Amitié perdue? [Stiles & Malia]



 
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Amitié perdue? [Stiles & Malia]
Malia Tate
Malia Tate
Messages : 492
Sam 2 Juil - 18:51


❝Amitié perdue ?❞
Malia & Stiles

J'ai du mal à m'extirper de mon lit ce matin. Quelque chose me retiens, un peu comme de l'appréhension. La raison? Je n'en sais vraiment rien. J'ai le pressentiment que quelque chose ne va pas, mais je ne peux pas vraiment mettre de mot là-dessus. Théo est parti, il a trahit ma meute et s'est enfuit comme si de rien n'était. Visiblement on dirait que c'est une coutume, que les hommes dont je tombe amoureuse se sentent obligés de me trahir par la suite. Je ne peux pas vraiment confirmer cette théorie puisque je n'ai aimé que deux hommes dans toute ma vie. Non pas que je veuille absolument réduire considérablement le nombre de ceux qui ont réussis à se frayer un chemin jusqu'à mon coeur, mais lorsque l'on passe huit ans seules dans une forêt sous la forme d'un coyote, disons que ça n'aide pas à faire des rencontres de n'importe quelles natures qu'elles soient. C'est avec Stiles que j'ai vécu ma première relation de couple. La première, la plus forte, la plus passionnée mais (à mon plus grand regret de l'époque) ce ne sera pas ma dernière. Puis il y a eu Théo. Je ne sais pas si je peux vraiment dire que nous étions ensemble. Il est parti aussi vite qu'il est arrivé et ce n'est peut-être pas plus mal. Théo a trahit la meute et il s'est joué de moi. Au final j'aurais dû écouter Stiles et ne pas m'approcher plus de la chimère. Résultats de comptes, Théo m'a fait terriblement mal et je me suis éloignée de Stiles... Ce n'est pas parce que je lui en veux pour plusieurs raisons que je dois être heureuse de voir ce que notre si belle amitié est devenue, bien au contraire...

Revenons donc à nos moutons. Cette journée est quelque peu spéciale puisque cela fait onze ans que ma mère et ma soeur sont mortes. Lorsque j'étais un coyote, j'avais pour coutumes d'aller chaque année sur les lieux de l'accident. Ça doit être une forme d'hommage en leur mémoire que je me suis imposée inconsciemment. Je m'extirpe de mon lit non sans peine ou grognements afin de me préparer pour sortir. Je ne suis pas comme les autres filles qui ont besoin de plus d'une heure pour se préparer. Je suis plus de celle qui mettent maximum une demi-heure. Je préfère ne pas y aller en voiture, marcher me fera prendre l'air et ça ne me fera que du bien. Alors je fixe les pieds et le bitume qui défile devant moi sans forcément chercher à penser à quelque chose en particulier. J'essaie de me vider l'esprit, de me dire que je me rends juste devant une voiture abandonnée au milieu de la forêt. Ce n'est pas comme si ça avait été ma faute... Je secoue la tête pour chasser cette pensée et continue d'avancer. Je ne fais pas attention à l'endroit où je trouve maso tout ce que je sais, c'est que je suis dans la forêt. Je suis mon instinct, une fois de plus. Ce dernier me conduit non loin d'une odeur familière. Je ne veux pas vraiment parler à quelqu'un pour le moment, ce n'est pas le jour pour et la disparition de Théo n'arrange rien à ma mauvaise humeur. Je relève la tête et remarque Stiles je n'avais pas vraiment envie de tomber sur lui, mais étonnamment, sa présence me rassure.

- Stiles pourquoi tu es là ? Tu n'as pas mieux à faire que de traîner dans les bois ?


© Pando
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Malia Tate
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Mieczyslaw Stilinski
Mieczyslaw Stilinski
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Lun 4 Juil - 13:55
une Amitié Perdue ?
Stalia
Only those who care about you can hear you when you are quiet.

J’avais fait un cauchemar de plus cette nuit-là et quand j’avais finalement réussi à ouvrir les yeux, c’était comme si je venais de me battre pour ma vie. J’étais essoufflé et je tremblais, je détestais plus que tout ce genre de cauchemars, surtout si l'on considérait que la dernière fois que j’avais eu des rêves comme ça, je m’étais retrouvé au beau milieu de la f^ret en pleine nuit en état de somnambulisme. Si Mélissa ne m’avait pas retrouvé ce soir-là, je serais probablement mort. Je regardais mon téléphone, cela ne me prit pas trop longtemps avant de réaliser qu’aujourd’hui c’était une journée particulière. Je sautai rapidement dans la douche et m’habilla pour ensuite retrouver mon père et Mélissa à la table à diner. Mélissa avait fait des crêpes alors je n’allais pas devoir me casser la tête pour me faire à déjeuner. Mon père me fit remarquer que j’avais une tête affreuse et qu’on pourrait croire que je n’avais pas dormi de la nuit. Je l’assurai que j’avais dormi même si j’avais plutôt eu l’impression d’être une fois de plus dans la cage du collectionneur.  Mélissa me demanda si Lydia viendrait souper. « Je sais pas, je crois plutôt demander à Malia. » Ma belle-mère sourit et annonça que si Malia venait, on mangerait de la Pizza – un repas de moins à préparer pour elle. Mon père me regardait du coin de l’œil et je crois qu’il savait très bien pourquoi j’avais plutôt opté pour inviter Malia.

Je remerciai Mélissa en mettant mon assiette dans le lave-vaisselle et puis quitta la maison pour me rendre en forêt. Étrangement, mon Jeep démarra presque du premier coup et rapidement j’étais devant l’entrée de la forêt.  Je ne me souvenais plus vraiment où était située la voiture dans laquelle Malia avait perdu sa mère et sa sœur, mais j’avais réussi à la retrouver plusieurs fois auparavant alors j’étais plutôt confiant. «  Stiles pourquoi tu es là ? Tu n'as pas mieux à faire que de traîner dans les bois ? » Je sursautai et en me retournant je fis un faux mouvement et me retrouvai sur le sol. Je relevai la tête vers Malia et me relevèrent passant mes mains sur mes pantalons pour les nettoyer un peu. « Hey Malia » Je passai ma main dans mes cheveux un peu embarrassés.  Je n’allais pas si facilement lui avouer que chaque année je me rendais sur les lieux tout en gardant mes distances, m’assurant que le vent ne poussait pas mon odeur vers elle – simplement pour qu’elle ne soit pas seule pendant cette journée d’anniversaire si tragique. « En fait je te cherchais… » Je lui souris et m’approcha d’elle. « J’ai réalisé quelle date on était aujourd’hui et je me doutais que serais probablement ici… »  

Je ne voulais pas avoir l’air d’un total psycho, même si j’étais un peu fâché que personne ne m’ait écouté lorsque je leur disais que Théo était un véritable enfant de Satan, je ne pouvais pas oublié que Malia avait vécu l’expérience la plus traumatisante de sa vie à cette date précise il y a quelques années. « Si tu ne veux pas la compagnie, je peux très bien retrouver mon chemin jusqu’à mon jeep. » En fait, je n’étais même pas certain de pouvoir retrouver le chemin si facilement que je semblais le dire, mais je ne voulais pas non plus forcer Malia à accepter que je reste.



