How can we not hear your scream ? † Feat Sibel Montgomery



 
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How can we not hear your scream ? † Feat Sibel Montgomery
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Ven 26 Aoû - 12:38

       

       
       
How can we not hear your scream ?
La voyance, les indices mortels, les preuves ensanglantées, les morts, les cris. Tout est lié par un seul mot : Banshee.
Sibel et moi étions devenus school-buddies depuis maintenant quelques jours, voire quelques semaines. Nous faisions toujours des travaux en binôme ensemble, nous étudions en tête à tête à la bibliothèque en silence, sans dire quoi que ce soit. La plupart du temps – pour ne pas dire tout le temps à vrai dire –, on s'aide même pour les cours. Quand elle n'a pas le temps de lire sur les lèvres du professeur, je lui passe mon cahier, et quand c'est moi qui veut poser une question par exemple, soit elle m'explique par elle-même soit elle pose la question à ma place. Franchement, je la remercie d'être d'une si grande aide. On ne se voit jamais en dehors des cours, mais c'est pas grave, elle est très bien en tant que simple camarade de classe. Notre handicap à tous les deux – bien que le sien soit naturel – nous a beaucoup rapproché je trouve. Enfin bref...

Aujourd'hui, nous avions cours de littérature du 19ième siècle ensemble. Je m'étais simplement habillé d'un pull, d'un jean et de converses confortables et avais pris tous les cahiers et manuels dont j'avais besoin pour toute la journée. J'avais salué toute la famille avant de sortir de la maison et de prendre mon bus en direction de l'université – je n'ai pas encore passé mon permis pour pouvoir conduire la belle voiture de collection de la famille –. Je remarque certains de mes camarades de cours que je reconnais mais je ne m'intéresse à eux en aucun cas. Je sais que certains auraient envie de faire de moi leur puching-ball personnel mais, bizarrement, personne n'ose m'approcher. De quoi ont-ils peur ? À mon plus grand damne, je suis totalement inoffensif – enfin je crois –. Le trajet est presque fini et je remercie ma famille de ne pas s'être installé trop loin de mon université. De toute façon, tout se trouve en ville alors on est jamais bien loin de ce que l'on recherche.
Le bus me dépose alors enfin à l'entrée et je remercie le conducteur d'un signe de la main avant de m'engouffrer dans le grand hall de l'université. A peine suis-je entré que je me dirige d'ores et déjà vers ma salle de cours, slalomant entre le nombre incalculable d'élèves qui se trouve déjà dans les immenses couloirs sans fin du bâtiment. La porte de ma salle de cours étant ouverte, je rentre directement et balaye la salle du regard quand je remarque la chevelure blonde vénitienne miroitante que je recherchais. Je monte les quelques marches qui me séparent d'elle et m'assois à ses côtés après lui avoir dit bonjour d'un hochement de tête accompagné d'un sourire. Derrière le grand bureau tout en longueur, j'ouvre mon cahier et commence à suivre tranquillement le cours. Je me demande bien de quoi le professeur va nous parler et si nous allons étudier un auteur ou un livre particulier – un livre d'un écrivain français serait probablement sympa, pour une fois –.
acidbrain

       
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Ven 23 Sep - 14:53
La nuit précédente avait été un réel enfer. Nuit de pleine lune. À la maison, ces nuits étaient toujours particulières. Aedan avait beaucoup de mal à gérer ses colères et ses transformations. Les jumeaux Montgomery avaient dormi adossés à la porte du sous-sol en se tenant la main, prêts à toutes éventualités. Les hurlements de Aedan et le tapage qu’il faisait en se jetant sur tous les murs afin de s’échapper ne les avaient pas aidés à dormir. Le matin venu, Aedan était dans un état lamentable et les jumeaux Montgomery l’avaient mené à sa chambre pour qu’il se repose de sa nuit de terreur. Puis tous deux avaient pris la route de l’Université parce qu’un Montgomery absent c’était beaucoup moins louche que trois, dans une même journée. Dieu savait qu’ils auraient préféré rester à la maison pour se reposer eux aussi.

