Words can be useless [Cameron & Kaylann]



 
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Words can be useless [Cameron & Kaylann]
Invité
Anonymous
Lun 3 Oct - 15:01



Kaylann



& Cameron

Words can be useless
Assise seule à une table de la bibliothèque de l'université, Kaylann tenait entre ses mains un livre, ses yeux dévorant les lignes qui noircissait ses pages blanches à une telle vitesse que cela semblait presque étrange. A vrai dire, elle avait déjà lu cet ouvrage, quatre... peut-être cinq fois même. Malgré tout, elle ne se lassait jamais de le relire, l'aimant autant que la toute première fois, fascinée par le style si particulier de l'auteur. Elle pourrait passer sa journée à faire cela, ce qui aurait pu paraître étrange pour tout adolescent de son âge, du moins si l'on omettait le fait qu'elle n'était pas normale. Néanmoins, si elle était ici aujourd'hui ce n'était pas pour cela, mais bel et bien pour voir quelqu'un. Celui qu'elle considérait comme son meilleur ami, à savoir Cameron. Alors qu'elle levait la tête de son bouquin pour vérifier qu'il n'était pas encore arrivé, elle songea à la manière dont ils s'étaient rencontrés.

C'était ici même, sur une table un peu plus loin. Il avait pris le livre que cherchait la jeune fille ce jour-là et elle s'en était rendue, alors elle avait attendu qu'il s'installe, ne sachant si elle devait l'aborder. Il avait un style quelque peu particulier avec ses habits sombres et ses cheveux blancs, mais elle trouvait cela plutôt joli, du moins ce n'était que son avis. Après quelques minutes d'hésitation, elle avait fini par aller le voir pour lui demander si elle pourrait lui emprunter le livre un peu plus tard, n'osant pas lui poser la question du temps qu'il allait encore le garder. Évidemment, elle avait été surprise lorsque, pour toute réponse, elle obtint un hochement de tête. Elle avait alors remarqué un dessin fait par le jeune homme qui dépassait de ses affaires, et, après une nouvelle hésitation, avait pris une feuille pour dessiner. Elle avait ainsi appris qu'il ne parlait pas, en tout cas plus puisqu'elle était persuadée qu'il souffrait d'un mutisme sélectif et non d'un problème hérité à la naissance, puisqu'il avait finalement accepté de répondre à ses dessins par d'autres souvent impressionnants. Ils avaient commencé à discuter de cette manière, la jeune fille ne parlant quasiment jamais en sa présence. Elle trouvait dans ce silence quelque chose d'assez apaisant, ainsi que cette passion pour l'art qu'elle avait habituellement l'impression d'être la seule à ressentir. Cameron comprenait cela, et ils ne communiquaient que de cette manière, tant et si bien qu'ils parvenaient désormais à se comprendre simplement à l'aide d'un crayon et d'une feuille blanche. Assurément, parfois ils ne comprenaient pas les dessins de l'autre qui était alors obligé de recommencer en essayant d'être plus clair, néanmoins sans jamais prononcer le moindre mot. C'était fascinant de voir à quel point la parole pouvait être futile, un surplus qui pouvait entraîner bien plus de problèmes que ce silence calme qu'elle appréciait réellement.

Cela faisait donc quelques temps qu'ils se connaissaient et tentaient de se voir le plus souvent possible dans des endroits suffisamment calmes pour ne pas être dérangés par un brouhaha incessant. La bibliothèque convenait parfaitement, par conséquent c'était ici qu'ils s'étaient donnés rendez-vous aujourd'hui. Évidemment, la jeune fille était venue en avance, très en avance même puisqu'elle détestait être la dernière à arriver. Jetant de temps à autre un coup d’œil à la porte, elle finit par voir un jeune homme à la chevelure blanche entrer et esquissa un sourire. Avec son presque mètre quatre-vingt-dix, la couleur de ses cheveux et ses yeux clairs visibles à des kilomètres, le manquer était impossible. Levant le bras pour qu'il la remarque - pas qu'elle soit particulièrement petite, mais elle était bien moins grande que lui, d'autant plus qu'ils avaient trois années d'écart -, elle désigna d'un coup de menton la chaise à ses côtés pour lui faire comprendre qu'elle l'attendait. Elle l'accueillit avec un nouveau sourire avant de fermer son livre pour le poser un peu plus loin sur la table, récupérant sa pochette cartonné pour en sortir une feuille et commencer à dessiner. Bien vite, des personnages dont le visage dépeignait différentes émotions firent leur apparition sur le papier, la jeune fille demandant ainsi à son ami comment il allait.
Invité
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Invité
Anonymous
Mer 7 Déc - 16:04