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Mieczyslaw Stilinski
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Malia Tate
Malia Tate
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Lun 4 Juil - 17:24


❝Amitié perdue ?❞
Malia & Stiles

On dirait que Stiles a eu peur puisque je voies qu'il perd l'équilibre dans un sursaut. Je ne peux me retenir de glousser discrètement. Sa maladresse m'amusera toujours. Je me tente à l'aider à se relever, mais je n'ai le temps de faire qu'un seul pas avant qu'il s'époussette et se nettoie. Je ne sais pas vraiment comment agir avec lui... Il est à la fois la seule personne que j'ai envie de voir mais aussi celle que j'ai le plus envie de fuir. Je ne sais pas depuis quand je ressens des sentiments si contradictoires vis à vis de Stiles, mais je ne pense pas que ce soit une bonne chose. Je sors de mes pensée lorsque Stiles est debout en face de moi et qu'il me lance.

- En fait je te cherchais… Je penche la tête sur le côté et pause sur lui un regard interrogateur puis il continue. ’ai réalisé quelle date on était aujourd’hui et je me doutais que serais probablement ici…

Alors Stiles s'en souviens ? Il est venu ici exprès pour cette date si importante ? Je le regarde sans rien dire. Je ne sais pas si je dois lui dire de rester car je ne supporte plus de rester seule depuis le départ de Théo ou si je dois lui dire de partir parce que justement j'essaie de me persuader que la solitude me fait du bien en ce moment. J'ai souvent été seule, j'ai réussis à vivre en solitaire pendant pas mal de temps, mais il y a des fois (comme là) où je sens que la solitude n'est pas une solution.

- Si tu ne veux pas la compagnie, je peux très bien retrouver mon chemin jusqu’à mon jeep.

Lorsqu'il avait dit qu'il pouvait retrouver son chemin, j'entendis son coeur s'emballer. Non Stiles tu ne pourras pas le retrouver parce que tu t'es perdu. Je lui offre un sourire qui se veut plutôt chaud malgré toute la tristesse qu'il contient et je lui dit.

- Reste s'il te plait... De toutes façons on sait tous deux que tu es perdu...

Je regarde l'heure sur mon portable et vois qu'il faut que je me dépêche si je veux pouvoir rester un petit moment sur les lieux de l'accident et si je veux rentrer avant la nuit il faut que j'y aille maintenant. Je me tourne vers Stiles afin de lui proposer.

- Tu viens avec moi ? Comme ça on pourra parler dece qu'il s'est passé ces derniers temps... Je pense qu'on en a tous les deux besoin

Oui, il faut que je parle à Stiles. Il faut que je m'excuse de ne pas l'avoir écouté car maintenant je le regrette plus que d'en avoir voulu à Stiles pour quelque chose qu'il ne pouvait contrôler. Je dois des excuses et des explications à Stiles et je pense que tant que mes idées sont claires, il faut que je lui en parle. J'avance de quelque pas et voies qu'il me suit. Il ne faut pas que je lui laisse de temps pour parler sinon je perdrais tout ce que j'ai à lui dire, alors je déblatère tout ce que j'ai sur le coeur.

- Je pense que commencer par m'excuser et le minimum que je puisse faire. Je n'aurais pas du t'en vouloir par rapport à tes sentiments pour Lydia, je n'aurais pas du être aussi froide avec toi sachant que c'est quelque chose que tu ne peux pas contrôlé mais surtout, j'aurais du t'écouter vis à vis de Théo. Je suis tombée dans son piège et il m'a eu en beauté. Je ne l'ai pas vue venir car, tout comme toi par rapport à Lydia, je n'ai pas pu contrôler mes sentiments. Mais la vérité c'est que ça me tue qu'on en soit venu à ne presque plus se parler. Stiles, tu as été le premier à me comprendre et à me faire ressentir quelque chose aussi fort. J'ai trop peur de te perdre pour laisser notre amitié partir en l'air comme ça et sans rien faire. Je voudrais qu'on retrouve notre complicité. Je n'ai plus envie de t'en vouloir pour quelque chose de si ridicule. Et même si je sens encore maintenant l'odeur de Lydia sur toi et que je pense que vous nous mentez sur la nature de votre relation, je ne peux pas laisser cette rancœur idiote gâcher notre amitié.

J'en ai peut-être trop dit mais je ne peux pas lui mentir. Dire ce que je ressens et quelque chose que je trouve primordiale quitte à lui faire mal sans le vouloir.

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Malia Tate
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Mieczyslaw Stilinski
Mieczyslaw Stilinski
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Mar 5 Juil - 10:40
une Amitié Perdue ?
Stalia
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« Reste s'il te plait... De toute façon on sait tous deux que tu es perdu... » Je détestais lorsque mes amis utilisaient leurs sens sur moi. Je n’avais pas envie qu’ils soient au courant de mes états d’âme ou du simple fait que j’avais légèrement menti. Je savais contrôler le tout – je m’étais entrainé à maitriser les battements de mon cœur lorsque je mentais. J’aurais tant souhaité m’être forcé pour qu’elle ne se rende pas compte qu’effectivement, je n’aurais peut-être pas retrouvé mon Jeep sans elle. J’allais rétorquer que c’était faux et que j’avais un excellent sens de l’orientation, mais elle me devança  « Tu viens avec moi ? Comme ça on pourra parler de ce qu'il s'est passé ces derniers temps... Je pense qu'on en a tous les deux besoin » Elle avait déjà pris les devants et je me voyais mal rester planté au milieu de la forêt sans vraiment savoir par ou aller pour retourner à mon Jeep. Je la suivais un peu à contrecœur, car je n’avais pas du tout envie de discuter avec Malia, je voulais simplement l’épauler pour cette journée qui chaque année lui rappelait de mauvais souvenirs. Je n’avais pas envie de parler de Théo, je n’avais pas envie de parler de toutes les heures que j’avais mis à ne pas dormir pour la retrouver lorsqu’elle avait été captive du collectionneur et surtout – surtout, je ne voulais pas parler du fait qu’elle avait préféré croire un parfait étranger plutôt que moi. C’est ce qui m’avait le plus brisé – je n’avais jamais donné à Malia de raison de douter de moi. Oui, lorsque je lui avais appris pour Peter, elle avait été fâchée, mais je ne lui avais pas caché – aussitôt que je l’avais moi-même appris, j’avais pris la décision de lui dire. Elle ne pouvait côtoyer son père et son cousin presque chaque jour sans savoir qu’ils étaient. J’aurais préféré que Peter ne soit pas son père, mais ça je n’avais pas pu y faire grand-chose.

« Je pense que commencer par m'excuser et le minimum que je puisse faire. Je n'aurais pas dû t'en vouloir par rapport à tes sentiments pour Lydia, je n'aurais pas dû être aussi froide avec toi sachant que c'est quelque chose que tu ne peux pas contrôler, mais surtout, j'aurais dû t'écouter vis-à-vis de Théo. Je suis tombée dans son piège et il m'a eu en beauté. Je ne l'ai pas vu venir, car, tout comme toi par rapport à Lydia, je n'ai pas pu contrôler mes sentiments. Mais la vérité c'est que ça me tue qu'on en soit venu à ne presque plus se parler. Stiles, tu as été le premier à me comprendre et à me faire ressentir quelque chose aussi fort. J'ai trop peur de te perdre pour laisser notre amitié partir en l'air comme ça et sans rien faire. Je voudrais qu'on retrouve notre complicité. Je n'ai plus envie de t'en vouloir pour quelque chose de si ridicule. Et même si je sens encore maintenant l'odeur de Lydia sur toi et que je pense que vous nous mentez sur la nature de votre relation, je ne peux pas laisser cette rancœur idiote gâcher notre amitié. »