N’ayant pratiquement pas dormi, Sibel était arrivée la première dans la salle de cours. Elle eut droit à vingt minutes de solitude où elle avait fermé les yeux espérant que cela suffise pour apaiser son mal de tête et sa fatigue. Lorsque les étudiants avaient commencé à entrer dans la classe, elle s’était mise à siroter le café qu’elle avait pris à la cafétéria en mettant les pieds à l’université. Un café dilué qui avait très mauvais gout.

Lorsque Cameron se présenta à ses côtés, Sibel retira son sac de la chaise à ses côtés. Comme à son habitude, elle lui avait réservé une place. Elle le salua de la tête avec un demi-sourire auquel il répondit de la même manière. Cameron était un véritable mystère pour elle. Parfaitement capable de parler et d’entendre, il avait choisi la voix du silence. Véritable bijou pour un psychiatre à la recherche d’une étude de cas. Sibel n’était pas psychiatre, son intérêt se portait uniquement sur la lecture, mais aurait bien aimé comprendre le choix de son collègue de classe. À défaut de le faire, elle choisissait d’accepter le jeune homme tel qu’il l’était, sans poser de questions. Tous avaient droit aux secrets et ceux de Sibel étaient si grands qu’elle préférait respecter ceux des autres.

Le cours commença avec un habituel retour sur ce qui avait été dit au cours précédent, rien que Sibel ne sache pas déjà. Ce qui eut pour effet d’engourdir son cerveau au lieu d’éveiller son intérêt sur ce qui se passait devant. Elle posa les yeux sur ses notes un instant, puis combattit quelques secondes afin de les garder ouverts. Lentement, elle perdait son combat contre la fatigue. Elle finit par fermer les yeux.

Lorsqu’elle les ouvrit, elle courrait. Elle n’était plus dans la salle de classe, elle était dehors. À son poignet, une montre d’homme. Devant ses yeux, des lunettes de vision. Ses mains n’étaient pas les siennes. Elles étaient plus grosses, ses bras étaient poilus comme ceux d’un homme. Elle était maintenant cet homme qui fuyait, Dieu seul savait quoi. Elle regarda derrière elle pendant une fraction de seconde, mais ne vit rien. Devant elle, elle aperçut l’université, elle courut plus vite pour s’y rendre. Elle était presque au parking quand elle sentit quelque chose l’agripper par les jambes, puis elle se retrouva par terre, hurlant pour de l’aide. Elle n’avait pas couru assez vite, ce qu’elle fuyait l’avait rattrapé. Un animal, une énorme bête aux yeux bleus, qui la trainait en direction de la forêt. Elle appelait à l’aide, mais elle était trop loin pour que les gens du parking l’entendent. En lisière de la forêt, la bête s’arrêta de tirer et la retourna sur le dos. L’animal leva un bras, montrant ses griffes acérées et avec un sourire satisfait, frappa de toutes ses forces vers le visage de sa victime.  

Sibel se réveilla dans un cri. Pas le genre de cri que l’on fait après avoir fait un cauchemar, non. Un cri puissant qui fit presque trembler la classe en entier. Elle était maintenant debout, à bout de souffle, se tenant au visage à l’endroit où l’animal avait donné le coup fatal. Un loup-garou. Les cinquante élèves de la classe, ainsi que le professeur étaient maintenant tournés vers elle, la regardant avec surprise. Figée sur place, elle comprit qu’elle venait d’avoir une vision de Banshee. Quelqu’un venait de mourir à l’instant, elle le savait.
How can we not hear your scream ?ft. Cameron B. James.
Ʃkaemp はは ™
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Dim 13 Nov - 15:09

       

       
       
