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a sad, lonely walk, or maybe not | alexander
Invité
Anonymous
Ven 9 Sep - 4:54


a sad, lonely walk, or maybe not


Alexander Woodbury & Amelia Snow



Un nouveau jour se levait et fidèle à elle-même, Amelia se devait de consacrer tout son être et toute son âme à sa mission. Mais d'abord, elle devrait aller travailler puis assister au cours de mythologie, l'amusement ne venait qu'ensuite. Ainsi, elle se leva avec la discrétion dont elle faisait tant preuve, c'est à dire une discrétion proche de zéro mais elle pouvait se le permettre, son frère était déjà partie à cette heure-ci, il commençait bien plus tôt qu'elle. Elle se préparait comme à son habitude et regarda son téléphone juste au cas où mais il n'y avait rien. Elle ne savait pas trop à quoi s'attendre en regardant son téléphone mais sait-on jamais. Après un bon petit-déjeuner englouti, elle prit ses affaires et se rendit à son travail où elle passerait la matinée. C'était assez tranquille en ce moment, bizarrement. Bizarrement parce que la ville, elle, était bien loin d'être tranquille. Ça lui permettait d'avoir plus de temps à accorder à sa mission bien qu'elle ne faisait en général rien durant ses heures de travail. Elle était appliquée ainsi il était impossible pour elle de ne pas faire ce pour quoi elle était payée et elle n'était pas payée pour suivre Alexander Woodbury ni même découvrir les secrets de la ville.

Après une journée un peu ennuyante venait l'heure du déjeuner qu'elle passait chez elle toute seule en regardant la télévision puis l'heure de se rendre à l'université arrivait. Elle n'habitait pas loin de l'université donc ça lui laissait la possibilité de partir le plus tard possible et surtout de s'y rendre à pieds, c'était bien plus tranquille puisque la plupart préféraient prendre leurs voitures ou bien le bus mais pas elle, marcher était bon pour la santé en plus donc à quoi bon s'en priver ? Elle avait quelques cours mais elle finissait assez tôt donc elle en était ravie, elle pourrait « traîner » un peu avant de devoir revenir chez elle.  Du droit, du droit, du droit, voilà ce qu'elle subissait chaque jour mais c'était elle qui l'avait voulu. Elle aurait pu rester l'assistante du détective privé toute sa vie mais voilà, elle rêvait de plus depuis toute petite. Elle aussi voulait mener des enquêtes dignes de Sherlock Holmes et pourquoi pas un jour ouvrir son propre cabinet ? Elle savait que ça ne serait pas demain la veille mais malgré tout, elle espérait que ça prendrait vie un jour, d'ici quelques années et c'était pour cela qu'elle suivait des cours à l'université.

Il y avait malgré tout un cours optionnel qu'elle avait pris, celui de mythologie. Elle avait toujours été passionnée par tout ce qui était le surnaturel mais même si elle voulait croire que quelque chose d'autre, quelque chose d'extraordinaire peuplait le monde, elle n'en avait encore aucune preuve. Ayant arrêté ses études, elle n'avait jamais pensé à prendre ce type de cours auparavant mais voilà, elle ne l'avait pas fait par hasard non plus. Elle avait fait la rencontre du professeur Woodbury quelques temps auparavant qui travaillait avec le shérif ou plutôt qui l'aidait sur des cas « difficiles ». Amelia avait toujours trouvé louche le fait que certains accidents soient cachés ou bien que des explications tirées par les cheveux soient données. Au fond d'elle-même, elle savait qu'ils cachaient quelque chose et même si elle avait posé des questions au poste de police, elle n'en avait rien tiré alors le professeur était sa meilleure chance d'enfin découvrir la vérité. Lors de leur première rencontre, elle n'avait rien pu tirer du professeur alors elle avait dû utiliser les grands moyens.