Je m’arrêtai net de marcher lorsqu’elle avait mentionné Lydia pour la première fois. J’en avais plus que marre que toutes nos conversations finissaient toujours par revenir à Lydia. Cela faisait trois presque trois ans que Malia m’avait laissés et encore aujourd’hui, elle devait me rappeler que c’était de ma faute – parce que j’avais eu des sentiments pour Lydia que je n’avais pas pu contrôler. Elle se foutait bien que la seule personne que je voulais à l’époque c’était elle. J’étais amoureux de Malia et le jour où elle avait rompu, j’avais brisé. C’était probablement ce jour-là que j’avais commencé à perdre mon étincelle et que j’ai commencé à être de plus en plus paranoïaque. Elle croyait que j’allais tomber dans les bras de Lydia le jour ou elle me laisserait ou quoi? J’avais été blessé à un niveau que je n’avais jamais connu – Avec Lydia, j’avais toujours su ou m’en tenir – elle n’était qu’une amie et même si mon cœur avait voulu autre chose, je ne pouvais rien y faire. Mais Malia, elle était ma raison de continuer d’avancer. Elle travaillait si fort à l’école et surtout dans sa vie, que ce soit socialement ou psychologiquement. Je l’aimais et j’avais commencé à planifier des universités où l’on aurait pu étudier ensemble, mais lorsqu’elle m’avait laissé – j’avais abandonné tous mes plans de quitter la ville et d’aller étudier à l’extérieur. J’étais seul et je n’étais pas prêt à me retrouver seul dans une ville que je connaissais à peine. « La différence, c’est que Lydia n’est pas une psychopathe. »

J’avais peut-être été un peu rude dans mon commentaire, j’avais utilisé un ton que je détestais, mais entendre le nom de Théo me donnait envie de tout détruire. « Malia… » Je calmais un peu mon volume et repris plus en douceur. « Tu m’as bien fait comprendre que mon opinion n’était pas la bienvenue concernant ta relation avec Théo – alors non,  ton opinion n’est pas la bienvenue en ce qui concerne Lydia. Tu sais, toi et Scott vous vous pensez plus forts que nous tous, plus intelligents, plus aptes à vous défendre. Mais vous êtes aveuglé par le pouvoir que vous avez. Moi, je n’ai rien, je ne suis rien. Tout ce que j’ai c’est ma capacité à observer les choses et à analyser. Je vous ai dit à tous les deux que Théo n’était pas qui il disait être et vous ne m’avez pas cru.» Je fis une pose pour la regarder. J’étais en colère, je n’étais pas prêt à discuter de tout ça, j’étais encore trop blessé par tout ça. Ne la laissant pas répliquer, je continuai. « Vous ne m’avez pas cru et vous avez mis tout le monde en danger y compris Mélissa. Mélissa qui est enceinte sois-dit en pensant. J’aurais pu perdre mon futur petit frère ou ma future petite sœur à cause de ce cinglé. Alors non, je ne peux pas oublier qu’il a eu accès à autant de gens parce que Scott et toi avez été naïfs. » C’était l’une des choses qui m’avait le plus effrayé. J’avais appris involontairement pour ma belle-mère et sa grossesse et quelques jours plus tard, l’une des chimères de Théo l’avait attaqué. C’est moi et qui l’avais retrouvé et qui l’avais accompagné à l’hôpital, elle m’avait fait promettre de ne pas en parler à mon père sans son accord. J’avais l’impression que la colère que j’avais pour Scott ressortait sur Malia en ce moment et même si je voulais de tout mon cœur rester avec la meute, j’avais de plus en plus envie de quitter la ville – j’étais l’un des seuls à pouvoir le faire depuis que cette barrière surnaturelle avait été installée autour de la ville.

« Tu as peur de perdre notre complicité Malia? Je te rappelle que tu es celle qui a rompu avec moi. J’ai toujours été là pour toi – mais tu m’as toujours repoussé. Que ce soit lorsque je t’ai appris pour Peter, ou alors le jour où nous t’avons récupéré de chez le collectionneur. J’espère que tu te souviens avoir décidé qu’il valait mieux que je ne te tienne pas compagnie. Je ne parlerai pas des six mois pendant lesquels j’ai tenté de te faire changer d’idée pour que tu me laisses revenir dans ta vie. » J’arrêtai de parler réalisant que j’y allais peut-être un peu trop fort. «  Tu sais quoi Malia – oui, Lydia et moi on est ensemble. Depuis un bon moment déjà, mais à cause de ton petit ami ou peut-importe ce qu’il était pour toi, bien qu’il était plus important que moi ou tous tes amis, nous avons décidé de garder ça secret, car on ne voulait pas mettre l’autre en danger. Lyds aurait probablement préféré être présente pour te l’annoncer, car, je sais qu’elle aime votre amitié, mais à quoi bon. Quand je t’entends parler d’elle tout ce que j’entends c’est de la rancœur et de la haine...C’est peut-être pour ça aussi qu’on ne vous l’a pas dit avant. » Je reculai de quelques pas, je ne savais plus vraiment si j’avais envie de rester avec Malia pour le reste de la journée. Tout ce qu’elle avait fait c’était tenter de s’excuser et j’avais explosé – Lydia m’avait prévenu que c’était ce qui allait se produire et je ne l’avais pas écouté. « Notre complicité, j’ai tenté de la faire vivre – mais j’ai plus envie d’être le seul à me battre. Je sais que tout ce que tu veux, c’est que je te pardonne Malia, mais en ce moment, c’est difficile pour moi. Si vous m’aviez écouté on ne serait peut-être pas dans la merde et la ville ne serait peut-être pas encerclée de sorbier, vous empêchant de sortir. »




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Malia Tate
Malia Tate
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Mer 6 Juil - 5:36


❝Amitié perdue ?❞
Malia & Stiles

- La différence, c’est que Lydia n’est pas une psychopathe.

A ces mots, je ne peux contenir la colère qui m’envahit et je le foudroie du regard. Oui, Théo n’était pas vraiment (voir pas du tout sain) d’esprit mais dans notre entourage il y avait pire, Stiles avait connu pire que lui. Il suffisait de regarder mes parents, Peter Hale et la Louve du Désert pour comprendre ce qu’était un vrai tueur. Nous avons aussi vue le collectionneur et je ne pense pas que Théo lui arrive à la cheville. L’agacement de Stiles se transforme en une colère noir et je devienne que j’ai été trop loin, que je n’aurais pas dû réagir comme ça face à cette situation, mais je ne peux pas revenir en arrière alors il devra faire avec. Habituellement, je ne m’excuse pas pour un rien donc généralement je ne le fais que si je pense avoir fauté et là, dans le cas présent, j’ai plus que merdé avec Stiles. Voir mes excuses être balayées aussi facilement d’un simple geste de la main me fais bien plus mal que le ton qu’il utilise. Je relève la tête lorsque j’entends mon prénom et offre un regard noir tellement sombre que je me ferais peur si je me voyais à ce moment-là.

