Pause matinale [LIBRE]



 
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Pause matinale [LIBRE]
Invité
Anonymous
Dim 28 Fév - 13:33
Pause matinale - feat. Gaëlle
Il était encore tôt ce matin-là lorsque je fus réveillé par les premières lueurs du jour. Je remarquai alors que je n'avais pas pensé à tirer les rideaux la veille, avant de me coucher. Ce que je pouvais me montrer tête en l'air lorsque je m'y mettais. Parfois je me sentais stupide. M'enfin, ce n'était pas grave, ce n'était que des rideaux après tout. Il n'y avait pas mort d'homme. Pendant un court instant, j'hésitai à rester au lit pour paresser, ou à aller refermer ces satanés rideaux pour essayer de grappiller encore quelques minutes de sommeil. Mais en soi j'étais assez reposé et je pouvais tout à fait occuper mon temps autrement qu'en paressant inutilement dans mon lit.

Je me levai donc avec un soupir et m'approchai de la fenêtre pour observer le temps qu'il faisait. Le ciel était clair et il devait faire froid. Mais je me dis que cela pouvait être bien de faire une petite balade dans la ville. Non seulement ça me réveillerai mais en plus ça m'ouvrirait l'appétit pour ensuite aller prendre le petit déjeuner dans n'importe quel café - probablement le starbucks. De plus, je ne commençais pas avant 10h, ce qui me laisserait encore du temps pour préparer la journée. Tout était donc parfait.

Je pris une douche rapide avant de me vêtir chaudement. Je mis de couleurs sombres, celles que j'affectionnais tout particulièrement et une fois prêt, j'avalai un café bien chaud, ce qui acheva de me réveiller. Ensuite seulement je quittai mes appartement, bien emmitouflé dans ma veste.

Évidemment à cette heure-ci les rues étaient vides. Tout le monde dormait encore et si quelqu'un se trouvait éveillé dans la ville ça ne pouvait être qu'un fantôme ou un malheureux insomniaque.

Le jour qui se levait à peine et le soleil perçant derrière les arbres conférait au paysage cette aura magique que l'on ne voit qu'à l'aube ou au crépuscule. J'inspirai profondément avant de me mettre en route.

Je me promenai un long moment, seul et silencieux avant de me décider à rentrer. En effet, je sentais que le bout de mon nez commençait à geler et je n'avais pas spécialement envie d'attraper froid et de tomber malade. Je me dirigeai donc vers le centre ville ou j'entrai dans le starbucks qui venait d'ouvrir ses portes. Je commandai aussitôt un café et allai m'installai à une table dans le fond de la pièce. Évidemment j'étais le seule client mais après quelques minutes, la clochette d'entrée retentit, annonçant un nouveau client. Je relevai les yeux, curieux.
©Didi Farl pour Never-Utopia

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Dim 28 Fév - 15:42
Les paroles de Gaëlle en français sont en italiques
I f*cking need coffee
Gaëlle décrocha les yeux de son livre, Kafka sur le Rivage, et observa son environnement. Elle était dans son appartement, assise au beau milieu. Ses médicaments l’avaient empêché de passer une bonne nuit de sommeil, elle était sortie, puis été revenue et avait tenté de s’occuper du mieux qu’elle pouvait. Elle s’était tellement embêtée qu’elle avait réussi à dilapider le travail qu’elle avait à faire pour l’université, faute d’une bonne dose d’adrénaline, puis elle avait pris une bonne douche.
Le soleil froid de la matinée s’infiltrait dans l’espace à travers les lattes des volets. La jeune chasseuse pouvait voir les quelques fines particules de poussière volaient. Le livre qu’elle tenait dans ses mains était passionnant, elle aimait beaucoup l’auteur et malgré la psychologie complexe des personnages, elle plongeait dans l’histoire avec délice. Elle avait l’illusion d’être dans un autre monde où elle n’était ni Gaëlle ni Alice. Sa seule frustration était de ne pas pouvoir agir. Elle tenta de reprendre le fil de sa lecture, mais c’était cause perdue, elle avait émergé et maintenant, elle avait remarqué l’état de son corps : toujours en sous-vêtements, ceux de la veille étaient couverts de boue dans un coin, elle avait des fourmis dans les jambes et un manque cruel de café. Elle en buvait tellement que ça devait faire partie de son sang à présent.

