It can't be such a coincidence - PV Hope C. Newton



 
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It can't be such a coincidence - PV Hope C. Newton
Invité
Anonymous
Dim 13 Nov - 20:06
It can't be such a coincidence
Davina S. Fraser & Hope C. Newton

Je m’adossai au couloir, un peu démoralisée. Jamison avait eu la gentillesse de m’accompagner jusqu’à ma salle de cours pour que je ne me perde pas sur le campus, mais il avait ensuite dû partir pour rejoindre sa classe. Je me retrouvais donc seule, sans connaître personne, à faire le pied de grue devant une porte close, vingt bonnes minutes avant d’avoir une chance qu’elle s’ouvre.
Une fois de plus, l’Ecosse me manquait. J’y avais fait toute ma scolarité, y avais mes repères, mes amis… Et aussi des parents, qui apparemment avaient décidé que je serais beaucoup mieux, et en bien meilleure sécurité, à Beacon Hills chez mon parrain. Sauf que dans un pays inconnu, dans une université inconnue, dans un couloir désert, difficile de socialiser. Le seul autre étudiant devant la salle faisait deux têtes de plus que moi, tout en muscles et apparemment sans cervelle : quand je lui avais dit bonjour, il m’avait toisée de la tête aux pieds, avant d’enfoncer ses écouteurs sur ses oreilles et de mâcher son chewing-gum sans me répondre. Merci bien, belle politesse.

Petit à petit, le couloir avait commencé à se remplir. Des groupes d’amis, des gens pressés, quelques professeurs… J’avais beau être pleine de bonne volonté, personne ne faisait attention à moi, et mes quelques tentatives de conversation tombaient à plat. Je me retrouvais dans la position de l’observatrice, un peu à l’écart, et j’en profitais pour détailler les gens que j’allais côtoyer ou croiser toute l’année. Un grand blond avec un chapeau ridicule, une petite rousse qui parlait avec animation, un brun studieux qui relisait un cours, un musicien dont on voyait dépasser le saxophone du sac à dos… J’étais tiraillée par l’envie de sortir un cahier et de les croquer rapidement, d’en faire une BD, de raconter tous ces bouts d’histoires dont je n’étais que l’observatrice.
Un sportif aux pieds énormes qui se frayait un chemin tant bien que mal dans la cohue. Un couple se tenant main dans la main, collés l’un contre l’autre, tignasse brune se fondant dans carré blond. Un type remarquablement grand dont la tête surplombait l’assemblait et dont les yeux de faucons scrutaient tous les visages à la recherche d’amis. Des cheveux roses pâles, plutôt flashy, attirant le regard au milieu des couleurs ternes. Une seconde. Le visage qui allait avec ces cheveux, j'avais l’impression de le reconnaître. Mais le flot était trop rapide, déjà la jeune fille s’éloignait.

Une ancienne connaissance ? Tellement peu probable, Edimbourg était à plus de 8000 kilomètres. Il y avait là de quoi piquer la curiosité, et je me mis à la suivre. Il me restait dix minutes avant le début du cours, et puis sinon… Tant pis, ce serait plus facile de rattraper un cours qu’un visage. Je me frayais un passage entre les étudiants, réduisant la distance, réfléchissant. Et puis soudain, un prénom me vint à l’esprit : Hope.
Je l’avais rencontrée étant enfant, en Ecosse, au cours d’un été formidable. Hope voyageait beaucoup avec ses parents, et ils avaient échoué en Ecosse pour un moment. Nous étaient devenues les meilleures amies du monde, le temps des vacances. Quand Hope était partie, nous nous étions promis de garder contact, et l’avions fait pendant plusieurs mois, avant que toute correspondance s’arrête. J'avais continué d’envoyer quelques lettres, mais comme elles restaient sans réponse, j'avais fini par arrêter.
Etait-ce possible que la jeune fille que je suivais soit vraiment Hope ? Non, c’était sans doute une erreur. Et pourtant. Il n’y avait qu’une façon d’en être sure. N’arrivant pas à la rejoindre, je me décidai à l’appeler. Après tout, le ridicule ne tuait pas, surtout quand on ne connaissait personne.

« - Hope ? »

Personne ne se retourna. Sans doute m'étais-je trompée. Ou peut-être n’avait-elle pas entendu.
Je courus pour rattraper la jeune fille, et cette fois l’attrapai par le coude. Elle se retourna, et je la reconnus avec certitude. Elle avait changé, bien sûr, mais les traits et l’expression étaient les mêmes.

« - Hope ? » répétai-je d'un ton interrogatif.