- Tu m’as bien fait comprendre que mon opinion n’était pas la bienvenue concernant ta relation avec Théo – alors non,  ton opinion n’est pas la bienvenue en ce qui concerne Lydia. Tu sais, toi et Scott vous vous pensez plus forts que nous tous, plus intelligents, plus aptes à vous défendre. Mais vous êtes aveuglé par le pouvoir que vous avez. Moi, je n’ai rien, je ne suis rien. Tout ce que j’ai c’est ma capacité à observer les choses et à analyser. Je vous ai dit à tous les deux que Théo n’était pas qui il disait être et vous ne m’avez pas cru

J’ai envie de lui répondre que récemment je ne me suis pas mêlée de sa relation avec Lydia. Je n’ai fait qu’une chose les concernant, c’est leur faciliter la chose en rompant avec Stiles il y a trois ans. J’ai l’impression qu’il se moque de moi que finalement il s’est fait une image fausse de moi et qu’il est en train de me la décrire. Non, je ne me pense pas plus forte qu’eux, ni plus intelligente bien au contraire, je me suis toujours sentie inférieure à Lydia de par son intelligence et sa force de caractère. Bon j’admets que pour pouvoir vivre avec sur la conscience la mort de sa mère et de sa sœur, mais il en faut tout autant pour pouvoir vivre avec des lycéens qui ne cherche qu’à se détruire les uns les autres. Ajouté à ses difficultés là, Lydia a dû faire face à ses pouvoirs de Banshee la ramenant sans arrêt vers la mort. Quand à ce qui concerne la défense par contre je ne suis pas totalement d’accord avec lui. Bien qu’il soit capable de se défendre, notre force est bien plus forte que celle des humains et je pourrais lui trancher la gorge, là, maintenant, tout de suite dans cette grande forêt vide qu’il n’aurait à peine le temps de fuir. D’après mes cours ce que Stiles développe est un complexe d’infériorité, à cause de ceci, le sujet pense qu’il n’est pas aussi fort que les autres, aussi intelligents ou autre et il a tendance à penser que ceux qui l’entourent le prennent pour un moins que rien alors qu’en fait, il ne fait que reporter sa haine contre lui-même sur une personne qui lui est cher (ou non). Je veux bien qu’il pense ça de moi mais pas de Scott, son meilleur ami qui a toujours été comme un frère pour lui. J’ai vue dans mes ours que lorsque les humains sont en colères, ils ont tendances à dire des choses qu’ils ne pensent pas forcément et qu’ils ne regrettent qu’après coup.

- Stiles… Il ne me laisse pas le temps de répliquer et enchaîne

- Vous ne m’avez pas cru et vous avez mis tout le monde en danger y compris Mélissa. Mélissa qui est enceinte sois-dit en pensant. J’aurais pu perdre mon futur petit frère ou ma future petite sœur à cause de ce cinglé. Alors non, je ne peux pas oublier qu’il a eu accès à autant de gens parce que Scott et toi avez été naïfs

Donc selon lui, Scott aurait sciemment mis l’enfant de sa mère en danger ? Comme s’il était capable de faire cela ! Je commence à en avoir plus qu’assez de voir que la seule fois où je me suis permise d’être égoïste a entraîné autant de blessés. Puis merde quoi pour une fois que je m’autorisais à ne pas prioritairement faire plaisir aux autres mais à moi il faut que cela me retombe dessus. Je lui ai dit que je m’en voulais il faut que je fasse quoi de plus ? Je ne peux pas effacer tout ceci mais je peux faire attention à mes actions futures. Il n’a pas l’air de le voir ça par contre ou alors il ne veut pas le comprendre et ça je n’aime pas du tout. J’ai toujours essayée d’être la plus compréhensible possible avec Stiles surtout concernant Lydia. J’ai pris sur moi pour leur bonheur. Mais là, je ne le comprends pas, je ne voies pas ce qu’il attend de moi et ça m’agace au plus haut point.

– Tu as peur de perdre notre complicité Malia? Je te rappelle que tu es celle qui a rompu avec moi. J’ai toujours été là pour toi – mais tu m’as toujours repoussé. Que ce soit lorsque je t’ai appris pour Peter, ou alors le jour où nous t’avons récupéré de chez le collectionneur. J’espère que tu te souviens avoir décidé qu’il valait mieux que je ne te tienne pas compagnie. Je ne parlerai pas des six mois pendant lesquels j’ai tenté de te faire changer d’idée pour que tu me laisses revenir dans ta vie.

J’espère avoir mal compris ce que je viens d’entendre. J’espère qu’il n’est pas sérieux. Pour moi, si j’avais fait tout cela, c’était pour lui, pour Lydia. Je voyais qu’ils se tournaient autour, qu’ils s’aimaient et mon seul but était de ne plus être un obstacle à leur bonheur car c’est ainsi que je me voyais à l’époque.

– Tu sais quoi Malia – oui, Lydia et moi on est ensemble. Depuis un bon moment déjà, mais à cause de ton petit ami ou peut-importe ce qu’il était pour toi, bien qu’il était plus important que moi ou tous tes amis, nous avons décidé de garder ça secret, car on ne voulait pas mettre l’autre en danger. Lyds aurait probablement préféré être présente pour te l’annoncer, car, je sais qu’elle aime votre amitié, mais à quoi bon. Quand je t’entends parler d’elle tout ce que j’entends c’est de la rancœur et de la haine...C’est peut-être pour ça aussi qu’on ne vous l’a pas dit avant.

Alors ils étaient enfin ensemble ? J’aurais pu me réjouir de cette annonce, si Stiles n’avait pas enchaîné en désignant Théo de la sorte. Entre Théo et moi, ça avait été compliqué, même moi je ne saurais le qualifier. Alors quand Stiles se permette de dire ça de notre relation je ne peux pas me retenir et un léger grognement s’échappe de ma bouche. Non, Théo n’était pas plus important qu’eux, enfin je crois… Avec lui, je me suis sentie bien, il a réussis à me faire oublier ce sentiment d’infériorité que je ressentais parfois dans le groupe. Je trouve le comportement de Lydia admirable. Elle tient encore à notre amitié même si j’ai été atroce avec elle. C’est une fille bien et je comprends pourquoi il l’aime autant. Je le regarde faire un pas en arrière et je ne tente pas de le rattraper, ce serait inutile.

– Notre complicité, j’ai tenté de la faire vivre – mais j’ai plus envie d’être le seul à me battre. Je sais que tout ce que tu veux, c’est que je te pardonne Malia, mais en ce moment, c’est difficile pour moi. Si vous m’aviez écouté on ne serait peut-être pas dans la merde et la ville ne serait peut-être pas encerclée de sorbier, vous empêchant de sortir.

Pourquoi parlait-il tout à coupe de la barrière de sorbier ? Je ne vois pas le rapport entre cette barrière qui m’empêche de tout quitter pour partir à la recherche de ma mère et la disparition de Théo. Stiles en aurait-il appris plus que moi ? Je vois qu’il n’ajoute plus rien alors je me calme légèrement et lui dit de ma voix la plus calme.

– Lydia est quelqu’un de bien, elle n’est pas le genre de personne qui pourrait te mettre en danger à cause de sa naïveté, puis vous vous aimez et pas la peine d’être une créature surnaturelle pour voir  à quel point tu l’aimes. Je n’ai jamais voulu me mêler de votre relation mis à part le jour où je t’ai annoncé que c’était fini entre nous. Ce jour-là, je ne le regrette pas même quand je vois comment notre amitié a dérapée et bien au contraire, je suis heureuse pour Lydia et toi. Oui, j’ai ressentis de la rancœur vis-à-vis de Lydia et j’en ressens encore un peu, mais je n’ai jamais aimé partager et comme tu le sais, je suis plutôt possessive et légèrement jalouse. Je suis, enfin j’étais jalouse de Lydia, des regards que tu lui lançais, de l’accentuation de ton rythme cardiaque quand tu la regardais et plein d’autres détails que j’aurais aimé avoir.

Je marque une pause pour respirer, ma gorge est nouée, mais je dois rester forte et faire des efforts pour lui répondre, car il est en droit et il doit savoir tout cela.

– Cette fille est admirable, elle réussit tout ce qu’elle entreprend et elle arrive à se relever face à toutes les épreuves qu’elle endure. Je ne ressens pas de la haine pour elle, contrairement à ce que tu sembles penser, bien au contraire c’est une fois de plus une forme de jalousie.

