GAËLLE - Ghosts are better company than the living
Recherche de liens ?
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Il était quinze heures et j’avais annulé mon cours du soir. C’était une journée plutôt sombre pour moi. C’était l’anniversaire de décès de ma femme. Cela faisait déjà deux décennies qu’elle m’avait quitté, mais c’était toujours autant difficile de penser à elle. J’avais vagabondé plusieurs heures dans la ville, j’étais passé par les ruines de mon ancienne demeure qui se trouvait à l’opposé de la forêt du manoir Hale. J’étais finalement atterrit au cimetière avec un bouquet de fleurs. Je savais que le soir les fleurs étaient normalement récupérées par les responsables, mais c’était important pour moi alors, je faisais abstraction du fait que c’était totalement inutile de laisser des jonquilles à cet endroit. J’étalai une couverture sur le sol et m’appuyai contre la tombe de ma femme. On pouvait y lire « Angela Béatrice Woodbury. Femme, mère, étoile dans la noirceur. 1922-1992 » J’ouvris le livre favori de ma femme – le premier tome de la légende arthurienne par T.H White, et commença à lire l’histoire à voix haute tout en lisant les commentaires qu’elle avait laissés dans les marges. Elle devait avoir lu ce livre des centaines de fois et depuis mon retour à Beacon Hills, je l’avais lu chaque année le jour de sa mort. Bien qu’elle ne fût plus présente parmi nous, j’avais toujours un sentiment de sérénité lorsque je me trouvais au cimetière. Mon téléphone sonna et je réalisai que c’était l’un de mes étudiants qui me textait une question. Jamais je n’aurais dû donner mon numéro personnel en début de session, c’était la pire chose que j’avais faite. Je lui répondis rapidement et puis mentionna que j’avais annulé le cours et qu’il n’avait pas à s’inquiéter d’un éventuel pop quizz. « ah les jeunes Angie. Si tu savais ce que le monde est devenu depuis ton départ. » Je soupirai. Les choses avaient extrêmement changé. J’avais découvert l’électricité, la télévision (qui n’avait à l’époque que deux chaines) et la radio. Le téléphone avait, comme moi, évolué. Tout était plus simple aujourd’hui, tout menait les gens à être individualiste et axé sur leur petite vie. J’allais reprendre ma lecture lorsque j’aperçu quelqu’un au loin, mais ce n’était pas rare de voir des gens dans le cimetière à Beacon Hills. La personne était en contre-jour et je ne voyais pas de qui il s’agissait – je repris ma lecture, me contentant de rester alerte – surtout depuis que l’un de mes amis d’enfance avait décidé de devenir un psychopathe kidnappeur de créature surnaturelle. D’ailleurs, j’avais prévu une visite à Eichen house – je voulais comprendre mon vieil ami, qu’est-ce qui l’avait rendu fou ainsi? Il était comme moi, nous étions probablement les deux seuls comme ça sur terre et je tenais à comprendre ce qui s’était produit.
acidbrain
Alexander Woodbury
Invité
Ven 15 Avr - 17:20
Gaëlle Chevalier
Ghots are better company than the living... Or not.
Hold on, Holy Ghost, Go on, hold me close, Better run, here we come, It’s the day of the dead.
Gaëlle s’étira de tout son long, son dos craqua douloureusement sous le geste. Quelle heure était-il ? Elle voyait toujours les rayons du soleil filtraient à travers les rideaux de son appartement, cette maudite journée ne s’était donc toujours pas terminé. Ça avait commencé par un cauchemar, enfin, un cauchemar, cela dépendait du point de vue. C’était comme si elle avait revu sa vie depuis son commencement, depuis la mort d’Alice. Elle avait revu les yeux glacials de ce bêta, la bouche en sang, ivre de vengeance envers sa famille, le corps de son partenaire dans les bras, et ceux de ses parents à ses pieds. Et plus elle avait fixé ce visage, plus la scène s’était transformée, les yeux étaient devenu les siens, l’expression de violence glaciale était la même mais le visage et les cadavres à ses pieds avaient changé. À ceux de ses parents s’étaient ajouté ceux des deux bêtas qui avaient causé la perte de sa petite famille, et au creux ses propres bras se trouvaient le corps de sa jumelle. Un magnifique rêve emplit de poésie en somme. La jeune française s’était réveillée en sueur, mais sans sursaut. Elle dut se rendre à l’évidence, aujourd’hui était un jour spécial. Non, pas l’anniversaire de la mort de sa jumelle, Alice, mais celle de ce jeune bêta que Gaëlle avait traqué quelques années plus tôt. Il avait vengé sa meute, elle avait vengé sa famille, le cercle vicieux de la violence.
Seule dans son appartement, elle décida de s’habiller en vitesse et de sortir de chez elle aussi rapidement que possible. Elle embarqua avec elle son portable ainsi qu’un flingue accroché sur ses reins, caché par son long manteau noir. Une main dans la poche, elle serrait un couteau papillon. Elle marcha le long de la rue et descendit le centre-ville, les écouteurs fixés aux oreilles. Elle se laissa porter jusqu’au cimetière, où elle était déjà allée, pour voir s’il avait des noms qu’elle connaissait. Ce cimetière était rarement fleuri, contrairement à ceux qu’elle connaissait de France. Un petit bruit se fit entendre, venant de sa poche, lorsqu’elle regarda rapidement ses mails sur son téléphone, elle eut le déplaisir d’en lire un venant de France.
Gaëlle, Même si ton refus catégorique de revenir en France ces vacances m’est incompréhensible et que je trouve dans ton comportement une insupportable insubordination, je tenais à te souhaiter un bon anniversaire de première traque, comme tous les ans. Tu nous as vengés de la mort de mon fils et de ma petite-fille.
Bonne journée, Nicole.