« - Je ne sais pas si tu te souviens de moi, je suis Davina… »

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Lun 14 Nov - 15:40

IT CAN'T BE SUCH A COINCIDENCE

Hope & Davina
Ma tête reposant dans la paume de ma main, je griffonnais ma prise de note. Ce n'était pas un cours qui me passionnait, à vrai dire je n'y comprenais même pas grand chose, mais il fallait bien que j'ai un cours à bosser et à tenter de comprendre pour mes examens. La biologie cellulaire n'a jamais été mon fort, et je n'ai même jamais aimé cette matière. Mais je n'ai pas vraiment le choix, alors je subis ce cours en ne cessant de me répéter que seule mes deux premières années de licence comportaient cette matière. Oh ciel, heureusement !
Mes trois heures de tortures prirent fin et je rangeais soigneusement mes prises de notes – bien qu'elles soient horrible et incompréhensible pour une autre personne au vue des abréviations personnelle-. Comme toujours, je sortais de la salle la dernière ayant pris tout mon temps pour ranger mes affaires et remettre mon manteau. Je saluais la professeure -une vraie harpie en cours, mais une super prof malgré tout. Même si je suis perdue dans sa matière- et me faufilais dans le couloir, mon sac sur une épaule et les mains dans les poches de mon manteau.
J'avais un TD à l'autre bout de la faculté et n'ayant pas beaucoup de temps entre les deux cours – et sortant toujours dernière- je tentais de ne pas traîner. J’accélérais le pas tout en fouillant dans mon sac pour en sortir mon goûter. Quoi ? A 18ans j'ai parfaitement le droit de prendre un goûter. J'attrapais donc ma clémentine -une vraie droguée à ces fruits- et retirais la peau en marchant. Je jetais les morceaux dans une poubelle au détour d'un couloir et commençais à manger mon fruit.
Les couloirs étaient bondés et j'avais un mal fou à me frayer un chemin. Et les « pardon, excusez moi » ne semblaient pas être très efficace. Cependant, je ne me voyais pas donner des coups de coudes et bousculer les autres élèves pour traverser cette masse de monde. Alors je prenais mon mal en patience, m'excusant et demandant patiemment de décaler aux personnes m'obstruant la route.
Alors que je pensais être enfin tranquille et sorti de la masse, un nouveau groupe d'étudiant bouchaient le couloir que je devais emprunter. Décidément, je n'arriverais jamais à l'heure à ce fichu TD. Je soupirais et recommençais mon manège des « pardon », « excusez moi », « vous pourriez vous poussez s'il-vous-plait ? ». Je récoltais des soupires et des sons agacer mais ils finissaient toujours par se décaler. Si bien que je franchissais le couloir plus rapidement que je ne l'aurais cru.
Un cri derrière moi me fit tiquer, mais étant déjà en retard je continuais ma route. C'était sûrement pour quelqu'un d'autre. Je pensais avoir raison puisque pendant quelques secondes plus aucun appel ne me parvins et alors que j'allais atteindre le virage de ce couloir une prise sur mon coude me fis m'arrêter. Je me tournais donc vers la personne en haussant un sourcil, un léger sourire flottant sur mes lèvres. J'observais la jeune fille et trouvais son visage étrangement familier. Mais après-tout, je croisais tellement de visage chaque jour ici que ça venait probablement de là.
« Hope ? Je ne sais pas si tu te souviens de moi, je suis Davina… »
Mes yeux s'ouvrirent en grand et ma bouche s'entre-ouvrit sans que je n'ai le temps de penser à quoi que ce soit. Je fermais ma bouche et tentais de garder un visage normal mais le fait de la retrouver ici.. C'était juste dingue. Un immense sourire prit place sur mon visage et je dégageais doucement mon bras pour lui faire une accolade.
Nous avions été de très bonne amies le temps d'un été, l'écosse si je me souviens bien. Nous avions garder contact, nourrissant l'espoir de se revoir un jour. Et le cancer s'étant présenté, je n'ai pas pu continuer de lui envoyer des nouvelles. Je n'en avais pas vraiment envie non plus, il faut l'avouer. Qu'aurais-je pu lui dire ? « J'ai un cancer, je suis sûrement en train de mourir et je passerais probablement le reste de mes jours dans une chambre d'hôpital mais à part ça, ça va et toi ? ». Je m'en été voulu un moment de ne pas avoir tenter de reprendre contact avec elle après que ma santé se soit améliorer. Mais je me voyais mal revenir vers elle après plus d'un an de silence radio.
Je me reculais d'un pas et l'observais. Elle avait changé, grandi -heureusement d'ailleurs- mais son regard n'avait pas changé. Toujours aussi profond et brillant. Comment n'ai-je pas pu la reconnaître immédiatement ?
« Bien sur que je me souviens ! Je suis vraiment désolée de ne plus t'avoir donner de nouvelle... »
Je baissais légèrement la tête, honteuse que notre amitié se soit terminée ainsi. Mais il semblerait que le destin nous donne une seconde chance. Aussi, je décidais que rester avec elle pour rattraper le temps perdu était bien plus passionnant que d'aller à mon TD.
« Si tu n'as pas cours, on peut aller à la cafétéria ? »
Je lui lançais un sourire plein d'espoir. J'espérais qu'elle accepte. Après tout je n'aurais jamais penser pouvoir la revoir un jour.  