     

     
     
Words can be useless.
Dessiner est comme montrer le plus profond de son âme.
Aujourd'hui, je dois rejoindre l'une de mes meilleures amies à la bibliothèque : Kaylann. C'est aussi l'une de mes plus précieuses. J'ai l'impression qu'elle me comprend mieux que quiconque. Enfin "comprendre" est un bien grand mot mais la façon dont on communique est ce que je préfère le plus avec elle. Je n'ai ni besoin de parler – de toute façon je n'en ai pas envie –, ni besoin d'écrire sur mon bloc-notes avec elle. J'ai simplement besoin de dessiner, ce qui me détends et ce que j'aime le plus au monde avec la photo et la batterie. Alors pouvoir parler avec elle de cette façon, ça me rend simplement heureux. Dès qu'on se retrouve, on passe des heures et des heures à laisser courir nos crayons sur une page blanche pour créer des formes, des lignes qui se rejoignent pour former un magnifique tout qui traduit souvent nos peurs, nos angoisses mais aussi nos meilleurs moments de la journée ou bien nos pensées les plus joyeuses. Je suis d'ailleurs tout excité à l'idée de la retrouver aujourd'hui et j'attends impatiemment que les cours se finissent. Alors quand mon dernier cours se finit, je fonce directement en direction de la bibliothèque. Je vais tellement vite que j'ai l'impression que les pans de ma chemise rouge à carreaux accrochée à ma taille battent l'air et m'aide à m'envoler pour atteindre plus rapidement le lieu de rendez-vous. Mon sac noir confortablement installé sur mes deux épaules, celui-ci vacille quelque peu quand je passe les portes de la pièce où regorge maints et maints recueils en tout genre. Je passe au peigne fin la pièce plongée dans un silence presque dérangeant – à part les bruits d'imprimante, de touches d'ordinateur enfoncées et de pages de livres tournées – avant de poser enfin mon regard sur la petite brune qui agite la main à mon intention. Je souris timidement mais me rapproche tout de même d'elle en voyant qu'elle m'attendait, apparemment tout autant impatiente que moi. Je me pose près d'elle et lui offre encore une fois un sourire, quand elle fait de même. Je la regarde débarasser la table pour pouvoir déposer sa pochette et sortir une feuille. Je fais de même de mon côté et dépose quelques feuilles ainsi qu'une trousse spéciale dessin sur la table. Puis je commence à prêter plus attention à ce que dessine Kaylann. En voyant les différents visages qui traduisent eux-même différentes émotions, je compris qu'elle me demandait comment j'allais. J'empoigne un crayon à papier tout simple et trace, en quelques coups de crayon, un visage dégageant une joie rayonnante. Ensuite, j'essaye de faire en sorte de lui demander à elle comment elle va, dessinant une main la pointant du doigt ainsi qu'un point d'interrogation en forme de ballon. J'espère en tout cas qu'elle a passé une très bonne journée, parce que la mienne a été horriblement chiante en attendant nos retrouvailles habituelles. Mais je préférais quand même dire que j'allais bien, joyeux de la revoir en tout cas.
acidbrain

     
Invité
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Invité
Anonymous
Mer 7 Déc - 19:23