Elle s'était inscrite à son cours qu'elle suivait assidûment bien qu'elle se soit trouvée un intérêt bien plus passionnant que le cours : le professeur lui-même. Ca devait sûrement paraître louche aux yeux de certains autres étudiants mais elle n'y faisait pas attention. Au pire, elle pourrait toujours prétendre être folle amoureuse du professeur, ce genre de choses arrivaient parfois et c'était toujours mieux que de dire la vérité, là elle passerait pour sûr pour une psychopathe, chose qu'elle n'était pas, quoique... Sa manière de s'y prendre n'était pas la meilleure mais elle n'avait rien trouvé d'autres, elle n'avait pas le choix en somme ! Une fois le cours terminé, elle fit ce qu'elle faisait toujours et ce qu'elle faisait de mieux : suivre le professeur. Elle n'avait encore rien trouvé d'extraordinaire mais elle savait que la patience lui permettrait de trouver quelque chose. Ce jour-là, son investigation la mena sur les terres d'un vieux manoir, c'était vraiment un endroit très louche et effrayant et elle se demandait bien ce qu'il pouvait faire à un tel endroit. Un sacrifice humain ? Du jardinage ? Des rénovations ? Alors qu'elle était cachée discrètement derrière un arbre avec ses jumelles braquées sur le professeur, elle entendit sa voix prononcer son nom. « Je sais que vous êtes là, Miss Snow. » Elle avait cru avoir rêvé un instant puis elle le vit tourner la tête vers elle. Mince, elle était cuite ! Elle toussota légèrement et sortit de derrière son arbre. « Depuis quand est-ce que vous savez, professeur ? »


Code by Sleepy
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Alexander Woodbury
Alexander Woodbury
Messages : 148
Ven 23 Sep - 15:47
Sad Walk. Or maybe not.


Vingt-quatre ans. Cela faisait maintenant vingt-quatre ans que j’avais découvert ma véritable nature. Presque un quart de siècle depuis ma résurrection d’entre les flammes de mon manoir. Comme chaque année, j’avais planifié me rendre sur les lieux de la tragédie. La maison était toujours sur pied. À l’époque feux, elle était une perte totale, mais quelque chose avait empêché la ville de la détruire – j’avais entrepris des travaux de rénovation anonyme puisque cette maison était bicentenaire, mais j’avais arrêté lorsque les souvenirs avaient commencé à refaire surface. C’était pourquoi le collectionneur s’était servi de la demeure. Les fondations avaient été refaites et le rez-de-chaussée aussi. Il n’y avait que les deux étages supérieurs qui étaient en piètre état. J’avais rapidement terminé la correction de quelques papiers avant d’enfiler quelque chose d’un peu plus chaud. J’avais gardé cette habitude de vieil homme de portée des vestes de laine. Pour me justifier, j’aimais dire que j’étais probablement très à la mode au Royaume-Uni. Je sortis à l’extérieur et me dirigea vers ce qui était, dans une autre vie, ma maison. Je n’avais peut-être aucun réel pouvoir mis à part celui de guérir et d’être immortel, mais j’avais été dans l’armée et je savais reconnaitre lorsque j’étais suivi.  Je décidai de faire comme si je n’en avais aucune idée lorsque je réalisai qu’il s’agissait d’Amélia Snow. Je ne savais pas pourquoi, mais cette fille me faisait penser à ma femme Angela. Elle avait le même regard, la même chevelure. Même certaines de ses expressions me rappelaient ma chère Angie. J’espérais qu’elle arrête de me suivre, car je savais ce qu’elle faisait. Elle tentait de me soutirer des informations concernant tout ce qui se passait à Beacon hills, cela faisait quelquefois même qu’elle m’interrogeait discrètement après les cours et chaque fois éviter ses questions.

Lorsque j’arrivai enfin devant la maison, qui avait servi de refuge au collectionneur pendant plusieurs semaines, je soupirai enfin. « Je sais que vous êtes là, Miss Snow. » Elle se dévoila, me demandant depuis combien de temps je savais qu’elle me suivait. Je me retournai vers elle, les mains toujours dans les poches de ma veste. « Depuis environ 10 minutes. » J’avais menti. Je savais qu’elle travaillait dans un bureau de détective et je ne voulais pas qu’elle pense qu’elle n’était pas une bonne enquêtrice – au contraire, elle savait que je lui cachais quelques choses. Elle en savait déjà plus que bien des humains dans cette ville. « Je peux savoir pourquoi vous me suivez ? » J’avais l’habitude de vouvoyer les gens. Ils étaient après tout tous beaucoup plus jeunes que moi. J’étais un ancêtre lorsque je me comparais à eu. Mais mon reflet dans le miroir ne me donnait pas plus de deux ans de plus que la jeune femme. C’était peut-être pour ça que ce « vous » m’avait soudainement paru étrange.



acidbrain
Alexander Woodbury
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