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Anonymous
Jeu 17 Nov - 16:06
It can't be such a coincidence
Davina S. Fraser & Hope C. Newton

Je vis la surprise se peindre sur son visage, puis un grand sourire qui me confirma que oui, elle m’avait reconnue, et qu’elle aussi était contente de me voir. Elle dégagea son coude – mon dieu, je le tenais encore ? quelle malpolie ! j’étais si étonnée de la revoir que j’en avais oublié de la lâcher –, et me fit l’accolade.  La situation était complètement irréelle. Beaucoup de choses avaient changé récemment dans ma vie, ce qui faisait que j’avais souvent cette impression, mais retrouver Hope après tant d’années représentait la coïncidence la plus inattendue depuis que j’étais arrivée à Beacon Hills, et c’était une excellente surprise.

Elle me recula d’un pas et m’observa d’un regard critique. Comme elle, j’avais dû changer depuis la dernière fois qu’on s’étaient vues. C’était une expérience assez étrange de retrouver quelqu’un qu’on n’avait pas vu depuis si longtemps, le souvenir se heurtait et se mélangeait à la personne réelle telle qu’elle était devenue, l’esprit peinait à réaliser que c’était bien la même Hope sous les traits plus adultes, plus élégants et moins enfantins de la jeune fille. La même Hope, mais sans doute différente elle aussi, par certains aspects. Elle aussi avait dû grandir, mûrir, changer au cours de ces années. J’espérais que nous n’aurions pas changé dans des directions trop opposées, et que nous pourrions facilement retrouver un peu de cette complicité qui nous avait liées cet été là.

« Bien sur que je me souviens ! Je suis vraiment désolée de ne plus t'avoir donner de nouvelle... », me répondit-elle en baissant les yeux.

Je lui souris en retour, balayant l’excuse d’un geste de la main. Certes, je m’étais demandée ce qu’elle devenait et m’étais inquiétée de ne plus recevoir de nouvelles, à l’époque, mais je savais aussi que ce sont des choses qui arrivent, que parfois le contact se perd sans qu’on ait vraiment voulu le rompre, et je ne lui en avais jamais voulu.

Elle me proposa d’aller à la cafétéria et j’acceptai de bon cœur, sans même une pensée coupable pour le TD que j’allais louper. C’était un sujet sur lequel j’étais plutôt en retard sur mes camarades – ayant grandi en Ecosse, j’avais, cela allait de soi, bien moins étudié le contexte historique de la guerre d’indépendance des Etats-Unis que les étudiants américains –, mais suffisamment connu pour que je n’aie aucun mal à trouver assez de documents pour me renseigner par moi-même.

On se dirigea vers la cafétéria, traversant la marée humaine en sens inverse, parvenant à ne pas se perdre de vue mais sans réussir à se parler à travers le brouhaha. On arriva enfin au bon endroit, et on se trouva une table libre dans un coin plutôt tranquille. Le « plutôt » valait ce qu’il valait, la salle était loin d’être déserte, contrairement à ce qu’on pourrait penser à une heure où la plupart des filières étaient en TD ou en cours magistral. Je ne pus m’empêcher de jeter quelques regards curieux autour de moi. Je découvrais les lieux, Jamison m’avait déjà fait visiter l’université mais entre passer devant une porte et entendre « voici la cafétéria » et y entrer avec une amie, il y avait une sacrée différence.
Puis je souris à Hope, et engageai la conversation :

« Ça fait super bizarre de se retrouver là comme ça, c’est super ! Ça fait combien de temps qu’on ne s’était pas vues … »
Je réfléchis un instant, et renonçai au calcul.
« Enfin bref, on va avoir plein de trucs à se raconter ! Tu commences. Qu’est-ce que tu fais dans le coin, et quoi de beau depuis tout ce temps ? »

J’avouerais que j’étais assez curieuse d’entendre Hope me raconter un petit peu les années que j’avais loupées. Mine de rien, elle m’avait manquée, et j’étais heureuse de pouvoir avoir enfin de ses nouvelles.


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