Sauveur ou professeur ? |PV Alexander Woodbury|



 
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Sauveur ou professeur ? |PV Alexander Woodbury|
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Anonymous
Mar 18 Oct - 4:23

Sauveur ou professeur ?

ft. Alexander Woodbury
7 novembre 2016, la nuit.

Il y a des gens qui ne savent pas s’arrêter et je suis de ceux-là. Il faisait nuit et j’avais attendu que William dorme pour sortir. Je n’étais pas d’humeur à entendre ses remarques sur la prudence, sur l’inexistence du surnaturel et autres sermons que j’avais entendus bien trop de fois déjà. Passant ma sacoche par-dessus mon épaule, je refermai la porte derrière moi avec précaution avant de prendre le chemin de la forêt d’un pas pressé. Il était déjà tard et je voulais faire ça au plus vite afin de pouvoir dormir un peu. Il n’était pas question de s’endormir sur mon bureau comme l’autre jour, mon patron ne le tolèrerait pas et je ne voulais pas perdre mon emploi pour si peu, même si travailler pour cet idiot ne me plaisait pas vraiment.

L’automne était bien là. Je pouvais voir mon souffle dans l’air froid de cette nuit-là et le sol humide absorbait le sol de mes pas. Dans cette atmosphère pesante, le moindre bruit de la nature sonnait comme un signal d’alarme à mes oreilles et j’étais assez tendue. J’avais pourtant l’habitude de sortir les nuits de pleine lune pour essayer de voir un garou. Et c’était exactement ce que je faisais à cet instant. Mais j’avais la désagréable sensation que quelque chose m’échappait.

Sous le couvert des arbres, la clarté de la pleine lune ne suffisait pas et je dus sortir ma lampe torche. Le faisceau de celle-ci dessinait des ombres sur les troncs sombres. Soudain, je vis une ombre passée bien trop vite. Animal ou créature surnaturelle ? Mon cœur me criait que c’était la deuxième possibilité. J’essayai de suivre la forme de mon mieux, pestant contre ma jambe blessée. Je m’y étais fait et je l’avais accepté sans jamais m’en plaindre mais là, cela m’empêchait de mettre le doigt sur ce que je cherchais depuis toujours. Après plus de vingt minutes à claudiquer dans la forêt, je finis par abandonner, résignée. Déçue, je continuai de marcher sans vraiment prêter attention à ce qui m’entourait. Aussi, je ne remarquai pas tout de suite que la forêt avait fait place à une route. Ce furent les phares de la voiture qui arrivait qui me fit en prendre conscience. Et, alors que j’aurai eu tout le temps de m’écarter, je restai figée sur place. Toutes les images de la nuit de mon accident remontèrent à la surface et une douleur intense monta de ma jambe comme si elle était à nouveau blessée. Incapable de bouger, je ne pouvais que regarder la voiture rouler droit sur moi. Ma seule chance était que le conducteur me voit à temps. Foutue crise de tétanie !

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Alexander Woodbury
Alexander Woodbury
Messages : 148
Sam 29 Oct - 23:12
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Vingt-quatre ans. Cela faisait maintenant vingt-quatre ans que j’avais découvert ma véritable nature. Presque un quart de siècle depuis ma résurrection d’entre les flammes de mon manoir. Comme chaque année, j’avais planifié me rendre sur les lieux de la tragédie. La maison était toujours sur pied. À l’époque feux, elle était une perte totale, mais quelque chose avait empêché la ville de la détruire – j’avais entrepris des travaux de rénovation anonyme puisque cette maison était bicentenaire et donc considérée comme un patrimoine pour Beacon hills, mais j’avais arrêté lorsque les souvenirs avaient commencé à refaire surface. C’était pourquoi le collectionneur s’était servi de la demeure. Les fondations avaient été refaites et le rez-de-chaussée aussi. Il n’y avait que les deux étages supérieurs qui étaient en piètre état. J’avais rapidement terminé la correction de quelques papiers avant d’enfiler quelque chose d’un peu plus chaud. J’avais gardé cette habitude de vieil homme de portée des vestes de laine. Pour me justifier, j’aimais dire que j’étais probablement très à la mode au Royaume-Uni. Je sortis à l’extérieur et me dirigea vers ce qui était, dans une autre vie, ma maison. J’avais passé la soirée à faire le tour des pièces qui avaient survécu au feu. Plusieurs squatteurs avec les années avec vandaliser les choses, mais parfois, je trouvais de véritables bijoux. Cette fois, c’était un vieil album photo qui avait survécu aux intempéries. Je l’enfouis dans mon sac et après quelques minutes de recueillement, et réalisant qu’il faisait nuit, je repris le chemin de la maison. Oui, j’aurais pu m’y rendre en voiture, mais non, je connaissais ces bois par cœur et je n’avais pas peur des loups-garous. J’avais survécu bien pire. Alors que je m’approchai de la route, j’aperçus une jeune femme au milieu de la voie figée devant les lumières d’un véhicule qui approchait rapidement. J’ignorais si c’était mon passé dans l’armée, ou ma nouvelle vie, ma nouvelle jeunesse qui m’y avait poussé, mais j’avais tout laissé tomber sur le sol et je m’étais précipité vers elle, l’agrippant juste à temps et la tirant vers moi. On se retrouva tous les deux sur le sol, mais j’amortit le choc de la chute la serra dans mes bras et tombant sur le dos. Le véhicule avait quant à lui continué son chemin, ignorant ce qui venait de se produire. Je soupirai de soulagement et puis relâchant mon emprise sur la jeune femme, je la laissai s’éloigner un peu de moi pour pouvoir m’assurer que tout allait bien. C’est à ce moment que je reconnus une de mes étudiantes occasionnelles. « Charlie!» . J’avais encore le cœur qui débattait. « Est-ce que tu vas bien?! » Je n’avais pas l’habitude de tutoyer mes étudiants, mais en privé, suite à une situation semblable, je m’en fichais un peu…


acidbrain
Alexander Woodbury
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Mer 9 Nov - 9:32

Sauveur ou professeur ?

ft. Alexander Woodbury
7 novembre 2016, la nuit.

Je sais que j’ai toujours eu de la chance dans ma vie. Cette nuit-là, celle de mon accident, j’aurai dû perdre bien plus qu’un peu de mobilité à la jambe, j’aurai dû perdre la vie. Et pourtant, j’étais toujours là, bien vivante. Peut-être plus pour longtemps. C’est ce que je me disais en regardant le véhicule arriver sur moi sans ralentir. Jusqu’à ce que quelque chose ne m’attrape le bras et ne me tire sur le côté de la route. Je m’attendais à tomber lourdement sur le sol mais mon sauveur me serra contre lui et prit sur lui d’amortir la chute. Aussitôt sur le sol, je me débattis légèrement pour inciter les bras à se desserrer autour de moi. Je m’écartais, un peu effrayée car je ne savais pas qui –ou quoi- m’avait sauvé. Je me tournai vers lui, toujours assise sur le sol.

Alexander Woodbury. « Professeur !? » Mon sauveur n’était autre que mon professeur de mythologie. Il me reconnut aussi et me demanda si ça allait. « J-je crois que je ne pourrais pas me relever toute seule. » Cet aveu de faiblesse te coûtait mais le sol trempé sous tes fesses n’était pas si accueillant  que cela et ta jambe te faisait souffrir après le choc tout de même un peu brutal. « Et vous, ça va ? » S’il m’avait tutoyé, ce n’était pas une raison pour le faire aussi. J’étais parfois sans gêne et pas très portée sur les règles de politesse mais j’avais du respect pour lui, de la sympathie même était née après nos nombreuses conversations après ses cours sur différents sujets. Mais que faisait-il là à cette heure de la nuit ? Il devait se poser la même question à mon propos. « Heureusement que quelque chose vous a poussé à venir ici en pleine nuit, sinon vous auriez dû vous passer de moi pour assister à vos prochains cours. » Une petite note d’humour noir pour détendre un peu l’atmosphère.

Je finis par essayer de me relever tant bien que mal, laissant ma jambe blessée droite le plus possible. Après plusieurs efforts, je dus me rendre à l’évidence et accepter l’aide que me proposait l’homme. « Merci » murmurai-je. Ce n’était pas vraiment dans mes habitudes mais j’avais encore une fois trop de respect pour ne pas être polie. Je vérifiai que tout ce que j’avais emmené avec moi était toujours en ma possession. Tout était bien là et je poussai un soupir de soulagement. Je me tournai à nouveau vers Alexander pour lui dire « Vous devez vous demander ce que je fais ici… C’est pour le journal, mon rédacteur voulait que j’écrive un article sur les bois de Beacon Hills la nuit. » Petit mensonge. Bon, je ne le respectais pas assez pour être honnête avec lui sur la raison de ma présence dans la forêt à cette heure-ci. En réalité, j’avais peur qu’il ne se moque de moi si j’admettais la vérité. « Je suis désolée si je vous ai coupé dans ce que vous étiez en train de faire et aussi pour vous avoir fait risquer votre vie. » Je n’avais rien de plus à ajouter, c’était déjà bien assez d’excuses et de remerciements comme ça. Je n’allais pas lui être redevable jusqu’à la fin de mes jours non plus.

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Alexander Woodbury
Alexander Woodbury
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Mar 15 Nov - 15:59
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L’expression de la jeune femme lorsqu’elle réalisa qui l’avait sauvé in extremis d’un grave accident était plutôt amusante. Je savais bien que j’avais un effet intimidant chez les gens qui suivait mon cours – probablement que mon âge ressortait un peu dans ma personnalité? Mais de la voir s’excuser tout en essayant de garder son tempérament de combattante était plutôt adorable. Elle mentionna qu’elle ne pensait pas pouvoir se relever seule, mais fis à sa tête et essaya de se relever par ses propres moyens, mais, elle accepta finalement mon aide, à contrecœur très certainement... Je l’écoutais à moitié amusé, ne réalisait-elle pas qu’elle aurait pu perdre la vie quelques minutes plus tôt ? Son instinct prenait le dessus et elle posait déjà des questions, elle voulait savoir ce que je faisais dans la forêt à une heure pareille. J’avais une bonne excuse, mais elle? Après tout ce qui s’était passé ces dernières années, elle aurait dû y penser avant de s’aventurer dans la forêt en pleine nuit que ce soit pour un article demandé par son éditeur ou non. Je connaissais la témérité des journalistes de la ville, mais je me doutais que son article n’était probablement pas un vrai et que ce n’était qu’une excuse bidon. Et puis ce n’était pas de mes affaires. « Je suis désolée si je vous ai coupé dans ce que vous étiez en train de faire et aussi pour vous avoir fait risquer votre vie. » J’hochais la tête négativement lorsqu’elle mentionna qu’elle m’avait forcé à mettre ma vie en danger. « Je ne faisais rien de particulier, je rentrais chez moi et puis ce n’est pas du tout ta faute. Ce n’est pas un problème pour moi de t’avoir aidé. » Je regardais dans la forêt et puis je déposai mes mains sur ces épaules la fixant dans les yeux. « J’ai laissé tomber mon sac, je vais le chercher, mais il n’est pas question que tu rentres chez toi seule. » Il était hors de question qu’elle rentre chez elle sans avoir vu un médecin, elle pouvait très bien être en état de choc sans le savoir, elle pouvait très bien avoir fait une commotion en se frappant sur le sol. Courant vers mon sac, je réalisais qu’on allait avoir un chemin extrêmement long à faire et je n’étais pas certain que Charlie pourrait tenir jusqu’à l’hôpital. Aussitôt qu’on rejoindrait la civilisation, j’appellerai un taxi. Je récupérai mon sac et retrouvai rapidement Charlie. « Ça te dérange si l'on reste sur la route? On sauvera du temps si l'on croise quelqu’un qui veut bien nous amener en ville. »

acidbrain
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Lun 21 Nov - 9:38

Sauveur ou professeur ?

ft. Alexander Woodbury
7 novembre 2016, la nuit.

Il essaya de me rassurer aussitôt en me disant qu’il ne faisait rien de particulier et que, de toute façon, ce n’était pas ma faute. Alors, sur ce dernier point, il avait tort et je ne me gênais pas pour le lui dire. « Euh, c’est moi qui suis allée sur la route sans regarder avant et qui suis restée plantée au milieu sans bouger comme une… comme une… » Je ne finis pas ma phrase, me souvenant de cet instant perdu, celui où j’avais cru vivre à nouveau mon accident.

Ce furent ses mains sur mes épaules qui me tirèrent de ces sombres pensées. Je n’eus pas vraiment le temps de protester –ce que je m’apprêtais à faire- qu’il courrait déjà vers son sac. Le voir faire te rappela ta douleur à la jambe. Elle était bien plus ténue que d’autres fois mais elle restait présente malgré tout, se faisant presque insistante. Il revint bien vite, son sac sur l’épaule. Il me demanda si cela me dérangeait de rester près de la route plutôt que de couper par la forêt. Je fis un signe de négation de la tête. Je savais bien qu’il pensait à ma jambe en proposant cela et j’avais été tentée de l’envoyer promener. Pourquoi je ne le faisais pas d’ailleurs ? Sans doute parce qu’il m’avait sauvé et que je lui devais bien ça. Et comme je n’aimais pas devoir quelque chose à quelqu’un, autant lui faire plaisir et donc se débarrasser de cette épine au plus vite. Ce serait mon excuse pour ce soir.

Marcher à côté de mon professeur de mythologie avait quelque chose d’étrange sans que je ne sache dire exactement pourquoi. J’avais gardé le silence jusqu’à présent mais ma nature finie par reprendre le dessus. Je n’avais aucune idée de sujet de conversation pour passer le temps alors je me lançais un peu à l’aveuglette. « Heureusement qu’il fait beau, sinon vous n’auriez probablement pas choisi de sortir en pleine nuit. » J’avais essayé de prendre un ton insouciant et un brin amusé et c’était plutôt réussi. « Dites-moi, vous n’avez pas vraiment cru à mon histoire, hein ? » J’étais gêné d’avoir essayé de le tromper aussi lamentablement. Personne de sensé n’aurait demandé à l’un de ses journalistes de prendre autant de risques après les derniers événements.

Nous discutions par intermittence tout en marchant sur le bord de la route. La pleine lune éclairait nos pas d’une lueur blafarde. Et la voiture qui aurait pu nous ramener plus vite en ville se faisait attendre…

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Alexander Woodbury
Alexander Woodbury
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Lun 21 Nov - 15:14
Sad Walk. Or maybe not.


Elle tenta de se justifier, comme si c’était important que je sache que c’était de sa faute si elle s’était retrouvée au milieu de la route. Il ne fallait pas être un génie pour savoir que personne de sain d’esprit n’allait se mettre en danger sans aucune raison alors, je ne la contredis pas, histoire de ne pas commencer de débat. Cet accident n’était pas de sa faute, qu’elle en soit persuadée ou non. Elle avait été inattentive et honnêtement, ça arrivait à tout le monde – j’avais moi-même déjà commis pire, mettant la vie d’un de mes camarades de combats en danger, car je m’étais endormi alors que c’était mon tour de garde. Heureusement, personne n’était mort – mais ça aurait pu être très grave. C’était quelque temps avant que mon père décide de me faire transférer de compagnie. « Heureusement qu’il fait beau, sinon vous n’auriez probablement pas choisi de sortir en pleine nuit. » Elle ignorait la raison de ma sortie en forêt ce soir, et c’était peut-être mieux ainsi. J’allais passer pour quoi si je lui disais que j’avais été passé du temps dans une maison qui avait autrefois appartenu à ma famille – même maison qu’un fou cinglé avait habité alors qu’il terrorisait la ville. Même maison que j’avais commencé à rénover une décennie plus tôt avant d’être obligé de quitter la ville une fois de plus. « Effectivement. C’est le beau temps qui m’a poussé à sortir – sinon je serais resté chez moi devant Netflix » Oui, je connaissais Netflix, je visionnais généralement des films qui me rappelaient ma jeunesse, mais j’appréciais encore plus un bon livre. Alors qu’on marchait en direction de la ville, j’inspirais profondément. J’avais si souvent marché le long de cette route pour me rendre à l’école lorsque j’étais un gamin, parfois, je pouvais encore entendre le bruit des moteurs des voitures d’époque et les enfants qui se chamaillaient tout en discutant de leurs plus grands rêves. La vie était si simple à cette époque.

« Dites-moi, vous n’avez pas vraiment cru à mon histoire, hein ? » Ça question me pris un peu par surprise, je m’attendais à tout sauf au fait qu’elle me dise une partie de la vérité. Je posais les yeux sur elle, en m’assurant de ne pas marcher trop rapidement, je ne voulais pas me prendre les pieds dans un nid de poule ou un truc du genre. Habitude de Viel homme qui était obligé de marcher avec une canne. « Peut-être. Peut-être pas. Mais en tout cas, ça ne me regarde pas. Je suis seulement vraiment heureux d’avoir été présent pour t’aider. » Encore une fois, elle m’avait vouvoyé et je l’avais tutoyée. Comme si j’avais encore cette apparence de vieillard fragile.


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