J’avais fini de dire ce que j’avais à dire par rapport à Lydia, mais je ne savais pas comment passer d’elle à Théo, je n’ai jamais été doté de tact et je dis les choses comme elles viennent, sans réfléchir aux conséquences, c’est d’ailleurs aussi à cause de ça que l’on en est là…

– Oui ma relation avec Théo ne te regardait pas et comme tu l’as si bien dit, tu ne sais pas vraiment ce que c’était. Pour être honnête moi non plus, pourtant j’y croyais. Peut-être que ce psychopathe (même si je ne suis pas vraiment d’accord avec ce terme) m’a manipulée, mais maintenant je regrette énormément de vous avoir plus ou moins trahit de la sorte. Je ne l’ai pas préféré à vous, j’aimais juste les sensations que j’avais lorsque j’étais avec lui, même si c’était souvent étrange. Puis dois-je te rappeler qu’il était à moitié coyote et que donc j’ai pu être naturellement attirée par lui ?  Je veux bien que ta famille a failli prendre à sacré coup suite à l’attaque commandité par Théo, mais Scott et moi n’en sommes pas totalement responsables. Tu le connais mieux que moi pourtant j’ai l’impression que je suis la seule à trouver absurde le fait que Scott mettrait sa mère en danger, sans parler de l’enfant qu’elle porte. Je veux bien que tu m’accuses, car c’est ma faute et non celle de Scott donc ne rejette pas ma faute sur lui. La barrière de sorbier n’est pas là non plus à cause de nous, puis je ne voies pas en quoi elle te dérange puisque tu peux la traverser sans problème contrairement à nous…

Je marque une pause, ma gorge en feu et les yeux me piquant, aurais-je envie de pleurer ? Ce n’est pas mon genre. Je ne suis pas de celle qui pleure pour un rien même si c’est le jour de la commémoration de leur meurtre ou bien même si elles ont l’impression de perdre leur meilleur ami. En fait si peut-être que pour une fois, j’agis comme une vraie fille… Ça me fait peur, je ne me reconnais pas et par un simple geste de la main, j’enlève de la main la goute salée de ma triste. Je deviens poète en plus ! Passant, cette phrase plutôt amusante et concentrons-nous sur Stiles pour le moment. Il semble bouillonnant de nouveau et ce n’est pas mon but, je voudrais simplement qu’il se calme…

– J’aimerais bien comprendre ce que tu attends de moi. Je ne peux pas effacer ce que j’ai fait même si je ne suis pas sûre de le vouloir on ne peut qu’avancer et si tu ne veux pas qu’on se réconcilie plus ou moins alors ce n’est pas grave, je ferai avec et je te laisserai en paix. Je trouve ça dommage que ça se finisse ainsi mais si c’est ce que tu souhaites alors je m’y tiendrai.

Je n’aime pas l’impression de faire la victime, de pleurer devant quelqu’un sans pouvoir le contrôler, mais j’ai l’impression, que le départ de Théo et cette enguelade avec Stiles m’affectent plus que ce que je ne l’aurais cru.
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Dim 17 Juil - 17:00
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Elle parlait et honnêtement plus elle en ajoutait, plus j’avais envie d’avoir le don de téléportation de Montgomery. J’avais eu le temps de dire ce que je voulais, mais je n’avais pas anticipé une réponse de la sorte – en fait non, je savais très bien que Malia ne se laisserait pas faire et qu’elle aurait elle aussi des tas de choses à dire. Le problème c’était que la moitié de tout ce qu’elle me disait, je ne l’enregistrais pas – elle croyait avoir le droit d’être insulté par ce que je venais de lui dire alors que tout ce que j’avais fait – c’était d’annoncer la vérité. Je n’étais pas parfait, mais j’avais pratiquement toujours eu des doutes sur la personne qui était véritablement responsable de notre malheur. Peter – ça avait été plutôt évident, le vieil argent n’avait pas caché ses intentions, Jennifer Drake avait réussi à passer sous mon radar, mais elle avait toujours été plutôt étrange… Quand Théo c’était pointé en ville, je ne l’avais pas accueilli à bras ouverts et personne n’avais compris pourquoi alors que, je leur disais qu’un truc clochait. Mes amis avaient préféré croire un parfait étranger plutôt que moi – je ne sais pas si Malia pouvait comprendre ce genre de trahison – après tout, elle avait fait confiance à un parfait étranger et aujourd’hui, elle avait une meute et des amis… Peut-être que c’était pourquoi elle avait fait confiance à Théo et ce, malgré mes craintes vis-à-vis mon ancien copain de classe. « Je n’ai jamais voulu me mêler de votre relation mis à part le jour où je t’ai annoncé que c’était fini entre nous. Ce jour-là, je ne le regrette pas même quand je vois comment notre amitié a dérapé et bien au contraire, je suis heureuse pour Lydia et toi. » Tout ce qui me vint à l’esprit à ce moment c’était Oui, mais moi, c’est toi que j’aimais, c’est toi que je voulais à l’époque, personne d’autre – peut-importe ce que mon corps disait – ma tête pensait autrement. Je ne voulais que toi et personne d’autre…. Je savais très bien que je ne pouvais pas dire ça à Malia maintenant et je ne le pourrai probablement jamais. Elle avait voulu faire la bonne chose et j’avais eu le cœur brisé, et pendant plus d’un an, j’avais fait de mon mieux pour ne pas lui attraper la main lorsqu’on marchait côte à côte, j’avais pris le temps de m’asseoir de l’autre côté de la table lorsqu’on étudiait, j’avais pris la peine d’appeler Kira lorsqu’un truc se passait pour qu’elle appelle Malia. J’avais pris mes distances, même si tout ce que je voulais faire c’était d’être avec elle.

« Tu le connais mieux que moi pourtant j’ai l’impression que je suis la seule à trouver absurde le fait que Scott mettrait sa mère en danger, sans parler de l’enfant qu’elle porte. Je veux bien que tu m’accuses, car c’est ma faute et non celle de Scott donc ne rejette pas ma faute sur lui. La barrière de sorbier n’est pas là non plus à cause de nous, puis je ne voie pas en quoi elle te dérange puisque tu peux la traverser sans problème contrairement à nous… »  Alors là, j’avais peut-être poussé la chose, mais c’était de cette manière que je voyais les choses et il était hors de question que je lui dise tout simplement que je m’excusais d’avoir osé penser que Scott avait volontairement fait ça. « Tu sais quoi Malia – Scott n’est même pas au courant pour Mélissa, mon père non plus d’ailleurs alors non, Scott n’a pas mis la vie de son frère ou de sa sœur en danger volontairement. Mais peu importe – il croyait et faisait confiance à Théo alors Mélissa faisait confiance à Théo. Je vais admettre que cet incident n’est pas de ta faute, mais Scott est très certainement responsable. Et puis, ça aurait pu être n’importe qui, ça n’aurait rien changé, j’aurais été en colère tout de même. » Je fis un pas de plus vers l’arrière et réalisa que si je faisais un pas de plus, j’allais devoir grimpé une petite pente. « La barrière de sorbier est apparue après la disparition de Théo – ce n’est pas une coïncidence alors je suis certain que tout ça à rapport avec les dread doctors. » Elle avait mentionné que je pouvais la traverser et l’idée d’aller étudier ailleurs refit surface dans ma tête. J’avais longtemps planifié aller étudier à l’extérieur et toute cette histoire me donnait envie de prendre mes jambes à mon coup. Lydia m’avait convaincu de rester à Beacon hills – pas que j’aurais réussi à quitter mes amis de toute façon. « Ouais, je devrais peut-être vous laisser vous débrouiller sans moi. De toute manière vous m’avez fait comprendre que mon opinion n’est pas appréciée. » J’avais probablement encore poussé les choses trop loin, si elle pensait vraiment que j’allais les quitter, elle ne me connaissait pas du tout.