How can we not hear your scream ?
La voyance, les indices mortels, les preuves ensanglantées, les morts, les cris. Tout est lié par un seul mot : Banshee.
Assis aux côtés de ma camarade de classe, Sibel, je suivais le cours. Du moins j'essayais. Le début de celui-ci ne consistait qu'en une révision de ce que l'on avait fait la fois précédente. Rien de bien intéressant puisque j'avais tout relu les jours précédents. C'est surtout la suite de l'heure qui fut plus intéressante. On étudia enfin un livre qui avait l'air bien attractif. Le professeur nous résuma les grandes lignes et on commença à l'étudier plus en détails. Durant le temps qui passait, un élève, puis un autre et enfin un dernier se relayaient tour à tour pour répondre aux attentes du professeur. Pour ma part je restais silencieux, je savais que cela ne servirait à rien que je lève le doigt puisque l'homme seul sur la scène de l'amphithéâtre ne pourrait entendre ce que j'ai à dire. Je soupirais longuement. Heureusement, je savais que Sibel était très assidue et qu'elle prendrait le cours du début à la fin et qu'elle pourrait donc m'aider. Je lui jeta d'ailleurs un regard. Quelle fut ma surprise quand je remarqua qu'elle dormait, avachie sur ses notes. Un léger sourire se forma au coin de mes lèvres tandis que je pouffais légèrement de rire. D'un rire inaudible, bien évidemment. Je la laissais donc se reposer, elle avait dû avoir une nuit mouvementée ou quelque chose comme ça alors je préférais la laisser tranquille et rêver en paix. Je tournais de nouveau la tête vers le professeur, essayant de reprendre ce qu'il disait en cours de route. Comme je ne comprenais pas trop, je jetais un coup d’œil rapide à mon voisin. Par-dessus son épaule, je tentais tant bien que mal de déchiffrer les hiéroglyphes qui arboraient son cahier. Une fois que je compris enfin ce qui était inscrit sur ces pages, je recopia le tout sur mon cahier et reprit d'écouter le professeur.

On devait être au trois quart du cours quand je commença à ne plus rien comprendre du tout et, du coup, le fait que Sibel dorme n'arrangeait sûrement pas les choses. Je n'étais pas vraiment stressé par rapport à ça mais j'avais tout de même peur qu'un contrôle nous tombe dessus et que je sois dans la grosse merde. A part Sibel, j'avais très peu d'amis en cours. Même avec Sibel on ne se voit qu'à l'université, jamais en dehors, donc on ne peut pas vraiment dire que ce soit une véritable amie bien que je l'apprécie beaucoup. Au moment où je m'y attendais le moins – comme tout le monde d'ailleurs –  une ombre se dessina près de moi et au même moment un cri puissant déchira l'air. Sa puissance était telle que si je n'avais pas couvert mes oreilles de mes mains, celles-ci se seraient sûrement mises à saigner. Avec mon ouïe légèrement plus élevée que la moyenne heureusement que je me suis protégé sinon ce cri aurait même pu me griller le cerveau jusqu'aux quelques neurones qui me restent. Je me retournais alors vers l'origine de ce son décoiffant – encore une fois comme pratiquement toute la classe – et fut encore une fois surpris en remarquant Sibel, debout sur ses deux pieds, haletant en se tenant une partie du visage. Je plissais les yeux et eu une révélation surprenante en mettant tout bout à bout. Sibel était en train de dormir et elle s'est réveillé avec un de ces cris que l'on entend que très peu, même carrément pas du tout, chez les humains. C'était un cri de Banshee. C'était pour cela qu'il avait était aussi puissant. Je tournais quelques secondes la tête vers le professeur qui semblait se poser pleins de questions à propos de ce qui venait de se passer et ne perdit alors pas de temps : il fallait que je sorte mon amie d'ici. Je commença par empoigner mon carnet et mon stylo pour les enfourner dans ma poche avant de choper rapidement Sibel par le bras pour la trainer derrière moi en descendant comme une furie les escaliers qui menaient en bas de la salle. Je ne pris même pas la peine de m'arrêter pour dire quelque chose au professeur – de toute façon je ne pourrais pas – et m'engouffra dans les couloirs de l'université direction les toilettes des filles. Arrivant à destination je l'aidais à s'assoir mais visiblement elle voulait faire autre chose ou aller autre part. Je m'empressais de sortir mon carnet et y écrivis ces quelques mots en premier lieu :

