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«Halloween is the night were you could be anyone. . »
Beacon Hills. Toujours aussi aveugle à tout ce qui se passe dans cette ville, le maire avait cru bon d’organiser une maison hantée. Ne se souvenait-il pas que deux ans plus tôt près de 5 personnes avaient été kidnappées lors d’une maison hantée? Je ne comprendrai jamais l’envie de socialiser des gens lors de cette journée qui à la base était célébrée par les druides et les *sorcières* comme le diraient les moins renseignés. La fête des morts, il n’y avait plus aucun respect pour les morts de nos jours et aucun respect pour les anciens rites. Je n’avais pas l’intention de m’y rendre. Me déguiser pour aller dans une maison dite hantée et ensuite rester dans un coin? Non merci! J’avais demandé à Deaton de travailler plus tard ce soir-là, mais il avait insisté pour que je me mêle à la masse disant que je ne changerais jamais mes habitudes en restant seul chez moi. Il m’avait pratiquement menacé de me retirer quelques heures de ma paie si je n’y allais pas.
C’est à reculons que j’arrivais sur les lieux de cette fête. J’aperçus au loin Malia et Lydia et recula rapidement dans l’ombre en voyant Allison arrivée à son tour. Elle ne m’avait pas invité, je pouvais comprendre pourquoi, mais de la voir seule à cette fête faisait ressortir chez moi l’envie de l’envelopper dans du papier bulle pour la protéger de tout. Lorsque la jeune chasseuse fut assez loin pour ne pas m’apercevoir, je sortis rapidement d’entre les deux voitures qui me cachaient et sans le vouloir, je bousculai une jeune femme. Je la rattrapai rapidement, digne de ce moment dans tous les films, et lui souris. « Désolé. J’espère que vous ne vous êtes pas fait mal » heureusement, elle n’était pas tombée sur le sol, j’aurais eu la honte de ma vie et j’aurais très certainement attiré l’attention vers nous, ce qui n’était pas mon intention.
Halloween, la meilleure et pire période de l'année pour moi. J'adore autant cette fête que je la déteste. Encore plus en sachant que certain n'aurait même pas besoin de déguisement pour faire peur aux enfants comme aux adultes. Mais ce n'est pas ça qui m'effraie le plus, c'est la simple idée de croiser un idiot déguiser en clown. Quelle idée ce type de déguisement ? Il n'y a plus de quoi s'étonner que de plus en plus d'enfants développe des phobies vis-à-vis des clown quand on voit des déguisement pareil. Malgré tout, l'esprit plutôt bon enfant de cette fête en fait un moment incontournable. Et les friandises. Qui n'aime pas les friandises d'Halloween ? C'est un des nombreux points m'ayant encore plus motivé à venir à cette fête. Le seul problème c'est que je ne sais vraiment pas faire quelque chose d’effrayant. Je n'ai même pas de modèle à quoi vraiment me raccrocher puisque je déteste les films d’horreur ou d'épouvante. La seule chose que je sais être flippante, sont les clowns. Mais je ne me vois mal me déguiser en clown et hurler dès que je croiserais mon propre reflet. Le but n'est pas vraiment de s’effrayer sois-même. Alors me voilà, en pleine rue dans un superbe déguisement de licorne arc-en-ciel, la capuche portant la corne rabattue sur ma tête. Et quitte à être déguise en licorne, autant ne pas oublier les paillettes multicolores dans les cheveux ainsi que le maquillage arc-en-ciel qui va avec. Sans oublier le parfum à la rose parce c'est connu : les licorne sentent la rose. On peut dire que c'est horriblement mignon. Et il y a horrible dans horriblement donc je considère que ça conviens. Après quelques minutes de trajet je me retrouve enfin sur les lieux de la fête et me dit que je vais avoir l'air d'une idée avec ma queue de toute les couleurs et ma corne. Mais trop tard pour faire marche arrière. Longeant les voitures garées le long du trottoir je manque de fini les quatre fers en l'air -notez la blague- lorsqu'un homme surgit d'entre deux véhicules en me bousculant. L'avantage c'est que même s'il semble être distrait -qui ne regarde pas en sortant d'une cachette ?- il a d'assez bon réflexes pour m'avoir rattraper à temps, m'évitant ainsi une rencontre plus ou moins douloureuse avec le macadam. J'aurais bien ris tellement la scène devait paraître niaise vue de l'extérieur : moi dans ses bras, lui me souriant en me demandant si je n'ai rien. Je secouais la tête en reprenant mon équilibre avant de m'éloigner légèrement -les joues certainement rose, faite qu'il pense que ça fasse parti du maquillage- et de lui rendre son sourire. « Non, non ça va merci ! » Je remontais les manches de mon costume un peu trop grand - le problème de faire un mètre soixante pour à peine cinquante kilos, autrement dis d'avoir une carrure de mouche- et lui tendis la main. « Moi c'est Hope, et « vous » c'est ma grand-mère donc.. « Tu » c'est mieux ! »
«Halloween is the night were you could be anyone. . »
Après avoir remis la jeune femme sur pied, j’avais apparemment déjà fait une autre erreur. Je n’avais pas vraiment de contacts avec les gens en dehors de la clinique vétérinaire et j’avais longuement été habitué à vouvoyer les gens. « Moi c'est Hope, et « vous » c'est ma grand-mère donc.. « Tu » c'est mieux ! » la jeune femme se présenta en me tendant la main et j’affichai automatiquement un sourire sur mes lèvres, oubliant que socialement, j’avais du mal, donner la main à quelqu’un et se présenter c’était bien l’une des choses les plus normales que j’allais faire ce jour-là. .