Kaylann



& Cameron

Words can be useless
Selon Kaylann, dessiner était le plus beau moyen de s'exprimer. Toute la calligraphie du monde ne pourrait retranscrire la profondeur d'un dessin, parce qu'il est celui montrant le mieux le ressenti de son créateur. Même une esquisse pouvait s'avérer lourde de sens, et chaque trait pouvait contenir des émotions, des impressions, des pensées, toutes plus fortes les unes que les autres. Généralement, elles se rencontraient dans une harmonie telle que l'oeuvre – si on pouvait appeler cela ainsi – en devenait somptueuse, délicate, impressionnante. Et lorsqu'elles s'entrechoquaient plus douloureusement, le résultat n'en était que plus subjuguant. D'une violence inouïe, il pouvait dépeindre toute la haine du personne, sa colère, ou bien la contradiction qui régnait en son fort intérieur. C'était d'une beauté pure, parfaite, spectaculaire. L'art était un incroyable miroir de l'âme, et le dessin sa forme la plus personnelle, du moins selon la brunette.

Sans doute était-ce en partie pour cela qu'elle adorait être en compagnie de Cameron. Parce qu'entre eux il n'y avait que cela : des dessins. Des lignes, des courbes, des formes, et le tout s'assemblait pour communiquer un message. Ils discutaient ainsi, se comprenaient, s'appréciaient. Tout semblait si simple sans la parole, comme si un tas de confusions, d'erreurs, de disputes à cause d'un ton mal employé ou bien mal perçu pouvait être évité grâce à l'imperturbable silence qui reliait les deux jeunes gens. Elle ne demandait pas plus, pas moins : simplement dialoguer par le biais de feuilles blanches qu'ils noircissaient petit à petit avec son ami.

D'ailleurs, à peine le vît-elle entrer dans la bibliothèque que déjà un sourire illuminait son visage. Elle ne pouvait cacher cette joie qui pétillait dans ses iris noisette lorsqu'elle songeait aux instants qu'ils passaient ensemble, surtout après une journée dont le moment le plus intéressant était celui durant lequel elle avait lu pour la cinquième – peut-être même sixième – fois le fameux livre qu'elle avait rangé en voyant le jeune homme s'approcher. Pochette sortie, feuilles extirpées de cette dernière, elle vit qu'il en faisait de même et sourit un peu plus encore, baissant les yeux tandis qu'elle commençait son premier dessin, se trouvant ridicule à sembler aussi émerveillée qu'une enfant. Une fois achevé – rien d'exceptionnel en somme, seulement quelques faciès brièvement faits pour exprimer différentes humeurs –, elle le montra à Cameron qui renchérit après avoir récupéré un crayon à papier.

L'air rayonnant du visage esquissé par le blond fit plaisir à Kaylann qui était ravi de le savoir joyeux. Même si elle ne savait pas si c'était de par sa présence ou simplement quotidiennement, elle n'en avait cure : le plus important était qu'il soit aussi enjoué. Lorsqu'il lui retourna sa question à l'aide d'un joli point d'interrogation, elle ne put s'empêcher de lui montrer l'ennui qui avait envahi sa journée toute entière. Bien vite, elle griffonna une table, puis une chaise, et enfin une demoiselle à moitié endormie vint compléter le tout, sa représentation miniaturisée et – heureusement – beaucoup moins détaillée. Elle dessina un tableau face au bureau du personnage somnolent, preuve qu'elle n'avait pas suivi grand chose, ce qui ne l'étonnerait sans doute pas. Puis, dans une brève ébauche qui n'avait rien de grandiose, elle fit apparaître un livre, celui-là même qu'elle avait dans les mains un peu plus tôt, et à côté de lui un visage bien plus heureux que le précédent presque endormi, et ce dans le but de lui montrer que c'était bien le seul moment intéressant de sa journée. Elle termina le tout par une montagne de classeurs, de cahiers, de trieurs et de manuels surmontée d'une trousse à côté de laquelle elle traça un point d'interrogation, voulant savoir s'il avait eu beaucoup de cours et de travail aujourd'hui.
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