Sa grand-mère dans toute sa splendeur, sèche, rigoureuse et froide comme le marbre. Cette femme était à l’opposé de tout ce qui pouvait être appelé une grand-mère, la jeune métisse se demanda lequel était le plus horrible à vivre, Gérard Argent ou Nicole Chevalier. Aucun mot pour sa belle-fille vietnamienne, elle l’avait toujours détesté de toute manière, trop douce et laxiste à son goût. Et cette invitation de revenir en France relevée plus d’un projet d’entrainement intensif ainsi qu’un désir de contrôle sur la « surdouée » de la famille. Cette manie de lui fêter l’anniversaire sa traque ne faisait que rajouter plus d’amertume dans le goût la vengeance de Gaëlle ainsi qu’une dimension surréaliste à sa douleur. C’était depuis cette époque qu’elle était malade.
En revenant sur terre, la jeune française remarqua quelque chose. Sur une tombe, étendu, un homme lisait un livre, et ses lèvres bougeaient, peut-être le lisait-il à haute voix. Elle s’arrêta à quelques pas de lui, et elle l’observa discrètement avec un sourire, en voilà un qui chérissait ses morts. Alors qu’elle, elle faisait tout pour les repousser. Cela lui rappela une parole de chanson, « Chérir ses démons pour qu’ils reviennent », l’histoire de sa vie. Elle reconnut cet homme, il était professeur à l'université, mais elle ne voulut pas le déranger. Pour lui dire quoi ? « Bonjour monsieur, belle journée pour pleurer nos morts, on en parle ? » Elle contourna la tombe, continuant de jouer avec son couteau papillon à présent hors de sa poche. Elle enleva les écouteurs, et s’assit sur la tombe d’une inconnue un peu plus loin. La personne qui était morte de sa main ce jour-là n’avait pas de tombe ici, mais elle avait naturellement atterri dans ce cimetière. Elle relut le mail de sa grand-mère, eut un petit rire jaune et se murmura à elle-même :
« Féliciter quelqu’un pour avoir tué, ce monde a toujours brillé pour son manque de sens. ‘Me faudrait des siècles pour comprendre la logique, et je ne suis pas sûre de vouloir vivre aussi longtemps. Ce doit être désespérant. »
Qui pourrait vivre une éternité ? C’était toujours ce qui l’avait questionné quand elle lisait le Seigneur des Anneaux ou n’importe quel roman traitant de l’immortalité. On verrait les autres mourir autour, impuissant, et on aurait le désir de vouloir les garder à nos côtés, les collectionner, comme de vieilles coupures de journal qui avec le temps, ne veulent plus rien dire.
ft. Alexander Woodbury
HRP:
Je m’incruste ! C'est un peu noir, désolée, dis-moi si tu veux que je change quelque chose, hope you enjoy ~
Invité
Alexander Woodbury
Messages : 148
Mer 20 Avr - 19:37
Ghosts are better company than the living
Je levai les yeux de mon livre alors que la jeune femme passa près de moi. Je crus l’avoir déjà vu à l’université, mais je n’étais plus trop certain. J’avais encore un peu de mal avec ma mémoire. Même après une quinzaine d’années, elle faisait toujours des siennes. J’avais beau avoir récupérer l’apparence que j’avais lorsque j’avais eu mon premier enfant, j’avais encore du mal à me souvenir ou j’avais laissé mes clés. La jeune femme me semblait familière, mais je ne saurai dire si elle suivait mes cours ou non. Angela m’aurait très certainement réprimandée de ne pas faire plus attention à mes étudiants. Je repris ma lecture après avoir remarqué que la jeune femme aussi pris place à une pierre tombale, je décidai qu’il valait mieux ne pas l’interrompe. Je n’aurais pas voulu avoir à expliquer ma présence à la tombe de quelqu’un qui aurait apparemment pu être ma grand-mère. J’en étais à la moitié du livre lorsque je décidai de mettre fin à ma lecture. Je récupérai mes choses et me préparai à quitter le cimetière lorsque je réalisai que la jeune femme était toujours présente. J’ignore si ce sont mes vieilles habitudes qui m’avait poussé à me diriger vers celle-ci, j’avais été élevé de manière à ne jamais laisser une jeune femme dans un lieu telle que celui-ci, seule. En m’approchant, j’eu finalement un éclair de génie et réalisa que j’avais effectivement déjà vu la jeune femme dans ma classe. Elle n’était pas inscrite, mais elle y assistait de temps à autre. J’avais investigué et l’un de ses enseignants m’avait légèrement mis au courant quant à la personnalité de la jeune femme. Elle avait peut-être 5 ou 6 ans de moins que mon apparence actuelle alors j’optai pour l’option classique d’agir en jeune homme de 27 ans. Une fois devant la jeune femme, je souris – heureux de me souvenir de son prénom. « Gaëlle, c’est bien ça? » J’observai le cimetière, nous n’étions pas les seuls, mais les autres se préparaient à quitter. « C’est une belle journée pour s’entourer de silence » Je n’étais pas du genre à entrer en contact avec les étudiants, mais on m’avait fait savoir que j’étais un peu trop solitaire et que c’était préférable que je me mêle a la population.
acidbrain
Spoiler:
Ah non c'est parfait !! Je suis désolée, je suis pas ultra fan des RP première rencontre mais j'imagine qu'après quelques réponses ça sera mieux ^^
Et puis BONNE FÊTE
Alexander Woodbury
Invité
Lun 25 Avr - 13:01
Gaëlle Chevalier
Ghots are better company than the living... Or not.
