le danger. Car oui, ce jeu prenait des allures dangereuses pour ces deux-là. Dangereux pour eux parce que le désir les hantait plus qu'ils ne l'auraient jamais pensé. Parce que la passion prenait le dessus et faisait tomber les masques – du moins, à moitié, car au final leur relation était quelque peu basée sur les secrets et les mystères que l'autre ne saurait jamais. Ils laissaient aller la luxure qu'ils ressentaient quand ils étaient tous les deux dans la même pièce, ce sentiment que ni l'un ni l'autre ne savait freiner ou même gérer. Alors au final, il n'y avait jamais de gagnant à ce jeu. Même si Wolfgang réussissait à la faire craquer, au fond, lui aussi ne tenait pas longtemps devant ses courbes qu'il connaissait par coeur et le regard de braise de la jeune femme. Le seul gagnant, c'était le désir, l'attirance qu'ils avaient l'un pour l'autre et qu'ils n'avoueraient pour rien au monde. Rien d'autre. Mais comment le faire comprendre quand les deux étaient aussi entêtés et narcissiques l'un que l'autre ?

Wolfgang n'était cependant pas dupe, il savait parfaitement que Kathleen n'allait pas se laisser faire aussi facilement – ou peut-être bien que si, elle était presque à sa merci à ce moment-là, et quand bien même les gestes de la jeune femme qui prenait peu à peu les devants ne le montraient pas, c'était sans aucun doute le blond qui tenait les ficelles à ce moment-là. C'est lui qui contrôlait tout, qu'importe ce qu'elle pouvait penser, qu'importe ce qu'elle dirait ensuite. Et c'était tellement jouissif.
Alors que leurs lèvres se rencontraient enfin dans un baiser sauvage, il sentit la main de la jeune femme dans ses cheveux courts tandis qu'elle se rapprochait, collant son corps contre le sien. Une chaleur l'envahissait alors peu à peu, une chaleur qui deviendrait bientôt insoutenable si ils continuaient de jouer avec les nerfs de l'autre en le faisant continuellement languir. Dieu savait que c'était un jeu qu'il adorait pourtant, mais dont il se lassait rapidement quand le désir prenait le dessus sur tout. Parce qu'il avait envie d'elle, là, maintenant, c'était indéniable.
Lorsque les doigts de la jeune femme se glissèrent sous son t-shirt, il ne put réprimer un frisson le long de son échine, sûrement parce qu'ils lui paraissaient presque glacés sur son épiderme ardente. Ses caresses le firent sourire contre ses lèvres, sourire qui semblait être indélébile, particulièrement lorsqu'elle lui mordilla la lèvre et qu'elle le provoqua de nouveau – à croire qu'elle ne pouvait s'en empêcher –, bien que Wolfgang ne prit la peine de répondre à sa remarque, mis à part avec cet air aussi narquois qu'impatient. Bien sûr, qu'il pouvait faire mieux, ne le connaissait-elle toujours pas après tout ce temps pour le savoir ?
Un grognement, à peine audible, s'échappa de sa gorge lorsque Kathleen l'imita en embrassant son cou et la ligne de sa mâchoire, bien qu'elle mit rapidement fin à son impatience dévorante lorsqu'elle attaqua de nouveau ses lèvres. Il ne fallut pas longtemps avant que son t-shirt ne se retrouve à terre et qu'il soit désormais torse nu face à la jeune femme. Son avidité prenant le dessus, il ôta à son tour la veste de Kat sans pour autant mettre fin à leur baiser endiablé, puis sa chemise qu'il faillit arracher. Ses mains glissèrent alors dans son dos nu, l'attirant encore un peu plus vers lui, puis l'une se faufila jusqu'à ses fesses tandis que l'autre se chargea de dégrafer le soutien-gorge de la jeune femme. Wolfgang plongea alors son regard azur dans les yeux sombres de Kathleen – si elle veut simplement qu'il la désire, alors soit, car à cet instant, il la désire plus que jamais. Il fallait désormais rattraper le temps perdu.

Made by Neon Demon
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1
Sauter vers: