Strange Meeting ...

Allison et Calista

Je poussais la porte du Starbuck et me faufilais à l'intérieur. L'endroit était bonder comme à son habitude et l'air sentait le café chaud. Ça sentais bon, bien meilleur que l'odeur de la bruine au dehors, mêlée à celle de l'essence et de la cigarette. Ça faisait du bien, un peut de normalité, une matinée normale, sans cauchemars, sans questions bizarres, sans souvenirs inachevés pour venir me hanter. Ma vie avait reprit difficilement son cours normal, enfin aussi normal qu'elle pouvait l'être étant donner les circonstances. J'avais beau ne pas m'en rendre compte, j'avais tout de même changer. Mourir, revenir, rester captive, ça n'aide pas à avoir une sociabilité digne de ce nom. J'avais toujours des moments ou je pouvais paraitre froide, je faisais de mon mieux pour me corriger, parce que je savais, au plus profond de moi, que ce n'était pas moi. Aussi, les débuts dans le monde réel avaient été difficiles, autant pour moi que pour Thomas. Parce que, s'il avait des souvenirs de sa vie, avant d'être captif, il l'était rester si longtemps qu'il en avait oublier ce que c'était que de vivre normalement. Qu'il est volé une somme d'argent importante lorsqu'on s'était enfui était une bonne chose, même si je ne voulais pas l'avouer. Ça nous avait permis de trouver un bel appartement et de ne manquer de rien. Évidemment, au départ, on se nourrissait de chips et de trucs complètement carbonisés. Moi qui était déjà amaigrie et blafarde à cause de l'enfermement, ça n'aidait pas à recouvrer des forces, des forces digne d'une Argent. Sans compter que nous avions perdue l'habitude d'avoir autant d'espace pour circuler. Ne plus se cogner, pouvoir rester seul dans une pièce sans être vu, ça avait du bon, surtout pour réfléchir. Depuis, les choses s'était bien améliorés, je commençais à renouer des liens avec mes amis et ça me faisait un bien fou. Car si je pouvais compter sur le soutien de Thomas au quotidien, pour ce qui était de mes souvenirs, ce n'était pas le cas. Je savais que sur certains points, il pouvait me renseigner, mais il le gardait pour lui, je pense qu'il avait peur que je finisse par partir lorsque je saurais qui j'étais vraiment. Enfin, voilà ou j'en étais, tandis que je prenais place dans la queue, pour me prendre un café noir. C’était la seule chose qui me faisais tenir debout. Ma vie s'était certes améliorée, il y avait toujours les cauchemars. J'avais beau prendre des tisanes et des comprimés pour dormir, ils revenaient toutes les nuits, tant et si bien que je fermais à peine les yeux. J’étais fatiguée et le café m'empêchais de sombrer. Soudain, une voix féminine prononça mon prénom. Je fronçais les sourcils, cette voix, je ne la connaissais pas. Mais de toute évidence, cette personne devait me connaitre, sinon, elle ne m'aurait pas appeler. Je me retournais, la surprise devait se lire sur les traits de mon visage. "Oui, c'est moi !" fis-je, essayant tant bien que mal de masquer le fait que je n'avais pas là moindre idée de qui était cette brunete.

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Allison et Calista

Je me sentais perdue. Qui donc était cette jeune fille ? Je n'étais pas capable de la reconnaitre, je ne situais pas sa voix, ni son visage. Mais elle n'était pas la seule, il y a encore bien d'autres personnes que je ne reconnaissais pas. A chaque fois, ça me mettais mal à l'aise, j'en avais honte aussi, parce que j'avais peur de la réaction que les gens pouvaient avoir. J'avais tord, cependant, car on ne m'en voulait pas, les gens comprenaient. Il n'empêche, je ne savais pas du tout qui était cette jeune fille au visage doux et souriant. Elle ne me semblait pas hostile, ce qui eut l'effet de me détendre un peut. Elle finit par me dire que ne nous connaissions pas, ce qui, me soulagea un peut, au moins, je ne culpabiliserais pas de ne pas la reconnaitre. Mais elle m'avoua qu'elle connaissait mon père, ainsi que Stiles et Isaac. Elle était très probablement arriver dans le groupe, après-moi. Quelque part, ça me rendait triste, pas qu'ils aient continuer sans moi, je trouvais ça normal, mais parce que je constatais, une fois de plus, que j'avais rater quelque chose. Quelque chose d'important. "Enchantée de te connaitre ! Moi c'est Al ... je suis bête, tu le sais déjà !" J'imagine qu'ils avaient du parler de moi, surtout ses dernières semaines. C'est drôle quand on y pense, je ne savais toujours pas ce qu'ils avaient pu vivre depuis que j'étais "partie", maintenant que j'étais revenue, il était surtout question de m'aider à me souvenir, pas d'encaisser des informations nouvelles, mais j'espérais qu'un jour, je ne serais plus cette coquille vide. La jeune femme se prénommait Calista, un joli prénom, je trouve et elle me demanda si l'on pouvait discuter. J'étais venue dans l'optique de prendre un café à emporté, mais rien ne m'empêchais de le prendre sur place. "Oui, bien sûr !" répondis-je, avec un petit sourire.