Sans plus y tenir, elle sortit de son lit et se coula dans des vêtements, un jean à motif écossais et un débardeur carbone. Un grognement presque animal franchit ses lèvres lorsqu’elle remarqua que sa réserve de café avait été dévalisée, génial, il fallait aller à la rencontre du monde extérieur pour trouver un bon café. Et elle avait cours ce matin. Par automatisme, elle enfila ses docs, son bonnet et sa veste en similicuir, attrapa son sac de cours le livre toujours dans la main puis descendit dans la rue.
Une chance, presque personne n’était dans les rues aussi tôt dans la matinée. De la buée se formait à l’orée des lèvres de Gaëlle alors qu’elle prenait plaisir à ce spectacle. Le ciel était beau, il n’était pas affecté par la violence des conflits humains. La chasseresse sourit à cette pensée, elle ne se pensait pas poète, peut-être est-ce parce que sa sœur avait décidé de laisser son esprit tranquille ce matin. Au coin de la rue, elle vit le Starbucks coffee, le simple mot « coffee » l’attira à l’intérieur, même si elle n’était pas fan de cet endroit.
Il faisait chaud à l’intérieur. Gaëlle bailla puis demanda un café, elle en perdit son anglais en entendant le prix.

« Hein ? J’ai juste demandé un café, pas qu’il soit saupoudré d’or. »

Malgré cette remarque, elle n’avait pas élevé la voix et avait donné l’argent de bonne grâce. De toute façon, c’était la famille chevalier qui payait. En récupérant sa commande, elle pensa se diriger vers la sortie, mais remarque un visage, dans sa fatigue, elle ne l’avait pas tout de suite remarqué. Il s’agissait de ce bibliothécaire avec qui elle avait sympathisé. Comme aujourd’hui s’annonçait bonne, la métisse asiatique se dirigea vers lui avec un sourire –car oui, ça lui arrivait- et déclara avec son caractéristique accent français d’un ton qui se voulait avenant :

« Yo’, ça fait bizarre de vous voir sans tous les livres autour, je peux ? »

De son livre, elle désigna le siège en face de monsieur Blacksky.
Feat. Aidan Blacksky
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Dim 28 Fév - 16:27
Pause matinale - feat. Gaëlle
Évidemment j'étais le seule client mais après quelques minutes, la clochette d'entrée retentit, annonçant un nouveau client. Je relevai les yeux, curieux. Je suis étonné de voir que je connais ce client. ou plutôt, cette cliente. Il s'agit de Gaëlle, qui passe régulièrement à la bibliothèque. Pour l'instant, elle ne m'a pas vu et commande un café. je rigole en entendant sa remarque sur le prix. c'est vrai que c'est cher par ici, mais la qualité y est donc ça va.

Lorsqu'elle a son café en main, elle me remarque enfin et m'adresse un sourire auquel je réponds naturellement. Elle s'approche, me demandant si elle eux s'installer. je hoche la tête.

- Bien sur ! Que fais-tu ici si tôt ? En me baladant j'avais l'impression que toute la ville dormait...

En fait, si elle a cours, c'est normal qu'elle soit debout tôt mais j'avais l'impression qu'il était vraiment tôt. Peut-être que le temps a passé plus vite que je ne le pensais et que la ville commence déjà à s'éveiller ? Je sourit à nouveau face à sa remarque à propos des livres.

- Tu sais je ne me balade pas avec ma bibliothèque continuellement. ce serait relativement encombrant... Mais c'est vrai que c'est rare que l'on se voit autre part que là-bas. Tu dois me voir comme un rat de bibliothèque non ?

Mon dieu, peut-être qu'elle me voit comme un geek sans vie sociale qui passe sa journée le nez dans les bouquins. Okay c'est peut-être ce que je suis mais je ne pensais pas renvoyer cette image là. Quoique en soi, je m'en fiche de ce que pensent les gens à mon propos. ce n'est franchement pas mon problème. Mais je suis tout de même un peu curieux.

Repensant soudainement à la manière dont elle m'a abordé, je reprends la parole.

- Et tutoie-moi, si tu veux. Quand tu me vouvoies, j'ai l'impression d'être un vieil imbécile. Ou un prof.

Je ne suis pas si vieux, n'est-ce pas ? Pas au point où les gens se sentent obligés de me vouvoyer. Je ne l'espère pas du moins. Dans ma tête je me sens plus souvent comme un gamin blagueur que comme un adulte mais peut-être que le fait que j'ai passé 30 ans implique un vouvoiement de la part de toutes les personnes plus jeunes que moi ? Ce serait triste tout de même. Vieux avant de l'être réellement...
©Didi Farl pour Never-Utopia

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Dim 28 Fév - 17:19
Les paroles de Gaëlle en français sont en italiques
I f*cking need coffee
Aidan lui sourit en retour et Gaëlle s’assit à sa table, posa son sac à ses pieds et son livre sur la table. Elle ne répondit pas à la question sur ce qu’elle faisait ici, l’homme avait déjà continuait sur sa lancée et cela la soulagea, car elle n’avait tout simplement pas envie d’expliquer ses insomnies.
Elle leva un sourcil lorsqu’il lui demanda si elle le voyait comme un rat de bibliothèque. Comment il l’avait deviné, il était médium au fond ? Avant de donner sa réponse, elle but une gorgée de café et se détendit instantanément, le liquide lui fit un bien fou.