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Lun 18 Juil - 8:49


❝Amitié perdue ?❞
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- Tu sais quoi Malia – Scott n’est même pas au courant pour Mélissa, mon père non plus d’ailleurs alors non, Scott n’a pas mis la vie de son frère ou de sa sœur en danger volontairement. Mais peu importe – il croyait et faisait confiance à Théo alors Mélissa faisait confiance à Théo. Je vais admettre que cet incident n’est pas de ta faute, mais Scott est très certainement responsable. Et puis, ça aurait pu être n’importe qui, ça n’aurait rien changé, j’aurais été en colère tout de même.

Je le regarde à peine. Alors il reporte mes tords sur Scott? Si Scott a fait confiance à Théo c'est en partie ma faute tout de même. Stiles recule et je ne sais pas s'il fait ça parce qu'il me fuit ou bien si c'est pour partir car cette histoire l'énerve trop. Je n'arrive pas à comprendre l'odeur qui se dégage de lui... Depuis est-il devenu une sorte de '"mystère" pour moi ?

- La barrière de sorbier est apparue après la disparition de Théo – ce n’est pas une coïncidence alors je suis certain que tout ça à rapport avec les dread doctors. Il fait une pause, comme s'il analysait mes paroles avant de reprendre Ouais, je devrais peut-être vous laisser vous débrouiller sans moi. De toute manière vous m’avez fait comprendre que mon opinion n’est pas appréciée.

Tout s'embrouille, je ne sais pas vraiment quoi lui répondre, mais je ne pense pas que ce soit une bonne solution que d'y réfléchir. Lorsque je réfléchit à quoi dire tous les mots s'envolent, alors je fonce dans le tas, comme toujours.

- Tu connais pourtant ce que c'est que de perdre sa mère, de savoir que plus jamais elle ne sera là pour toi. Alors associe ça à de la culpabilité et tu verras à quel point ce sentiment tue. Stiles, Scott ne voulait pas mettre sa mère en danger, tout bonnement parce qu'elle compte énormément pour lui. Je suis allée voir Scott l'autre jour, et j'ai croisé Mélissa. Quelque chose dans son odeur a changé, sans doute à cause des hormones. Scott est un Alpha, il doit l'avoir remarqué lui aussi, même s'il ne comprends pas encore ce qui a changé chez sa mère. Je lève enfin mes yeux vers lui et m'assure qu'il comprend bien ce que je lui dit avant de continuer Peut-être que la barrière a un lien avec lui, ou alors il est tout simplement partie parce qu'il savait qu'elle arrivait et qu'il ne voulait pas être emprisonné car il savait que nous allions lui faire passer un mauvais quart d'heure s'il restait à notre porté. je lui offre un grand sourire après avoir appuyé sur le "nous" parce que malgré toutes ces galères, nous étions une bonne bande de potes inséparables à mes yeux, même si Stiles semblait vouloir partir, ce qui m'étonne fortement. Es-tu sûr de vouloir nous quitter ? Tu pourras dire ce que tu voudras, tu es quelqu'un d'important pour nous tous, même si tu es parfois trop méfiant et nous trop naïf, mais regarde, finalement tu nous as évité bien des problèmes. Puis je te l'ai déjà dit Stiles, je ne partirais pas sans toi, mais je ne te laisserais pas partir non plus...

Je ne sais pas ce qui m'as pris de lancer quelque chose d'aussi gentil alors qu'on vient de se reprocher toute ces choses mais Stiles est important pour nous tous et je ne pourrais pas cautionner son départ. Je m'avance doucement vers lui et lui dit.

- Est-ce qu'on peut reprendre le chemin vers là où nous allions ? J'aimerais pouvoir rentrer chez moi avant la nuit...

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Mar 19 Juil - 0:32
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« Tu connais pourtant ce que c'est que de perdre sa mère, de savoir que plus jamais elle ne sera là pour toi » C’était comme un couteau qu’elle venait de me planter dans le cœur. J’avais perdu ma mère et encore aujourd’hui, j’en faisais des cauchemars, encore aujourd’hui j’espérais sentir l’odeur de son parfum en me rendant à la cuisine pour manger des crêpes le matin… Mais je savais très bien que je ne la reverrais plus jamais. Ces simples paroles avaient fait remonter en moi des sentiments que je croyais enfoui et je pouvais sentir mes yeux s’humidifier de plus en plus. Je repris mes esprits et empêcha les larmes de couler. Ma mère était morte et depuis qu’on avait été entraîné dans le monde surnaturel, j’avais failli perdre mon père plus d’une fois. Malia avait peut-être perdu sa mère d’une manière totalement horrible, mais elle avait toujours un père… Et deux parents biologiques – même s’ils n’étaient pas des personnages très recommandables…Je n’avais que mon père et j’avais bien failli devenir orphelin plus d’une fois – Scott avaient ses deux parents, il avait même Deaton. Je n’avais personne d’autre que mon père alors oui, je savais ce que c’était que de ne plus avoir ma mère, car, j’étais terrifié chaque jour de perdre mon père…

Je n’avais pas pu m’empêcher d’hocher la tête négativement lorsqu’elle me disait que j’étais important pour la meute. Je n’étais rien – je ne pouvais pas aider lors de combat, lorsque j’essayais d’aider, je me retrouvais prisonnier ou alors possédé par des démons japonais. Avec Lydia avec eux, il n’avait pas besoin de moi et surtout, j’en avais marre de vivre dans la peur constante de perdre un ami de plus. Allison n’était peut-être pas véritablement morte, mais j’avais vécu mon deuil comme n’importe qui et je n’étais pas prêt à revivre la même chose. C’est peut-être pourquoi l’option de quitter la ville était si alléchante. « Puis je te l'ai déjà dit Stiles, je ne partirais pas sans toi, mais je ne te laisserais pas partir non plus... » Je regardai ailleurs lorsqu’elle me dit ça. Je me souvenais encore lui avoir mentionné ces paroles-là le jour ou elle m’avait laissé. Elle avait déjà brisé sa promesse une fois, comment lui faire confiance à ce sujet une fois de plus ? J’avais beau être avec Lydia, j’allais toujours me demander ce qui serait arrivé si Malia et moi on ne s’était pas laissé et lorsqu’elle parlait de cette manière, ça me faisait toujours un peu mal. Si je savais une chose, c’était que j’avais aimé Malia du plus profond de mon cœur et que j’étais persuadé que si on avait été ensemble un peu plus longtemps, peut-être que j’aurai enfin réussi à oublié Lydia..

« Est-ce qu'on peut reprendre le chemin vers là où nous allions ? J'aimerais pouvoir rentrer chez moi avant la nuit... » Pour la deuxième fois de ma vie en compagnie de Malia, j’étais sans voix. Je ne savais plus quoi dire et j’hésitai à faire un pas de plus vers l’arrière. Mon pied se dirigea plutôt vers l’avant et les mains dans les poches, je dépassai Malia pour prendre la direction de lieu de l’accident. C’était important pour elle d’y aller et avec tout ce qui se passait en ville, il était mieux qu’elle ne soit pas seule – même si je risquais plutôt de la mettre en danger. Je me souvenais encore de la première fois que j’étais arrivé devant cette voiture et parfois – je me demandais et si…. Et si Scott et moi n’avions pas découvert Malia… Et si Scott ne lui avait pas rendu forme humaine… Je chassais bien vite ces pensées, car si Scott n’avait pas fait ça, je n’aurais jamais connu Malia et ça, c’était inconcevable.