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Allison et Calista

Je reconnais que la situation était étrange, en partie parce que voyais combien elle se sentais mal à l'aise, mais je ne voyais pas très bien pourquoi. Peut-être parce qu'elle savait qui j'étais sans pour autant me connaitre ? Oui, je sais, mes pensées ne sont pas très cohérentes. C'est du boulot, mine de rien, de se souvenir de rien. C'est pourquoi, j'ai très vite accepter sa proposition, de discuter. Je ne voyais d'ailleurs pas pourquoi je refuserais, elle n'avait pas l'air d'être le genre de personne à me vouloir du tord, et puisque nous avions plusieurs connaissances en communs, autant en profiter. Nous nous sommes assises à une table libre, tandis qu'elle évoquait le fait que la situation était gênante ? "Parce que ... parce que tu sais d’où je reviens ?"j'imagine que si elle savait qui j'étais, que si elle connaissait Isaac, Stiles et mon père, elle devait très certainement savoir ce qui m'était arrivé à Oak Creek, néanmoins, ce n'était pas des plus faciles comme entrée en matière. J'ai commandé une tisane, avec mes problèmes de sommeil, ça me paraissais être la boisson idéale, surtout si je voulais éviter de réveiller Thomas une fois de plus. J'ai souris à ses paroles, elle était vraiment nerveuse, mais elle n'avait aucune raison de l'être, je n'allais pas la mordre, encore moins l'attaqué, je n'étais plus sous l'emprise de cette Nixe, le Collectionneur était hors course, j'étais uniquement moi. "Donc tu connais Isaac et mon père. Tu as faire leur connaissance en France ?" demandais-je. Si on lisait entre les lignes, j'essayais de savoir si elle avait leur connaissance avant ou après "ma mort", mais je connaissais déjà la réponse.

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Allison et Calista

Je voyais bien que la situation était délicate pour elle, ce que je ne comprenais pas, c'est pourquoi. Elle l'avait dit dès le départ, nous ne nous connaissions pas, mais elle savait tout de même qui j'étais, à cause d'amis en commun. Rien de plus normal, Beacon Hills n'était pas une très grande ville après tout. J'essayais donc de l'aider du mieux que je pouvais. J'imagine que s elle se sentait aussi gênée, c'est parce qu'elle savait ce que j'avais traversé, c'est pourquoi, je le lui demandais. Cependant, ce n'était pas pour cette raison là. Du moins, pas entièrement. Elle hésita avant de se lancer, de me dire que c'était à cause d'Isaac. Et je ne tardais pas à comprendre. "Parce qu'on est sortie ensembles lui et moi ?" demandais-je, pour être certaine de ce que j'avançais, je commençais à comprendre qu'elle devait avoir des sentiments pour lui et du coup, elle devait se demander ce que j'avais derrière la tête, maintenant que j'étais de retour parmi les vivants. Quelques part, je trouvais ça amusant, avec tout ce qui se passait autour de nous, de s'inquiéter pour ce genre de chose. Amusant et mignon aussi. Parce que mine de rien, on à tous besoin d'affection. "Tu sais, c'était il y a trois ans, c'est normal qu'il soit passé à autre chose. Qu'il est est continuer à vivre sa vie." Je n'allais pas piquer une crise de jalousie parce qu'il avait quelqu'un dans sa vie. Moi même j'étais passé à autre chose ou plutôt à quelqu'un, même si bon, c'était compliqué et sans doute impossible entre lui et moi. Je n'allais pas non plus admettre qu'en vérité, je ne me souvenais pas de mon histoire avec Isaac. Je sais juste que ça avait du profondément le marqué pour qu'il quitte le pays avec mon père. "Je suis contente qu'il soit heureux." C'était vrai. Je voulais qu'ils le soient tous. J'écoutais ses paroles. Elle avait effectivement connu mon père et Isaac en France, elle devait donc être française, du moins, je le supposais. Elle me demanda ensuite si ce n'était pas trop difficile pour moi, ce retour à la vie. Je soupirais. J'imagine que ça devait se lire sur mon visage que rien n'était simple. "Je mentirais si je disais que c'est facile. En fait, je vais être franche. Je me rappelle à peine de ma vie, de qui j'étais "avant". J'ai quelques flash de temps en temps, mais pas de quoi en faire une histoire. En fait, c'est comme si j'étais née une deuxième fois, je dois tout réapprendre. Sauf les bases." Je veux dire par là que je n'étais pas un nouveau né, je savais me déplacer et me nourrir sans aucune aide. La preuve, je ne serais pas dans ce café si c'était le cas. "Il y a les cauchemars aussi. Je revoie chaque nuit la scène de ma mort. C'est très perturbant, du coup, je suis fatiguée, mais je fais avec. Je n'ai pas vraiment le choix." Terminais-je, en buvant une gorgée de ma boisson chaude.