« - Ça va ? Tu vas bien ? »

J'attendis quelques secondes avant d'enchaîner :

« Tu peux me dire ce qu'il s'est passé pour que tu sois dans un état pareil ? »

En effet, je m'inquiétais pour elle. Je ne savais pas ce qu'il lui était réellement arrivé mais si, comme je le pensais, elle venait de faire un cri de Banshee, cela voulait aussi dire que quelqu'un venait de mourir et qu'elle vient de le prédir à l'instant.
acidbrain

       
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Dim 4 Déc - 23:34
Avant que Sibel puisse s’excuser ou se justifier devant toute la classe de ce qui venait de se passer, Cameron lui agrippa le bras et la fit sortir de l’auditorium. Elle n’eut pas le temps de ramasser ses affaires, mais à ce moment cela ne lui fit ni chaud ni froid. Elle était soulagée que son compagnon de classe ait réagi aussi rapidement. Ils se retrouvèrent tous les deux à bout de souffle dans les toilettes des filles. Sibel tentait légèrement de se débattre et de partir dans l’autre direction. Son instinct lui disait d’aller voir. Bien qu’elle sache ce qu’elle trouverait si elle sortait de l’université pour se rendre à l’endroit où elle voulait aller, elle savait que c’était trop tard.

Cameron lui tendit un mot lui demandant si elle allait. Sibel acquiesça d’un hochement de tête, reprenant son souffle et son calme à la fois. Elle en avait vu d’autres. Ensuite il lui tendit un second mot lui demandant des explications. À cela, elle ne savait quoi répondre. Elle ne pouvait dire la vérité sans dévoiler son secret. Elle ne connaissait pas assez Cameron pour lui faire confiance à ce sujet. Que dirait-il, si elle apprenait qu’elle était une prophète de la mort ? Un être humain qui se respecte ne croyait pas à ce genre de bêtises. Il rirait d’elle ou s’enfuirait. Aucune de ces deux options ne lui plaisait. Elle préféra mentir. Prenant le carnet et le stylo dans ses mains, elle gribouilla son mensonge d’une main tremblante.

« Ce n’est rien. Juste un cauchemar. Ça ira. »

Puis elle fit un demi-sourire qui se voulait rassurant. Cette excuse avait toujours bien fonctionné jusqu’à maintenant, c’était la plus logique. Sibel pensait écrire un texto à Jared, mais se rendit compte que son portable était toujours à sa place en classe. Elle ne récupérerait qu’après le cours. Elle espérait que la bête qu’elle avait vu dans son rêve ne se baladait pas en liberté sur le campus, mais même si elle allait voir, elle se mettrait en danger. Si Cameron la suivait, cela serait pire. Son instinct lui dicta d’aller découvrir le corps, mais elle tint bon en s’accrochant au rebord du comptoir de la salle de bain.
How can we not hear your scream ?ft. Cameron B. James.
Ʃkaemp はは ™
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Jeu 15 Déc - 16:50

       

       
       
How can we not hear your scream ?
La voyance, les indices mortels, les preuves ensanglantées, les morts, les cris. Tout est lié par un seul mot : Banshee.
Ma vitesse de réaction avait été instantanée, et heureusement j'ai envie de dire. Un peu plus et tout le monde se serait posé des questions, en plus du prof', et je ne suis pas sûr que cela aurait été profitable à Sibel. Connaissant désormais son secret – enfin ce que je crois être son secret –, on peut dire que je lui ai sauvé la mise vis-à-vis des humains. Ce serait bête qu'elle se retrouve avec un nombre incalculable de collègues d'université sur le dos qui, eux, n'y connaissent strictement rien au surnaturel. Enfin bref ! Je m'empressais de demander à Sibel comment elle se sentait. D'abord, haletante, elle hocha la tête pour me dire que ça allait. Puis, quand je lui demanda plus en détails ce qui c'était vraiment arrivé il y a de ça quelques minutes, elle semblait hésiter quelques minutes. À quoi pensait-elle ? Je fronçais les sourcils. Des fois, je me dis qu'être télépathe ne serait pas de refus. Pourquoi diable ça n'existe pas ce genre de créatures ? Bon, je sais qu'il y en a déjà assez comme ça, et pas que des gentilles bébêtes d'ailleurs, mais ça pourrait être bien pratique dans des cas comme ça ! Bon, je m'éloigne du sujet principal là !