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Lun 1 Aoû - 16:59


❝Amitié perdue ?❞
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Me suivra-t'il ? Est-ce que malgré tout Stiles voudra m'accompagner? Je n'ai pas envie qu'il se force à me suivre par contrainte, mais je n'ai pas envie d'être seule non plus. Stiles a toujours été quelqu'un d'important pour moi. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que si je le laisse partir, tout autres tentatives seront veines. Alors, lorsqu'il part d'un pas déterminé, les mains dans les poches, je suis sur ses talons. Je ne suis pas de nature bavarde mais voir Stiles dans cet état me fend le coeur. S'il n'avait pas été là, ma vie n'aurait pas été la même, je serais sans doute encore dans les bois et je n'aurais jamais vécu ce que j'ai eu la chance de connaître grâce à lui. Je marche tête baissée et j'essaie de le rattraper sans forcément user de ma vitesse de coyote, j'ai envie de paraître humaine aux yeux de Stiles. Juste une seule fois, je voudrais être son égale. Je ne suis pas aussi intelligente que Lydia et lui, loin de là. Je ne suis pas aussi "normale" que lui, du moins, la nature ne m'en a pas donné la chance. J'ai envie de penser que même si je lui ai causé du tord, j'ai le droit de rester à ses côtés parce que je m'y sens bien. Je sais très bien que j'ai ma place dans la bande, mais je veux être sûre de l'avoir avec Stiles parce que, pour moi, sa présence et son soutiens sont très importants.

Le silence s'étire et devient rapidement lourd, tellement qu'il pourrait m’étouffer. Je suis oppressée par se moment pesant vide de paroles mais lourd de sens. Les secondes nous séparant de la carcasse semblent être des heures et je suis mal à l'aise, j'aimerais dire quelque chose mais je ne trouve pas les mots, enfin, si mais rien de cohérent ne se forme. Je fixe le dos de Stiles qui continue à avancer devant moi. J'ai envie de rattraper son bras et de lui demander de m'attendre, de lui parler comme si de rien n'était, mais je m'en abstient. Lorsque après des heures (cinq minutes) de marche silencieuses, nous arrivons devant la voiture abandonnée. Je ne fais plus attention à Stiles et m'avances devant la carcasse. Je reste droite et ferme les yeux. Je ne sais pas trop comment ça marche mais généralement je reste là, les yeux fermés et je repense à ce qui s'est passé par ma faute. Une fois de plus une larme ruisselle le long de ma joue, on dirait qu'en ce moment mes nerfs sont à vif et que je montre un peu trop mes sentiments. Je sens le regard de Stiles sur moi, sèche cette vile larme et vais le rejoindre. Je ne sais pas combien de temps je suis restée plantée là, mais si j'ai déjà foutu ma famille en l'air, je ne détruirais pas mon amitié avec Stiles. Je lui offre un sourire triste avant de lui annoncer ce qu'il me reste sur le coeur.

- Tu sais Stiles, il y a quelque chose chez toi qui provoque cette sensation, comme si même si on souhaitait du plus profond de ton être te détester, on n'y arriverait pas. Tu es le gars sympa que toutes bandes de potes dignes de ce nom doivent avoir. Tu es notre Stiles, maître dans l'art du sarcasme qui pourrait déstabiliser n'importe qui. Le courageux qui est prêt à n'importe quoi pour aider quelqu'un qu'il aime. Certes, tu es parfois trop curieux, ton âme d'enquêteur est souvent trop grande et tu es assez maladroit, mais c'est ce Stiles là qu'on aime et dont on a besoin... Je ne peux pas continuer à me dire que j'ai tout raté avec toi, même si c'est le cas. Je voudrais qu'on aille de l'avant et qu'on redevienne ami, parce que tu comptes énormément pour moi Stiles.

Stiles me connait, il sait que je ne peux pas lui mentir car je suis trop sincère. J'espère qu'il voudra bien accepter toutes mes excuses, en attendant, je me tourne en direction de la route dans l'espoir de retrouver son Jeep tant aimé. J'ai la gorge nouée et les yeux qui me brûlent mais je ne pleurerai pas. Pas encore. C'est peut-être un surplus d'émotion qui me déclenche cette envie de pleurer, mais je suis plus forte que ça.

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Mar 2 Aoû - 23:35
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Je guidais la jeune coyote vers le lieu de l’accident et je fus moi-même surpris lorsqu’on arriva directement devant la voiture. Je restai derrière Malia, la fixant alors qu’elle semblait méditer sur la situation. La voir si vulnérable à ce moment-là me brisait le cœur. J’avais perdu ma mère moi aussi, quelque temps avant l’accident de Malia alors je savais ce qu’elle vivait. Bon, je n’avais pas dévoré ma mère et ma sœur, mais je savais ce que c’était de perdre un être cher. C’était l’une des seules choses dans ma vie que je regrettais d’avoir expérimentée. La mort de ma mère. Je n’avais pratiquement jamais été devant sa tombe depuis sa mort… La dernière fois j’étais passé quelques minutes après les funérailles d’Allison… Je me souviendrai toujours que mon cœur avait complètement arrêté de battre pendant ce qui me parût plusieurs minutes lorsque j’avais vu les infirmières entrées en courant dans la chambre de ma mère alors que l’une d’entre elles me tenait à l’écart. J’en avais voulu à mon père de ne pas avoir été présent pour ce moment traumatisant qui allait me marquer pour le reste de ma vie. Vers la fin, ma mère n’était plus celle que j’avais connue, mais elle restait ma mère malgré tout et je savais que ce vide ne pourrait jamais se remplir de nouveau. Il ne se remplirait jamais pour Malia – même pas si elle trouvait sa mère biologique, qui selon toutes nos sources était une véritable psychopathe… Je fus sorti de mes pensées par un léger goût saler dans ma bouche. J’avais de toute évidence laissé une larme s’échapper alors que je pensais à ma mère. Je l’essuyais rapidement et m’appuya contre un arbre en attendant que Malia termine de se recueillir.

Je la fixai depuis quelques minutes déjà lorsqu’elle se retourna enfin vers moi. Je n’avais pas besoin de l’avoir vu pour savoir qu’elle avait elle aussi laissé quelques larmes s’échapper, mais je n’allais pas lui faire savoir. Malia n’aimait pas paraître faible… Elle n’aimait pas paraître humaine… À peine face à moi, elle en ajouta un peu plus à son discours précédent. Alors qu’elle mentionna que c’était impossible de me détester, je murmurai que je connaissais bien une personne qui m’haïssait. Je n’allais pas mentionner que cette personne était moi. Après tout, elle avait continué de parler alors j’imaginais qu’elle n’avait pas entendu et j’en étais bien heureux. Comment lui avouer que depuis la mort de ma mère, j’avais toujours eu un du mal à aimer la personne que j’étais. Que si j’étais la personne qui faisait le plus de blagues et de commentaires sarcastiques, c’était pour cacher qu’en réalité j’étais misérable? « Je ne peux pas continuer à me dire que j'ai tout raté avec toi, même si c'est le cas. Je voudrais qu'on aille de l'avant et qu'on redevienne ami, parce que tu comptes énormément pour moi Stiles. »