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Allison et Calista

Je trouvais la situation étrange et ce n’est pas, peut dire. J’étais de retour en ville depuis peu de temps. J’étais, le plus souvent enfermée, car en proie à mes peurs et à mes doutes, vis-à-vis de mon avenir, de mes souvenirs effacés. Je ne savais toujours pas si je serais prête à parler à mon père ou à Scott. Donc oui, la situation était étrangement bizarre pour moi. Pourtant, elle prenait des proportions plus étranges encore lorsque je compris où Calista, que je ne connaissais pas, voulait en venir. Isaac. Je savais, bien que je ne m’en souvenais pas vraiment, qu’il était mon petit ami lorsque j’avais passé l’arme à gauche. Mais, trois années avaient passées depuis, et c’était la vérité, je comprenais qu’il soit passé à autre chose. Je l’avais revu à plusieurs reprises, depuis la fin du Collectionneur et nous n‘avions jamais évoquer notre idylle. Elle faisait partie du passé. Bien sûr, je savais qu’il en avait souffert, quand j’étais more, je veux dire. Je suppose que j’en aurais souffert moi aussi, car je devais l’aimer. Mais je ne mentais pas, je trouvais normale qu’il soit passé à autre chose, qu’il face de nouvelles rencontres. Tout comme il était normal que j’en face moi aussi. Quoique, si je devais tout réapprendre, sauf les bases, c’était en parie valable pour les relations amoureuses et amicales. J’étais novice à ce niveau-là et j’étais bien incapable de dire si ce que je ressentais pour Thomas c’était de ‘amitié ou de l’amour, je n’en savais rien et c’était vraiment perturbant. Je ne souhaite à personne d’être dans une situation similaire, comme une coquille vide. Cependant, je comprenais ou Calista voulait en venir, elle voyait en moi une rivale dans le cœur d’Isaac. Sauf que j’avais beau l‘avoir revu plusieurs fois, ce que j’avais ressentie pour lui n’était plus-là. C’était un ami. Un ami précieux, mais un ami. Simplement un ami. Ça me faisait drôle de voir comment elle me voyait. C’était comme si, je n’étais jamais morte. Je ne savais pas quoi lui répondre. Dans ce domaine aussi, j’étais une novice. Finalement, elle me demanda ce que ça faisait, d’être revenue. Je préférais ne rien cacher et lui expliquer que je devais tout recommencer à zéro, avec ou sans souvenirs. De toute façon, j’allais m’en créer des nouveaux. J’avais d’ailleurs déjà commencer. J’avais ensuite que j’avais des cauchemars et que c’était épuisant. Elle aussi en avait, apparemment. « Oui, le café. J’en bois des litres. Mais j’ai Thomas aussi, sa présence m’aide beaucoup. C’est grâce à lui que je suis en vie. » Je suppose qu’elle avait dû entendre parler de lui, comme tous les autres. Et comme tous les autres, je suppose, elle ne le portait pas dans son cœur.