« Thomas. Enchanté Hope » étrangement c’était parfait que la jeune femme s’appelle ainsi. J’avais grandement besoin de retrouver espoir en quelque chose. Peut-être qu’elle serait ma guide. « Comme on va dans la même direction, » dis-je en relâchant sa main et en lui faisant signe de passer devant. « Ça ne t’inquiète pas, cette histoire de maison hantée? » Je savais trop bien que la dernière maison hantée organisée par la ville avait mal tourné. « Avec les disparitions lors de la dernière? » Oui, j’étais inquiet, mais qui de sain d’esprit ne le serait pas ?
Finalement, le jeune homme face à moi se mit à sourire et attrapa ma main pour la serrer. Il se présenta et une fois fait je lâchais sa main. Mon sourire sur les lèvres, j'attrapais ma queue distraitement -quoi une licorne ça à une queue.- et commençais à jouer avec les poils rose pailleté à son bout. Impossible de rester là, les bras ballant comme une idiote, il faut que j'occupe mes mains. Gentiment, il me proposa de passer devant lui puisque visiblement nous allions au même endroit. Alors à moins qu'il préfère aller faire la chasse au bonbon dans les rues de la ville -même si ça aussi, ça aurait été carrément cool!- je pense qu'effectivement, on se rend tous les deux à cette soirée. J'avançais donc et me tournais vers lui lorsqu'il me demanda si cette histoire de maison hantée me fichait les jetons. Un sourire amusé prit place su mon visage et je haussais un sourcil en le regardant . « Non. Pas vraiment, pourquoi tu as peur ? Tu veux que je te tienne la main au cas ou le grand méchant monstre d'en dessous du lit vienne ? » Je m'arrêtais, totalement tournée vers lui. Je n'avais pas peur, bien que connaissant ce qui se passe dans cette ville je devrais. Mais disons que si on commence à avoir peur tout le temps, on ne vit plus. Et ayant déjà fait face à la mort une fois, je n'ai plus vraiment peur de la recroiser une seconde fois. Mieux vaut vivre sans s’inquiéter pour tout, que de toujours être en panique à la moindre petite menace et passer une longue vie morne et chiante. Il me parla évidemment des disparition ayant déjà eut lieu et je haussais les épaules, un léger sourire toujours scotché au visage. « Si on vit dans la peur, à quoi ça sert ? Il arrivera ce qui doit arriver, mais ça ne m'inquiète pas tant que ça. Et puis ! Qui voudrait faire peur à une jolie licorne à paillettes sans défense ? » Je laissais échapper un rire et repris ma marche, l'incitant à faire de même. Je jetais un regard au autres personnes arrivant, toute avec des déguisement plus cool les uns que les autres ! Le bruit de la soirée commençait à se faire entendre et je jetais à nouveau un coup d’œil à ma nouvelle connaissance. « Tu es venu rejoindre quelqu'un ou tu es aussi paumé que moi ? » Je connaissais des gens en ville, évidemment mais quand à savoir s'ils venaient..Aucune idée. Et puis, Thomas m'avait l'air gentil alors l'idée de passer une partie de ma soirée à le connaître ne me dérangeait pas plus que ça, au contraire.