« Gaëlle, c’est bien ça ? »
Perdue dans ses pensées, Gaëlle releva la tête après avoir compris que l’on s’adressait à elle. Elle reconnut l’homme étendu sur la tombe, le fait qu’il la connaisse confirma sa supposition, c’était bien le professeur de mythologie à l’université. C’était un cours qu’elle appréciait, car il était bien mené pour la jeune chasseresse qu’elle était, mais aussi parce qu’elle était passionnée par toutes les légendes, peu importe leur origine. Et cet homme était étrangement très cohérent avec son bestiaire. Ainsi, il connaissait son nom, cela voulait dire qu’il avait enquêté sur son identité vue qu’elle ne lui avait jamais dit. La jeune française eut un sourire pour l’homme, qui était jeune pour un enseignant, avant de répondre.
« Vous avez raison, et vous, c’est bien monsieur Woodbury ? »
C’était la première fois qu’elle ouvrait la bouche de la journée, elle avait parlé avec un accent français assez prononcé. Il observa les alentours, les personnes sortaient peu à peu du cimetière, ils lançaient leurs morts derrière. La jeune fille resta un petit moment pensive, elle était loin de la tombe de sa sœur, et celui dont elle honorait la mort aujourd'hui était quelque part dans un bois de Bretagne, pourtant, elle n’avait jamais pu briser le contact avec eux.
« C’est une belle journée pour s’entourer de silence. »
Les mots du professeur lui firent former un rictus aux coins des lèvres, elle rapporta son regard chocolaté sur lui. Elle prononça les mots qui suivirent en passant sa main sur le tatouage de rose bleu dans son cou.
« Oh, vous savez, je n’ai jamais vraiment connu le silence. Il y a toujours quelque chose à entendre, que ce soit vivant ou mort. »
Elle laissa ses mots en suspens comme pour voir la réaction de cet homme, avant de se lever en faignant d’être soudainement gênée par ce qu’elle venait de dire. Elle leva les mains comme pour s’excuser et s’appliqua à le faire :
« Désolée, je parle comme un vieil ermite. Cette journée est très bizarre pour moi et surement pour vous aussi. Elle marqua une pause et se risqua à poser une question. Je vous ai vu sur la tombe, vous lisiez un livre, c’était lequel ? Si ce n’est pas indiscret. »
Si sa curiosité voulait qu’elle en demande plus sur la personne à qui il lisait ces pages, mais le peu de décence qu’elle possédait bloqua son interrogation. Et surtout, il risquait de lui retourner la question et même Gaëlle était habituée au mensonge, elle ne savait pas si elle tiendrait ses mots cette fois.
ft. Alexander Woodbury
Spoiler:
J'essaye de trouver des points communs à Xander & Gaëlle, on va gérer o/ Merci !! C'est adorable !!
Invité
Alexander Woodbury
Messages : 148
Jeu 5 Mai - 13:36
Ghosts are better company than the living
« Vous avez raison, et vous, c’est bien monsieur Woodbury ? » J’avais l’intention de lui dire qu’à l’extérieur des murs de ma salle de classe, je préférais que mes étudiants ne me vouvoient pas – après tout, j’avais presque leur âge, en apparence. « Oh, vous savez, je n’ai jamais vraiment connu le silence. Il y a toujours quelque chose à entendre, que ce soit vivant ou mort. » A ce sujet, elle avait raison, la mort était tellement plus complexe que vide et une noirceur totale. Je le savais – j’étais mort à une époque, bien que finalement, ce n’était pas la mort pour moi… « Désolée, je parle comme un vieil ermite. Cette journée est très bizarre pour moi et surement pour vous aussi. . Je vous ai vu sur la tombe, vous lisiez un livre, c’était lequel ? Si ce n’est pas indiscret. » Un vieil ermite – si seulement elle savait à qui elle s’adressait vraiment. Alexander avait passé plusieurs années loin de tous à vivre son deuil. Vivre éternellement ne lui plaisait pas vraiment, il voyait ceci comme une malédiction, la malédiction de voir tous ceux qu’on aime dépérir un petit peu plus chaque jour. Je sortis le livre – une première édition qui tenait à peine le coup, même si je le faisais réparer régulièrement. « C’est la légende du Roi Arthur » Je lui tendis le livre un peu hésitant, c’était après tout l’une des dernières choses qui me restait de ma belle Angie. « Et en dehors de l’université, vous pouvez me tutoyer, je suis encore trop jeune pour me fait appeler monsieur – mais je comprends que cela puisse rendre des étudiants mal à l’aise. » Évidemment, j’étais loin d’être trop vieux – en réalité j’avais droit à ma carte de l’âge d’or pour obtenir des rabais au cinéma et ce genre de choses. « C’était son histoire favorite » dis-je en me retournant vers la tombe. Considérant mon apparence, si j’étais vraiment né il y a de ça 27 ans, j’aurais eu 3 ou 4 ans en 1992. Je pourrais facilement dire qu’Angela était ma grand-mère si jamais mon petit commentaire inspirait des questions à la jeune femme. « C’est ma légende favorite aussi » Je souris et remis le livre dans mon sac. C'était une légende bien simple pour un prof de mythologie en faite.
acidbrain
Spoiler:
Je suis dans un blocage niveau rp ces temps-ci XD mais au moins je réussis au moins a faire un minimum hahaha
Alexander Woodbury
Invité
Jeu 5 Mai - 18:11
Gaëlle Chevalier
Ghots are better company than the living... Or not.
Cet homme était assez étrange, même si tout dans son apparence laissait penser à un simple homme à la trentaine. Il y avait quelque chose dans son regard, mais Gaëlle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Alors que la jeune fille formait des hypothèses silencieuses, il sortit un vieil ouvrage.
« C’est la légende du Roi Arthur. » Répondit-il à la précédente question.