Strange Meeting ...

Allison et Calista

Je trouve étrange que cette jeune femme que je ne connaissais pas il y a encore quelques minutes, puisse me voir comme une rivale. J’avais eu une histoire avec Isaac, c’est vrai, mais elle faisait partie du passé désormais. Oui, je savais que comme le reste de mes amis, il avait été bouleversé, au point de quitter la ville avec mon père. C’était bizarre d’ailleurs, car Isaac avait été le premier avec qui j’avais reparlé. J’évitais toujours de me retrouver avec Scott. Pourtant, là encore il n’y avait aucun risque. Comme Isaac, il était passé à autre chose. J’étais morte, j’étais revenue, mais rien ne changeait, nous avions tous grandis et évolués et puis, mon cœur était déjà pris. Et ce n’était ni Isaac, ni Scott le responsable. Non, je n’étais clairement pas une menace pour Calista et ça me faisait bizarre de constater qu’elle me voyait comme telle. Elle ne m’avait pas accusée, ni rien, mais je le sentais. D’un autre côté, je trouvais ça bien, parce que bon, on est bien d’accord, se sentir observée comme si on était une poupée fragile, ce n’était pas drôle. Elle changea néanmoins de sujet, ce qui me rassurait, pour évoquer les cauchemars. J’avais avoué en faire souvent, au point de boire des litres de café chaque jour, et j’avais aussi évoquer Thomas. Thomas, le seul capable de calmer mes angoisses. « Oui, il m’a permis de revenir » expliquais-je. C’était assez compliquer à expliquer et d’ailleurs je ne savais pas très bien comment formuler les choses, je ne le savais pas moi-même à dire. « Non, non, t’inquiète. C’est parfois plus facile de se confier à quelqu’un qu’on ne connait pas ! » dis-je alors. Mais de toute manière, quoi dire ? Qu’il me plaisait ? Ça se voyait sans doute comme le nez au milieu de la figure, mais ça ne changeait pas grand-chose.

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Allison et Calista

C'était assez étrange d’être vue comme une rivale potentielle dans le cœur d’Isaac et non pas comme une pauvre petite chose fragile. Depuis que j’étais revenue, chaque fois que je parlais avec quelqu’un que je connaissais avant, et dont je ne me souvenais pas ou presque pas, c’était la même chose, on cherchait à savoir comment je me portais, si j’avais besoin d’aide, on se disait prêt à m’aider, prêt à me rendre ce que j’avais perdu. C’était bien, mais à la longue, un peu pesant. Car avant d’être amnésique, avant d’être une revenante, j’étais une chasseuse du clan Argent, donc loin d’être une pauvre petite chose fragile. L’amie d’Isaac m’avait donc demandé qui était Thomas et je venais de lui expliquer que c’était le druide qui m’avait ramenée parmi les vivants, bien qu’il soit davantage qu’un sauveur à mes yeux. Elle semblait d’ailleurs surprise par mes paroles. Elle savait qui j’étais, mais personne n’avait dû lui expliquer ce qui avait pu m’arriver. Mais ce n’était pas grave, j’imagine que pour tout le monde, il était étrange que je sois là, alors que je ne devrais pas y être. J’en avais parfaitement conscience et c’était d’autant plus difficile de réapprendre à vivre en sachant cela. Calista s’excusa ensuite pour son indiscrétion, mais j’avouais que c’était bien plus facile de se confier à une inconnue, enfin, presque une inconnue, qu’à des amis, ce dont elle semblait d’accord. Au moins, elle ne ferait pas une tête de trois pieds de long lorsque je parlerais de Thomas. Lydia n’appréciait pas que j’en parle, par exemple. Je le voyais à sa façon de détourner les yeux. Elle me demanda alors qui il était et si j’avais une photo. Je pouffais de rire. « Pas de photo, non ! Je n’ai jamais essayé, mais je ne pense pas qu’il serait d’accord ! » Thomas avait passé bien plus de temps que moi en captivité, il était donc normal qu’il soit si peut sociable. J’étais sans doute l’une des rares personnes de cette ville à réussir à lui parler, à le faire rire. Calista avait juste, sans me connaitre vraiment, sans savoir qui était Thomas, elle savait que notre relation était loin d’être simple. « Ça se voit tant que ça ? » je demande, étonnée.