T'inquiète pas, c'était la misère de mon côté pour répondre donc t'en fais pas
Invité
Thomas Montgomery
Messages : 310
Sam 29 Oct - 23:43
One step closer. Two Steps back
«Halloween is the night were you could be anyone. . »
« Non. Pas vraiment, pourquoi tu as peur ? Tu veux que je te tienne la main au cas où le grand méchant monstre d'en dessous du lit vienne ? » Elle s’arrêta et me fixai avec un regard de guerrière. Elle semblait prête à affronter tout ce qui allait se mettre sur son chemin. Je crois que la jeune femme ignorait vraiment ce qui se passait à Beacon Hills, j’avais encore du mal à croire que des gens comme elle existaient toujours. Des gens ignorants l’existence du surnaturel. Je passai une main dans mes cheveux ne sachant pas trop comment réagir. Elle était l’une des premières personnes avec qui j’avais une conversation qui ne tournait pas autour des animaux ou du surnaturel et mon manque de connaissance sociale semblait me rattraper. « Si on vit dans la peur, à quoi ça sert ? Il arrivera ce qui doit arriver, mais ça ne m'inquiète pas tant que ça. Et puis ! Qui voudrait faire peur à une jolie licorne à paillettes sans défense ? » J’hochai la tête, incrédule, sans vraiment lui répondre, elle avait vraiment raison, mais en même temps, elle avait tort. Je la suivis lorsqu’elle reprit le chemin vers la maison hantée et je tentai de formuler chose qui faisait du sens.
« Tu sais, parfois les gens veulent détruire ce qu’il y a de beau dans le monde. Même si tu es une licorne sans défense, il y aura toujours un connard pour vouloir te voler tes paillettes. » Bon, ce n’était certainement pas parfait comme réponse. « Tu es venu rejoindre quelqu'un ou tu es aussi paumé que moi ? » Je crois que pendant quelques secondes, je perdis mon sourire, mais je tentai de le récupérer rapidement. « Je suis venu seul. C’est ma première Halloween depuis mon arrivée en ville l’an dernier. » Bon, techniquement c’était faux, car j’avais passé plusieurs Halloweens avec le collectionneur, mais mes Halloweens s’étaient résumées en une soirée de carnage ou de sacrifice humain alors que j’étais sous le contrôle d’un Nixerian. « Je ne peux pas croire que tu n’aies personne pour t’accompagner. Une licorne à paillette ne mérite pas de rester seule toute la soirée. »
A la tête qu'il fit, je pense qu'il n'avait plus l'habitude de croiser de simple humain. A croire que nous sommes une espèce en voie de disparition par ici. Ce qui est probablement le cas d'ailleurs. Je ne me tiens pas plus au courant que ça de ce qui se passe en ville. Surnaturellement parlant. Je sais juste que cette ville n'a jamais tourné rond et que ça ne sera probablement jamais le cas. Je lui lançais un regard compatissant, comprenant par son regard qu'il était probablement une créature ou au moins un humain touché de près par le surnaturel. Je l'étais aussi, pourtant j'y prêtais le moins d'attention possible. Mais ce n'est probablement pas le cas de tout le monde. Comme faire l'impasse sur quelque chose d'aussi gros ? Et terrifiant par la même occasion. Je le taquinais en lui demandant qui pourrait bien attaquer un être mythique tel que moi -ou plutôt que mon déguisement-. Sa seule réponse – ou plutôt réaction- fut de hocher la tête, l'air totalement déboussolé. Sa façon de réagi me tira un sourire. C'est bien dommage que la plus part des habitants de cette ville aient perdu l'innocence de la simple humanité. Si on peut dire ça. Finalement, il m’emboîta le pas sans répondre et me suivis quelques secondes avant de finalement prendre la parole. « Tu sais, parfois les gens veulent détruire ce qu’il y a de beau dans le monde. Même si tu es une licorne sans défense, il y aura toujours un connard pour vouloir te voler tes paillettes. » Je souris tristement à ses paroles. Pas besoin d'une quelconque créatures ou type tordu pour détruire quelque chose. Il y a tellement de façon de pouvoir ce qu'il y a de beau dans le monde. On le fait tous les jours. Aucune créature n'a été responsable de mon cancer. Aucun être vivant non plus. Alors je haussais les épaules en tournant la tête vers lui. « He bien même si quelqu'un me vole ces foutu paillettes j'en retrouverais et redeviendrais la belle, forte et grande licorne que je suis ! » Bon dieu, les métaphores. Je crois que je n'ai jamais fait pire. Pourtant aussi loufoque cette phrase puisse paraître, elle résume parfaitement mon état d'esprit. Même si je venais à m'effondrer à nouveau pou quelque raison que ce soit, je finirais pas remonter à la surface. Pour que ça ne soit pas le cas, il faudrait que j'y passe. Et je ne suis pas prête de vouloir y passer. Une fois presque dans la maison, je lui demandais s'il venait rejoindre quelqu'un. Du coin de l’œil je vis son sourire faner. Une petite seconde. Cela suffit à me faire comprendre que visiblement, c'était un sujet plus ou moins sensible. Je me collais une gifle mentalement. Dans le genre je met les pieds dans le plat. « Je suis venu seul. C’est ma première Halloween depuis mon arrivée en ville l’an dernier. » Je lui lançais un regard compatissant. Je comprenais ce que ça pouvait faire de se retrouver seul à une soirée. « Je ne peux pas croire que tu n’aies personne pour t’accompagner. Une licorne à paillette ne mérite pas de rester seule toute la soirée. » Sa remarque m'arracha un rire que je ne pu retenir. « Comme quoi, être brillante et rare ça apporte pas tout ! Après, je me suis plus ou moins décidé au dernier moment alors forcément... Par contre, je ne comprend pas qu'un mec aussi adorable n'ai pas trouver de compagne pour ce genre de soirée, même si j'avoue que tu ferais presque peur avec ce costume ! » Je poussais finalement a porte d'entrée et pénétrais dans la maison, mon acolyte juste derrière moi.