Aussitôt, des étoiles jaillirent des yeux de Gaëlle, le Roi Arthur ! Le roi des Celtes qui avait bercé l’enfance bretonne de la jeune fille, qui sentit un vent de nostalgie lui prendre les tripes et qui, pour une fois, ne lui lassait pas un goût amer. L’homme lui tendit le livre, hésitant. C’est avec une grande délicatesse qu’elle prit ce qu’elle considérait comme une relique entre ses mains. Il semblait y tenir énormément et Gaëlle avait énormément de respect pour ce genre d’ouvrage. Elle tourna les pages fines et lut silencieusement quelques passages.
« Et en dehors de l’université, vous pouvez me tutoyer, je suis encore trop jeune pour me fait appeler monsieur, mais je comprends que cela puisse rendre des étudiants mal à l’aise. »
Elle hocha silencieusement la tête, toujours perdue entre les lignes de cette fresque magnifique. Puis, sans lever les yeux, elle répondit d’une voix absente :
« Ça ne me met pas particulièrement mal à l’aise, et tu n’es pas le premier prof à me demander de te tutoyer. »
Oui, il y avait aussi Aidan qui lui avait aussi demandé de lui accorder cette faveur. Elle tourna doucement une page, mais releva les yeux pour voir la tombe que le professeur de mythologie lui indiquait.
« C’était son histoire favorite. »
Sur la tombe, il était indiqué « Angela Béatrice Woodbury. Femme, mère, étoile dans la noirceur. 1922-1992 », peut-être, était-ce sa grand-mère ? Pourtant, il y avait beaucoup d’émotion dans sa voix lorsqu’il l’avait dit, elle avait dû le marquer au fer rouge, comme Alice l’avait fait à Gaëlle. Cette dernière referma le livre et le rendit à l’homme, sans un mot et les yeux figeaient dans les siens.
« C’est ma légende favorite aussi. Rajouta-t-il en souriant et en rangeant le livre dans son sac. - Vous semblez vraiment attachée à elle, elle a de la chance d’avoir quelqu’un pour venir lui raconter cette merveilleuse légende à haute voix. Même après tout ce temps. »
Elle insista sur ces derniers mots. Si on devait lui raconter une histoire sur sa tombe, ce serait surement Alice aux Pays des Merveilles, mais elle sortirait de son trou pour faire taire la personne au bout de la deuxième lecture. Alors que la légende du Roi Arthur… Quoi que, ce n’était pas sa légende favorite, mais elle en avait tellement qu’elle serait incapable de les classer. Elle sourit à son tour, détacha son regard et fourra ses mains dans ses poches, un sourire de gamine aux lèvres. Elle était à la fois nostalgique, triste et heureuse. Penser à la légende du Roi Arthur la ramena à la vieille maison de sa grand-mère, sur les côtes bretonne où elle jouait. C’était les quelques souvenirs heureux de son enfance, et si une chose lui manquait ici, c’était bien le souffle de l’Atlantique dans ses cheveux et la terre de légende bretonne sous ses pieds. Personne ne lui manquait plus que la Bretagne. Mais trop de choses, là-bas, la renvoyait à sa folie, si elle y retournait, elle avait peur de ne plus sortir des forêts qui entouraient le domaine familial. Se rendant compte de son mutisme, mais aussi de son expression perdue, elle eut un petit rire pour l’homme avant d’expliquer :
« Je suis Française, et la Bretagne est ma terre d’origine, alors quand vous avez parlé du Roi Arthur, je me suis revue à livre les vielles histoires sur Avalon, là où le Roi se reposerait et pleins d’autres légendes celtiques. »
A ces mots, elle leva son poigné pour montrer son vieux bracelet de cuir rouge où un triskèle en argent était accroché. Ce n’était pas prudent de parler ainsi, mais la chasseuse ne se cachait pas vraiment et elle savait aussi que ce symbole avait beaucoup d’autres significations surtout à Beacon Hills. Il y avait du sang celte dans ses veines, mais aussi le folklore vietnamien qu’elle affectionnait presque tout autant, mais elle avait fait très peu de voyages dans son deuxième pays si bien qu’elle ne pût se ventait d’être experte. Se rendant compte de ses paroles, elle leva les yeux au ciel avant de reprendre :
« Je parle encore comme si j’étais déjà vieille. Mais bon, ma vie me semble partie déjà bien partie en vrille que j’ai dû mal à croire que j’ai encore plusieurs dizaines d’années devant moi. J’ose pas imaginer si j’étais immortelle. »
Si elle avait eut une bouteille d'alcool à la main, aucun doute qu'elle l'aurait finit cul-sec à ce moment-là. Elle avait lâché ces mots sans s’en apercevoir, presque à demi-mot, et même si l’homme était toujours aussi énigmatique à ses yeux, elle n’avait pas idée de la porter de ses paroles. Elle-même se sentait ailleurs, ce n’était pas dans son caractère de paraître si calme, surtout aujourd’hui. Les fantômes guettaient dans son dos, mais le souvenir de la mer lui permettait de faire bonne figure.