« Un rat de bibliothèque, ou un ermite sage, ou… J’allais dire un vampire, mais ces bestioles ne sont pas très sympas. Puis vous brillez pas au soleil, vous. J’vous préfère largement. »

Ces mots pouvaient avoir une autre dimension si on connaissait les occupations réelles de la jeune fille ou juste le surnaturel. En profitant qu’il soit dans ses pensées, Gaëlle sortit une petite plaquette de médicament, récupéra une gélule dans la main et l’avala avec un peu de café. Ce n’était pas un médicament très lourd, mais il lui donnerait un peu d’énergie et préviendrait d’une rechute.
Elle connaissait Aidan de la bibliothèque, elle avait l’habitude d’y aller pour dénicher les meilleurs ouvrages, certains étaient même en français, surtout les recueils de poèmes. Et elle avait réussi à se dégoter les Fleurs du Mal de Baudelaire, cet ouvrage qu’elle affectionnait tant. Mais elle y allait aussi pour améliorer son anglais et au détour d’un rayon, elle était tombée sur cet homme. Elle lui avait demandé un conseil et ils avaient tout de suite sympathisé, fait très rare pour être souligné venant de cette française associable.
Elle sortit de ses pensées lorsqu’il lui demande de la tutoyer, elle haussa les épaules avec un sourire malicieux :

« C’est toi qui vois ! Et ne t’es pas du tout un imbécile. Peut-être que tu deviens vieux, mais ne t'es pas encore sénile. Et tu serais un prof cool. »

Gaëlle semblait encore très enfantine dans sa relation avec les autres, elle était donc franche, mais, ici, c’était surtout le plaisir de taquiner qui l’avait guidé. Et elle était aussi très curieuse, et c’est cette curiosité qui guida sa question :

« Je me disais, vo… Ton accent, tu ne serais pas d’origine anglaise ? »

En fait, cela la travaillait depuis un petit moment, vu que dans sa vie en France, elle avait l’habitude d’entendre cet accent, car sa famille est très liée à l’Angleterre. Et elle l’aimait plus que celui américain, peut-être à cause des contes anglais comme Alice au Pays des Merveilles. À ces mots, elle but une nouvelle gorgée de café et observa les alentours pensivement.
Feat. Aidan Blacksky
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Mer 13 Avr - 17:36
Pause matinale - feat. Gaëlle
Elle s'installa donc à mes côtés, buvant son café tandis que je terminais le mien. Sa réponse me fit sourire. Le rat de bibliothèque que j'étais était flatté d'être vu comme un ermite sage mais la suite de ses parole mes fit tiquer. Un vampire... réellement ? Le fait cependant qu'elle ajoute la partie sur la brillance au soleil me fit douter qu'elle parle réellement du surnaturel. Je me rendis compte que je ne savais même pas si les vampires existaient réellement. Les loup-garous oui ainsi que d'autres créatures mythiques mais les vampires... ? Je n'en savais rien. Et probablement qu'elle ne parlait pas de ces créatures comme pouvant exister réellement. Après tout la plus part des gens ne connaissaient rien du surnaturel. moi-même c'était un hasard que je sois au courant. très peu au courant certes, mais suffisamment pour me terrifier chaque fois que j'y pensais.

- Je ne pense pas que les vampires brillent réellement au soleil, ils perdraient de leur crédibilité... mais ermite sage me convient bien, ajoutais-je dans un rire.

Elle prit ensuite un médicament. Était-elle malade ? Bien, ce n'était pas mon problème, je n'avais pas lui demander quoique ce soit même si j'étais curieux. Je n'avais pas à me mêler de sa vie.

Elle accepta de me tutoyer et je la remerciai d'un sourire. Comment ça je devenais vieux ? Non mais ho, j'étais encore dans la fleur de l'âge ! Bon, j'étais assez âgé pour être considéré comme un adulte responsable, j'imaginais que ça suffisait pour faire de moi quelqu'un commençant à devenir vieux. cette pensée me fit sourire. Je ne me considérais vraiment pas comme vieux, pas encore, mais il est vrai que la vieillesse est une notion toute relative à l'âge de chacun.