«Halloween is the night were you could be anyone. . »
Sa réponse me fit rire. Ça faisait un bail que je n’avais pas ri sincèrement. Ce n’était pas dans les habitudes du collectionneur d’accepter les plaisanteries et j’avais tout simplement arrêté de rire avec le temps. J’avais retrouvé le sourire avec Allison, mais j’avais toujours eu ce sentiment que c’était mal de partager sa joie. Que c’était pour les faibles. Depuis ma libération, j’avais appris à revivre et les séries Netflix comme Friends et How I met your mother avaient occupées toutes mes soirées depuis mon retour à Beacon Hills alors qu’Allison était retourné chez son père. « Comme quoi, être brillante et rare ça n’apporte pas tout ! Après, je me suis plus ou moins décidé au dernier moment alors forcément... Par contre, je ne comprends pas qu'un mec aussi adorable n’a pas trouvé de compagne pour ce genre de soirée, même si j'avoue que tu ferais presque peur avec ce costume ! » Adorable, ce n’était pas le premier mot que je pensais à utiliser pour me décrire et ça me rendit un peu mal à l’aise, j’avais entendu des choses du genre venant d’Allison, mais jamais d’une parfaite étrangère et ça me rappela une de mes copines de Washington DC qui adorait flirter avec tout le monde – même lorsqu’elle était casée. « C’est une décision de dernière minute pour moi de venir… Je ne voulais pas m’imposer auprès de mes amis. S’ils sont à l’intérieur tant pis. & puis je préfère de loin passer la soirée avec la licorne qui ne se prend pas pour une autre, si elle n’a rien de mieux à faire ou si elle ne trouve pas mon costume trop effrayant » J’avais du mal à la cerner, j’ignorais totalement si elle connaissait ou pas le surnaturel et honnêtement, j’avais du mal à croire qu’une seule personne de cette ville n’avait pas de doute concernant les activités de la plupart des jeunes lors des pleines lunes.
Ma métaphore pour le moins pourri -mieux vaux être honnête avec sois même- le fit rire. Un rire doux et qui ne semblait pas forcé. Un rire visiblement sincère qui m'arracha un sourire. C'était un peu un des buts de ma vie. Faire rire et sourire les gens. Ça peut sembler niais, ça l'est même sûrement, mais la vie est suffisamment courte pour qu'on ne la passe pas triste. Et si pour donner le sourire au monde il faut que j'en vienne à des métaphores absolument nulle, he bien soit. De toute façon, la honte ne tue pas non ? Mon compliment ne sembla pas avoir l'effet escompté. Pas de la drague, bon dieu je suis bien trop timide pour ça. C'était sincère. Je le trouvais adorable. Peut-être que j'avais tord, après tout, on m'avait toujours dis que j'étais trop naïve et aimais tout le monde. Mais j'avais cette sensation d'être face à un mec bien. Sa réaction me conforta dans mon choix d'être honnête et de lui avoir fait ce compliment. Il ne semblait pas à l'aise et je supposais que c'était parce qu'il ne se sentait pas si « adorable » que ça de son côté. « C’est une décision de dernière minute pour moi de venir… Je ne voulais pas m’imposer auprès de mes amis. S’ils sont à l’intérieur tant pis. & puis je préfère de loin passer la soirée avec la licorne qui ne se prend pas pour une autre, si elle n’a rien de mieux à faire ou si elle ne trouve pas mon costume trop effrayant » C'est avec un énorme sourire sur le visage que je me retournais vers lui une fois entrée. J'avais bien dit adorable non ? Voilà qui appuyais mes paroles. J'attrapais un verre posé parmi les autres sur le bar qui n'était pas loin de l'entrée et lui en tendais un deuxième. N'étant pas friande d'alcool j'avais simplement pris un coca, lui tendant comme par réflexe la même chose que moi. « He bien, je pense que je survivrais au faux sang et tout le reste, alors c'est avec plaisir ! Que la fête commence ! » Un grand sourire aux lèvres -toujours- je portais mon verre à mes lèvres. Finalement, cette fête ne s'annonçait pas si ennuyeuse que ça.
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