ft. Alexander Woodbury
Spoiler:
Juste parce qu'on parle du Roi Arthur, que Alexandre Astier est mon dieu et que Kaamelott c'est le Graal (oui, ce jeu de mot est voulu), deux petits gif :
Outch, le blocage rp ça me connait :/ Mais même avec tu gères je trouve ;)
Invité
Alexander Woodbury
Messages : 148
Mer 1 Juin - 18:46
Ghosts are better company than the living
J’en découvrais un peu plus sur la jeune femme, elle était donc d’origine française, mais connaissait bien le Royaume-Uni et surtout, elle était passionnée par le Roi Arthur et toutes les histoires entourant Camelot et les chevaliers de la Table ronde. Après tout, c’était effectivement une histoire fantastique. Elle mentionna une fois de plus qu’elle parlait comme si elle avait des siècles derrière elle et je me retins pour ne pas rire. La situation était légèrement amusante considérant que j’avais été autorisé une deuxième chance à la vie. Je répondis rapidement à son commentaire sur le fait que je devais avoir été extrêmement attaché à cette femme qui était six pieds sous terre depuis plusieurs années. « Oui, elle était tout mon monde lorsqu’elle nous a quittés. Je crois qu’elle serait fière de la personne que je suis aujourd’hui. » J’haussai les épaules « Et puis, moi aussi j’ai parfois l’impression que j’ai vécu au moins un siècle. Certains d’entre nous vivent parfois beaucoup plus d’expérience dans leur vie en dix ans que certains en 80 ans. »
Plus j’observais la jeune femme, plus j’avais l’impression qu’elle était l’une de ses personnes qui avaient vécu beaucoup trop de choses dans sa vie. Les jeunes d’aujourd’hui n’avait pas la guerre que j’avais connu pour leur apprendre les difficultés de la vie – parfois ils traversaient des épreuves encore plus difficiles qu’une guerre – et oui, après tout, perdre ma femme m’avait fait plus peur que de me retrouver au front. « Je ne crois pas que ce soit négatif – c’est même positif, ça nous permet d’avoir une vision de la vie que certains n’auront pas. Une compréhension de la vie que certains n’auront jamais… »
Spoiler:
Désolé pour le retard et la médiocrité. J’ai eu des empêchements au boulot et dans la vie et là je tente de répondre rapidement à tout le monde avant mon voyage de ce Week end ^^
acidbrain
Alexander Woodbury
Invité
Ven 24 Juin - 8:41
Gaëlle Chevalier
Ghots are better company than the living... Or not.
Les réponses de l’homme étaient intéressantes et Gaëlle commençait à voir quelque chose qui clochait entre l’attachement qu’il avait pour quelqu’un qui devait être sa grand-mère. Déformation professionnelle due à son statut de chasseuse ? Surement. Elle s’était déjà fait cette réflexion, mais elle attendait encore un peu avant de la formuler à haute voix. Histoire de comprendre un peu plus ce professeur intriguant et sa nature. Il avoua qu’il avait aussi l’impression d’avoir vécu un siècle, il ajouta aussi que certains avaient plus d’expérience en dix ans qu’en quatre-vingts ans. À ces mots, la jeune française ne pu s’empêcher d’hocher la tête d’un air entendu. Elle ne savait que trop bien ce que ça signifiait, la douce image de la mer qu’elle avait en tête fut remplacée par celui infernal de l’accident, enfin accident, il n’en avait que le nom. À ces pensées, elle eut une petite grimace qu’elle dissimula tant bien que mal en baissant la tête.
« Je ne crois pas que ce soit négatif, c’est même positif, ça nous permet d’avoir une vision de la vie que certains n’auront pas. Une compréhension de la vie que certains n’auront jamais… »
Ces mots firent relever la tête de Gaëlle qui eut un sourire entendu face à ce discours. Tout à l’heure, elle avait recommencé sans s’en rendre compte à le vouvoyer. Cette fois, lorsqu’elle répondit avec un sourire entendu, elle fit attention à ne pas refaire cette erreur :
« Je crois avoir compris que tu as une compréhension de la vie qui se rapproche assez de la mienne. »
La jeune fille garda son sourire avant de reporter son regard sur la tombe où était allongé monsieur Woodbury avant son arrivée. Elle ne savait pas comment exprimer ses doutes à haute voix sans paraître pour un psychopathe, une chasseuse en traque, ou une idiote. Elle était juste intriguée et curieuse.
« Je dois avouer que je n’ai jamais vu une relation aussi complice avec une grand-mère. Bon, si on prenait ma grand-mère, toutes les autres seraient géniales. »
ft. Alexander Woodbury
Spoiler:
Désolée, c'est court et en retard >.< Je ferai mieux à la prochaine réponse je promets !
Invité
Alexander Woodbury
Messages : 148
Mar 28 Juin - 21:32
Ghosts are better company than the living
Elle me répond que nous avions une vision de la vie plutôt similaire ce qui me fit sourire une fois de plus, c’était rare de voir des jeunes – de nos jours, avec une vision aussi ouverte de la vie. J’avais rencontré toute sorte de gens tout au long de ma vie et certains avaient une vision plutôt effrayante de la vie tandis que d’autre était extrêmement positif. Il n’y avait pas de véritable façon de voir la vie, tout le monde avait droit à leur opinion et surtout, tout le monde avait droit de tenter de changer le monde – même si leurs motifs étaient mauvais. « Je dois avouer que je n’ai jamais vu une relation aussi complice avec une grand-mère. Bon, si on prenait ma grand-mère, toutes les autres seraient géniales. » Je ne pus réprimer un sourire. Ma grand-mère, ma véritable grand-mère était affreuse, elle avait obligée de se marier à un homme qu’elle détestait et l’avais bien fait savoir à sa famille. Elle était misérable et elle avait décidé d’apporter tout le monde dans son univers. Elle avait son préféré et ce n’était pas moi mais bien l’un de mes cousins qui avait profité d’un handicap pour éviter la guerre lorsque le temps de s’engager était venu. « Elle était spéciale oui » Angela était la meilleure des grand-mères, les plus jeunes de la famille ne l’avaient pas connu, mais je savais qu’elle les aurait aimés de tout son cœur. Cette femme était la forme physique de l’amour et de la compassion, elle n’aurait véritablement jamais fait de mal à une mouche. J’haussai les épaules. « Ma grand-mère Maternelle elle, était une vraie sorcière. Il n’y avait pas plus détestable. »
Spoiler:
Pas de problème ! Je me remet au rp tranquillement alors j'ai pas fait trop long non plus & en meme temps ça permet de pas être trop répétitif dans un sujet haha
acidbrain
Alexander Woodbury
Invité
Ven 1 Juil - 13:57
Gaëlle Chevalier
Ghots are better company than the living... Or not.