- Je devrais peut-être postuler comme prof à l'unif alors ? Mais je ne saurais pas quoi enseigner... l'anglais peut-être ? Ou la littérature ?

J'avais déjà enseigné dans ma vie mais actuellement ce n'était pas ce que j'avais envie de faire. Bibliothécaire était vraiment parfait. J'avais du temps pour moi, la possibilité de lire à l'infini et je rencontrais pas mal de gens. essentiellement des étudiants, certes, mais également des adultes à la recherche de tel ou tel bouquin. Ce job me plaisait vraiment et je n'étais pas prêt de le lâcher.

Soudain, elle me posa une question à propos de mon accent. Eh beh ça alors, je pensais que mon accent anglais ne s'entendait presque plus, il semblerait que je me sois trompé.

- he bien oui, je suis anglais d'origine mais je pensais que ça ne s'entendait plus... Je suis découvert ! Comment as-tu remarqué ? mon accent est-il si fort ?

Je ne le pensais pas, puisqu'elle était la première à m'en faire la remarque. À moins que les autres l'aient remarqué et qu'ils n'en ai juste jamais fait la remarque par excès de politesse...
©Didi Farl pour Never-Utopia

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Jeu 14 Avr - 11:11
Les paroles de Gaëlle en français sont en italiques
I f*cking need coffee
Gaëlle s’amusait des réactions d’Aidan, il avait tiqué à la mention des vampires, ce que la jeune fille avait remarqué en prenant son médicament. Mais comme il eut la politesse de ne pas l’interroger sur ce dernier, elle ne le relança pas sur les créatures surnaturelles. D’après le bestiaire, il y avait des traces de vampirisme à prendre au sérieux, mais principalement en Europe de l’Est, ce qui n’est pas une grande surprise lorsqu’on connait les nombreuses légendes qu’il y a de ce côté du monde. Les dits vampires étaient décrits comme bien plus sadiques que les loups ou wendigos qui tuaient par instinct. Comme il s’agissait de morts-vivants, il fallait attendre plusieurs années avant qu’ils soient dotés d’une conscience propre. Elle restait assez sceptique face à ces supposées créatures, aussi ironique venant d’une chasseuse comme elle. Son instinct lui dictait de rester ouverte face à ces rumeurs mais sa raison (enfin, le peu qu’elle avait lorsqu’elle était sobre et médicamentée) lui disait que si de telles bestioles existaient, elles se manifesteraient bien plus dans le monde surnaturel. Et quelque part, Gaëlle ne voulait pas être déçue si elle rencontrait un vampire qui tenait plus du Cullen que du Dracula de son enfance.

Les réactions d’Aidan la ramenèrent sur terre, et elle sourit devant ses réactions. Elle ne savait pas quel âge il avait, mais elle nota intérieurement qu’il faisait une tête marrante lorsqu’on évoquait sa « vieillesse ». Tiens, peut-être est-il un vampire après tout ? Cette pensée insolite fit sourire Gaëlle. Lorsqu’il s’interrogea sur le fait de devenir prof, elle hausse les épaules en proposant :

« Littérature, ça pourrait être cool. »

La question sur l’accent fit mouche si bien que Gaëlle eut un air d’enfant victorieux. Elle répondit en jouant une de ses bagues représentant des triskèles, un sourire accroché aux lèvres.

« Ce doit être mon sang français qui me pousse à reconnaître les alliés rosbifs ! Elle prit une gorgée avant de continuer. Non, plus sérieusement, une partie de ma famille habite en Angleterre, du coup, je reconnais tout de suite cet accent vu que j’ai appris grâce à lui. Et j’avoue aussi que c’est un gros coup de chance ! Je devrais peut-être devenir devin. »

Il semblait vraiment surpris que je l’eusse ainsi découvert, mais bon, c’était dans les gênes de la jeune fille que d’être attentif au moindre signe ou détail. Elle a toujours été très sensible aux accents, et elle avait un grand faible pour l’accent british ou même l’irlandais, qui ne manquait jamais de la faire sourire.
Gaëlle termina enfin son café, à contrecœur et rajouta :

« Tu ne devrais pas le cacher, l’accent anglais est vraiment cool, et ça change un peu de l’américain. »
Feat. Aidan Blacksky
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Sam 30 Avr - 8:52
Pause matinale - feat. Gaëlle

Elle ne relança pas ma remarque sur les vampires et je décidai donc d'oublier les créatures surnaturelles avec elle. ce n'était pas non plus un sujet de conversation qu'on pouvait sortir avec n'importe qui, sachant que les dites créatures n'étais pas sensées exister. Nous resterons donc sur des conversations parfaitement naturelles.