Je passai une fois plus une main dans mes cheveux et la fixa, toujours appuyer contre mon arbre. « Tu te souviens quand tu as appris pour Peter? » Je tentais de lui expliquer comment je me sentais, sans vraiment trouver les mots justes alors, je voulais lui faire voir la situation de ses propres points de vue…La voyant prendre la direction du Jeep, je la suivis tout en continuant mon explication… « Tu te souviens ne pas m’avoir parlé pendant plusieurs jours, quelques semaines même? » Je ne parlais pas des conversations de base qu’on se forçait d’avoir l’un avec l’autre lorsqu’on était avec la meute, mais bien de tous les textes qu’elle n’avait pas retournés et toutes les fois où son père m’avait dit que rentrer chez moi, car elle ne voulait pas me voir… « C’est la même chose pour moi Malia… Ça va me prendre du temps avant de pouvoir laisser les choses revenir comme elles étaient… » Elle m’avait surtout laissé quelque temps après ça, même si je connaissais les véritables raisons, j’avais profité de la situation pour dire a tout le monde qu’elle n’avait pas apprécié que je lui cache pour Peter et que c’était pour cette raison qu’on était plus ensemble… « Je vais juste avoir besoin de temps… »


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Mer 24 Aoû - 21:37


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-  Tu te souviens quand tu as appris pour Peter? Tu te souviens ne pas m’avoir parlé pendant plusieurs jours, quelques semaines même?

Nous marchons vers la voiture pendant que je l'écoute un peu honteuse. Je n'ai pas osé avouer à Stiles que je ne lui en voulais pas qu'à lui: j'en voulais à la Terre entière. Franchement, de tous les hommes vivants à Beacon Hills il a fallut que je tombe sur Peter Hale. Il est fou à lié, a tué sa nièce juste pour lui voler son pouvoir et il manipule tous ceux qui l'entourent. Mais je dois avouer qu'il n'y a pas que ça qui me dérange, le fait d'être une Hale est tout de même une sorte de fardeau. Pas pour moi mais pour eux. La famille Hale a déjà pas mal de cas étranges à son actif alors leur ajouter une coyote-garou quia tué sa mère et sa soeur adoptives, ce n'est pas vraiment gratifiant pour eux. Face à cette nouvelle, je me suis progressivement encore plus renfermée sur moi-même je n'avais pas trouvé meilleure solution. Et ça a altéré le couple que nous formions à l'époque, ça a altéré ma vision des choses et je me suis rendue compte des sentiments de Stiles et Lydia. Et ça, ça m'avait achevée. J'étais dans un état inimaginable. Un mélange de colère, de tristesse et de déception non seulement pour la première personne dont je suis éperdument tombée amoureuse mais aussi pour moi d'avoir autant gêné et de ne pas m'en être rendue compte plus tôt. Mais bon, je m'en suis remise et me voilà devant Stiles comme il avait du se trouver devant moi pendant cette période assez dure émotionnellement parlant. Oui, je vois bien de quoi il me parle et je comprends plus ou moins ce qu'il ressent.

- C’est la même chose pour moi Malia… Ça va me prendre du temps avant de pouvoir laisser les choses revenir comme elles étaient…

J'ai envie de lui dire qu'il pourra prendre tout le temps qu'il lui faudra, que je serais patiente mais pour une fois, je préfère me taire pour ne pas aggraver la situation. J'ai toujours eu une patience à tout épreuve même si je bouillonnais intérieurement, préférant agir que d'attendre. Cette patience a longuement étonné mes parents et les maîtresses de l'école primaire et maternelle. On aurait dit qu'ils n'avaient jamais vue d'enfant si patient. Quant à mon séjour dans la forêt, ce fut plus que favorable au développement de ma patience. Étrangement, lorsque pour avoir quelque chose à se mettre sous la dent il faut attendre le bon moment pour tuer sa proie on essaie de faire les choses bien et sans trop les brusquer. Le Jeep est là bien que j'ai fait en sorte de faire un détour. J'espère avoir tout régler même si celle le temps pourra nous dire ce qui va arriver. Je suis heureuse de voir qu'il y a une chance pour nous de redevenir amis. La meute aussi a besoin d'un petit coup de jus pour refaire surface et ne pas se noyer, mais Scott saura faire en sorte qu'elle perdure. J'offre un sourire timide à Stiles et je romps enfin le silence.

- Je comprends qu'il te faut du temps, sache que je suis quand même là si besoin. Merci d'être venu avec moi, ça m'a vraiment fait plaisir...

Je ne sais plus quoi dire, je suis à court de mots. Je le regarde sans rien ajouter. Je n'ai jamais été très bavarde ou bien même douée pour tenir une conversation avec quelqu'un alors quand ce genre de situations se produisent, je suis tout bonnement mal à l'aise.

- Je devrais peut-être y aller. Merci encore...

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Ven 9 Sep - 14:17
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« Je devrais peut-être y aller. Merci encore... » On était tout prêt de mon Jeep et cette manière qu’elle avait de me dire merci d’avoir été là aujourd’hui, malgré tout ce qui se passait, ça me brisait le cœur. Il n’y avait aucun doute. Je l’aimais et j’allais toujours l’aimer. Si ma façon de l’aimer avait été forcée de changer et même si elle m’avait profondément blessé. J’espérais qu’elle savait que j’allais toujours être présent pour elle. Bon, oui je l’avais ignoré ces derniers temps, mais ça ne voulait pas dire que je ne tentais pas de veiller sur elle malgré tout. Je donnerais ma vie pour trois personnes dans ce monde. Scott, Lydia et Malia. Ce ne serait même pas un sacrifice, pour moi ça serait la décision la plus facile que j’aurais à faire de ma vie. Si je pouvais faire quelques choses pour leur permettre de rester en vie, je le ferais. « Malia… » J’évitais d’ajouter – ne fais pas l’idiote – et je déverrouillai mon véhicule et lui fit un signe de tête. « Je vais te rapporter chez toi. » Je la fixais, tentant d’analyser ce qu’elle allait décider et puis c’est à ce moment-là que mon esprit m’amena complètement ailleurs.

J’étais assis dans la voiture de mon père et on arrêta devant la maison des Tate. Ce jour-là, j’avais aidé à redonner sa vie à Malia. La route avait été plutôt silencieuse, mon père me dévisageait chaque fois que je tentais de faire la conversation et Malia, ne semblait pas savoir quoi dire. Je me souviendrais toujours du regard de son père sur elle lorsqu’il réalisa que c’était bien sa fille qui se trouvait devant lui. Je me demandais parfois si Malia regrettait de ne plus être une coyote à temps plein… À Eichen house, elle m’avait demandé de trouver quelque chose pour la faire retrouver sa forme animale. Avait-elle abandonné sa quête rien que parce que j’étais entré dans sa vie? J’avais fait basculer son monde, et pour ça j’allais toujours être responsable. Mais je n’allais jamais regretter d’avoir Malia dans ma vie. Elle était beaucoup trop importante pour que je souhaite retourner en arrière.

Je sortis rapidement de mes pensées et puis fixant de nouveau Malia je souris maigrement. J’avais faim et je n’avais pas envie de retourner à la demeure familiale immédiatement. Scott serait probablement de retour et je n’avais pas envie de tenter de m’expliquer. « À moins que tu sois autant affamée que moi… » Je passais ma main dans mes cheveux. J’allais avoir besoin de temps, mais ça ne servait à rien de l’ignorer. Plus j’allais l’ignorer plus j’allais avoir besoin de temps pour pouvoir lui reparler. Alors valait mieux faire face à tout ça immédiatement. La confiance ne serait pas de retour aussi rapidement que mon sourire, mais un jour peut-être que je serais prêt à remettre ma vie entre ses mains. « Pizza? »

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