« Elle était spéciale oui. »
Avait répondu simplement Alexander. Gaëlle sourit de nouveau, elle se demandait comment était cette Angéla de son vivant. La jeune française l’imaginait comme ces femmes que l’on voyait souvent dans les vieux romans, assise dans un vieux fauteuil près d’une cheminée, avec des enfants courant autour d’elle leur souriait avec un livre à la main. Elle regardait du coin de l’œil s’il y avait une photo de la femme sur sa tombe quand l’homme ajouta soudainement :
« Ma grand-mère Maternelle elle, était une vraie sorcière. Il n’y avait pas plus détestable. »
Elle eut un petit rire, le sourire aux lèvres et elle était toujours intrigué par l’histoire de cet homme. Elle laissa un silence avant de répondre, faussement désinvolte :
« Elle aurait pu s’entendre avec la mienne ! Je connais qu’une seule de mes grands-mères et je m’en serais bien passée. Elle fait des choix à la plus des autres, comme pour vivre sa vie par procuration. J’avoue que je suis contente d’être loin d’elle. »
C’était des paroles de petite fille indigne, mais lorsque l’on connaissait Nicole, sa grand-mère, on pouvait tout à fait comprendre l’animosité de Gaëlle. Nicole était une femme bien dans la tradition des chasseurs, le code était le code et son autorité devait être respectée, il n’y avait pas d’exception. Et si Gaëlle avait cru voir un peu d’émotion dans le regard d’acier de cette femme au moment de la mort de son fils, elle avait vite fait de se raviser : le lendemain même de l’enterrement, la jeune survivante avait dû reprendre l’entrainement. On pouvait voir une sortie du chagrin en passant par le travail, mais Nicole avait imposé ce « remède » à tous, sans se soucier des sentiments des autres. L’amertume coulait donc dans la famille de la jeune française. Elle n’avait vécu qu’au rythme des dernières tensions ou des dernières chasses, loin de l’image de prestige que sa famille renvoyait habituellement. Les Chevalier étaient loin d’être aussi soudés qu’ils ne l’étaient. Heureusement pour eux, la haine du surnaturel les gardait unis, au grand damne des pacifistes comme Gaëlle (aussi paradoxal que ça puisse paraître venant d’elle).
Elle revient sur terre avant de lâcher, au sujet des grands-mères d’Alexander, sur un faux ton de plaisanterie :
« En tout cas, notre grand-père paternel a été plus chanceux que l’autre ! »
ft. Alexander Woodbury
Invité
Alexander Woodbury
Messages : 148
Mar 5 Juil - 9:25
Ghosts are better company than the living
À entendre Gaëlle, elle avait connu pire que moi. Il était vrai qu’à mon époque des parents et des grands-parents autoritaires et qui ne partagent pas vraiment leur amour était tout ce qui avait de plus normal. Je ne m’étais jamais soucié de l’attitude de ma grand-mère à cette époque, car, c’était la norme et ce n’était pas approprié de démontrer de l’affection. J’hochai la tête en écoutant ma jeune interlocutrice en guise de rétroaction, pour lui montrer que je comprenais tout ce qu’elle me disait. Plus elle parlait, plus je réalisais que j’avais fait une erreur en lui mentionnant qu’Angela était ma grand-mère. J’aurais dû lui dire qu’elle était mon arrière-grand-mère – maintenant je n’ai pas le choix d’être le plus jeune petit fils de la terre avec des parents qui l’auraient eu dans la cinquantaine. Voilà pourquoi j’avais passé près de vingt ans à ne pas parler de ma famille et à ne pas m’identifier comme un petit fils ou un arrière-petit-fils, je savais que j’avais fait une erreur et j’espérais que Gaëlle ne serait pas aussi motivée de Charlie – cette femme serait du genre à vérifier les archives de la ville et remonter mon arbre généalogique alors, j’espérais que la jeune femme devant moi n’y voyait que du feu. Elle mentionna un truc sur son grand-père et bien que je me doute très certainement que sa grand-mère avait déjà été une femme avec un cœur qui avait sans doute aimé son mari, je ris quelques secondes. « Alors je plains ton grand-père dans ce cas. Vivre avec une femme horrible ne doit pas être agréable. » Je réalisai alors que j’avais été chanceux de rencontrer Angela et qu’on avait vraiment eu une belle vie. Certes, elle m’avait quitté beaucoup trop tôt, mais je n’y pouvais rien.
Elle avait eu de la chance, elle n’avait pas été affectée par l’Alzheimer qui avait touché presque tous les membres de sa famille. Elle s’était rappelée de sa belle vie, et ce, jusqu’à son dernier souffle et c’est ce qui me rassure – elle était morte en sachant qu’elle était aimée par tous ceux qu’elle avait adorés. « J’espère ne pas le devenir en vieillissant. » Je ne crois pas que j’avais été horrible, 72 ans ce n’est pas si vieux et j’avais plusieurs arrières petits enfants pour me tenir compagnie au manoir lorsqu’Angie nous avait quittés quelque temps plus tôt. Ces temps-ci, j’étais probablement plus grognon qu’un vieil homme après tout, j’en étais un. J’avais de plus en plus de mal avec cette solitude que ma vie m’apportait – même si je tentais de rester au courant concernant mes enfants, leurs enfants et mes arrière-petits-enfants, ce n’était pas ce qu’il y avait de plus simple.