Sibel reprit le carnet entre ses mains et se remit à écrire. Sur le papier, je pouvais lire qu'elle considérait ce cri comme un cauchemar. Bizarrement, je n'y crus pas une seconde. Un cri ne pouvait pas être aussi puissant ! Il aurait pu détruire toute l'université qu'elle m'aurait dit exactement la même chose ! Non mais elle se fout de ma gueule là ? Je sais très bien que c'est compliqué pour elle de mentir à ce point puisqu'elle ne me connait pas plus que ça – après tout nous ne sommes que des camarades de classe – mais faire en plus ce petit sourire hypocrite ? Non non ça va pas. Je sais que dans un sens c'est avouer que je connais quelque chose au surnaturel, mais je m'en fiche. Après tout, si j'en suis mes instincts, quelqu'un va mourir ou est déjà mort ce soir. Pas le temps pour tous ces mensonges de merde ! Je fronçais alors les sourcils et, pendant qu'elle faisait je ne sais quoi accrochée au lavabo des toilettes, je griffonnais sur mon carnet. Je me levais rapidement et lui montrais avec un air grave. Il était écrit :

« - Est-il déjà mort ? »


J'allais droit au but et ne passais pas par quatre chemins. Il fallait faire vite. Je ne savais pas si c'était une mort naturelle ou non, mais je supposais que c'était plutôt du domaine du surnaturel sinon jamais Sibel n'aurait fait un cri de Banshee de cette sorte. Une créature serait à l'origine de cette mort ? Rah, je vais me foutre dans une merde pas possible avec ces conneries !
acidbrain

       
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Mer 28 Déc - 15:47
Sibel prit le papier des mains de Cameron. « Est-il déjà mort ? ». Elle glissa son pouce sur les mots, se demandant si elle avait bien lu, mais les mots restèrent les mêmes. Elle leva les yeux pour les planter dans ceux de Cameron, puis relu le papier à nouveau, avant de regarder son ami à nouveau. Alors, il savait, lui aussi. Elle n’aurait pas dut être autant surprise, ils étaient à Beacon Hills après tout, pourtant, elle l’était. Ce n’était pas le bon moment pour en parler, de toute manière. Maintenant qu’elle recevait ce feu vert, Sibel devait agir.

« Je ne sais pas. » dit-elle à haute voix, avec sa prononciation disgracieuse. « Allons voir. »

Elle agrippa Cameron par la main et l’attira avec elle dans sa course. Traversant le campus jusqu’au stationnement qu’elle avait vu dans sa vision, elle reprit son souffle en arrivant à l’extérieur. Elle lâcha la main de Cameron et chercha du regard le lieu ou devrait se produire le meurtre. Avant qu’elle puisse se retrouver dans l’espace, un cri de panique d’une étudiante se fit entendre. Sibel ne put l’entendre, mais Cameron oui. Ce qui alerta la Banshee fut la foule.


Le cri avait attiré des gens et une dizaine de personne avait accourus vers la personne qui avait hurlé. En voyant le petit groupe paniqué qui s’agglutinait aux abords de la forêt, Sibel su qu’il était trop tard. Toujours essoufflée de sa course, elle posa ses mains sur ses genoux et s’accroupit.  Elle n’avait pas envie d’aller voir plus loin et n’en ressentait pas la nécessité maintenant. Bientôt la police serait appelée sur les lieux et le corps serait pris en charge. En restant à l’écart, elle s’éviterait de devoir répondre à des questions, et Cameron aussi.

« C’est trop tard. » annonça inutilement la Banshee.  
How can we not hear your scream ?ft. Cameron B. James.
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