Elle me dit alors qu'elle me verrait bien prof de littérature, ce à quoi je répondis par un petit rire ?

- Vraiment ? je devrais me mettre à jour alors, je ne pense pas que je le suis, malgré que le fait que je lise beaucoup.

C'était un euphémisme. Je lisais vraiment énormément. Déjà parce que je n'avais pas le choix. Quand on est écrivain, il faut bien trouver l'inspiration quelque part. Et quoi de mieux pour apprendre que les maîtres en la matière ? De plus, je n'allais pas mentir, j'adorais me plonger dans un livre et quitter pour quelques heures la réalité du monde dans lequel j'évoluais continuellement.

Par rapport à mon accent, elle m'expliqua qu'étant française en partie, elle avait la capacité de reconnaitre les accents anglais. ça se tenait, entre européen on savait reconnaitre les accents de chacun et surtout les différencier de l'américain.

- Oh tu as du sang français ? Tu as vécu en France déjà ? Et tu as de la famille anglaise ! Cela nous fait un point commun ! Pour mon accent, je sais que je ne devrais pas le cacher mais lorsque je suis arrivé ici il était vraiment trop fort...

Je m'étais pour ainsi dire fondu dans la masse. je n'avais pas spécialement envie d'être remarqué et mon accent me faisait remarquer immédiatement. Quoique à présent ça allait mieux qu'à mon arrivée. Et puis, les gens commençaient à me connaitre et qui sait, à m'apprécier.

Je terminai mon café avant de regarder mon gobelet vide d'un air intense. Puis je souris et repris la parole.

- Je vais reprendre un café, puis-je t'en offrir un ? Ou ce que tu veux ?

Je n'allais tout de même pas boire seul, c'était triste. Même s'il ne s'agissait que de café. J'en profitai pour jeter un coup d'oeil à la grande horloge accrochée au mur. le temps avait passé plus vite que je ne le pensais mais malgré tout j'avais encore du temps devant moi avant de réellement commencer ma journée de travail. Mais peut-être n'était-ce pas son cas ? Comme elle était étudiante, elle devait avoir des cours, n'est-ce pas ?
©Didi Farl pour Never-Utopia

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Dim 8 Mai - 9:02
Les paroles de Gaëlle en français sont en italiques
I f*cking need coffee
Gaëlle eut un rictus amusé, bien sûr qu’il lisait beaucoup, il passait sa vie entourée de livre, le paradis quoi. Si Gaëlle n’avait pas autant de problème, et si elle n’était plus mécano que libraire, elle aurait surement choisi un parcours purement littéraire.
Aidan s’enthousiasma sur le fait qu’elle était française, il lui posa plusieurs questions avant de justifier le fait qu’il camouflait son accent. La jeune femme prit le temps de répondre :

« Née et élevée en France, dans une des plus vieilles familles de Bretagne d’après ma grand-mère. Elle eut un sourire en coin moqueur en pensant à la matriarche de la famille Chevalier. Il y a eut une branche qui s’est développée en outre-manche du coup, j’ai parfois passé des vacances là-bas… Et toi, t’es de quel coin en Angleterre ? »

Ce n’était pas vraiment de merveilleux souvenirs, si on tient compte des entraînements inhumains qu’elle avait subis en étant enfant. Ah, si elle avait pu profiter des paysages de la Cornouaille anglaise sans avoir à survivre des nuits durant dans la forêt… Après un petit moment de silence, elle reprit :

« Et tu sais, ça se voit quand on cache des choses. Pas exemple, je ne cache rien de particulier, ni mon look, ni mon comportement, à ces mots, elle montra ses bras tatoués, comme ça les gens se disent juste « elle est bizarre » sans chercher plus loin. »

Bon, là, c’était un énorme mensonge, mais Gaëlle mentait comme elle respirait. Bien sûr qu’elle avait pleins de secrets, mais comme son comportement était déjà si étrange, qu’on aurait du mal à savoir ce qui était la rumeur, le mensonge et la vérité à son sujet. L’homme était absorbé par son café, si bien que la jeune femme se demandât s’il l’avait entendu. Il releva la tête et lui proposa de lui offrir un café. Elle jeta un coup d’œil à son portable pour vérifier l’heure.

« Je veux bien, j’ai encore une bonne grosse heure devant moi. Mais je te rembourserai, vu les prix des cafés ici, j’aurai l’impression de te dépouiller sinon ! »
Feat. Aidan Blacksky


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