J’avais falsifié tant de documents concernant la mort d’Alexander Woodbury le 1er que j’en avais oublié le plus important lorsque j’avais commencé à parler à Gaëlle… J’avais oublié certains détails concernant ma fausse identité et je m’en voulais d’avoir mentionné à Gaëlle que j’étais le petit fils d’Angela puisque selon mes papiers officiels, j’étais né en octobre 1988, mon père était Richard Woodbury, l’un des petits enfants d’Alexandre 1er. Richard avait complètement coupé les ponts avec la famille et il avait déménagé en Australie avec sa petite famille, je savais que personne des Woodbury n’avait eu de contact avec lui depuis bien avant 1988 et comme il était mort d’une crise cardiaque en 1995 et sa femme l’avait rejoint quelques années plus tard à la suite d’un cancer. Ils n’avaient pas eu d’enfants et créer les documents prouvant l’existence d’Alexander Woobury, fils de Richard avait été beaucoup plus simple que je l’aurais cru. Avec les bons contacts et un peu d’argent, tout était possible dans ce monde.
acidbrain
Alexander Woodbury
Invité
Ven 8 Juil - 19:58
Gaëlle Chevalier
Ghots are better company than the living... Or not.
Gaëlle était toujours autant intriguée par cet homme, bien qu’il ne parlât peu et laissât assez peu de failles. Sauf peut-être son âge, il était jeune pour un petit-fils, mais après tout, ses parents pouvaient bien l’avoir eu tard, ou alors, ça pouvait être une famille recomposée, comme c’était le cas pour les cousins de la jeune femme. Pourtant, la jeune fille sentait toujours quelque chose d’étrange avec Alexander, son instinct de chasseuse était en marche. Que fallait-il faire ? Dire de but en blanc ses soupçons aux risques de passer pour une tarée ou la jouer en finesse et attendre le prochain round pour frapper ? Cet homme n’avait pas l’air dangereux ou alors il le cachait très bien. D’ailleurs, il répondit à sa réflexion, coupant la jeune femme dans ses pensées :
« Alors je plains ton grand-père dans ce cas. Vivre avec une femme horrible ne doit pas être agréable. »
En effet, tellement pas agréable qu’il était enterré depuis un long moment. Il n’était pas vu pourtant, mais de vieilles blessures et les expériences de produits toxiques anti-loup-garou avaient rendu sa santé fragile et très instable. Et le caractère peu affectueux de sa femme avait rendu l’homme assez solitaire malgré ses nombreux petits enfants et enfants. Il était mort d’une crise cardiaque, peu de temps avant la mort de son fils, au moins il n’avait pas eut à traverser cette épreuve contrairement à sa femme. Elle revient de nouveau sur terre et vit qu’Alexander était lui aussi dans ses souvenirs. Sa relation avec sa grand-mère était vraiment bizarre, la jeune française n’avait jamais vu quelque chose dans ce genre et ses doutes se formaient peu à peu. Une nouvelle remarque de l’homme fit sourire la jeune femme :
« J’espère ne pas le devenir en vieillissant. - Vous avez encore quelques années devant vous avant d’y songer, je me trompe ? » Répondit-elle presque automatiquement.
Gaëlle ne voulait pas non plus devenir une vieille grincheuse, si tenter qu’elle atteigne un grand âge un jour. Elle ne s’était jamais imaginée au-delà des quarante ans, peut-être parce qu’elle n’avait dépassé la vingtaine que depuis peu et aussi parce que son train de vie était loin d’être le plus sain au monde. Ou alors était-ce juste qu’elle n’avait jamais eu envie d’y penser ou que c’était beaucoup trop improbable pour elle qu’elle soit un jour « vieille ». Son portable vibra dans sa poche et elle le sortit en restant attentif envers Alexander. Un coup d’œil rapide et elle ne pue s’empêcher de pousser un soupir exaspéré. D’un ton ironique, elle ajouta à l’intention de son interlocuteur :
« Quand on parle du loup ! Je n’arrive pas à croire qu’à plus de huit mille kilomètres d’elle, elle arrive encore à me poursuivre. »
Elle rangea l’appareil dans sa poche après avoir lu rapidement le message. Un rapide coup d’œil autour d’elle lui informa qu’ils étaient à présent seuls dans le cimetière, et ce, depuis un bon moment. Si jamais l’homme en face d’elle était dangereux ou agressif, il l’aurait attaqué depuis longtemps ! Aussi décida-t-elle de lui laisser un peu de répit, elle le harcelait de questions et ne cesser de raconter sa vie (chose d’ailleurs très intelligente, bravo Gaëlle). C’était un jour spécial pour lui et peu importe qui était enterré sous le nom d’Angela Woodbury, la jeune française n’était pas d’humeur à « gâcher » le recueillement d’une personne, surtout aujourd’hui.
« Je vais bientôt partir, mais je dois avouer être heureuse de t’avoir parlé et échangé. Et j’aime beaucoup tes cours, ils sont loin des trucs tout prêts et peu approfondis qu’on nous sert dans certains bouquins ou sites. Si jamais tu as un souci quelconque, avec n’importe qui, tu peux venir au garage de la ville, où je travaille ou alors on se voit en cours ! »
Elle lui lança un regard entendu à ces mots. Elle finirait bien par comprendre ce qui l’intriguer chez cet homme. Et si jamais il causait quelques soucis que ce soit, elle serait au courant, car rien n’échappe à un Chevalier.
ft. Alexander Woodbury
Spoiler:
Je ne savais pas trop comment relancer le rp, donc j'abrège un peu ! Mais si tu as quelque chose à ajouter, Gaëlle peut bien faire faux-bond à sa grand-mère encore un moment ^^ Désolée aussi pour la qualité de la réponse, j'ai eu une grosse panne d'inspiration dessus >.< (Au passage, super pour les infos pour Alex, ça sera super utile pour Seth )
Invité
Alexander Woodbury
Messages : 148
Lun 18 Juil - 23:44
Ghosts are better company than the living
« Je vais bientôt partir, mais je dois avouer être heureuse de t’avoir parlé et échangé. Et j’aime beaucoup tes cours, ils sont loin des trucs tout prêts et peu approfondit qu’on nous serve dans certains bouquins ou sites. Si jamais tu as un souci quelconque, avec n’importe qui, tu peux venir au garage de la ville, où je travaille ou alors on se voit en cours ! » Je lui souris et hochait la tête alors qu’elle m’expliqua qu’elle devrait quitter bientôt – j’avais un endroit de plus à visiter avant de rentrer chez moi et je ne voulais pas m’y rendre de nuit. Mon ancienne résidence avait été utilisée par un psychopathe et ça me dégoûtait, j’avais décidé de nettoyer la place et de voir si je ne pouvais pas rebâtir le manoir. J’étais encore techniquement le propriétaire et je n’aimais pas que des jeunes aillent s’y balader pour le plaisir alors que plusieurs avaient perdu leurs vies dans les combats improvisés du collectionneur. « Bien heureux d’avoir discuté avec toi, moi aussi. » Je me fis une note mentale lorsqu’elle mentionna le garage et puis hocha de la tête, si elle ignorait vraiment qui j’étais, je trouvais son message plutôt particulier, mais il est vrai que j’avais été prisonnier d’un fou furieux pendant plus d’un mois, c’était peut-être là qu’elle voulait en venir… « J’espère ne pas avoir de soucis avec qui que ce soit, mais je vais m’en souvenir. Merci. » Je me serais bien proposé pour la raccompagner à la sortie du cimetière, mais, même si on n’était pas sur le campus, c’était peut-être inapproprié de la part d’un enseignant d’agir de la sorte avec une de ses étudiantes et ce, peut-importe la différence d’âge. Surtout considérant que je pouvais être son grand-père en réalité. J’avais encore du mal à chasser mes pensées de vieillards et ça me rappelait beaucoup trop souvent que je n’étais pas véritablement un jeune de vingt-sept ans.
Je lui pointai mon sac et toujours avec ce sourire qui n’avait pas quitté mes lèvres depuis les dernières minutes, j’ajoutai : « J’ai quelques travaux a corrigé encore et je garde généralement les tiens pour la fin. Ils sont toujours bien rédigés c’est agréable et ça m’aide à mettre fin à la torture de la correction. » Je regardais le ciel, m’assurant que j’avais toujours le temps de faire ma petite balade en forêt – j’espérais pouvoir retrouver des photos dans le manoir, peut-être même un album complet si j’étais chanceux. Je posais mes yeux sur Gaëlle et la salua avant de faire quelques pas vers l’arrière. « On se voit en classe, sois prudente! » J’avais l’habitude de toujours dire ça à mes étudiants à la fin des cours. Il y avait tellement eu d’histoire de disparition et d’attaque animale dans la ville que je ne pouvais pas laisser partir les gens sans leur faire savoir que quelqu’un allait s’inquiéter pour eux. Que quelqu’un allait les chercher s’ils disparaissaient… J’avais été chanceux d’avoir des étudiants comme Lydia Martin et Stiles Stilinski, car, ils avaient été instrumentaux à ma libération et depuis ce temps, je m’étais juré que j’allais tenter de mettre de côté mon isolement face aux habitants de la ville. Je connaissais les secrets de la ville et surtout la vérité sur le surnaturel, je me devais de protéger les innocents.
acidbrain
Spoiler:
hann t'inquiète pas, je suis un peu comme toi. J'ai pas trop d'inspiration xD On pourra faire un truc plus pousser éventuellement. & de finir celui-ci nous donne un peu d'espace pour un RP Seth/Xander ^^
Alexander Woodbury
Invité
Lun 25 Juil - 11:02
[quote="Gaëlle Chevalier"]
Gaëlle Chevalier
Ghots are better company than the living... Or not.
L’homme restait souriant face à elle, et il sembla comprendre, ou du moins, interpréter, ses paroles. Alexander lui annonça aussi qu’il était heureux de lui avoir parlé, ce qui fit sourire Gaëlle. Elle avait parfois tendance à vite partir dans des discussions mystiques ou dans des phrases sans queues ni têtes. Avoir une discussion de la sorte avec son professeur lui avait fait du bien, surtout avec ce qui l’attendait surement après, une fois dans son appartement. Rien qu’à l’idée de devoir faire face à sa grand-mère, elle sentait ses forces la quitter et ses nerfs qui allaient lâcher dés la conversation finie. Elle appellerait surement sa petite tête blonde dans la soirée pour passer un peu de temps ensembles.
Alexander reprit la parole, en désignant son sac de cours. Gaëlle sourit de toutes ses dents à ces mots et formula un « Merci ! », véritablement touchée. Les travaux qu’elle rendait, même si elle n’était pas officiellement élève dans le cours de mythologie, étaient toujours plaisants à faire. Ils lui permettaient de remobiliser régulièrement toutes ses connaissances, mais aussi de laisser aller sa plume. Savoir que quelqu’un prenait plaisir à les lire lui donnait du baume au cœur, surtout qu’elle a souvent peur de ses fautes de langue, toute jeune française exilée aux Amérique qu’elle était. Il la salua en faisant des pas en arrière, en lui lançant son fameux « On se voit en classe, sois prudente ! ». Elle se demanda ce qu’il avait prévu après être venu rendre hommage à cette femme, mais elle s’éloigna à son tour sans poser de questions : faire languir la matriarche Chevalier relevait du suicide familial.
ft. Alexander Woodbury
Spoiler:
Conclusion un peu rapide (désolée pour l'attente). J'ai hâte de jouer Seth avec Xander ! J'ai mon absence et des mises à jour à faire mais je serai vite libres !